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18 septembre 2008

Pimousse au cassis.

M l'a dit me voilà re-baptisée de

"Pimousse au Cassis..."

En recherchant sur internet, je n'ai retrouvé que cela

Une chose est sure, avec Fiston on fait le Pimousse au Cassis dans la classe
d'Unité Pédagogique d'Intégration.

Parce que marre d'être intégré aux élèves dit normaux...
Qu'est-ce que cela veut dire...

Fiston est un élève normal,  avec des besoins particulier certes mais ce n'est pas un "truc" de foire qu'on intègre à une classe pour se donner bonne conscience.

Non, c'est juste un élève.

Qui ne peut pas écrire, qui fatigue en permanence qui est parmi les autres quand il le peut mais qui ne  le peut pas toujours.

Qui a besoin de temps pour vivre et qui s'en fiche d'être COMME les valides car pour l'instant ce n'est possible que dans l'imagination des "valides adultes".

Et pourquoi, ce ne serait pas les valides qui s'intégreraient aux élèves en situation de handicap ?
Quand on voit les heures de kiné, de rééducations motrices don fiston a besoin mais que je n'ose par rajouter, de ceci et de cela  en plus d'emplois du temps chargés.. sans compter quelques heures de relaxation bien utiles pour échapper au stress et aux migraines dues à la maladie... OUF

Où va-t'on les caser ces séances de relaxation ?
Mais heureusement la classe d'U.P.I. est composée de fortes têtes.
Sauront-elles imposer leurs "réalités" de vie quotidienne ?

Et pendant ce temps-là, la on fait faillite Là.
Là par contre, les chômeurs ont pris à partis. si la société française sombre, c'est de leur faute, ils ne veulent rien faire.
Le chômeur est paresseux par essence, c'est bien connu.

Et en plus, j'ai le droit à un tag par Nicolas.

Je cherchais une bêtise à mettre et je suis allée à la pêche chez Nicolas qui a le don de me redonner le sourire...
Et voilà qu'en guise de drôlerie me voilà linkée, comme ils disent...
ça pour une ANERIE c'en est une de taille...
Là, je dois boire dix-sept verres de vin rouge assise sur la queue de la Comète et faire dix sept voeux de sassiété...
Bon ,je crois que j'ai trop bu...Alors je tague, tu tâches, il tage , nous taclons,

Vous tartinez (l'ambre solaire)

ils tartent aux pommes..



Et qu'est-ce que j'en fais moi maintenant ?



Pirate !



Et pour les liens , je pique ceux de Nicolas et je rajoute quelques uns


Ensuite, il faut taguer 17 blogs puis déposer un joli commentaire si on a le temps, de type : « youhou, je t’ai tagué, il faut que tu me fasses un lien puis un joli lien sur le billet de Nicolas ».

Je vais commencer le tagage. Ca commence par Tonnegrande, Poireau, Eric, Gaël et Franssoit. Ce n’est pas la peine que vous les taguiez : c’est déjà fait. A la limite, même, ce n’est plus la peine de le faire de lien. Jamais. Comme à Marc, d’ailleurs, qui a suffisamment de liens comme ça pour me distancer.

Je continue le tagage : Avanie et Framboise car, selon la rumeur, elles sont chaudes.

Ensuite : Zoridae, mais je ne mets pas de lien ce qui me permettra de vérifier si elle lit mes billets entièrement. Après : Antoine. Pourquoi pas ? Rébus : ca lui apprendra à passer devant mes yeux au moment où je cherche un blog au hasard dans mon netvibes. Mémé Kamizole : ben, ouais, elle est à côté de Rébus dans mon agrégateur. Circé : de toute manière, elle ne connaît ni ce blog ni technorati, nananère. Irène : elle n’a pas été taguée depuis longtemps. Pourquoi j’ai dit qu’il fallait tagueur 17 blogs, moi ? Rocromachin : ca apprendra à la taulière à créer des blogs partout. Christie : parce que j’ai le droit de tagueur plusieurs Toulousains par billet. Le chat : parce que je me demande bien ce qu’est devenu le taulier. Benji : je le croyais rentré de vacances. Les petites racailles : elles sont deux, ça me fera deux liens, et hop !

Sauf que Christie ne compte plus, on dirait qu'elle ne peut pas se taguer elle-même..

