Rechercher dans ce blog

15 décembre 2007

Quelque chose de joli

«Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir.»

Christian Bobin, écrivain

Poésie

Le Cancre

Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu'il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec des craies de toutes les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur

Jacques PRÉVERT, Paroles (1945)
©1972 Editions Gallimard

La République des blogs


Premier débat le 26 Janvier 2008
Inscrivez-vous. sont conviés les blogueurs , les lecteurs de blogs, les personnalités politiques de toutes tendences. tous ceux qui se sentent concernés par la vie dans leurs ville , dans leurs région.

Inscrivez-vous .

Et sur le site de Attac

QUESTION : Doit-on laisser les dirigeants européens aidés par les médias dominants décider en catimini de l’avenir de l’Europe ?

Vous cherchez des réponses ?
Prenez dix minutes pour comprendre les enjeux et l’urgence d’une mobilisation citoyenne pour dénoncer ce traité et exiger un référendum.

- Je prend dix minutes pour voir l’animation Attac


CNR Des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur l’exigence d’un référendum sur le traité "simplifié", ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum.

Signez l’appel sur le site nousvoulonsunreferendum.eu

Le Traite Européen à Lisbone vu par Arrêt sur Image

Le traitement télé de l'événement laisse une impression de victoire, d'avancée historique, et surtout d'un formidable consensus autour de ce traité.

Aucune voix discordante alors ?

La suite sur Arrêt sur Image.


effectivement le jt de la 2 que j'ai regardé l'a traité très rapide avec le discours du Président , orgueilleux , hautain et très brutal !
Lettre au Père Noël

Cher Père Noël,

Je t’écris cette année avec plein d’espoir.

Nombre de mes requêtes semblent, en effet, tellement difficiles à réaliser que seul toi pourras les exaucer.

Ainsi, pourrais tu faire disparaître, dans l’ordre ?
- les allergies alimentaires qui gâchent la vie de tant d’enfants et de leur famille,
- les acariens qui sont responsables de tant de rhinite et d’asthme alors que nous leur laissons gentiment notre literie,
- les pollens qui flottent dans l’air sous prétexte de reproduction des plantes alors qu’il serait beaucoup plus simple que le papa et la maman plante fassent comme nous, procréer dans l’intimité d’un lieu cloîtré,
- les médecins qui affirment encore au 21ème siècle que les tests cutanés ne se pratiquent qu’après l’âge de 7 ans,
- les décisionnaires politiques qui ne se rendent pas compte que l’allergie devient un vrai fléau et que, si rien n’est fait, 50 % de la population européenne sera allergique dans 15 ans.

Je vais m’arrêter là car, si déjà tu arrives à faire tout cela, nous aurons beaucoup progressé.

Je ne te ferais pas l’affront, cher Père Noël, de te rappeler que je t’avais déjà écrit une missive semblable l’année dernière.

En 2006, tu n’as pas été très efficace. Je compte sur toi en 2007.

Tu vois, je crois encore en toi... Sur Allergiques.org

| Dr Hervé Masson

Equipe

14 décembre 2007

Lu sur Le blog du Petit Docteur

Pharmacie LOW COST :

79f925e864232fe429eb90f486d60c30.jpg


Il s'appelle Charles Beigbeder.
Il est le patron de Poweo et préside la Commission Innovation du Medef.
Houla, rien que le nom fait peur.
La suite ici

Si l'on suit son raisonnement , on va pouvoir bientôt bénéficier aussi de la médecine low-cost...
Et de l'humanitaire low cost ..
Quand est-ce qu'on élira un Président low cost , parce que pour l'instant , il nous coûte un peu cher !

13 décembre 2007

B O N J O U R !!!!

Ce site de la chambre bleue est unique...

Il s’adresse à toute personne s'intéressant de près ou de loin aux «Troubles Envahissants du Développement» ( TED ) et dénonce cet abus actuel du terme « autiste » dans la communauté française... Ce mot est un adjectif qui sert à décrire un syndrôme, pas à imposer une étiquette à une personne

Et Jean-Laurent vaut mieux qu'une simple étiquette
Ce site est unique parce que Jean-Laurent est unique :

UNIQUE ?
Parce qu’il aura bientôt 20 ans et qu’il n’aura jamais mis le moindre pied à l’école !

UNIQUE ?
Parce que chaque personne, sur cette Terre, est unique quelque soit sa différence !

UNIQUE ?
Parce que, nous, parents et fratrie, nous avons souhaité nous présenter et dénoncer sa situation !
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
[Martin Luther King]
Discours - 31 Mars 1968

Martin Luther King
(1929 - 1968)

biographie par Christian Delorme, Directeur de Publication d'Alternatives Non Violentes

Martin Luther King est né à Atlanta, en Géorgie, le 15 janvier 1929. Sa mère, Alberta Williams, institutrice avant son mariage, était la fille d'Adam Daniel Williams, pasteur pendant dix-sept ans de l'Eglise baptiste Ebenezer et pionnier de la résistance aux discriminations raciales : membre de la National Association for the Advancement of Colored People, il avait lutté pour obtenir un collège secondaire pour les Noirs et fait boycotter un journal raciste. Son père, Martin Luther King Senior, était également pasteur, et il succéda d'ailleurs dès 1931 à Adam Williams dans la responsabilité de la paroisse.

Le milieu où le jeune Martin Luther King (Martin Luther King Junior) allait grandir était donc celui d'une bonne classe moyenne. Tout en étant très bagarreur et très émotif, il connut effectivement une enfance paisible imprégnée de morale évangélique. Martin Luther King a ignoré le ghetto et la misère, les rats et la vermine, qui étaient et restent le lot de plusieurs millions de Noirs américains et il eut toutes les facilités pour entreprendre de bonnes études. Son père, fils d'un ouvrier asservi de plantation, avait su s'élever dans la société, acquérant à la fois une influence de responsable spirituel et une aisance matérielle certaine. Martin Luther Jr savait qu'on attendait de lui une réussite analogue.

De fait, le jeune homme fit des études brillantes. En 1944, il entrait au Morehouse CoUege d'Atlanta, pensant devenir médecin ou avocat. Malgré le souhait de ses père et grand-père, il ne désirait pas devenir pasteur à son tour, se sentant mal à l'aise avec l'émotivité excessive qu'il percevait dans les églises réservées aux Noirs. Toutefois, l'enseignement de certains de ses professeurs qui étaient pasteurs lui prouva qu'une carrière religieuse pouvait être intellectuellement satisfaisante, et il finit par embrasser cette voie. Il fut ordonné dans le temple de son père à Atlanta en 1947, et nommé assistant de cette paroisse.

