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24 mai 2008

Quelle bonne nouvelle chez Attention A La Terre.

L'Europe se bouge



Les membres de la commission parlementaire ont approuvé le principe selon lequel les gouvernements devraient utiliser des mesures pénales pour punir tout acte illicite susceptible de causer des dommages graves aux personnes, à l'air, aux sols, à l'eau, aux plantes et aux animaux, lorsqu'ils sont commis de manière intentionnelle ou qu'ils résultent d'une négligence grave.

Et j'ai failli la louper mais c'est ici.

Appel à une mobilisation citoyenne pour l'art et la culture

Face au désengagement sans précédent de l'Etat, des artistes et des acteur(e)s du monde de l'art et de la culture, tous domaines confondus, se sont réunis pour affirmer le caractère essentiel de la création, le droit inaliénable pour tout être humain d'accéder à l'imaginaire et à la pensée, à l'éveil sensible et à l'esprit critique.

Tous les champs et toutes les disciplines de l'art et de la culture appellent à une mobilisation pour une politique culturelle ambitieuse, intelligente et généreuse, à la hauteur de l'enjeu démocratique.

Emparez-vous de ce texte, signez-le et faites-le signer ici.

je relaie cet appel transmis par Place Assise Non Numérotée.

Myologie, AFM- Généthon

Du 26 au 30 mai prochains, à Marseille, aura lieu Myology 2008, le 3e congrès international organisé par l’AFM. Durant toute la semaine, ce sont près de 1000 participants qui partageront leurs expériences et leurs connaissances du muscle mais aussi des essais thérapeutiques et des moyens pour les évaluer. Ce sera l’occasion de mesurer les pas de géant qui ont été faits ces dernières années vers le but ultime que s’est fixée l’AFM il y a maintenant 50 ans, à savoir guérir les maladies neuromusculaires.

23 mai 2008

La misère à nos portes.

Société.

A la fin du marché,elles prennent à la va-vite fruits et légumes avec la bénédiction des paysans.

Agen. Les « glaneuses » des marchés

Jusqu'où acceptera t'on cela.
Le 13h du JT de France 2 du vendredi 23Mai 2008, reprend le sujet.
C'est pour cela que la Gauche doit travailler.
Le progrès doit être pour tout le monde.

Je demande que la France ratifie la ConventionInternationale relative aux droits des Handicapés.

CAP21 demande la ratification de la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées

CAP21, parti écologiste fondateur du Mouvement Démocrate, présidé par l'ancienne ministre Corinne Lepage en appelle au Président de la République afin qu'il veille à ce que la France ratifie la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées qu'elle a approuvée en mars 2007.

Celle-ci est entrée en vigueur depuis le 3 mai 2008, et il est inacceptable que le pays des Droits de l'Homme, qui avait été un des premiers à se manifester en faveur de cette convention, se refuse à la ratifier maintenant, s'excluant ainsi de son champ d'application.

Elle a pour objet de promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées.

CAP21 rappelle que cette convention internationale permet de faire face aux diverses inégalités que rencontrent les personnes handicapées, que ce soit dans le domaine de l'accès à l'emploi, à l'éducation, aux prêts bancaires, au logement, aux loisirs, etc.

CAP21, par la voix de Jean-Louis Fontaine, Secrétaire départemental de CAP21 Vaucluse, consultant en politiques du handicap dénonce par ailleurs un effondrement du pouvoir d'achat des personnes handicapées. CAP21 continue donc à les accompagner dans leur exigence d'un revenu d'existence. Il en va de même pour que celles-ci soient exonérées des franchises médicales : l'application de la convention internationale en serait une des conséquences.

Eric Delhaye, Porte-parole de CAP21
Jean-Louis Fontaine, Consultant en politiques du handicap

22 mai 2008

Le dire est nécessaire.


Après avoir ainsi vider mon sac, ici, pour le moment, je vais enfin pouvoir passer à autre chose.

Enfin , je l'espère!

La politique de l'Autruche.

L'autruche est un animal qui baisse la tête lorsqu'il a peur.

Les premières semaines de scolarité de mon Max dans ce lieu " adapté", j'ai rencontré un jeune homme ayant eu l'occasion de faire un stage dans ce centre-là, précisément.

Dans le courant de la conversation , il me dit spontanément qu'il n'a pas voulu rester dans cet endroit à cause de la maltraitance qu'il avait observé.

Là, je me suis dit: " !"Non, impossible. On n'a pas fait tout ce chemin pour vivre ça!"

Et par esprit d'optimisme, j'ai fermé mon esprit à ces paroles, que par précaution, tout de même, j'ai enregistré dans un coin de mon cerveau.

Et puis, quelques temps plus tard, en discutant avec une jeune femme en situation de handicap à l'Association "Regards" , j'ai entendu d'autres choses qui m'ont tout autant alertée.

Elle disait que ce centre par lequel elle était passé, elle aussi, s'était transformé en quelques années en hôpital de jour.

Avec des élèves de plus en plus lourdement handicapés.
Elle en avait ressenti un malaise lors de la visite de courtoisie qu'elle venait d'effectuer.

Je reviens sur l'Association Regards que je fréquente depuis mon arrivée dans la région.

Il y a une qualité d'écoute, une possiblité de s'exprimer et d'échanger sur tous les problèmes liés à la famille, le handicap, la parentalité..Etc..

Pas de jugement, de la discrêtion et de la convivialité pour cette petite association qui propose également des documentaires, des revues concernant le thème de la famille et tout ce qui s'y rapporte.

Christiane et Diane, les deux permanentes sont toujours là pour vous accueillir.

Elles m'ont aidée à chaque difficultés rencontrées pour faire le point et essayer de garder la tête froide car certaines attitudes m'ont réellement mise en colère.

Une colère noire. Un raz-de-marée !

Elles m'ont permise à chaque fois d'analyser la situation avec distance.

D'exprimer ma colère, de mettre des mots dessus et donc de pouvoir affronter les entretiens concernant mon fils sans affolement et sans agressivité surtout.

Ce qui m'a permise de rester ferme et d'aller jusqu'au bout de ma démarche à chaque fois.
Pour mon fils et pour ses copains, pour les usagers de façon générale.

Je reprends les réponses à deux commentaires déposés sur l'article précédent.

"comme les lieux d'accueil sont très difficiles à trouver et les places sont "chères", les parents se taisent.

Quand ce ne sont pas les enfants.

