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18 juin 2009

Tout va t'il bien chez nous?



Que se passe-t-il dans les médias de l'Hexagone ? L'humoriste Stéphane Guillon, qui sévit sur France Inter, est dans le collimateur de l'Elysée. Des journalistes sont convoqués par la police et des patrons de presse démis de leur fonctions, par la seule grâce présidentielle. Alors que des voix s'élèvent pour dénoncer une mainmise tentaculaire de Nicolas Sarkozy sur les médias, Temps Présent dissèque les relations dangereuses existant entre le pouvoir français et l'information.
Nicolas Sarkozy est trois fois plus présent sur les plateaux de télévision que ne l'étaient ses prédécesseurs Jacques Chirac ou François Mitterrand. Dès son accession au pouvoir, le budget de communication de l'Elysée a été multiplié par trois. Aujourd'hui, les journalistes sont aux abois. Ils se plaignent de ne pas pouvoir travailler librement, sans craindre que les foudres présidentielles ne s'abattent sur eux, notamment grâce aux relations amicales qu'entretient le président de la République avec les patrons de presse. Un récent rapport publié par Reporter sans frontière international situe la France au rang peu enviable du pays européen qui détient le record d'interventions policières ou judiciaires contre des journalistes. Dans ce contexte médiatique explosif où la censure ne porte pas son nom, c'est l'autocensure qui s'installe insidieusement dans certaines rédactions. Une menace sur la liberté de la presse qui, pour certains met en danger la démocratie. Une équipe de Temps Présent est allée enquêter en France pour voir si les journalistes parviennent encore à travailler en totale liberté.
Sur le site de  Temps-Présent