Toujours étudiant à Morehouse, Martin Luther King eut une activité très dense au sein de la National Association for the Advancement of Colored People (N.A.A.C.P.), organisation créée en 1909. Car s'il bénéficiait d'une sécurité matérielle, il n'en connaissait pas moins l'insécurité morale qui frappait tous les Negres et, comme son père, il voulait faire progresser la situation de ses frères de peau. Il quitta Morehouse en 1948, avec une licence de lettres, pour le Crozer Theological Seminary de Chester, en Pennsylvanie, où il était l'un des six Noirs dans un groupe de cent étudiants. En 1951, il obtint une licence de théologie et décida de poursuivre des recherches à l'Université de Boston, tandis qu'il continuait à suivre des cours de philosophie à l'Université de Harvard. A partir de 1953, il se consacra à la rédaction d'une thèse : "Comparaison de la conception de Dieu chez Paul Tillich et Henry Nelson Wieman". Il obtint le doctorat de troisième cycle de théologie systématique en juin 1955.

King possédait une solide érudition. Le théologien "social" Walter Rauschenbusch avait marqué sa pensée, tout comme Henri-David Thoreau, Hegel, Tillich, et ... Gandhi. Il se définissait comme "personnaliste", et il ne faisait point de doute pour lui que l'Eglise devait jouer un rôle actif dans l'établissement de la justice sociale. Il avait également lu Marx, ce qui, dans les Etats-Unis de l'époque, n'allait pas de soi.

En 1952, Martin avait fait la connaissance de Coretta Scott, pédagogue de formation et chanteuse. Cela avait abouti à leur mariage, le 18 juin 1953, et, en septembre 1954, tous deux s'installaient à Montgomery (Alabama), ville habitée par cinquante mille Noirs et quatre-vingt mille Blancs, où Martin Luther King prit la succession d'un "pasteur de choc", dans une des églises baptistes noires qui comptaient beaucoup de familles aisées et d'intellectuels.
lpdw.free.fr/freedom/martin.htm

Fonction du poète

Dieu le veut, dans les temps contraires,
Chacun travaille et chacun sert.
Malheur à qui dit à ses frères :
Je retourne dans le désert!
Malheur à qui prend ses sandales
Quand les haines et les scandales
Tourmentent le peuple agité!
Honte au penseur qui se mutile
Et s'en va, chanteur inutile,
Par la porte de la cité!

Le poète en des jours impies
Vient préparer des jours meilleurs.
Il est l'homme des utopies,
Les pieds ici, les yeux ailleurs.
C'est lui qui sur toutes les têtes,
En tout temps, pareil aux prophètes,
Dans sa main, où tout peut tenir,
Doit, qu'on l'insulte ou qu'on le loue,
Comme une torche qu'il secoue,
Faire flamboyer l'avenir!

Il voit, quand les peuples végètent!
Ses rêves, toujours pleins d'amour,
Sont faits des ombres que lui jettent
Les choses qui seront un jour.
On le raille. Qu'importe! il pense.
Plus d'une âme inscrit en silence
Ce que la foule n'entend pas.
Il plaint ses contemplateurs frivoles ;
Et maint faux sage à ses paroles
Rit tout haut et songe tout bas! [...]

Peuples! écoutez le poète!
Ecoutez le rêveur sacré!
Dans votre nuit, sans lui complète,
Lui seul a le front éclairé.
Des temps futurs perçant les ombres,
Lui seul distingue en leurs flancs sombres
Le germe qui n'est pas éclos.
Homme, il est doux comme une femme.
Dieu parle à voix basse à son âme
Comme aux forêts et comme aux flots.

C'est lui qui, malgré les épines,
L'envie et la dérision,
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir.
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine
A pour feuillage l'avenir.

Il rayonne! il jette sa flamme
Sur l'éternelle vérité!
Il la fait resplendir pour l'âme
D'une merveilleuse clarté.
Il inonde de sa lumière
Ville et désert, Louvre et chaumière,
Et les plaines et les hauteurs ;
A tous d'en haut il la dévoile ;
Car la poésie est l'étoile
Qui mène à Dieu rois et pasteurs.

Victor HUGO, Les Rayons et les ombres (1840)

ANTE

Le Conseil constitutionnel valide les franchises médicales

NOUVELOBS.COM | 13.12.2007 | 18:00

Des parlementaires socialistes avaient saisi le Conseil constitutionnel. Les franchises instaurées sont plafonnées à 50 euros par an et concernent les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires.

(Reuters)

(Reuters


La suite sur le Nouvel Obs


La loi est don bien validée.

Par contre l'interdiction de la vente du tabac en distributeurs en Outre-Mer (hors PLFSS)

Ils ont validé la réforme de la retraite des parlementaires qui figure dans le PLFSS adopté définitivement le 23 novembre et interdit aux fonctionnaires devenus parlementaires de continuer à cotiser à leur caisse d'origine en même temps qu'aux régimes de retraite de l'Assemblée ou du Sénat.

La loi la plus injuste est donc bien passée. Celle qui va sanctionner les personnes les plus fragiles.

A lire avec atttention.

Allez, c'est le week end, un peu de détente, non ?

En même temps, on peut toujours revoir certaines notions, mécanismes économiques et sociologiques étudiés en classe ^^

J'aime bien la sit-com "caméra café".
Un rythme rapide (3'20), un plan fixe, des personnages récurrents, des dialogues savoureux sur des thèmes liés à l'entreprise, aux relations sociales...

La suite sur sosses.over-blog.com

Très intéressant de voir comment les jeunes peuvent vivre leur mise à l'index et comment on casse une ambiance au travail.

Méditation

« La connaissance parle, mais la sagesse écoute »

Jimi Hendrix

12 décembre 2007

Un article lu et vu sur le site de l'En Dehors

Déprolétarisons-nous

Parfois, je me demande quelle serait l’attitude de mes contemporains par rapport à l’esclavage s’il n’avait pas été aboli au XIXe siècle.

(Vous allez me dire, avec raison, que l’esclavage existe toujours — pas besoin de chercher bien longtemps pour trouver des esclaves, on n’a qu’à penser aux « aides domestiques » et aux « danseuses exotiques » immigrantes de ma ville — mais prenons quand même pour acquis, pour les besoins de ma démonstration, qu’il ait été effectivement aboli.

Repris par l'En Dehors.

Vous trouverez la suite sur les cahiers de Anne Archet .

.Je vous invite à le consulter .

