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29 janvier 2010

Un moment difficile s'achève.

Vers 11H30, hier, le médecin personnellemnt appelée pour me dire que l'opération s'était bien déroulée et que Fiston allait en salle de réveil.
Au réveil, la douleur a été si forte qu'il a fallu lui injecter la dose maximale de morphine pour le calmer un peu.
Puis on l'a remonté dans sa chambre vers 15h.
Je venais juste d'arriver moi aussi.
Mon gamin avait mal.
On lui avait dit qu'il avait eu toute sa dose et qu'on ne pouvait pas en rajouter.

Il a croyait que c'était finni pour la journée et désespérait.

Puis l'infirmière est arrivée et on a fini par lui faire une autre injection.

Le problème était, par contre, qu'il urine pour éliminer tous les déchets de l'anesthésie.

S'il n'y arrivait pas, on le menaçait de le sonder.

La panique s'ajoutant à la douleur, il a passé un sale moment qui a duré plusieurs heures.

Avec une infirmière un peu sadique (oui, même à Garches, il y en a!)  qui laissait planer sa menace.
Sa collgue était plus souple et était prête à le laisser se détendre jusqu'à ce que l'évènement ait lieu. Elle sentait bien la crispation de Fiston.

Et plus il y pensait, plus il en avait peur et moins il avait de chances de réussir.

Jusqu'à ce que la sadique arrive avec son matériel.

Je suis restée dans un coin, à la demande Fiston.
Heureusement, sinon, je pense qu'elle aurait insisté d'avantage.

Elle a pratiqué le geste avec une légère insistance qui l'a encore plus bloqué.

Il était tellement tendu qu'elle n'a jamais réussi à faire passer la sonde.
Elle a du tout remballer et l'écographie pratiquée ensuite, lui a montré qu'il n'avait pas grand-chose à uriner, non plus.

L'anesthésie et la morphine ont provoqué des vomissemnts à la longue.
Et chaque gorgée d'eau était rejetée.
Il  a fallu changer les draps une première fois.

Les infirmières de l'équipe de nuit ont été adorables.
La principale a râlé pour la sonde.
Elle a dit a Fiston:
"Tu as toute la nuit pour uriner. J'ai rarement vu un patient ne pas y arriver".

Elle l'a rassuré suffisament tout en retardant le plus longtemps possible l'injection de morphine pour lui laisser le temps de se détendre, en le reinstallant correctement de façon à atténuer le plus possible la douleur due à la position.
C'est le plus jeune opéré du service et ces quatre infirmière l'ont chouchouté jusqu'au miracle.

C'était simple, il fallait juste l'accompagner en douceur.
Géniales, les nanas de l'équipe de nuit.

Dans l'ensemble, à part de dérapage sévèrement jugé par les collègues de nuit, le choix d el'hôpital de Garches était le bon!

Quand je suis partie vers 11H3O, Fiston allait beaucoup mieux.

Mais il est sous anti-douleur constante et la consigne est de ne pas le laisser souffrir.
Maintenant que tout est renré dans l'ordre.

Mon gamin a été très digne, très courageux. Pourtant avec ses dzux pieds opérés et plâtrés, ça n'est pas du tout facile.

Et c'est une intervention douloureuse!