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14 juin 2008

Les mots ont un sens.

Le secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères interviewé au JT de France 4. Pétage de câble monumental, "Nervous breakdown" historique, un grand moment de vérité. La Chine, le Tibet, le Boycott des Jeux Olympiques, tout s'éclaire d'un coup d'un seul... Et dire qu'il aura fallu attendre que deux neurones court-circuitent dans le cerveau torturé d'un diplomate pour - enfin - comprendre... Vidéo.

"Un arrêt de travail pour Sarko et son gouvernement !"

Nous vous invitons à signer et faire signer ce texte. S’en abstenir serait courir le risque de se voir accuser de non-assistance à institutions en danger. Face à une telle responsabilité, les plus ardents thuriféraires de la chasse à l’absentéisme sauront faire, pour une fois, taire leurs préventions. Il ne sera pas dit que nous aurons manqué à nos devoirs élémentaires en matière de prévention des risques sanitaires, comme à celui de compassion : Charité bien ordonnée ne commence-t-elle pas par soi-même ?

Quelle meilleure manière, en effet, y a-t-il de dénoncer cet insupportable double langage de ce gouvernement ?

D’un côté le ministre du Travail (sic) ouvre un chantier sur les conditions de travail - notamment la souffrance psychologique, le harcèlement par l’employeur…-, de l’autre, la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 prévoit à l’article 103 que le même employeur pourra désormais, par le biais d’un médecin payé par lui, suspendre le paiement des indemnités journalières d’un assuré en arrêt maladie. Et attention : plus seulement comme dans le passé le complément d’indemnité versé par l’employeur, mais la totalité de cette indemnité, y compris la part versée par la Caisse d’Assurance Maladie !

Les médecins du Travail du Collectif de Bourg-en-Bresse ne s’y sont pas trompés, dont le collectif a mis lumineusement en parallèle la tentative actuelle de punir les salariés malades de leurs conditions de travail, en obligeant leur médecin traitant à substituer à un simple repos réparateur de quelques jours une panoplie de médicaments anti-inflammatoires, antibiotiques, antalgiques, allant même jusqu’à prescrire de la morphine. Quel meilleur moyen d’aggraver le déficit de la Sécu, à court comme à plus long terme ?

Oui, ces médecins ont eu raison de mettre en lumière cette évidence : certaines personnes ont besoin d’une réelle prise en charge dont le repos constitue un élément essentiel des soins. L’arrêt de travail peut permettre à la personne blessée ou malade de reconstituer son état de santé, ceci afin d’éviter des rechutes qui se révèleront en définitive plus coûteuses pour son entreprise et pour la Sécurité Sociale.

Oui, ils ont eu raison de réagir à cette entorse inacceptable au Code de Déontologie : un médecin payé par un employeur ne peut être mis en position de juge et partie pour déterminer la validité d’un repos prescrit par un médecin traitant.

Oui, ces médecins du Travail ont eu raison d’interpeller les Syndicats de salariés afin qu’ils se mobilisent contre cette mesure législative inadmissible.

A la revue Pratiques, plusieurs de nos éditoriaux, billets, commentaires sur l’Actualité ont, par le passé, alerté nos lecteurs sur cette question. Mais la mise en danger de la santé des salariés par le biais de la restriction des arrêts de travail ne constitue qu’un pan d’un projet global de société qui vise à briser les solidarités et rendre donc tout un chacun plus vulnérable.

La prochaine livraison imminente du Pratiques n° 41, "Redonner le goût du Collectif" passe en revue le sujet : méfaits du "tout normes", du "tout économie", dérives créées par la notation individuelle des cadres hospitaliers, dévoiement du communautarisme, mais aussi, expulsions, sabotage des pratiques innovantes…, et cependant, par opposition, émergence de nouvelles résistances collectives, mais encore comment l’écoute des corps souffrants, dans le silence des Cabinets médicaux, vient à point nommé pour retisser le lien entre l’individu et le Groupe. Nous ne vous en dirons pas plus… Découvrez vite notre dernier numéro !

Mais que cela ne vous empêche pas, au contraire, de signer et faire signer notre pétition !!!
source.