Même chez nous les journalistes sont tenus au mensonge, au silence et à l'ommission.

A nous simples petits blogueurs à diffuser et partager ces messages pour lutter près de ceux qui ne peuvent plus d'exprimer en leur nom sous peine de poursuites.Résistance.


Journaliste menacé de prison Dasquié�
envoyé par Repenti


Gare à celui qui dit la vérité , il sera exécuté..

Trouver un logement sur Paris et des médecins respectueux : le parcours du combattant.

Nous voilà donc à la recherche d'un logement.

En Région Parisienne. Avec le prix des loyers, autant s'expatrier sur la Lune , il y a moins de monde !!
J'écris aux HLM du 93 , où j'ai vécu quelques années , où réside encore une partie de la famille.
on commence d'abord par me répondre que je n'ai aucun droit , bref !! J'ai la désagréable surprise d'apprendre que je ne suis pas "couleur locale".

J'explique pourtant la situation: le besoin de soins pour mon fils.
Peine perdue .

Vous savez ici, il y a trop de monde , on ne sait pas où loger les gens.

j'appelle "l'Ecole des Parents et des Educateurs". Une idée comme ça . On ne sait jamais.
J'appelle" Droit au Logement" . j'écris au Maire de Paris : Bertrand Delanoë . Puisque je pense retourner travailler comme vacataire animatrice à la Mairie de Paris.

Je compose une liste de personne à contacter. Mais ..

Paris est difficile d'accès.
Nous faisons un voyage en Région Parisienne pour faire des recherches par nous-même.

Nous visitons beaucoup d'appartement: trop cher , trop loin , trop insalubre , trop ...

Et puis , dans une agence immobilière , de celles qui fleurissent sur la place de Paris, qui vendent et louent à des prix exhorbitants , des logements dans le parc "spécialisés Marchands de sommeil". Malgré les façades neutres , ce qui se passe derrière est très particulier.

On nous apprend que nous sommes " Blancs , européens , qu'il nous faut un logement digne de nous " et donc que l' appartement demandé , le loyer étant abordable , n'était pas pour nous.
-"Non , il ne nous le montrerait pas !! "
-"Non , Madame , Monsieur , soyez raisonnables , ce n'est pas pour vous !"

Il fallait donc que ce soit un sacré gourbi , bon pour les autres " ni blancs , ni européens , ni riches !" Quelle mafia !

Et nous : "Bon alors, quoi ?"
Un studio , dans le centre de Paris , en pierre de taille ! Il ne nous dit pas de prix ,nous engage seulement à aller visiter..

Mais nous devrons repasser à son agence , il ferme.

Nous cherchons donc , ailleurs. Nous nous éloignons progressivement de Paris , de la petite couronne, de la grande couronne .Pour aboutir vers Chantilly, Compiègne puis Creil.

Aller travailler, cela va être coton. Surtout avec la régularité SNCF . Mais , bon pas d'autre choix.
nous dénichons un logement : Un grand Studio ou l'on peut faire un isolement pour le coin nuit de Max. En attendant , cela ira .

Et puis un boulot est trouvé , pour Monsieur , pour Madame . Notre Max , inscrit à l'école. Pour la première fois de sa vie , il mange à la cantine.

Mais ces transports sont épuisants. Emmener notre gamin en cours puisqu'il ne peut pas porter son cartable.
Aller le chercher à 16h30. Entre temps courir dans Paris pour être à l'heure au travail et être à l'heure à l'école.

Et puis ,il faut trouver un kiné. Un parcours du combattant que je n'imaginais pas.
Le dossier médical de Max sous le bras , je vais sonner aux portes des cabinets de kinés relevés sur le bottin.

Et j'explique à chaque fois la maladie et la nécessité de séances de kiné , c'est le seul traitement .
L'un me répond: "Madame , je suis débordée !"

L'autre me dit: Les enfants , c'est pas mon truc ! . Et puis un troisième : "Rappelez-moi d'ici quelques jours , si j'ai de la place.!"

Pour Max , c'était tout de suite !
J'essaie une dernière porte , la bonne ?
Ouf , le kiné me dis :"Mais oui , Madame, je vais m'occuper de votre fils"

Enfin , rassurée , je rentre à la maison .
Premier rendez-vous pour faire le bilan. Monsieur le kiné à l'air de s'occuper correctement du fiston.
Plusieurs séances se passent bien , je décide d'attendre dans la salle .

Arrive le rendez-vous , chez le neurologue conseillée par l'équipe de Palavas les Flots.
La neurologue , en guise de bienvenue ,me dis : "Je suis plus scientifique que médecin" .
Bien qu'elle fasse partie du conseil scientifique de l'Association CMT-FRANCE.

Elle examine Max et nous dit enfin, le nom de cette maladie. la maladie de Charcot-Marie-Tooth.

je lui explique la fatigue et les douleurs de Max.
Des douleurs qui le réveillent la nuit , des douleurs insupportables qui nécessite massages et Doliprane.

La fatigue qui l'envahi souvent à l'écriture , à la marche.
j'explique ses chutes très fréquentes. C'est impressionnant de voir votre enfant courir et tout d'un coup disparaitre , écroulé comme une masse à terre alors qu'aucun obstacle n'apparait nulle part.
Et là , étonnement encore plus grand lorsque cette femme qui ne connait pas mon fils , qui ne vit pas avec , me déclare :

-"Mais non , je vois qu'il est en forme ! " Cette fatigue , vous l'inventez. Vous vous angoissez..Il existe des maladies bien plus graves.. Et le kiné que vous demandez sur Paris( il me semblait qu'il fallait à mon fils des heures de kiné supplémentaires comme à Perpignan)" , ce n'est pas possible.
il est vrai que Max avait caché son angoisse derrière un écran de joie de vivre qui fait qu' à priori, il n'avaait besoin de rien.
Et puis dehors .

Avec un rendez-vous avec le podologue de l'équipe soignante.
Qui nous reçoit. Pas un son ne sort de sa bouche sauf : "Enlève chaussures , pantalons , chaussettes , marche , sur la pointe des pieds , tourne".
Bon je vous fait une ordonnance pour le podo-orthésiste. POINT FINAL !
Ah oui , j'oubliais il nous a donné rendez-vous à 10h30. lui-même arrivant à 11h.

On m'avait prévenue. Ce monsieur prend des rendez-vous très tôt le matin mais n'arrive qu'à onze heure. Une habitude bizarre chez lui.

Quel respect des personnes il manifestait . j'avais tout de même appris par la neurologue qu'il en avait" marre du système de soins de la France" , qu'il comptait retourner dans sa belle Allemagne .