Le copain de mon fils m'a dit que comme il est handicapé, il n'ose pas dire ce qui se passe à sa mère parce à cause de la culpabilité engendrée, celle de donner encore plus de soucis à ses parents , sans compter la peur de ne pas être cru.

Personnellement , j'ai appris à mon fils à dire ses soucis.

C'est par la parole qu'on peut faire évoluer les choses par la prise de conscience.
Je crois mon gamin.
De toute façon nos relations sont telles que s'il y avait mensonge, je le sentirai obligatoirement.

Il y a des signes qui ne trompent pas.
Tout ceci porte effectivement le terme de: abus de pouvoir.

Je n'ai pas l'intention de laisser passer!!

Pas seulement pour Fiston qui lui, a la possibilité de s'en remettre et c'est la raison qui fait que leur affirmation du style:
" un enfant maltraité maltraite" est fausse.

Il faut un contexte et seulement 8 pour cent d'enfant suivent ce schéma.

Il faut que l'enfant soit mal entouré, qu'il n'est pas accès au langage, ce qui est loin d'être le cas de mon fil.

Son discours est même souvent porteur de leçon(en tout cas lorsqu'il a confiance).

Je ne veux pas laisser passer pour tous les enfants qui risquent de se retrouver accusés par cette jeune fille et pour elle également.
Qui n'est pas responsable.

Elle profite juste de l'occasion et d'ailleurs , ce serait elle la plus atteinte des 2 et la plus succeptible de maltraiter.

Avec le risque de ne plus être crédible par la suite et de rentrer un engrenage de maltraitance qui serait encore plus difficile à mettre au jour. Ne se méfiera t'on pas d'elle ?

C'est à tout cela qu'il faut penser.

D'ailleurs, bizarrement personne ne parle de sanction.
S'il y a eu faute, il faut une sanction , s'il n'y a pas eu faute, alors pourquoi tout cela?

D'autant qu'ils ont sanctionnés de façon arbitraire et pour des faits nettement moins graves
alors que le personnel de l'établissement n'avait, là encore pas fait son travail.

Mais s'il y a sanction je vais réagir immédiatement et très fort, alors que dans le cas contraire, on étouffe plus vite l'affaire.
"On" a choisi la solution la moins risquée."

Quelques situations de maltraitance en institution.

- les interventions portant atteinte à l'intégrité de la personne, y compris certains programmes à caractère éducatif, thérapeutique ou comportemental.

- la négligence, qui se définit par le défaut de subvenir aux besoins psychiques, psychologiques, affectifs ou spirituels d'une personne : elle peut être passive, comme dans le cas d'une non-intervention par manque de connaissance, ou active, ce qui survient plus rarement, comme dans le cas d'un refus d'assistance.

Des actes individuels de maltraitance peuvent survenir en cas d'inadéquation des institutions aux publics accueillis.


Les situations de maltraitance sont souvent liées au fonctionnement des établissements eux-mêmes.

Une grande partie des problèmes de maltraitance survient dans des établissements où un certain nombre de modes d'organisation et de fonctionnement ne sont pas structurés et où l'attention à la façon de travailler du personnel est insuffisante. Sont en cause la qualité du projet d'établissement, les conditions du management interne, la qualité et la qualification des personnels.

Il existe encore aujourd'hui des structures où le projet d'établissement8(*) est inexistant, n'est pas formalisé ou n'est pas connu des personnels parce qu'il n'a pas été construit collectivement, malgré les termes de la loi ou parce qu'il a été élaboré avant sa publication. Dans ces structures, les comportements ne sont pas maîtrisés, ce qui peut favoriser l'émergence de cas de maltraitance.

Le rôle des dirigeants et des personnels d'établissements est en tout cas essentiel, à tel point que les situations de carence durable ou passagère du management interne sont des conditions favorables à l'émergence de phénomènes de maltraitance.

M. Claude Meunier, directeur général adjoint de l'APF, a ainsi noté qu'« il convient enfin d'évoquer la forme du management. Ainsi, un mode de management « à l'ancienne », « paternaliste » ou « dictatorial » - je caricature un peu - débouchera sur un établissement fermé sur lui-même ».

M. Pascal Vivet a illustré la façon dont un directeur d'établissement pouvait exercer une sorte de chantage envers les familles qui « feraient des problèmes », ce chantage n'étant du reste pas nécessairement intentionnel : « qu'on le veuille ou non, le directeur d'établissement fait preuve d'hypocrisie. Je l'affirme d'autant plus facilement que j'ai moi-même été directeur d'un institut médico-éducatif. J'avais beau dire aux parents qu'ils avaient le choix entre signer et ne pas signer la feuille d'inscription de leur enfant au sein de mon établissement, quelle possibilité leur laissais-je vraiment ? S'ils ne signaient pas, ils se retrouvaient face à un immense vide. Dans ces conditions, comment voulez-vous que, pour un motif ou un autre, ils refusent d'inscrire leur enfant au sein de tel ou tel établissement ? ».

De même, lorsque la possession par la famille d'informations relatives au fonctionnement régulier d'un établissement est à l'origine de tracasseries, voire de pressions sur la famille, c'est que le responsable de l'établissement cherche à cacher des dysfonctionnements internes, qui peuvent, le cas échéant, engendrer des actes de maltraitance.

Le témoignage de M. Jean-Pierre Picaud, président de la Confédération des personnes handicapées libres, est extrêmement instructif : « lorsque vous indiquez à un directeur que vous détenez la dernière circulaire du ministère, vous êtes soudain pris pour une bête noire. Il ne faut absolument pas dire que cette circulaire est entre vos mains. (...) La directrice de cet établissement m'a demandé comment j'avais eu connaissance de ces documents. Je lui ai répondu que j'avais consulté le Journal Officiel et je lui ai demandé si le fait que j'aie les annexes XXIV9(*) en ma possession la dérangeait. Cela était effectivement le cas. Je me suis installé à la porte de l'institution et ai remis une photocopie des annexes XXIV aux parents qui rendaient visite à leur enfant. J'ai, bien évidemment, reçu un appel anonyme dès le lendemain. Son auteur ne faisait nul doute. Il ne faut pas que les parents sachent ce qui se passe dans une institution ».