Et Hop, la p'tite dame 

 Et Daydreamer qui n'a rien à faire ?
Elle va être contente...les femmes à la maisons sont aussi des paresseuses surtout lorsque Bébé vient de naître.

Maxie qui va être contente que lui donne du boulot.

Ma gente M. alterégale Toulousaine
Steph  ou Mimile de Une Autre vie qui a beaucoup à nous dire aussi.

17 septembre 2008

Et pendant ce temps-là, ailleurs

Pendant que j'effectue mon travail de deuil.

Nicolas a repris son boulot, Slovar s'exprime
Une Autre Vie veille, Trublyonne reflexionne (tiens ça rime!),

Bref, tout le monde travaille.
Moi, j'essaie de récupérer mon énergie pour faire aussi, mais peut-être suis-encore trop à l'Ouest pour le moment.

Entre soeurs.

« Entre sœurs, tout commence avec la rivalité »
Elles se font la guerre, s’ignorent ostensiblement ou s’envient en silence. Entre sœurs, les sentiments sont aussi complexes que passionnels. C’est pour cette raison, affirme la psychologue Maryse Vaillant, que cette relation est un véritable laboratoire de la féminité.
À la lecture de votre livre, on est frappés par la rivalité, l’envie, la jalousie, la haine même parfois qui do­minent la relation entre sœurs, y compris à l’âge adulte. Pourquoi une palette de sentiments si sombres ?
Maryse Vaillant : Entre sœurs, tout commence avec la rivalité. Une rivalité œdipienne, qui fait que l’on a le désir de capter l’amour du père, mais aussi celui de la mère. Ce désir pousse à une compétition acharnée, chacune des filles se battant avec ses armes pour être vue, aimée et, surtout, préférée. Entre sœurs, on se chipe les vêtements, les amoureux, on se chamaille, on se déteste, puis on se réconcilie, jusqu’au « mauvais coup » suivant.

Cette rivalité est ordinaire et souhaitable, car elle est structurante. Il est important qu’à ce moment-là, l’agressivité ne soit pas refoulée, qu’elle ne soit pas interdite par les parents, sinon, et c’est souvent le cas, elle peut rejaillir beaucoup plus tard sous forme de haine, secrète ou exprimée. Car l’inconscient, qui n’a pas d’âge, a tout stocké : les jalousies, les brimades, les agressions, les trahisons. Si les vannes cèdent, tout ce refoulé explose, même bien plus tard. Et s’il n’explose pas, il continue à être actif et s’exprime de plusieurs façons : l’envie, la rivalité via les enfants, la prise de distance dans la relation, ou encore une rupture « prétexte » pour en finir enfin avec tout ce qui n’a pas pu être exprimé et résolu dans l’enfance.

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Zoridae  C'est dur ce que tu évoques... Prends soin de toi et de ta famille ! Courage !

M.
Sinon, sur ta belle réflexion qui suit, je suis comme toi, c'est un choc traumatique le téléphone si bien que j'ai viré le portable(enfin, il est en mode vibreur, y a que le chat qui s'éclate avec)j'ai en horreur sa sonnerie j'ai beau la changer mais rien n' y fait, j'oublierais jamais le jour où, à 7 heures du matin l'on m'a annoncé la mort de mon beau frère, le jour où il m'a fallu réveiller mon mari pour lui dire que son grand frère était décédé, les cris de mon mari et de ma fille, c'est d'une violence inouïe et j'avoue, que, 8 mois après, c'est encore comme si c'était hier.
Ce n'était pas mon frère mais je l'aimais comme. Et je comprends la douleur de mon mari qui a perdu sa chair, son frère, son sang, combien je comprends cette souffrance que de la voir depuis 8 mois dans les yeux de mon mari.C'est inhumain de séparer les gens qui s'aiment.

Oui, tout cela est dur.
Sur fond de  rivalité entre soeurs.
Ma soeur représentait l'idéal de notre mère:
Jolie, plaisant aux hommes, ayant épousé un homme capable de réussite sociale et qui le montrait surtout.
La gloire, l'amour, la beauté.
A en juger la taille de la photo devant Monsieur le Maire.
Tout était "en représentation".

Comme je le disais ici.
 Moi, je suis plutôt la "bohêmienne", la routarde, l'intellectuelle.
Celle qui lisait partout, tout le temps, même à table, quitte à paraître mal élevée.