Bon débarras ,en ce qui le concerne et je n'étais pas la seule à le penser.
Nous revenons donc chez le podo-orthésiste (son métier consiste à faire les moulages pour les plâtres) . Max cache souvent ses inquiétudes derrière un sens de l'humour vivace et se montre trop gai au goût de ce sale bonhomme.

Et l'espèce de malotrus , de bachi-bouzouk de prothésisite abruti lui intime l'ordre de" LA FERMER" .

Dit si gentiment , il valait mieux la fermer , effectivement. De toute façon , ce charmant monsieur en avait mâté d'autres que lui, vous m'avez bien compris !!

Chaque geste effectué était une vengeance de quelque chose que ni Max , ni moi ne comprenions. Avec une rare capacité à médire .Insupportable !

Chaque fois un peu plus brutal , surtout lorsque lui avoir fait remarquer qu'il y a avait une autre façon de prendre mon fils. Mais il valait mieux que je me taise.
au moment d'ouvrir le plâtre , il à saisi un scalpel ou un couteau et appui de toutes ses forces.

Quand don sait que cette maladie atteint la sensation au niveau de la peau et la déforme, Mon pauvre Max a du subir la férocité de ce type , sans que personne ne puisse rien dire , y compris le collègue qui l'assistait.
Une fois parti ce ...., ledit collègue s'est excusé pour lui..

Un suivi ordinaire dans un hôpital parisien
?

Heureux qui, comme Ulysse...

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy là qui conquist la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son aage !

Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminee, et en quelle saison
Revoiray-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage ?

Plus me plaist le sejour qu'ont basty mes ayeux,
Que des palais Romains le front audacieux :
Plus que le marbre dur me plaist l'ardoise fine,

Plus mon Loyre Gaulois que le Tybre Latin,
Plus mon petit Lyré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur Angevine.

Joachim DU BELLAY, Les Regrets (1558)

11 décembre 2007

La lutte contre la pornographie enfantine.

Child Focus lance un nouveau site web contre la pédopornographie Sur 7sur7.be


Child Focus, la Fondation pour Enfants Disparus et Sexuellement Exploités, a lancé un nouveau site contre les abus d'enfants sur internet.

Le site www.stopchildporno.be fournit des informations sur la pornographie enfantine sur le net et se veut le "point de contact civil belge pour dénoncer les images d'enfants abusés sexuellement trouvées sur internet", annonce mardi Child Focus dans un communiqué. Child Focus rappelle que toute image à caractère pédopornographique prouve qu'un enfant a été victime d'un abus sexuel. "Interpol dispose d'une base de données mondiale de 520.000 enfants ayant subi ce genre d'abus. Seuls 600 d'entre eux ont pu être identifiés", poursuit la Fondation, pour qui la sensibilisation du grand public à cette problématique est dès lors "capitale".

Le nouveau site propose notamment, outre les multiples informations, un formulaire de signalement "plus logique et plus simple à utiliser". Les internautes qui le souhaitent peuvent également garder l'anonymat lors d'un signalement et être informés de la suite donnée à l'affaire dénoncée. "Dans les prochains jours, stopchildporno.be sera en outre directement accessible via des boutons placés sur des sites. Le nouveau site bénéficie du soutien financier de l'Union européenne, dans le cadre du programme Safer Internet Plus. (belga),

Je relaie ce site. La pornographie et plus largement toute untilisation des enfants pour le plaisir d'adultes pervers est répugnant

Victor, c'est aujourd'hui son anniversaire.

Et c'est ce mois-ci que son accueil au jardin d'enfant adapté se termine.

Car il est grand , Victor.
Mais que va t'il devenir?

Ailleurs , si on ne l'accepte pas , il va se retrouver à la maison.

Avec le risque de perdre tous les acquis si chèrement gagnés.

Car, apprendre tout ce que l'on vous demande alors que les médicaments contre l'epilepsie vous assomment , cela tient du miracle.

Essayez vous même de mémoriser n'importe quel texte , même le plus court en ayant absorbé quelque puissant neurolelptique , et dites-moi ce que vous en pensez..

Vous verrez comme c'est méritant pour notre petit Victor d'avoir appris tout ce qu'il sait.

Et il en sait des choses , ce petit bonhomme !

Il faut savoir qu'aujourd'hui , en France , il manque 47000 places d'accueil pour enfants en situation de handicap.

Bon anniversaire mon Victor et que le Père Noël veuille bien t'apporter la bonne nouvelle.

Sur le site de l'Association Française contre les Myopathies

Qui se cache derrière les images diffusées pendant les 30 heures de l'émission ?
Que font les salariés et les bénévoles de l'AFM avant et pendant le Téléthon ?
Comment vous-êtes vous mobilisés mlagré les intempéties sur les manifestations ? La Marche des maladies rares a-t-elle réussi à passer à travers les gouttes ?
> Réponses en images.

Une semaine encore pour se donner les moyens de réussir le grand virage des traitements.
Au nom des malades et des familles, l’AFM remercie du fond du cœur tous ceux qui lui ont une nouvelle fois témoigné leur confiance. Elle salue la mobilisation renouvelée des Français, malgré des conditions climatiques difficiles.
A l’heure où les thérapies innovantes font leurs premières preuves sur l’homme, l’AFM est plus que jamais déterminée dans son combat contre la maladie. Le résultat de ce 21ème Téléthon, certes conséquent, pourrait néanmoins ralentir le développement des traitements.

> Lire le communiqué de presse.

Derrière le Téléthon, il y a le travail des chercheurs, il y a l’espoir des familles, il y a l’avenir des malades. Pour les enfants qui attendent encore un traitement, pour les malades qui luttent au quotidien contre la maladie, vous pouvez continuer à faire un don sur http://www.telethon.fr.
Le don par carte bancaire permet de réduire les frais de collecte du Téléthon. Une économie estimée à 1 euro pour chaque don. C'est donc 1 euro de plus pour la recherche !

Bien que l'appel aux dons finisse par lasser , ce que je comprends tout à fait , nous vivons dans un état qui se désengage de toute responsabilités.
Soyons clairs , il n'est pas responsables des mutations génétiques, ça c'est la nature qui décide, bien sûr .

L'état ne peut pas tout prendre en charge (à cause de la fameuse dette ! ). Et puis , il faut bien assurer le prestige de notre magnifique pays via les Gros beaux navions et les gros beaux bateaux qui vont sur l'eau et puis les sondes de trois milliards d'euros (perdue dans la mer- mais ça c'est la faute à "PasDeChance !) . Et puis toutes ces bricoles qui m'échappent mais qui font que c'est joli chez nous en France.