La maltraitance résulte alors, selon l'expression de M. Jean-Philippe Boyé, coordinateur national pour le secteur socio-éducatif de Force ouvrière (FO), de « l'accueil par défaut », dans des institutions dont ils ne relevaient pas directement, c'est-à-dire des institutions qui ne sont pas équipées pour les accueillir dans les meilleures conditions ou, en tout cas, ne prenant pas en compte leurs problématiques sociales et pathologiques.

Certains établissements, en particulier dans le secteur de l'aide sociale à l'enfance, se voient ainsi obligés d'accueillir des enfants qui auraient besoin de bénéficier de mesures de protection et qui viennent dans les établissements d'accueil d'urgence tels que les centres départementaux de l'enfance et de la famille, les foyers de l'enfance ou les centres maternels.

Ces enfants, qui relèveraient de structures spécialisées comme les hôpitaux de jour et les instituts de rééducation, sont accueillis au sein des structures sociales où ils courent un danger et peuvent en faire courir aux autres publics. Ils peuvent être victimes ou commettre des passages à l'acte, tout simplement parce que l'étayage thérapeutique est inexistant et parce que, dans le cadre des missions de service public de l'aide sociale à l'enfance, il n'appartient pas à ces structures sociales de mettre en oeuvre des dispositifs thérapeutiques ou psychosociaux qui permettraient de remédier aux difficultés de ces enfants et adolescents en danger.

Cet exemple illustre les difficultés à tracer une ligne de partage sûre entre maltraitance individuelle et maltraitance institutionnelle, les deux aspects du phénomène se rejoignant quelquefois.


Là où se trouve Max, il y a une majorité d'élèves très lourdement handicapés mais ils s'y trouvent aussi des élèves dont le handicap est moins sévère.

Cette hétérogeneité fait peut-être que les professionnels ne voient plus les jeunes qu'en fonction du handicap lourd et non plus en fonction de leur pathologie personnelle.

D'autant que chaque personne développe sa maladie, son handicap selon un mode d'évolution qui est propre à son horloge biologique.

Pourquoi faut-il que ce soit nous qui devions le rappeler aux professionnels ?
Ont-ils fait tant d'années d'études pour tomber dans ce piège de l'apparence ?
Quelle est alors la valeur de leurs expériences professionnelles, ne devraient-ils pas se remettre en cause à chaque fois ?

Je me répète, mais est-ce encore suffisant pour que chacun comprenne que nous sommes concernés collectivement et que la première des politiques est de s'ouvrir à la conscience du vécu de chacun qui forme notre tout.

Pas seulement pour Max, mais pour nous tous.
Pour la qualité de notre vie collective car personne ne connait exactement ce que l'avenir lui réserve!

Rajout du jeudi 5 juin 2008.

Ce matin , Max me dit au réveil:
J'ai rêvé de Brigitte. elle continue à m'accuser !

Ce rêve est lié à un incident survenu hier.
Le copain de Max s'est pris les pieds dans le fauteuil de Brigitte, plantée au milieu de chemin dans la classe.
Le copain s'excuse et Max demande à Brigitte si c'est de la "maltraitance" le fait que Bernard l'ait bousculé.

Ce à quoi Brigitte répond : Oui, bien sur qu'il l'a fait exprès et je vais le dénoncer...
Avec un petit sourire en coin.
Mais pas pour plaisanter. Elle avait malheureusement l'air plutôt sérieuse!

21 mai 2008

Invitation pour les habitants de Midi-Pyrénées.

Venez discuter autour d’une table ronde en présence du MNCP

Le lundi 2 juin 2008 à 20 h 30

Maison du Peuple
(Salle Sellier)
Rue Michelet - 82000 MONTAUBAN



Et si les Chômeurs prenaient la parole ?


THEMES ABORDES :

Quels moyens mettre en œuvre pour aller vers un emploi pour tous avec un revenu décent ?
Quel Régime d’indemnisation pour structurer et rendre cohérents l’assurance chômage et les régimes de Solidarité nationale ?
Quelle remise à plat de l’UNEDIC ?
Qu’est-ce que le Statut de vie Sociale et Professionnelle revendiqué par le M.N.C.P. ?
Quelle réforme du contrôle des Demandeurs d’Emploi ?
Quelle reconnaissance et apport des chômeurs et de leurs organisations par les pouvoirs publics ?

q Ce qu’en pensent les Chômeurs
q Ce qu’en pense le M.N.C.P.
q Ce qu’en pensent nos invités

Invitation à diffuser largement autour de vous

19 mai 2008

La MALTRAITANCE de " fil en aiguille". Intérogatoire dans un centre médico-éducatif.

Après cette attitude-là , Nous nous somme vu confrontés à cette nouvelle preuve d'incompétence.

Il y a quelques jours, Max est rentré un soir à la maison en état de choc visible.
Il me dit, "Maman, je suis dans la m..., je vais aller au tribunal".

Mon fils tout excité, de cette excitation malsaine provoqué par des situation extraordinaires, que l'on ne contrôle pas et qui semblent survenir comme dans un rêve.

Sauf que là, c'était exactement le début d'un cauchemard qui avait commencé dans le bureau de la proviseure-adjointe et de son sous-fifre.

Encore eux. Je croyais qu'ils avaient compris..

A moins que ce ne soit moi qui ai loupé une marche!

Je demande des explications à mon fils.
Il me dit:
"je suis accusé d'avoir maltraité, harcelé une jeune fille de la classe!"

Sur le coup, je ne réagis pas.
Cela me semblait être une stupide plaisanterie.

Et puis comme à chaque fois que Max a servi de "tête de turc", il me faut un temps pour analyser ce que me dit Fiston.
Un temps, qui a du lui paraître incroyablement long.
Puis devant la panique de mon ado, je laisse en plan ce que j'étais en train de faire !

Il est visiblement très perturbé.
Je lui demande donc de me raconter en détails.
Et comme toujours, il nous faudra un bon moment avant de pouvoir mettre les idées bien les unes derrières les autres.

Il me dit que, en fin d'après-midi et pendant l'interclasse, il était à sa table, à faire son devoir de Maths pour le cours suivant, lorsque la jeune fille a laissé tombé ses lunettes.

Fiston, bien gentiment se lève pour les ramasser et les lui tendre.
Cette demoiselle est en fauteuil et très handicapée.

A ce moment-là, entre dans la classe, l'assistant d'éducation.
Il voit mon fils et un autre élève près de Brigitte.

Il croit déceler sur son visage une expression d'angoisse et pense qu'elle est au bord des larmes.