Merci à l'IRLANDE;

A la connaissance des résultats ce matin , j'ai sauté de joie. j'avais signé la pétition pour un référundum en France!
Entre Deux Eaux l'exprime très bien.
Je suis profondément europhile mais pas comme ils le veulent.
Pour moi, c'est d'abord la construction de la vraie solidarité, pas de leur oligarchie de dirigeants riches qui veulent nous ramener aux périodes d'esclavagisme.
Merci donc à L'Irlande.
Vive l'Irlande.
Mais les dirigeants essayent déjà de trouver la réplique.
Et je partage encore notre avis.

13 juin 2008

De la phobie scolaire à la philantropie.


L'obligation de scolarité, la peur d'être mauvais, de ne pas être accepté, aimé (car tout vient de là) et la terreur de la galère peuvent engendrer la phobie scolaire et profondément déstabiliser des élèves qui, autrement, se feraient moins remarquer.
la violence engendre la violence.
Le livre que je lis en ce moment "Comment changer le Monde"apporte une bouffée d'oxygène.
Cela fait du bien de savoir que des personnes ayant de l'argent ou des idées et tenaces , investissent dans le social pour le social. Investissent sans contre-partie de retour financier et je pensais à Bill Drayton par exemple, capable d'investir dans le philantropique.
Ils sont de plus en plus nombreux à revenir à des valeurs considérées comme non productrices de richesses.
Tout dépend de la richesse que nous souhaitons voir croître.

12 juin 2008

Un refrain déjà connu!

En allant chez Nicolas, je savais que je trouverai un billet sur le traité européen et le référendum irlandais.
Je partage allègrement notre avis.

En musique .

Maestro, s'il vous plait !

Une petite visite s'impose sur une page de pub .

Moi non plus je n'en veut pas de ce traité...
C'est juste une mascarade de plus pour nous faire avaler encore plus de couleuvres.

Doués, surdoués, sous-doués: la réputation.

Les sous-doués passent le bac


Dans la catégorie Scénes cultes
Un des plus grands nanars français avec Daniel Auteuil et la célèbre machine à claques.
Une réputation est vite faite.
mais cet exemple-ci permet de se ratrapper.

11 juin 2008

Revue depresse (suite!)

Comment peut-on oublier ceux pour qui l'on a chanté et soutenir cette politique .

Quelle inconscience, quelle bêtise ou bien seulement quelle "INDIFFERENCE" !

Il aurait plutôt du défendre celle-ci.

et soutenir quelqu'un d'autre de vraiment humaniste.
Heureusement, l'on trouve parfois des personnes qui réfléchissent un peu !
mais l'argent fait le bonheur n'est-ce pas ?

Et l'humanisme, ne rapporte rien!
Par contre je viens de lire cet article là et soutiens la liberté du saucisson..

10 juin 2008

Enchaînons-nous joyeusement !

Commençons par en donner une définition qui me convient.**
Celle-ci.

Pour commencer, je n'ai pas besoin de beaucoup d'espace pour vivre mais j'appartiens à la Terre entière.

Je suis une personne discrête, équipée d'une petite voix mais dès qu'une situation d'injustice m'est connue, je me fais entendre.

Je suis profondément anti-capitaliste mais dès que j'ai la gastro je la soigne avec du Coca-Cola et des granules d'homéopatie.

Je préfère la paix la plus difficile à la guerre la plus "justifiée ?".

Enfin, je suis fondamentalement de gauche mais c'est fou ce que certains pontes de ce partis peuvent m'énerver avec leurs discours politiciens non suivis de véritables effets.
la preuve il y a encore trop de longs mois à voir la population souffrir de ce régime de dictatures larvées (celle de droite identifiable et celle de gauche noyée dans son délire de puissance personnelle.)
A quand le retour de Spartacus, celui de Moïse ou bien des frères Gracques.

Des hommes comme Jean Moulin ou Jean Jaurès.

J'ai volontairement garder ce désordre des dates. mais voilà, qui prendra la relève de ces hommes pas seulement en paroles mais en acte et dans la vérité.
Pourtant je ne suis pas politicienne mais mes parents l'étaient et mon premier vote s'est passé à mon insu.

Ma mère se présentait sur la liste du candidat de droite dans le fief communiste de Blanc-Mesnil.
Et moi, j'étais entouré de copines dont les parents étaient gauchistes, plutôt rouges que roses.
le jour de mon premier vote m'a mère me dit:
Ne m'oublies pas !
Non maman ! J'ai déjà préparé mes bulletins. j'ai mis le tiens dans une poche et celui de l'adversaire dans l'autre.

Emue, je rentre dans l'isoloir.