Alors , les handicapés et les vieux et puis ...tous ceux qui passent leur temps à réclamer, n'est-ce pas!

Je veux remercier personnellement ici tous ceux qui ont participé , de quelque manière que ce soit à cet évènement . Nous sommes tous exposés à la maladie , aux mutations génétiques, à tous ces accidents qui font que la vie peut devenir compliquée. Ce que je ne souhaite à personne , cela va sans dire.

La Défense des Droits de l'Homme

2007-2008 Campagne annuelle en faveur des défenseurs



Soutenez les défenseurs des droits humainsAGISSEZ en faveur des DEFENSEURS des droits humains
en Chine, en Tunisie, en Colombie, en Russie et en République Démocratique du Congo





Forts de vos signatures, nous pouvons demander aux autorités de changer cet état de fait, et d’instaurer un climat favorable aux activités pacifiques des défenseurs en reconnaissant publiquement le caractère légitime de leur travail et en prenant toutes les mesures nécessaires pour prévenir les violations de leurs droits et, quand elles se produisent, de faire en sorte que les auteurs soient traduits en justice.
Vos signatures ont du pouvoir !



Suivi de la campagne 2006-2007 : lire notre page spéciale.


A militer quotidiennement pour que les droits de l'homme ne soit pas spécialement une journée par an ...

Méditation

« Pour l’homme, la question décisive est celle-ci : te réfères-tu ou non à l’infini ? Tel est le critère de sa vie. »

Carl Gustav Jung

Lettre au Service-Client de la chaîne d'hôtels "Première Classe"

Madame, monsieur

Il y a quelques temps , je vous ai adressé un courrier (manuscrit) par lequel je dénonce la médiocre qualité d'accueil envers les personnes handicapés dans les hôtels "première classe".

L'année passée , lorsque je demandais une chambre pour trois personnes" spéciale handicapés", on me l'accordait en mettant un lit supplémentaire ou lit d'appoint dans la chambre, ce qui évite à mon fils atteint de maladie neuromusculaire de monter sur le lit superposé( opération de plus en plus délicate). De plus la douche adaptée lui permet de se raffraîchir, ce qui n'est pas négligeable en voyage.

Nous avons fait la demande à la Rochelle dans quatre hotels.
A chaque fois nous avons essuyé un refus.

De plus un incident est survenue à la Rochellle-Angoulins.
J'ai fait la demande d'une chambre le jeudi 19 juillet pour le lundi suivant. Or la personne qui a enregistrée ma demande s'est trompée d'une date et notre réservation a été effectuée pour le dimanche. Nous nous sommes retrouvés à la porte de l'hôtel puisque la borne à l'entrée nous refusait cette chambre.

J'ai donc appelé la personne responsable afin d'avoir un éclaircissement. Nous avons donc compris à ce moment l'erreur de date. Le mari de la gérante s'est excusé pour sa femme,absente ce jour-là.

Nous avons du poursuivre notre route sous une pluie battante et trouver une chambre ailleurs, ce qui nous a pris une heure de plus.

Sans compter que cette maladie est héréditaire et que mon mari commmençait à
ressentir la fatigue du voyage depuis Montauban.
Nous sommes finalement allés voir à l'hôtel "Première Classe - Aytré". Une chambre libre adaptée.
La seule qui restait, de toute façon, avec une autre chambre pour deux personnes

Sur la borne de réservation , rien n'indique que la chambre adaptée est seulement pour deux personnes. Ce n'est écrit nul part.Et de l'année dernière , nous étions persuadés que le lit d'appoint se trouvait DEJA à l'intérieur . Nous avons donc dormi à trois dans un même lit.

De plus dans cet hôtel et c'est un scandale pour le prix : les toilettes ne
sont pas séparées du lit, ni par un rideau, ni par des portes coulissantes. La vision que l'on a , lorsque l'on est allongé , sur cette tasse des toilettes est ignoble.

Je vous conseille d'aller y voir de plus près. De plus la propreté était plus que douteuse et le confort ne justifiait en aucun cas les 40 euros demandés.

C'est un mauvais concours de circonstances. Pour avoir voulu restée humaine, je me suis faite agressée verbalement , au téléphone par Madame X qui s'est permis de me raccrocher au nez ou presque, refusant de discuter ,également, le fait que l'on m'a , dans son hôtel, comme ailleurs refusé la chambre adaptée.

Etant donné le prix demandé dans vos hôtels , dont certains ont bien pris 10 euros d'augmentation par rapport à l'année 2006 , je trouve que l'accueil laisse à désirer.

Il se trouve qu'une personne bien intentionnée et fréquentant le milieux "première classe" m'a confirmé que des lits d'appoints doivent être ajouté dans les chambres afin d'accueillir toute "famille " qui le demande dans la mesure des places disponibles (C'est vrai qu'il y en a peu , le dire est un euphémisme . Or, à chaque fois, ce n'était pas un question de disponibilité mais de manque de volonté de rajouter un lit d'appoint.
Quelles explications pouvez-vous me donner. en tout , je ne laisserai pas passer ces "aventures" sans rien dire?
Je vais donc renvoyer ce courrier à d'autres associations et j'ai bien l'intention de marteler autant qu'il le faudra.

Une récente enquête effectuée par l'association des Paralysées de France indique que beaucoup de famille d'enfants ou de parents handicapés ne partent pas en vacances : fautes aux moyens, fautes aux aménagement royalement insuffisants.
Vous avez que l'on m'a proposé de louer deux chambres pour que mon fils puisse dormir sur lit sans avoir à faire l'effort de grimper pour atteindre le lit superposé.
Puis-je vous dire que pour 2 fois 46 euros, je préfère me payer un hôtel plus classe ou j'aurais , sans doute un meilleur accueil.

Et c'est une honte que notre pays , sois-disant évolué , ne fasse pas l'effort d'accueillir les personnes différentes.

Et puis la douche, devrais-je la prendre à la place de mon fils , il a besoin de s'assoir car rester debout le fatigue et le sol glissant rend les mouvement dangereux. Il lui faut donc un sol anti-dérapant.


Dans l'attente d'une réaction de votre part , recevez, madame , monsieur, l'expression de ma considération distinguée.


Je n'ai jamais reçu de réponse. le monde du handicap est un sujet sans intérêt.
Seul l'argent que l'on peut en tirer est important.
je vous conseille de feuilleter les magazines proposant du matériels adapté , c'est édifiant.