Il la prend à part pendant une heure, sans témoin, sans en référer à quiconque, hors des procédures légales.
Au cours de cet entretien, Brigitte déclare que Max la maltraite.

Ainsi commence l'engrenage d'une situation cauchemardesque pour Fiston.
L'assistant emmène Brigitte chez la proviseure-adjointe pour qu'elle lui répète ce qu'elle a déclaré.

Puis ils convoquent Fiston.
Pendant une heure, "interrogé" tour à tour par la proviseure-adjointe et par l'assistant d'éducation.

Il est sommé d'avouer ses méfaits.


Tout ce ci s'est passé en l'absence de témoin, en l'absence du psychologue, sans prévenir ni les parents, ni l'équipe médico-éducative.

J'ouvre une parenthèse. Brigitte est sous traitement pour sa maladie.
Traitement lourd qui l'endort.

Les élèves ont plus ou moins pris l'habitude d'essayer de la" réveiller "(verbalement) pour que les cours puissent avoir lieu car il faut attendre qu'elle soit capable d'intégrer quelque chose.

Et puis il y a uns ambiance de taquineries dans la classe mais comme les ados peuvent se taquiner entre eux, sans grande méchanceté.

La moitié du centre est donc coupable.

L'autre élève sera convoqué aussi, celui qui était près de Brigitte, lorsque l'assistant d'éducation est entré et qui confirmera les dire de mon fils.

Ce sont des ados confrontés à leurs adolescence comme peuvent l'être n'importe quels adolescents partout ailleurs.

Max ne voit donc pas ce qu'il pourrait dire de plus que le fait qu'il l'ait taquinée mais pas plus ni moins que les autres.

Les deux représentants de l'Education Nationale n'en démordent pas.

Mon fils doit absolument avouer qu'il harcèle Brigitte, que celle-ci a des parents et qu'ils peuvent porter plainte contre lui et l'amener au tribunal.
Avec tous les désagréments que cela suppose, bien entendu.

Nous y voici. Sans compter les petites réflexions du genre:

"-Quand on fait des bêtises, il faut assumer."

"-Tu a été maltraité donc on te maltraite pour que tu comprennes ce que Brigitte a vécu."
"-Ce n'est pas bien de rejeter la faute sur les autres."
"-On te laisse la nuit pour réfléchir et demain tu viendras au bureau nous avouer ce que tu as fait."

Tout cela une heure durant, pour reprendre, à chaque négation.
Ce qui est très long!
Comme dans les mauvais films, m'a fait remarqué mon fils.

Je n'allais pas leur avouer ce que je n'ai pas fait pour leur faire plaisir.


Je le rassure et lui dit que c'est moi qui irais trouver le Proviseur pour éclaircir cela.
J'envoie un mail au centre pour les informer de l'absence de mon fils.

Le lendemain, j'obtiens un rendez-vous auprès du directeur du centre.
Et là, je prends la vraie mesure de ce qu'à subi Max.

Tout au long de l'entretien, ce monsieur ne dialogue qu'avec lui-même.

Sachant que dans l'Education Nationale, tout parent est suspect du simple fait d'être parent, je me dit que , décidément, là comme ailleurs, il faut s'accrocher pour se faire entendre.


J'apprends donc, sous le couvert du" secrêt", que Brigitte a vraiment été maltraitée l'année dernière.

Mais pourquoi ceci ne doit-il pas sortir du bureau ?

Qu'avez-vous donc à cacher Monsieur le proviseur?

Que cette jeune fille a une problématique très particulière: elle "victimise".
C'est-à-dire qu'elle se met volontairement dans des situations provocantes et qu'elle fait tout pour attirer la maltraitance.

Que tous les professionnels du centre le savent.


Mais en même temps, Max ayant" avoué" qu'il la taquinait gentiment (tout comme ses camarades, d'ailleurs) , il s'est donc retrouvé en première ligne d'accusation.

Chaque fois que j'ai voulu émettre un avis, Monsieur le proviseur, sûr de lui me coupait la parole pour en rajouter.

"Max est un enfant intelligent qui prend la fuite chaque fois qu'il se sent en état d'infériorité, la preuve, il est absent !"

Et c'est d'ailleurs la deuxième fois que j'entends ce jugement
(la première fois étant lors de la rencontre pour l'intégration en seconde ordinaire l'année prochaine!).

Je note là, le manque de respect du aux élèves.

Et puis il a été maltraité donc il maltraite.
Et nous voici sans aucune limite dans le cliché, ce que j'appelle la psychologie de supermarché.

J'ai également appris qu'il était dans une attitude malsaine de harcèlement puisqu'il accuse les autres à sa place.

Ce qui donne bonne conscience à cette équipe de l'Education Nationale pour infliger ce traitement à mon fils.

Comme me le dit Monsieur le Proviseur, nous avons maltraité Max pour qu'il comprenne ce qu'à vécu Brigitte.

Vive l'Education Nationale!

Le traumatisme de Max est allé au-delà de leurs espérances et Fiston a bien compris ceci et depuis longtemps.

Si tu n'est pas dans le bon groupe, tu n'a rien à dire, tu encaisses et puis c'est tout.


De plus, si Max a vraiment été maltraité alors, ce n'est pas le rôle des adultes sois-disant responsables d'en rajouter, surtout dans ce centre où Max a été admis à cause de sa fragilisation psychologique.

Que de contradictions dans tout ce gâchis.

Bravo pour la pédagogie!

Les violences psychologiques institutionnelles


L'enseignement est une faute quand :
- je prépare insuffisamment mon cours,
- je ne respecte pas les obligations de la commune (exemple: ne pas respecter les horaires),
- je m'autorise des réflexions ironiques, désobligeantes, voire humiliantes,
- mon discours ou mon comportement conduisent l'enfant à abandonner tout espoir de s'en sortir,
- j'avance des affirmations sans preuve,
- je distribue des punitions générales ou des punitions injustifiées,
- la sanction n'a pas de rapport avec le délit,
- la loi n'est pas la même pour tous les enfants,
- j'utilise la peur ou des recettes plus ou moins sadiques pour me faire obéir. "


Cependant, j'arrive à dire enfin que les copains de mon fils sont prêt à venir témoigner dans ce bureau même, que Brigitte accuse Max même lorsque celui-ci est loin d'elle.

Et là, réaction violente.

Monsieur le Proviseur baisse la tête .
Enfin prendrait-il conscience de leur attitude inadéquate vis-à-vis de mon fils?