J'ai assumé à ma façon la plus grande de mes contradictions.
Mes parents militants actifs de droite et ma réfléxion plutôt attirée vers la gauche!
Bref, une fois mon acte civique accompli, je retourne voir mes parents qui tenaient un bureau de vote et montre à ma mère le bulletin censé être celui de l'adversaire restant dans ma poche.

Et là , était-ce le présage de mon orientation politique future ? J'entends le hurlement de ma maman.
Tu viens de voter CONTRE MOI. J'avais mis le mauvais bulletin dans l'enveloppe.
Et voilà.
Quel bonheur de grandir dans l'harmonie.

Et maintenant, je dois repasser le petit bout de la chaîne, mais à qui?
Essayons:
Luptidej, Maxie, O91,
Daydreamer.
Après je ne sais plus trop.
Allez Sucré-salé, l'oxymore des blogs.

Encore un mensonge de plus.

Nous ne sommes plus à ça prêt.
Je préfère entendre Dalida.

Femmes immigrées:Le malheureux destin des clandestines

Elles viennent du Nigeria, du Mali, du Sénégal, du Congo, de la Côte d'Ivoire de la Guinée, du Cameroun, de la Gambie, du Liberia du Sierra Léone… Elles, ce sont les femmes immigrées clandestines.








Comme les hommes, elles rêvent d'un avenir radieux en Europe. Ce rêve s'est transformé pour la plupart d'entre elles en véritable cauchemar. Fatou, sénégalaise, est arrivée à Casablanca il y a plus d'un an. Depuis, sa vie est faite d'errance, de mendicité et d'incertitude. Elle qui rêvait de l'eldorado européen, se retrouve aujourd'hui coincée à Casablanca.
«Si je n'avais pas les nerfs solides, j'aurais déjà craqué», témoigne-t-elle. Elle partage une pièce exiguë avec trois autres femmes dans le rez-de-chaussée d'un immeuble délabré à la médina. Y accéder, c'est plonger dans l'univers sombre et précaire des clandestins.

La pièce de deux mètres carrées où elles cohabitent, est sordide. Fatou a tenu à nous la montrer pour constater sa souffrance et celle des autres. Effectivement, la pièce sent le moisi en raison de l'absence d'aération. Leurs affaires traînent par terre. Elles mangent à même le sol. Elles ont tellement peur qu'elles n'osent rien réclamer à la propriétaire de la maison par crainte de se faire expulser. Comme chaque jour, Fatou fait la manche pour survivre.

Suite ici.

Femmes battues d'origine étrangère: Le monde du silence !



English version

En octobre 2000, Lori Mihalich, étudiante à l'Université de Princeton, New Jersey, (actuellement avocate a Washington, DC) est venue visiter SOS Femmes Accueil et rencontrer l'équipe dans le cadre d'un travail sur la situation des femmes immigrées face à la violence conjugale en France. En mai 2001, elle nous a adressé son mémoire (en anglais, bien sûr), accompagné d'un précis en français, que nous vous proposons ci-dessous.

Télécharger le mémoire complet
Format .zip. Taille : 116 Ko. Temps : environ 15'.
Format original : microsoft word 97

© Yves Lambert
Huis Clos :
La Situation des Femmes Immigrées Battues en France

Lori K. Mihalich
Email : mihalich01@yahoo.com
Vous pouvez écrire à Lori Mihalich aussi bien en français qu'en anglais.

Les victimes de violences conjugales sont souvent prises au piège dans l'enfer d'un huis clos. Pour ces femmes, comme pour les personnages de la pièce de Jean-Paul Sartre, "l'enfer, c'est les Autres." Malheureusement, presque personne en France n'étudie les problèmes spécifiques des femmes immigrées qui sont les victimes de ce type de violence. Ce mémoire examine les rapports entre la politique d'immigration et les violences domestiques. Il étudie les difficultés sociologiques, économiques, et surtout légales, auxquelles sont confrontées les femmes immigrées battues. La conclusion de cette étude propose trois stratégies pour améliorer la situation.