Le journal Déclic

Voici un magazine sur le handicap , très bien fait. Une mine de renseignements pour les familles touchées par le handicap de l'un des ses membres.

Version imprimable Suggérer par mail

N°111 - Mai Juin 2006

Grands-parents – Mesure de garde

Les grands-parents d’un enfant handicapé peuvent-ils prétendre à sa garde quand les parents n’expriment pas la volonté de veiller à son bien-être, à sa santé et à sa sécurité?

La protection de l’enfance relève de la juridiction des conseils généraux. Selon l’article 375 du Code civil (CC), un enfant est en danger si « sa santé, sa sécurité, sa moralité sont en danger ou si les conditions de son éducation sont gravement compromises ».
Le placement d’un enfant hors du foyer parental peut avoir lieu dans deux circonstances:
- l’accueil provisoire (article 377 du CC): soit les parents demandent à placer leur enfant, soit le service d’aide sociale du département considère qu’un placement est nécessaire, après évaluation et concertation avec les parents. Ces derniers sont donc d’accord avec cette garde, conservent l’autorité parentale et peuvent demander à tout moment le retour de l’enfant;
- la mesure de garde (articles 350 et 375 du CC): le jeune est confié à un tiers par le juge des enfants qui a momentanément retiré aux parents l’exercice de leur droit de garde. Si les parents partiellement déchus de l’autorité parentale souhaitent le retour de leur enfant, ils doivent en faire la demande au juge des enfants.
Dans les deux cas, la garde peut être confiée « à l’autre parent, à un autre membre de la famille ou à un tiers digne de confiance, à un service ou à un établissement sanitaire ou d’éducation, ordinaire ou spécialisé, à un service départemental de l’aide sociale à l’enfance » (article 375-3 du CC).
S’ils se portent volontaires, les grands-parents peuvent donc tout à fait assurer la garde de leur petit-enfant. Ils accompliront alors « les actes usuels relatifs à la surveillance et à l’éducation » de celui-ci (article 373-4 du CC). Ils ne disposeront pas de l’autorité parentale, sauf s’ils la demandent et qu’elle leur est déléguée par jugement.

le blogueur irrespectueux.

Fanette est une amie,je n'aime pas qu'on l'ennuie

Ceux qui ne respectent pas les autres sont généralement peu respectables dont peu respectés.

10 décembre 2007

La Convention
Les droits de l'enfant
texte adapté aux enfants

Pour te faciliter la lecture de cette page voici quelques mots clés : en cliquant tu seras envoyé directement vers le texte que tu souhaites consulter.
Pour revenir à ces mots clés tu cliques sur le numéro de l'article.

Définition de l'enfant ; Droit à la non-discrimination ; Droit au bien-être ; Droit à l'exercice de tes droits ; Droit au développement de tes capacités ; Droit à la vie ; Droit à un nom et une nationalité ; Droit à la protection de l'identité ; Droit de vivre avec les parents ; Droit à retrouver ta famille ; Droit à la liberté de déplacement ; Droit à la liberté d'opinion ; Droit à la liberté d'expression ; Droit à la liberté de pensée ; Droit à la liberté d'association ; Droit à la protection de la vie privée ; Droit à l'information ; Responsabilité parentale ; Droit à être protégé contre les mauvais traitements ; Droit à la protection sans famille ; Droit à l'adoption ; Droits des enfants réfugiés ; Droits des enfants handicapés ; Droit à la santé ; Révision du placement ; Droit à la sécurité sociale ; Niveau de vie ; Droit à l'éducation ; Objectif de l'éducation ; Les droits des enfants de minorités ; Droit aux loisirs ; Droit à la protection contre l'exploitation ; Protection contre l'exploitation sexuelle ; Protection contre la vente ; Protection contre les autres formes d'exploitation ; Droit à la réadaptation et à la réinsertion ; La justice et les droits des mineurs ; Protection la plus favorable ; Diffusion de cette Convention


LE TEXTE

Article 1 : définition de l'enfant
La convention te concerne si tu as moins de 18 ans
(sauf si ton pays t'accorde la majorité plus tôt).

Article 2 : Tu as droit à la non-discrimination
Tous les droits énoncés par la Convention doivent t'être accordés ainsi qu'à tous les autres enfants, filles et garçons, quelle que soit leur origine ou celle de leur parents. Les États s'engagent à ne pas violer tes droits et à les faire respecter pour tous les enfants.

Article 3 : Tu as droit au bien-être
1) Toutes les décisions qui te concernent doivent tenir compte de ton intérêt.
2) L' État doit te protéger et assurer ton bien-être si tes parents ne peuvent le faire.
3) L' État est responsable des institutions
(école, police, justice...) chargées de t'aider et de te protéger.

Article 4 : Tu as droit à l'exercice de tes droits
L' État doit faire le nécessaire pour que tu puisses exercer tous les droits qui te sont reconnus par cette Convention.

Article 5 : Tu as droit au développement de tes capacités
L' État doit respecter le droit et le devoir de tes parents d'assurer le développement de tes capacités.

Article 6 : Tu as droit à la vie et au développement
1) Comme tout enfant, tu as droit à la vie
2) L' État doit assurer ta survie et ton développement.

Article 7 : Tu as droit à un nom et une nationalité
1) Dès ta naissance, tu as droit à un nom et à une nationalité. Tu as le droit de connaître tes parents et d'être élevé(e) par eux.
2) Les États doivent respecter cela, même si tu es apatride
(sans pays).

Article 8 : Tu as droit à la protection de ton identité
L' État doit te protéger et, le cas échéant, t'aider à conserver ton identité, ta nationalité, ton nom et tes relations familiales.

Article 9 : Tu as le droit de vivre avec tes parents
1) Tu as le droit de vivre avec tes parents, sauf si cela est contraire à ton intérêt
(si tes parents te maltraitent ou te négligent par exemple).
2) Tu as le droit de donner ton avis et de participer à toute décision concernant une éventuelle séparation de tes parents. Ils ont aussi le droit de donner leur avis et de participer à une telle décision.
3) Si tu es séparé de tes deux parents, ou de l'un d'eux, tu as le droit de les - ou de le - voir régulièrement, sauf si cela est contraire à ton intérêt.
4) Tu as le droit de savoir où se trouvent tes parents, - s'ils sont, par exemple, détenus
(en prison) ou exilés (partis dans un autre pays) - sauf si cela est contraire à ton intérêt.

Article 10 : Tu as le droit à retrouver ta famille
1) Tu as le droit de quitter un pays et d'entrer dans un autre pour retrouver tes parents. Tes parents ont le même droit.
2) Si tu habites dans un autre pays que tes parents, tu as le droit d'avoir des contacts réguliers avec eux. Tu as le droit de les rejoindre.