Eh bien non, que neni !

C'est beaucoup trop leur demander.

Il y a déjà eu une histoire au sujet de fiston: la fameuse punition inadaptée, infligée à Brigitte aussi d'ailleurs.
Et là, par contre, pas question de reconnaître qu'ils ont été trop loin avec cette jeune fille.

Eux ne se trompe JAMAIS.
Sait-on jamais qu'ils en perdent leur sacro-sainte autorité.

La délinquance guette.

Madame La proviseur-adjointe vient d'un établissement à risque alors, les délinquants, elle connaît.
Il vaut mieux les mâter avant qu'ils ne deviennent intenables.

Sauf que nous sommes dans un centre médico-éducatif.

Le premier responsable est bien le directeur pour n'avoir pas su évaluer la situation et avoir laissé la situation se dégrader.

Car, personne n'a jamais informé les camarades de classe que Brigitte est sensible à la taquinerie qu'elle prend mal.
Personne n'a jamais dit que les élèves devaient faire attention à l'attitude de leur camarade qui se met volontier en situation d'être maltraitée.

On leur a juste dit: "attention à Brigitte. "
Mais sur la nature de cette "attention", rien.

Nous sommes en milieu adolescent, ne l'oublions pas.
S'ils voulaient que Brigitte soit traitée comme tous ses camarades, à eux d'organiser une surveillance discrête.
Et d'intervenir si besoin et à bon escient.

On m'a juste dit, lorsque j'ai commencé à évoquer la situation, que l'on savait qu'il y avait "taquineries" mais sans plus et donc, on a laissé courir.

Jusqu'à ce que Brigittte désigne un coupable.
Sauf que le coupable en la personne de Max à surpris beaucoup de monde.

La majorité du personnel médico-éducatif est d'accord sur point:
"Max en tortionnaire, ça le fait pas."
Tous sont unanimes sur ce point.

Sauf les trois représentants de l'éducation nationale qui ne voudraient pas avoir à s'excuser une nouvelle fois.

Enfin il faut bien trouver une explication à leur attitude obstinée.

De plus aujourd'hui Brigitte ayant sentie que l'on s'occupe d'elle de cette façon peut très bien avoir trouvé le truc pour désigner un coupable et se venger d'une situation qu'elle a vécu l'année passée.

Max étant le meilleur élève du centre, cela a du la marquer alors qu'elle a du mal à vivre son handicap.
Elle a très bien pu faire une fixation sur lui.
Ce que pense certains adultes du centre.

Chez Max, le handicap paraît moins lourd, l'est sûrement mais en même temps, cela lui est très difficile de le vivre aussi.

Chaque fois que l'on manque de personnel pour les élèves très lourdement handicapés, c'est lui qui doit céder sa secrétaire, ses heures de kiné (eh oui, ça va jusque là!).
Ses déformations se sont très largement aggravées.

On lui demande de céder le peu d'aides techniques dont il bénéficie.

Je comprends maintenant pourquoi les parents se battent pour que leurs enfants bénéficient au maximum de cours en circuit ordinaire.

Car ne serait-ce que si nous considérons le côté médical:
Max devrait avoir trois heure de kiné par semaine (c'est le traitement principal)
mais comme il y a un grave manque de personnel, il doit s'occuper de lui tout seul et seulement une heure et demi par semaine.
Ce qui est totalement insuffisant.

Cette maladie se voit très peu et comparé aux autres élèves, Max donne l'impression de n'avoir besoin de rien. Ce qui est faux et complètement suggestif.

A tel point que même l'obtention d'un ordinateur a été rejeté par le proviseur du centre.

Pour eux, une auxiliaire de vie scolaire à partager entre quatre ou cinq élèves est suffisant puisqu'elle est à temps plein.

Ce qui est idiot car si un élève à besoin que quelqu'un écrive pour lui une bonne partie des cours, qui va s'occuper des autre élèves?

A moins que Max ne soit considéré comme fabulateur.
L'on doit penser qu'il exagère son handicap.

D'ailleurs personne ne s'est soucié de lui demander une secrétaire pour le brevet.

Sauf que le bilan d'ergothérapie que j'ai réussi à obtenir pour lui de la part du spécialiste du centre à bien démontré la difficulté d'écrire.

L'impression que je retire de cette année en centre médico-éducatif est très mitigé.

Certains des élèves sont tellement lourdement handicapés que les autres passent pour avoir de la "chance" et son délaissés plus ou moins ouvertement.

Pour peu qu'ils soient intellectuellement très forts, ils ne sont plus crédibles.

Pour le brevet blanc, on l'a laissé se débrouiller tout seul.
Sans secrétaire puisqu'elles éteint attribuées aux élèves les plus visiblement dépendants.

Les notes obtenues sont largement en dessous des résultats obtenus dans le courant de l'année scolaire et ne reflètent pas le niveau de Fiston.

Et c'est décourageant.

Voici ce que j'ai trouvé sur internet à ce sujet, sur un forum, au sujet de la CMT ou Maladie de Charcot-Marie-Tooth.

" bonjour,
moi aussi j'ai la maladie de CMT1A et je suis maman j'ai 24 ans.
c'est normal de sentir coupable c'est humain si cela prouve que vous ayez des sentiments.

moi ma famille m'a rejeté il fallait le dire a personne cacher mon existence.
mes 1er symptomes sont apparu quand j'avais 10 ans environ
et j'ai appris que j'etais malade a mes 18 ans
quand je suis parti de chez ma mere car elle n'avai jamais
voulu faire le necessaire pour savoir pourquoi
je me cassait la figure 5 fois par jour!

aujourd'hui je suis dans un stade bien avancé de la maladie mais cela ne m'empeche pas de vivre!
malgré toutes mes difficultés je me bat pour elever mon fils comme n'importe quel maman!

je ne travaille pas je touche l'AAH(allocation adulte handicapée)
et pour ce qui est de la kiné je n'en fait plus car je ne trouve aucun kiné qui saches
s'y prendre pour cette maladie!

a chaque fois le kiné me laisse seule faire des exercises et quand je sort de là
je suis crevé et je sors plus pendant 2 jours!alors que la kiné pour cette maladie
consiste strictement a faire massage et etirements, travailler les articulations
et ça on peu pas le faire tout seul!"


Mon fils, lui, réussira à sortir de tout cela.
Il s'en remettra. Il a cette capacité en lui de résilience.
Parce que nous, ses parents, sommes vigilants.