Bien que ce soit une estimation, on pense qu'au moins 7 pour cent des 30,1 millions de femmes vivant en France sont chaque année victimes de violences conjugales. Ce chiffre est probablement trop bas, parce que nombre de femmes se murent dans le silence et taisent de leur difficulté. "Violence Conjugale Femmes Infos Service", un numéro vert, est une des seules sources de statistiques sur les violences domestiques au sein de la population immigrée. Plus de 20 pour cent des femmes qui ont appelé ce numéro en 1999 étaient d'origine étrangère (8,4 pour cent viennent du Maghreb et 3,9 pour cent viennent d'Afrique Noire). Le nombre de femmes du Maghreb est particulièrement disproportionnéà leur présence en France (1,2 pour cent de la population). Ces statistiques indiquent un problème grave dont l'ampleur n'est cependant pas encore suffisamment connue.

Il y a des conditions sociologiques et économiques qui rendent les femmes immigrées particulièrement vulnérables aux violences domestiques. D'abord, beaucoup d'immigrés en France viennent de pays islamiques, surtout d'Algérie, du Maroc, et de Tunisie. Dans la tradition musulmane et dans les statuts personnels de ces trois pays, les inégalités de sexe sont institutionnalisées. Des études montrent que les violences conjugales sont le résultat d'une disparité des pouvoirs entre mari et femme. Les relations patriarcales sont directement liées à la violence. Les immigrés ne laissent pas toujours leurs traditions à la frontière quand ils s'installent en France. Souvent les femmes battues pensent qu'elles provoquent la violence elles-mêmes et qu'elles méritent d'être punie.

De plus, les femmes immigrées en France sont assez isolées. La majorité ne parle pas bien le français : 57 pour cent des femmes algériennes (contre 16 pour cent des hommes algériens) et 65 pour cent des femmes marocaines et tunisiennes (contre 40 pour cent des hommes marocains et tunisiens) ne parlent pas français. Les femmes immigrées souffrent aussi beaucoup plus de ne pas travailler : 42,1 pour cent des femmes maghrébines sont sans emploi (contre seulement 21,9 pour cent des hommes maghrébins). Il est moins probable qu'une femme sans travail et ne parlant pas français quitte un mari violent, parce que ces conditions rendent toute indépendance difficile. Parfois, les hommes (souvent musulmans) vont jusqu'à séquestrer leur femme dans leur domicile et refusent l'aide des assistantes sociales. L'isolement est très dangereux pour une femme battue et peut lui être fatal. Mais, même si une femme immigrée battue surmonte les barrières culturelles et économiques et décide de quitter un mari violent, des obstacles légaux peuvent l'en empêcher si elle veut rester en France après sa séparation.

En 1992, le gouvernement Français a modernisé le code pénal. Sous le nouveau code, les peines pour actes de violences domestiques (y compris le viol matrimonial, la séquestration et les menaces) sont plus strictes qu'avant. Mais, il n'y a point de dispositions légales qui puissent résoudre les problèmes particuliers des femmes immigrées battues. Bien que ces dernières puissent avoir recours au même code pénal que les femmes françaises, les barrières linguistiques, l'isolement, les traditions culturelles, et les lois sur l'immigration les dissuadent de porter plainte contre leur mari.

Souvent, les femmes immigrées ne peuvent pas obtenir un statut de résidence autonome, ce qui est particulièrement dangereux pour les victimes de violences conjugales, parce qu'elles ne peuvent pas quitter leur mari sans être reconduites à la frontière. La deuxième loi Pasqua de 1993 stipule que les immigrés mariés à des citoyens ou résidents légaux (qui viennent sous le regroupement familial) dépendent complètement de leur mari pendant la première année passée sur le sol français. Souvent, les femmes battues décident de rester dans une relation violente au lieu d'être forcées de quitter la France. Même après cette première année, les femmes immigrées trouvent difficile d'obtenir un statut autonome. Une femme battue se trouve dépendante de son mari pour son propre statut de résidence.

Un autre problème légal qui institutionnalise les relations patriarcales au sein des familles immigrées est le fait que la France reconnaît (avec l'Article 3 du Code Civil Français et aussi avec les accords bilatéraux entre la France et les trois pays du Maghreb) les codes de statuts personnels des pays d'origine. Les résultats de cette philosophie du droit international privé sont graves pour les femmes immigrées. Par exemple, un homme immigré (qui vient d'Algérie ou du Maroc) peut rentrer dans son pays d'origine et répudier sa femme ou au moins obtenir un divorce par lequel il ne doit pas payer de pension alimentaire. Il ne pourrait jamais se séparer de sa femme de cette façon en France, mais la France reconnaît les décisions des tribunaux Algériens et Marocains. Cette reconnaissance crée un système où les inégalités de sexe sont acceptables et où les femmes immigrées sont plus susceptibles que les femmes françaises d'être soumises à des violences conjugales.