Article 11 : Tu as droit à la liberté de déplacement
1) Personne ne peut t'enlever de ton pays ou s'opposer
(ne pas être d'accord) à ton retour dans ton pays.
2) Les États doivent trouver des solutions à ce sujet.


Article 12 : Tu as droit à la liberté d'opinion
1) Dès que tu en es capable, tu as le droit de donner ton avis à propos de tout ce qui te concerne.
2) Les États doivent te garantir
(ils sont obligés) ce droit.

Article 13 : Tu as droit à la liberté d'expression
1) Tu as le droit à la liberté d'expression, tu as le droit de recevoir et de répandre des informations.
2) Il y a cependant des limites à ta liberté d'expression :

- tu dois respecter les droits et la réputation des autres;
- tu ne peux pas mettre la société en danger.

Article 14 : Tu as droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion
1) Tu as droit à la liberté de pensée et de conscience
, tu peux pratiquer une religion.
2) Tes parents ont le droit et le devoir de te guider dans l'exercice de ce droit, en fonction de tes capacités.
3) Ta liberté de pratiquer une religion et de manifester tes convictions
(ce que tu penses) a des limites :
- tu dois respecter les libertés et les droits des autres;
- tu ne peux pas mettre la société en danger.

Article 15 : Tu as droit à la liberté d'association
1) Tu as le droit de t'associer à d'autres personnes et de participer à des réunions.
2) Ta liberté de réunion et d'association a des limites :
- tu dois respecter les libertés et les droits des autres;
- tu ne peux pas mettre la société en danger.

Article 16 : Tu as le droit à la protection de ta vie privée
1) Personne ne peut illégalement
(en dehors de la loi) intervenir dans ta vie ou celle de ta famille. Ton domicile (là où tu habites), ta correspondance (ton courrier) sont également protégés. Il en est de même pour ton honneur (ta morale) et ta réputation (ce que pensent les autres de toi).
2) La loi doit te protéger sur ces différents points.


Article 17 : Tu as droit à l'information
Tu as le droit de recevoir une information
(médias) diversifiée (de toute sorte) et objective (pas déformée). En particulier, cette information élargira ta culture (tes connaissances) et assurera ta santé physique et mentale.
Les États encourageront les médias
(radios, télévisions, journaux..) à te présenter des informations qui te seront utiles, qui favoriseront (aideront) ta connaissance et ta compréhension des autres cultures. Ils encourageront la production de livres pour les enfants. L'information te sera communiquée dans ta langue, même si elle est minoritaire (par exemple le Français est minoritaire par rapport à l'Anglais au Canada). L' État doit te protéger contre les informations qui pourraient te nuire (te faire du mal).

Article 18 : La responsabilité de tes parents
1) Ce sont tes parents ou leurs représentants légaux qui ont la responsabilité de t'élever et d'assurer ton développement.
2) L' État doit aider tes parents dans cette mission en créant des institutions et des services chargés de veiller à ton bien-être.
3) Si tes parents travaillent tous les deux, l' État doit les aider plus particulièrement.


Article 19 : Tu as le droit d'être protégé contre les mauvais traitements
1) L' État doit te protéger contre toutes les formes de violence et de brutalités physiques ou mentales. Il doit te protéger contre l'abandon, la négligence, les mauvais traitements, l'exploitation et la violence sexuelle, que tu sois sous la garde de tes parents ou toute autre personne.
2) L' État fera en sorte que de telles situations ne se produisent pas. Si cela devait cependant arriver, il devrait s'occuper de toi.


Article 20 : Tu as le droit à une protection même si tu n'as pas de famille
1) Si tu n'as plus de famille, l'État doit te protéger et t'aider.
2) L' État te donnera une protection de remplacement.
3) Cette protection devra tenir compte de ton passé et de ta culture.


Article 21 : Tu as droit à l'adoption
L'adoption ne peut-être autorisée que dans ton intérêt.
a- Elle ne peut se faire sans le consentement
(l'accord) des personnes qui sont responsables de toi.
b- Elle peut se faire dans un autre pays que le tien, si c'est la meilleure solution pour toi.
c- Il doit t'être accordé les mêmes droits que si tu avais été adopté dans ton pays d'origine.
d- Les personnes qui t'adopteront ne pourront tirer aucun profit matériel
(par exemple gagner de l'argent) de cette adoption.
e- Les États prendront accord pour que ton adoption se fasse, avec l'accord des autorités, par des organismes compétents.


Article 22 : Les droits de l'enfant réfugié
1) Tu as le droit d'être considéré comme réfugié. Tu seras protégé par le droit international
(lois communes à tous les pays), que tu sois seul, accompagné de tes parents ou d'autres adultes.
2) Les États et les organisations internationales
(l'UNICEF par exemple) devront t'aider si tu es dans une telle situation. Ils devront t'aider à retrouver tes parents, ta famille. Si ta famille ne peut être retrouvée, tu seras protégé et tes droits seront reconnus.

Article 23 : Les droits de l'enfant handicapé
1) Si tu es handicapé mentalement ou physiquement, tu as le droit de mener une vie décente
(la meilleure possible) dans la dignité pour parvenir à un maximum d'autonomie (faire le maximum de choses tout seul). Tu dois pouvoir participer à la vie de la collectivité (par exemple : déplacements sans problème si tu es en fauteuil roulant).
2) Les États doivent te reconnaître, ainsi qu'à tous les enfants handicapés, le droit de bénéficier de soins spéciaux. Si nécessaire, une aide supplémentaire sera accordée à tes parents ou aux personnes qui te gardent.
3) Cette aide sera, si nécessaire, gratuite afin de t'assurer le droit à l'éducation, à la formation, à la santé, à la rééducation, à l'emploi, aux loisirs, à l'intégration sociale
(ne pas rester isolé), ainsi qu'à l'épanouissement personnel (être mieux mentalement).
4) Les États échangeront toutes les informations utiles pour aider les enfants handicapés. Les pays en développement
(les plus pauvres) seront particulièrement aidés.

Article 24 : Tu as droit à la santé et aux services médicaux
1) Les États assureront en priorité :

  • la réduction de la mortalité infantile;
  • le développement de soins primaires;
  • le développement de soins préventifs (éviter la maladie) et la lutte contre la malnutrition (la faim) ;
  • le développement de l'aide aux mamans, avant et après l'accouchement (la naissance) ;
  • le développement de l'information sur la santé, la nutrition (façon de se nourrir) et l'hygiène (la propreté) ;
  • le développement de la planification familiale.