Mais que dire de tous ceux qui subissent sans oser rien dire à personne ?

Que peuvent-ils penser de cette société intolérante, qui s'en fiche éperdument des plus fragiles d'entre nous ?

Dans quel monde d'indifférence vivons-pour que ces situations puissent exister ? Alors que la maladie, le handicap, la différence peut nous barrer la route sans crier gare.
Mais tant qu'on ne le vit pas, ça ne nous concerne pas. Et c'est là, la dérive de la maltraitance.

Toute situation qui engendre des différences de traitements non régulés, non dits, non expliqués, non signalés sous le fallacieux prétexte de respect de l'autre mais qui est à l'origine d'une certaine incompétence du au manque de formation certe, mais surtout d'un manque de volonté de rester humain.

Je me demande tout de même si le personnel d'encadrement de l'éducation nationale a été maltraité et par qui, si l'on suit leur raisonnement, bien sûr.

Et en ce cas sont-ils habilité à travailler auprès d'élèves en situation de handicap ?

En ce cas, qui est plus malsain que qui?

Et on sortira Max le plus vite possible du circuit médico-éducatif, y compris du SSAD.
Plus on aura la main pour décider et s'occuper de notre enfant et mieux ça vaudra. tout ce qui coûte des sous à la sécu est contrôlé, et il est très difficile d'obtenir des aides supplémentaires même si l'état de l'enfant le nécessite.
En gros, parents soyez indépendants, faites tout vous même.

Comme le dit ce proverbe:
"On n'est jamais si bien servi que par soi-même!".

Et encore une fois, ce témoignage n'a pas d'autre but que de porter à la connaissance d'autres personnes le vécu de mon fils dans ce centre.
Nous n'avons en effet pas besoin de pitié mais de relaie dans l'information.




Sur le site de Attention A La Terre.

Nexus clean un nouveau moteur de recherche vert

Nexus Clean


Lancement d'un nouveau moteur de recherche : celui-ci est écologique, il va chercher les informations de vos requêtes sur le site le moins polluant pour l'environnement.

Car saviez vous qu'un clic sur le net consomme beaucoup d'énergie ? Selon le choix des moteurs de recherches, des serveurs d'hébergement nous pouvons réduire notre impact sur l'environnement.
Lire la suite....

18 mai 2008

Le trou de la sécu.




La presse muselée




Franchises médicales : comment ne pas voir 250 000 signatures contre

PPDA, ou comment ne pas voir 250000 signatures contre les franchises

Résultats médiatiques toujours aussi mitigés, pour les opposants aux franchises médicales.

Mercredi 6 février, rencontre des syndicats avec le chef de l’Etat.

La CGT a bien préparé la séquence. Thibault arrive à l’Elysée en tenant dans ses bras l’une des trois caisses en carton contenant 250 000 signatures contre le principe des franchises médicales.

La suite....

«Les invisibles en marche»

Du 9 au 25 Juin 2008

Manifeste des «SANS RIEN»