Comment réduire les violences domestiques et faire que les femmes immigrées battues soient moins vulnérables ?
En premier lieu, il faut approfondir l'étude des problèmes de ce groupe. En 1999, le gouvernement a subventionné une grande enquête et interrogé 7.000 femmes sur la question de la violence contre les femmes. Mais les résultats ne disent rien de l'origine ethnique de ces femmes : cette enquête était une occasion manquée.
En deuxième lieu, la France doit changer sa philosophie de droit international privé : elle doit respecter les lois du pays de résidence plutôt que celles du pays d'origine. Toutes les femmes qui vivent en France ne peuvent pas profiter des lois progressistes qui favorisent l'égalité entre les sexes si on continue à reconnaître les lois Islamiques.
Enfin, les législateurs français doivent voter une loi qui donnerait la possibilité aux femmes immigrées battues d'obtenir un statut de résidence légal sans avoir besoin de la permission de leur mari. La politique publique française doit surtout permettre aux femmes immigrées battues de quitter l'enfer des violences conjugales.

source

09 juin 2008

Une idée à développer.




Bienvenue sur le site consacré à l'auto-partage en France

Pourquoi un site web ?
Dans le cadre de mon doctorat de sociologie, je suis conduit à rencontrer de nombreux porteurs de projet d'auto-partage et d'adhérents à ce concept en France. Webmaster dans mes temps libres, j'ai décidé d'apporter ma contribution à la connaissance du concept d'auto-partage en France avant même que ma thèse soit finie.

Ma thèse a pour titre "L'auto-partage en France. Approche sociologique de services éco-efficaces et des changements de comportement pour un "développement soutenable"." Elle est réalisée au sein du laboratoire du CERTOP-CNRS et plus particulièrement dans le groupe de travail PEPS. Cette thèse fait l'objet d'une bourse ADEME pour son bon déroulement.


Présentation de la thèse.
Connu dans la majeure partie des pays dits développés, l'auto-partage est en passe de devenir une solution à envisager sérieusement pour le "développement (ou décroissance) soutenable" en matière de transport urbain.
Pourquoi, pour quelles raisons, ce système de partage de voitures met-il tant de temps à s'implanter en France ? Dans quelle mesure, l'auto-partage contribue-t-il au concept de "ville durable" ?
En étudiant les facteurs culturels, sociologiques et institutionnels propres à la France – et au regard d'expériences plus développées dans d'autres pays européens – la thèse vise d'un point de vue sociologique et pragmatique à analyser les conditions de développement de l'auto-partage et son influence sur les modes de déplacement de ses adhérents.

La recherche engagée vise plusieurs objectifs dont :
• Une réflexion sur les déplacements urbains et les comportements modaux (l'auto-partage est un exemple empirique) ;
• Une réflexion sur les déterminants à l'adoption de l'auto-partage par les Français ;
• Une réflexion sur l'impact de l'auto-partage sur les comportements et les mesures étatiques en matière de déplacement urbain.




L'Adoption.

Adopter un bébé, parce que le couple est stérile ou pour sauver un enfant du Tiers-monde de la misère, c'est le rêve de nombreuses familles suisses. Depuis les années 70, des milliers d'enfants de pays pauvres ont ainsi été adoptés dans notre pays. Malheureusement le rêve s'est souvent transformé en cauchemar, pour la famille ou pour l'enfant.
TP/Adoption : rêves et désillusions TP/Adoption : rêves et désillusions[TSR]
Au travers de cinq témoignages, de Genève à Madagascar en passant par la Corée, Temps Présent aborde les difficultés, les joies et les peines de familles d?adoption ou d?enfants adoptés. Incompréhension des uns, désespoir des autres, joie du premier contact et larmes des retrouvailles.

L'adoption interethnique dans notre société est un phénomène qui trouve ses origines en 1960 lorsque Edmond Kaiser fonde Terre des Hommes à Lausanne. A l'origine, il s'agissait d'accueillir en Suisse des enfants ne pouvant être soignés dans leur pays d'origine, Algérie, Tunisie, Vietnam, etc.

Pour des raisons politiques, sanitaires ou économiques, les pays du tiers-monde ont rapidement constitué un réservoir important de milliers d'enfants orphelins ou abandonnés. Incapables d?assurer un avenir à ces filles et ces garçons, ces états se sont résignés à les voir partir pour une vie meilleure. Un moindre mal en somme.