Ma soeur était docile, soumise, parée, fréquentant les "faiseuses de beauté".
La voix de son maître.
Elle m'exaspérait à répéter partout ce que notre mère disait.
On aurait dit deux soeurs siamoises.
Toujours ensembles. Elles en arrivait à se ressembler.
Même mariée, ma soeur était toujours fourrée chez sa mère.
Elles était inséparables.
Et inaccessibles car inimitables.
J'ai eu beau essayer à certaines époque d'être plus "féminine" comme elles.
Bien que ça m'ait réussi physiquement, je ne me sentais pas "MOI".
Je n'était qu'un clone un peu fade de leurs projections.

En bref, je ne suis pas cela.

Je suis moi et autre.
Il m'a fallu du temps et des guerres pour pouvoir m'imposer comme je suis.

Et puis avec le temps et de nombreuses lectures sur le sujet et quelques visites chez psychologue, le temps de restituer ce que j'avais compris (j'ai eu la chance de rencontrer un homme plutôt âgé  ayant travaillé avec Françoise Dolto et qui avait une façon originale de pratiquer la psychologie. Il recevait la personne accompagné de sa femme qui prenait note mais reproduisant ainsi le couple parental).
Une dizaine de visites m'ont suffit à y voir clair.

Et puis j'ai commencé à faire un retour prudent vers ma famille.
Mais je n'ai que des contacts téléphoniques avec ma soeur aînée.
Elle n'était pas disponible pour que l'on se voit.

Pas disponible en elle surtout.
La fatigue des horaires de "Carrefour".
la fatigue du temps qui passe.
Et puis son rôle à tenir. Le rôle de celle qui a réussi socialement et ça se voit.
Impossible donc de se "déclasser". De vendre la belle maison et avec le l'argent réinvestir ailleurs moins cher et plus près de son ancien travail.
Carrefour toujours mais où elle était connue après  tant d'années de bons et loyaux services et où elle avait sa place et un poste moins fatiguant et correspondant mieux à son statut social.

Cette:mutation-là, enfin obtenue après tant d'années de route (cent vingt km aller-retour par jour) lui a sans doute été fatale car il ui a fallu s'adapter à un autre poste.
Difficile puisqu'elle commençait à quatre heure trente tous les matins.
Poste sans nul doute peu agréable ayant sonné l'heure de sa mise au rencart.
Plus moyen d'exiger, il lui fallait faire ses preuves.
L'âge aidant, dans un contexte social morose, avec une mise à la retraite plus lointaine du fait des nouvelles lois, j'ai senti ma soeur, lors de notre dernier appel téléphonique, submergée par ce travail.
Cela avait l'air de  lui prendre toute son énergie.
Sans compter les difficultés de relations sociales apparues avec ses horaires inhumains.
Plus d'énergie pour aller vers les autres y compris la famille.

Tout ça pour assurer le bonheur de qui ?  De toute évidence, pas le sien !
Le sentiment que j'ai, en évoquant tout cela est que ma soeur s'est soumise à quelque "sacrifice" pour l'honneur de la famille.

Comme si elle avait obéi au principe qui veut que notre mère, abandonnée à l'âge de six mois mais inadoptable par sa propre mère (notre grand-mère) soit réintroduite en société par l'une de ses filles.
Ce fut ma soeur choisie.
C'était la plus maléable.

C'est comme cela que je ressents ce suicide.
Par la pendaison ( ce mot est terrible dans ce qu'il projette de violence et de souffrance ) elle a démontré qu'elle "étouffait" littéralement sous le sens du devoir sans autre but que de restituer le sentiment d'appartenance à la société à ma mère qui ne vivait que par la "réussite" de sa fille aînée.

Je n'arrive plus à imaginer ma soeur sans ressentir cette souffrance qui a due être ignoble tant son geste laisse de sensation de malaise.

Qui l'aurait cru? Celle a qui notre mère a tout donné, celle qui a obtenu toutes les faveurs, à notre détriment.
Celle qui cristallisait toute son affection. Tous ses regards.

Place enviable, certes mais à quel prix?
Et aujourd'hui, nous vivons tous dans la culpabilité de n'avoir pas su prendre en compte toute cette dimension tragique de mise à mort avant même la naissance.