Nous "Sansrien" souhaitons faire connaître au plus grand nombre la réalité de la précarité vécue au quotidien et ses effets pervers, nous sommes les portes paroles de toute notre tribu, les précaires, nous ferons en sorte que plus jamais aucun d’entre nous n’est honte de sa situation, car seul cette société est responsable de notre précarité et c’est cette même société qui doit avoir honte la situation à laquelle doit faire face de plus de 11 millions de personnes et familles.
Nous demandons l’aide de tous, enfin, nous rendre visible, enfin, oser se lever, pour reclamer le droit à une vie digne.
Aidez nous pour que nos voix portent loin et haut.
Nous sommes, Des salariés, précarisés par des salaires de misère qui ne suffisent plus à subvenir aux besoins primaires de logement, de nourriture, de chauffage et d’eau.
Des femmes, des hommes seuls, qui élèvent un ou plusieurs enfants, et qui avec un SMIC doivent pourvoir aux frais primaires (logement, nourriture, chauffage, eau) mais aussi aux frais de garde des enfants, de cantine, et de transport.
Des personnes handicapées qui ne peuvent vivre dignement, juste tenter de survivre avec une allocation d’adulte handicapé, ou une pension d’invalidité qui n’atteint même pas l’équivalant d’un SMIC, à l’heure ou l’état nous refuse le droit à l’euthanasie, les mêmes permettent notre assassinat collectif, car l’énergie que l’ont met dans notre survie et celle de nos enfants est autant d’énergie de moins à combattre la maladie.
Difficile un suivi médical, oubliés les soins dentaires, les suivis ophtalmologiques, beaucoup ne voit plus le médecin que dans l’urgence, que dire des besoins essentiels alimentaires et vestimentaires.
Savez vous que la maladie, le handicap, n’ont pas la décence d’attendre que nos enfants soient grands ?
Des enfants, privés de culture, pour qui aucun loisir n’est possible, qui jamais ne partent en vacances en colo, et encore moins en famille, qui ne savent pas comment est faite une salle de théâtre, de concert.
Il y a des Pères, des mères sans enfants, la société leur à pris, Ils étaient pas mauvais parents pourtant, Mais l’assistante sociale leur a dit,.. c’était mieux pour eux, Ils auront un toit, un lit des habits et à manger, mais seront ils heureux ? Avec 200 ou 300€ de plus par mois, ils seraient encore dans leur maison, ensemble, mais voilà; maman et papa sont à la rue, et les enfants sont perdus.
Ont donnera 1000€ ou plus à la famille d’accueil; ça donne envie d’hurler, c’est la société qui devrait avoir honte, pas eux.
Des personnes âgées, qui se laissent tomber, des suicidés laissant des orphelins ou des parents désespérés, des chômeurs, des Rmistes, des intérimaires, ou encore des intermitants du spectacle.
Voilà notre TRIBU, celle dont ont se revendique.
Nous allons nous battre, nous tenir debout, et soutenir ceux qui ne le peuvent déjà plus, et mourir peut être .......Mais dans la lutte, sans plus avoir peur!
Nous n’avons plus rien nous sommes toujours citoyen.
Nous sommes 11 millions, 11 millions de personnes non défendues, non entendues. Nous avons décidé de faire un tour de France, de Bordeaux à Paris, et nous vous demandons de nous faire savoir votre intention de nous soutenir afin d’affirmer votre solidarité face à notre combat.
Revendications
La mise en place d’une commission que nous souhaitons animer, pour trouver des solutions immédiates, comme celle de l’application d’une « chartre de respect » qui ne permettrait plus sous peine de sanction, l’humiliation de gens précarisés par des salariés de services sociaux. Une formation spécifique de tous les acteurs sociaux pour mieux appréhender ce public fragile que nous sommes, Le maintient des enfants dans leurs familles quand la seule raison motivant le placement est matérielle ou directement liée au manque d’argent.
A être mandatés, pour aller dans les CAF, les Conseils généraux, les centres de Sécurité Social, les CCAS, pour aider les travailleurs sociaux à mieux appréhender ce public de précaire que nous sommes, en témoignant de nos expériences, et de celles qui nous sont confiées, afin d’apaiser des relations souvent difficiles, et pour une meilleure compréhension de part et d’autre, participer à la création de plaquette informative afin que chacun ne puisse plus méconnaître ses droits, comme ses devoirs.
Exiger, que l’ont nous reconnaisse comme CITOYEN.
Exiger, que l’ont respecte notre dignité.
Refuser d’être infantilisés, humiliés.
Un revenu au moins égal au smic, pour toute personne qui ne serait pas en état de travailler, ou retravailler, et des aides matériels et humaines suffisantes pour assurer une vie digne à chacune de ces personnes.
Mettre en place des aides éducatives, des moyens pour un suivit éducatif, efficace et cohérent, et une véritable collaboration dans le projet éducatif, ou l’éducateur ne serait là que pour appuyer les parents afin que la maladie qui les handicape, n’handicape pas leurs enfants, et qu’ils ne soient pas déchu de « fait » de leur rôle parental.
L’ accueil gratuit des enfants dans des structures de loisir (sport, culture ..etc.).
La mise à disposition de place gratuites dans tous les lieux festifs, les théâtres, les cinémas, les concerts, la prise en harges des activités extra-scolaires sportives ou culturelles.
LES ETAPES
- Départ Bordeaux le Lundi 9 juin, Liste des mairies de chaque étape, pour chacune, Un appel téléphonique à été donné, suivit de l’envoi d’un mail.
- Bayonne le Lundi 9 juin
- Toulouse Mardi 10 Juin
- Montpellier Mercredi 11 Juin
- Marseille Jeudi 12 Juin
- Lyon Rhone Vendredi 13 Juin
- Dijon Samedi 14 Dimanche 15 juin
- Strasbourg Bas Rhin Lundi 16 juin
- Metz Moselle Mardi 17 juin
- Lille Mercredi 18 juin
- Rennes Ile et vilaine Jeudi 19 juin
- Tours Indre et Loire Vendredi 20 juin
- Paris les 21, 22, 23 et 24 juin
NOUS AIDER
Pour rejoindre notre action, merci de nous transmettre par mail ou téléphone (voir « contacts » en fin de message) la ville que vous pouvez rejoindre et le moyen de vous contacter.
Nous vous tiendrons au courant de ce qui y est organisé, (rassemblement devant les mairies, café à théme……) si vous le souhaitez vous pouvez nous aider dans l’organisation.
Transmettez nous vos logos, afin de pouvoir les insérés sur nos affiches et tracts, nous avons ce « matériel » à votre disposition, il suffit de la demander.
Pour chaque ville nous avons besoin de témoignages (sur toutes les précarités) de gens qui luttent, qui ne baissent pas les bras, donner une autre image de nous, une image de gens combatifs et courageux, une équipe de reporter nous suivra, de Bordeaux à Paris.
Si vous avez des idées d’actions (débat, café à thème, rassemblement avec concert de casseroles (vide bien sur !), repas du style repas de quartier) n’hésitez pas à nous en faire part.
Nous avons besoin d’hébergement, de personnes qui nous accueillent, et connaisse bien la ville, et de gens qui localement peuvent contacter les médias.
En comptant sur vous, avec plein d’espoir.
Pour les SansRien, Fabienne Jouvet
Contact :
- sansrien33@aol.comCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
- christian.cavalli@wanadoo.frCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
- Fabienne au Tel : 0664241028
- Christian au Tel : 0553805864 ou 0608870053

Ensemble, pour une santé solidaire


Appel des usagers, professionnels de la santé, organismes et travailleurs sociaux opposés au sacrifice de la sécurité sociale sur l’autel du profit.

Le site internet est actuellement en cours de préparation. L'ouverture est prévue dimanche 18 mai 2008

Ensemble, pour une santé solidaire :
Appel des usagers, professionnels de la santé, organismes et travailleurs sociaux opposés au sacrifice de la sécurité sociale sur l’autel du profit.

Le Président de la République et le gouvernement nous martèlent que la sécurité sociale c’est dépassé. Que ça ne fonctionne plus. Que le principe en lui-même est obsolète.

Ils nous affirment que ça coûte trop cher « à la société », que ce n’est plus possible, non, vraiment…

Ils nous expliquent que la solidarité est un obstacle au progrès. Que le service public c’est moins bien que le privé. Quitte à manipuler les arguments financiers, qui pourtant prouvent le contraire…

Ils nous préviennent que les changements – pudiquement baptisés « évolutions »- sont inéluctables, qu’il n’y a pas moyen de faire autrement.

Il y a une vérité dans leur discours : en effet, le système de santé français va mal. Et il pourrait aller mieux.

Beaucoup de « responsables » sont désignés d’un doigt accusateur. Les malades, d’abord, « consommateurs » de soins, qui « surconsommeraient » des soins pour la seule raisons que, quand on ne paye pas, ou pas cher, on gâche, et qu’il faut « responsabiliser » par une sanction financière : les franchises dites « médicales », qui ne sont pas plus médicales que franches.

Ces franchises qui, en opposant au principe de protection solidaire celui du « chacun pour soi » évacuent la question fondamentale du financement de la sécurité sociale. Financement actuellement assis sur la part salariale des revenus, qui a baissé ces dernières années au profit d’autres formes de revenus, du capital, non assujetties à la contribution sociale.

Ce n’est donc pas, comme on voudrait nous le faire croire, un problème insoluble de financement d’un système

Il s'agit avant tout d'habituer les patients à payer toujours plus, à les amener à désespérer du système d'assurance-maladie issu de la Résistance, dans lequel chacun, quelle que soit sa condition sociale, se voit garantir un égal accès aux soins, en cassant tout le système pour convaincre qu’il ne fonctionne plus. En le rendant exsangue pour prouver que l’Etat ne peut plus assurer cette mission de service public, en créant les conditions du chaos ou de la pénurie, il n’y aura plus d’autre choix que le privé.