L?adoption interethnique a donc connu une importante progression. Et si aujourd?hui l?on constate que leur nombre est en diminution, cela s'explique par le fait qu'il y a une véritable volonté de la communauté internationale de limiter les abus.

Du rêve au cauchemar

Mais des problèmes subsistent. Et apparaissent parfois à l?improviste. Troubles du comportement, révolte envers les parents biologiques et d?adoption, quête identitaire, sont autant de problèmes parfois rencontrés chez les enfants adoptés. Que faire ? Comment réagissent les parents ? Quelle pression psychologique cela représente-t-il pour les deux parties ?

A l?inverse, ce reportage dévoile les failles des critères de sélection des familles, dans les années 70, au travers d?un exemple de maltraitance physique et psychologique grave. Comment l?expliquer, alors que les parents ont été accrédités par les services sociaux ? Serait-ce encore imaginable aujourd?hui ?

Les caméras ont également suivi une famille genevoise jusqu'à Madagascar, pour vivre leur première rencontre avec la petite Nomen dans une antenne de Familles sans frontières, partager leur joie et leurs angoisses. Pour ne pas oublier que l'adoption, c?est avant tout un grand espoir.


L'amour que l'on donne aux enfants les marquent aussi, quoi que l'on dise et c'est amour là qui les aidera, après la crise à retrouver leurs marques.

Le problème de l'origine : qui sommes- nous, d'où venons-nous est La question reccurente .
Tant que les enfants savent qu'ils sont adoptés, désirés et aimés, je crois que tous les espoirs sont permis.

08 juin 2008

Ma pensée philosophique.


Voici un livre dont je recommande vivement la lecture.
"Comment les riches détruisent la planète." de Hervé Kempf.

Pour tous ceux qui sont sensibles à nos problèmes de sociétés.
Ceux qui ont envie de changer nos façons de vivre.

Ceux qui espèrent encore que l'intelligence, la vraie prenne du service.

Ceux qui sont humanistes dans l'âme.
Ceux pour qui le mot "vivant" à encore du sens.
Ceux qui pensent que l'on est dans un système économique perverti et complètement faux.

Nous avons du pain sur la planche pour trouver notre vraie dignité d'être humain, nous qui nous croyons plus évolués que les autres espèces vivants mais nous ne somme capalble que de fonctionner comme des poules de batteries.

Et puis le jour où nous cesserons de vouloir ce que nous n'obtiendrons jamais qu'aux prix de l'abdication de nos valeurs, de notre identité, de notre santé, de notre statut d'Hommes Libres.

Spéculations et crises: ça suffit !

Présentation du séminaire européen:

La crise financière confirme les analyses et les pronostics les plus pessimistes. C'est la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Elle est l'aboutissement de l'évolution du capitalisme vers sa logique la plus pure et en même temps la plus sauvage : rendre de la valeur aux actionnaires, finalité suprême de la libéralisation du mouvement des capitaux, de la déréglementation, de la prolifération des produits financiers, de la titrisation et de la dépolitisation des banques centrales pour qu'elles servent mieux les marchés financiers.

La pétition européenne initiée par une cinquantaine d'économistes pour demander :

- l'abrogation de l'article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société ;

- la restriction de la « liberté d'établissement » (art. 48) qui laisse l'opportunité au capital de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs.
... a recueilli à ce jour plus de 38 500 signatures.

Pour élargir la prise de conscience de la gravité de la situation et de la nécessité d'élaborer de toute urgence des propositions propres à juguler les méfaits de la finance, le collectif « Stop-finance », initiateur de la pétition, organise à Paris le 21 juin un séminaire européen, le lendemain du Conseil européen et à la veille du G8 au Japon où se rendront les chefs d'Etat et de gouvernement européens.

Ce séminaire portera sur quatre thèmes. Chacun d 'eux sera introduit par deux intervenants et sera suivi d'un débat avec la salle.

1. L'origine de la crise
Isaac Joshua (Université Paris XI)
Michel Husson (IRES)

2. Les mécanismes de la crise
Gérard Duménil (CNRS)
Intervenant à confirmer

3. Les conséquences de la crise
Jacques Sapir (EHESS)
Peter Wahl (World Economy, Ecology & development)

4. Propositions alternatives
Dominique Plihon (Université Paris XIII)
Frédéric Lordon (CNRS)