Car dans ce suicide, c'est bien la notion d'abandon familial qui domine, qui rejailli, encore et toujours..
Le prix à payer pour la faute des ancêtres.
Et si ma grand-mère a réagi comme cela, n'avait elle pas, elle aussi des "raisons" de le faire ?
Quelle a donc été ses sa relation à ses propres parents pour abandonner sa fille à six mois et de la façon la plus odieuse qui soit puisqu'elle a refuser de payer la nourrice.
Ne savait -elle pas qu'en ne payant plus, elle mettait sa fill en danger d'abandon?
C'est ainsi que ma  mère est arrivée dans les foyers de la DASS, et rendue inadoptable par le refus de ma grand-mère à signer les certificats d'abandon régulièrement envoyé chez elle.

Voilà comment peuvent se terminer de telles histoires pour les personnes fragiles.
Nous portons toutes en  nous cette carence,ce sentiment d'abandon.
Ma soeur a choisi de partir parce que tout autour d'elle changeait et que cela, elle ne l'a pas suporté.
En tout cas, c'est ce que je suppose car le VRAI pourquoi nous échappera toujours.
Mais à reconstruire l'histoire familiale, c'est ainsi que je le ressens.

Alors qui peut en vouloir à qui?

Pour tout ce que nous ne pourrons jamais  vivre ensemble...
En souvenir de l'un des rares moments passé ensembles, très loin de la famille.
Un moment de rencontre vraie, comme il n'y en aurait jamais plus.


16 septembre 2008

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurais...

De tous temps, ce pays a symbolisé la liberté (sous entendu : la liberté de s'enrichir), la richesse donc et la vie en rose.

Cependant, ce qu'on oublie aussi est que la découverte de l'Amérique a commencé par la mise aux normes "occidentales" des cultures indigènes et donc la noyade de peuples entiers dans un océan de préjugés, associés à des mesures drastiques.

Les sauvages n'ayant que le droit de faire comme nous les "conquistadores".

Nous seuls avons raison d'être ce que nous sommes.
Et donc l'Amérique est devenu le symbole de LA religion. La seule, la vraie?

Il fallait être fou comme De Gaulle pour ne pas vouloir s'y conformer, malgré les service rendus.

Mais malgré tout beaucoup d'économies nationales étrangères en dépendent.
Mais voilà la Grande Amérique en difficulté, Titanic de la finance...
En faillite et donc la terre entière tremble.


Alors tremblons donc et prions.
Prions pour qu'il nous vienne l'idée d' inventer une autre façon de vivre.

15 septembre 2008

L'être humain, joyau en puissance.

Nouvelle manière de porter le deuil

Transformer les cendres du défunt en diamant.

A Chicago (Etats-Unis),une entreprise de pompes funèbres propose aux familles, - moyennant 2299 dollars (2400 euros)- de transformer leurs proches fraîchement décédés en diamant deun carat. pour éventuellement le porter au doigts éternellement.
Dossier « notre époque » du Nouvel Observateur du 24 au 30 avril 2003

Le processus : la « carbonisation »

La compagnie américaine Life Gem (Chicago) vient d’inventer une nouvelle manière de porter le deuil : isoler le carbone des cendres d’un cadavre fraîchement incinéré et le transformer en pierre précieuse qu’il suffit de faire monter en chevalière ensuite.
Le processus est le suivant : incinérer le défunt en surveillant les niveaux d’oxygène durant la crémation pour éviter que le carbone du corps ne se transforme en dioxine de carbone. Une petite partie de la poudre noire obtenue ( un corps humain pourrait produire une centaine de diamants de différentes tailles), est envoyé dans une usine en Pennsylvanie. Là, le carbone est chauffé sous vide à très haute température pour le transformer en graphite.Envoyé en Russie, le graphite est alors soumis, au sein d’autoclaves, à des pressions et températures telles qu’il se transforme en diamant. Chaque étape peut être suivie par la famille. Des certificats sont remis tape par étape.Le carbone non utilisé est stocké pour être à nouveau transformé ( nouvelles demandes, premier diamant perdu ou égaré…). Le résultat final est un diamant non pas blanc mais bleu.