Des médecins, des économistes de santé, des politiques, des syndicats, des associations de malades ont tiré le signal d’alarme.

Mais c’est une accélération des réformes qui est annoncée pour l’automne.

Les appellations positives de « réforme », « modernisation », pour « améliorer l’accès aux soins » sont l’habillage élégant de projets répondant à une seule logique : la diminution drastique de tous les moyens d’Etat pour la santé.

Après les déremboursements, remises en question du remboursement des affections de longue durée, « forfaits » sur les soins, « franchises », attribution de la CMU, etc… qui n’étaient que les amuse-gueule, le gouvernement nous concocte pour la rentrée le plat de résistance, dont la pièce maîtresse est le projet de « réforme » de l’hôpital.

Service public donc par nature dépensier et mal géré, l’hôpital a vu, en 2004, deux spécialistes, Philippe Douste-Blazy-et Xavier Bertrand, se pencher sur son cas, et lui administrer une potion miracle qui allait le remettre sur pieds pour 2008 : la T2A. Tarification à l’activité. LA solution.

On allait voir.

On a vu. Même les rapports des chambres régionales des comptes sont obligés de constater le lien direct de cause à effet entre T2A et déficit catastrophique des hôpitaux publics en 2008. Car on avait juste oublié une chose dans ce système qui voulait aligner les hôpitaux publics sur le privé : la prise en charge des malades les plus lourds, les plus fragiles, les plus dépendants… devenus, dans ce système, les moins « rentables ».

Au lieu de revoir les modalités de la T2A, le projet de réforme préconise la fermeture massive d’hôpitaux publics, pardon, leur « évolution » en services de gériatrie médicalisés. Et une forte réduction des personnels hospitaliers. Qui sont déjà en nombre insuffisant.

Ce qui est bien avec ce type d’arguments, c’est qu’on peut les décliner à l’infini. Certains ne s’en lassent pas.…

Au fil de ces mesures ridicules et obscènes, la notion même d'assurance-maladie solidaire est méthodiquement vidée de son sens, par ceux là même qui devraient la sauver, pendant que dans la coulisse les assureurs privés se frottent les mains.

En culpabilisant tout le monde, malades et médecins, hôpital et médecine de ville, en désignant un coupable après l’autre, pour que tout le monde se sente un peu « responsable » de la mort de la sécu, et puisse accuser l’autre pour se défausser, les fossoyeurs de la sécurité sociale se sentent à l’abri.

Plus pour longtemps.

Car les mensonges et les manipulations n’ont qu’un temps. Et les français, dans leur grande majorité, (plus de 70%) profondément attachés au système solidaire, commencent à se demander si on ne les prend pas un peu pour des imbéciles. Qu’ils ne sont pas.

Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les professionnels et les économistes de la santé qui dénoncent la politique gouvernementale de casse de la Sécu. Ce sont les usagers.

Des usagers qui, quels que soient leurs choix politiques, ne veulent pas d’une privatisation à l’américaine de notre système de santé, symbolisée par le discours du Directeur de l'Union Nationale des Caisses d'Assurance-Maladie, Frédéric Van Roekeghem, ancien cadre des assurances privées, nommé à la tête de la Sécurité sociale par Jacques Chirac en 2004, qui se félicite ouvertement de l'effet-franchise et de la décélération des remboursements de Sécurité Sociale.

Tandis que, pendant ce temps, dans le monde réel de nombreux malades sont amenés à repousser certains soins ou à y renoncer

Des représentants d'associations d'usagers, Les travailleurs sociaux, les personnels des CPAM, les professionnels de la santé et du monde social alertent sur les retards de soins et sur l'augmentation des demandes d'aide auprès des fonds d'aide sociale des CPAM ou des mairies.

Les médecins généralistes constatent la diminution du nombre des consultations, le retard à certains accès aux soins, la complexité grandissante de certaines consultations trop tardives.

Des infirmiers et généralistes sont menacés de sanctions (financières bien sûr) s’ils pratiquent « trop systématiquement » le tiers-payant, seul moyen pour de nombreux patients d'accéder aux soins de ville en utilisant l'avance de frais

La casse de la protection sociale et de l’assurance maladie, du service public de la santé, de l’hôpital, avec pour seul recours le privé n’est pas « la » seule solution.

Un système de santé solidaire, organisé, moins coûteux, articulant médecine de ville, notamment les médecins généralistes, et hôpital, médical, paramédical et médico-social, pour la prévention, l’éducation à la santé et un meilleur accès aux soins, pour tous, est possible. Des propositions concrètes, chiffrées, étayées, existent.

Il faut permettre aux usagers de décider de l’avenir de leur système de santé.

Nous sommes tous usagers, ou usagers potentiels. Nous sommes 60 millions.

La Sécu nous appartient, nous ne la laisserons pas détruire!

Nous enjoignons tous ceux pour qui les mots « Sécurité sociale solidaire » ont un sens, celui de la justice et du progrès, à résister et se battre

Ensemble, Pour une Santé Solidaire !
Mouvement d'usagers, de professionnels de la santé, d'organismes et travailleurs sociaux

Parmi les 50 premiers signataires : Bruno-Pascal Chevalier, Dr. Christian Lehmann, Cécile Moutte, Jean-Michel Gognet, Julien Dray (député PS) ; Dr. Frédéric Pain, Gaëlle Gaudron, Dr. Bernard Rechatin, Dr. Bernard Elghozi, Dr. Didier Joseph ; Gisèle et David Nadaud, Dr Jacques Rouillier ; Dominique Péhau, Erik Taillandier (les malades solidaires) , Kristin Couillaul, Murielle Gilard (Présidente de l'association Agir ensemble pour la santé et l'aide sociale) ,Christian Cavalli (président de sidaventure) ; Loulou King-Veras (Pdt Délégué MNT Essonne) Philippe chaperon, Ali Abdelhadi, Isabelle Sacchetti, Eric Gestin, Nathalie De Benedittis, Thierry Bour ; Hélène Mouillac ; Yvan Lubraneski ; Jacky Blay ; Hubert Lasserre ; Cyril Hutin, Marie Rallius ; Guy Abisou ; Michel Frémond ; ; …

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