Un marché à fort potentiel

Le marché le plus immédiat est le Japon où 100% des morts sont incinérés. Aux Etats-Unis 26% des personnes choisissent la crémation, ce chiffre devrait atteindre 40% en 2010. En France, la crémation représentait 0,5% des décès en 1974, 20 % en 2003. Sans compter le marché des animaux de compagnie…
>>> Qui l'aurait cru? 

14 septembre 2008

La République des Blogs )5(

Après une longue absence, j'ai pu faire une apparition à cette cinquième République des Blogs.
J'ai eu le plaisir de revoir Filapomb  alias Monsieur Poireau, sur le point de nous quitter pour la Belgique.
Dommage pour nous mais heureuse pour lui s'il peut enfin faire comme il l'entend.
C'est mérité.
J'ai revu Chouka ( Jardin Politique).
CSP dont les encouragements m'ont redonné du punch.
L'auteur de Politikele a fait une brève apparition.
Philippe David, toujours intéressant (Vue de Droite).
Hyarion auteur du blog de l'Anarcho-Monarchiste et qui nous fait un excellent compte rendu de la soirée.
M que je regrette de n'avoir  pu voir et qui a du arriver peu de temps après mon départ pour cause d'horaire de bus.
Et j'ai oublié  l'auteur du blog Le Petit Nicolas mais en Plus Grand.
Le dernier étant censé passer à 21h19.
Bus que les usagers présents et moi-même attendons toujours.

Bus qui n'est jamais passé.
Après une longue attente de plus de quarante minutes, il a bien fallu se rendre à l'évidence qu'il ne passerait pas.
Et chacun est reparti à pieds.

Et j'ai du faire la route à 21h40, seule , la nuit avec la traversée de zones sombres et une côte plutôt raide à grimper (vingt minutes de marche rapide).

Le sport est bon pour la santé, j'en convient mais je souhaite décider moi-même du moment et de l'endroit..
Et puis je paye mon transport assez cher pour exiger un service correct.

En discutant avec les usagers, j'ai appris que ce n'était pas la première fois que cela leur arrivait cette semaine.

Je vais donc faire un courrier à l'entreprise de Transports - Tisséo -  avec un double à la Mairie de Toulouse. Ceci est inadmissible.

Sinon, nous étions à la date anniversaire, jour pour jour, de l'appel de ma mère, le 12 juillet.

Je me souviens de ce moment.

J'ai écouté ma mère en pleurs me dire que ma soeur était morte.

Et là, je me suis sentie découpée en morceaux.

Une entité physique mise sur pilote automatique, avec emballement du coeur.

Une entité intellectuelle qui s'est enquis du "pourquoi?", question toujours sans réponse à l'heure actuelle.

Une entité psychologique qui s'est mise aussi en pilotage automatique.

Je m'entends encore répondre à ma mère:
"On nous attend à Perpignan, je ne peux pas venir".

Et je suis partie faire mes courses en vue  de ce départ.
La négation la plus totale...

Une réaction qui ne correspond en rien, pour qui connait mon tempérament.

Et j'ai commencé par sermoner mentalement ma frangine "qu'est-ce qu'elle a encore à se faire remarquer".
Quand elles auront fini leur cinéma, elles rappelleront.

Et c'est une réaction bizarre.
Il m'a fallu plusieurs heures pour comprendre que c'était la "vraie vérité".
Qu'il s'était bien passé quelque chose.
J'ai rappelé le soir même pour confirmation mais jusqu'au dernier moment, j'ai douté d'avoir "entendu".

Aujourd'hui, après plusieurs lectures dont un livre basé sur le témoignage des rescapés (Le Mal de Vivre du Dr Luc-christophe Guillerm et Dr Brigitte Marc)
Un autre sur le deuil après suicide (Après le Suicide d'un Proche du Dr Christophe Fauré)
J'essaie, en utilisant la méthode coué, de me secouer.

En tout cas, je n'ai pas le choix.
Ce qui m'inquiète est la difficulté qu'ont ma mère et l'un de mes neveux.

A lire ausi (Plus fort que le Destin de Valérie Colin-simard)

Cette chanson, écrite par Joël Daydé, que ma soeur connaissait, il devait sans doute faire parti de groupe d'amis communs.
Il me semble avoir entendu dire qu'il était d'origine grecque.
Et ma soeur était fan, comme toute notre famille de la Grèce et surtout de la Crète.

Mamie Blue par Joël Dayde.