2) Les États aboliront (supprimeront) les pratiques traditionnelles dangereuses pour la santé des enfants (par exemple l'excision des petites filles).

Article 25 : Tu as droit à la révision de ton placement
Les États te reconnaissent, en cas de placement - et quelle que soit la raison de ton placement - le droit à un examen périodique
(souvent) de l'évolution de ta situation.

Article 26 : Tu as droit à la sécurité sociale
1) Tu as le droit de bénéficier
(d'avoir) de la sécurité sociale. Les États doivent te garantir ce droit.
2) Les États doivent t'aider en fonction de ta situation et de celle des personnes responsables de toi.

Article 27 : Tu as droit à un niveau de vie décent
1) Tu as le droit à un niveau de vie décent. Tu dois pouvoir te développer normalement sur le plan physique, mental, spirituel, moral et social.
2) Ce sont d'abord tes parents qui sont responsables de ton développement.
3) Si nécessaire, les États devront aider tes parents ou les personnes responsables de toi. Ils accorderont la priorité à l'alimentation, à l'habillement et au logement.
4) Les États te garantissent le droit à la pension alimentaire. Les États s'organiseront pour t'assurer ce droit, où que tu sois.


Article 28 : Tu as droit à l'éducation
1) Les États te reconnaissent le droit à l'éducation, sur la base du principe de l'égalité des chances. Pour cela :
a) tu dois pouvoir fréquenter gratuitement l'enseignement primaire. Cet enseignement est obligatoire ;
b) tu as le droit d'accéder à l'enseignement secondaire. Il doit être gratuit, sinon, des aides doivent t'être accordées ;
c) l'enseignement supérieur t'es également accessible ;
d) tu as le droit à une orientation scolaire et professionnelle ;
e) tout doit être fait pour t'encourager à fréquenter l'école.
2) La discipline scolaire doit respecter tes droits et ta dignité.
3) Les États doivent coopérer
(travailler ensemble) pour éliminer l'ignorance et l'analphabétisme (absence d'instruction) dans le monde et pour développer l'accès aux connaissances scientifiques et techniques. Les pays en développement doivent être aidés.

Article 29 : Les objectifs de ton éducation
Ton éducation doit viser à :
a) épanouir ta personnalité et tes potentialités
(capacités) ;
b) t'inculquer
(te faire comprendre) le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales (les plus importantes) ;
c) t'inculquer le respect de ta culture d'origine et d'adoption ;
d) te préparer à assumer
(prendre) tes responsabilités dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d'égalité et d'amitié entre tous ;
e) t'inculquer le respect du milieu naturel
(l'environnement).

Article 30 : Les droits des enfants de minorités ou de populations autochtones (*)
Même si tu appartiens à une minorité ethnique
(petit peuple), religieuse ou linguistique (qui parle une langue peu connue), tu as le droit d'avoir ta vie culturelle, de pratiquer ta religion - si tu en as une - et d'utiliser la langue de ton groupe.
(*) Personnes qui habitent dans le pays depuis toujours (exemple les Aborigènes d'Australie)

Article 31 : Tu as droit aux loisirs
1) Tu as le droit au repos, aux loisirs, au jeu, aux activités récréatives. Tu as le droit de participer librement aux activités artistiques et culturelles.
2) Les États doivent protéger ce droit et encourageront toutes les initiatives favorisant le développement de ce droit.

Article 32 : Tu as droit à la protection contre l'exploitation
1) Tu dois être protégé contre l'exploitation. Tu ne peux accomplir de travail dangereux ou nuisant à ton éducation, à ta santé et ton développement.
2) Les États prendront toutes les mesures nécessaires pour te protéger :
a- ils fixeront un âge minimum à partir duquel tu pourras travailler
(en France par exemple l'âge minimum est de 16 ans) ;
b- ils établiront des règlements concernant les heures et les conditions de travail
(c'est le cas par exemple, toujours en France, pour les enfants artistes) ;
c- ils puniront ceux qui ne respecteront pas ces règles.

Article 33 : Tu as droit à la protection contre la drogue
Les États prendront toutes les mesures nécessaires pour te protéger de toutes les drogues. Ils empêcheront que tu sois utilisé dans la production et le trafic de drogue.

Article 34 : Tu as droit à la protection contre l'exploitation sexuelle
Tu as le droit d'être protégé contre toutes les formes d'exploitation ou de violences sexuelles. Les États prendront toutes les mesures nécessaires pour que :
- tu ne sois pas incité(e)
(qu'on te donne envie) ou contraint (que tu sois obligé(e)) à te livrer à une activité sexuelle illégale ;
- tu ne sois pas exploité(e) à des fins de prostitution ;
- tu ne sois pas exploité(e) dans des productions pornographiques
(films et photos).

Article 35 : Tu as droit à la protection contre la vente
Tu ne peux être enlevé ou vendu. Aucun commerce d'enfant ne peut être organisé.

Article 36 : Tu as le droit à la protection contre les autres formes d'exploitation
Tu dois également être protégé contre toutes les autres formes d'exploitation
(utilisation de toi à des fins commerciales par exemple).

Article 37 : Tu as droit à la protection contre la torture et la privation de liberté
1) Tu ne peux pas être soumis à la torture ou à une peine cruelle, dégradante. Tu ne peux pas être exécuté
(tué après une condamnation à mort) ou emprisonné à vie.
2) Tu ne peux pas être arrêté arbitrairement
(sans raison). Ta détention (la prison) doit être la dernière solution possible. Elle doit être aussi courte que possible.
3) Si tu es privé de ta liberté
(mis en prison), tu dois être traité humainement et avec le respect de ta dignité d'être humain. Il doit être tenu compte des besoins de ton âge. Tu seras séparé des adultes. Tu auras le droit de rester en contact avec ta famille (sauf cas exceptionnels dans ton intérêt).
4) Si tu es privé de liberté, tu as droit à diverses formes d'assistance. Tu as le droit de contester
(dire que tu n'es pas d'accord) les raisons de ton enfermement devant un tribunal. Toutes les décisions qui concernent ta privation de liberté doivent se prendre dans les meilleurs délais (le plus vite possible).

Article 38 : Tu as droit à la protection en cas de conflits armés (guerres)
1) En cas de conflit, les États doivent te protéger par le respect des règles du droit humanitaire international.
2) Si tu as moins de 15 ans, les États doivent éviter que tu participes directement aux hostilités
(que tu fasses la guerre).
3) Si tu as moins de 15 ans, tu ne peux pas être enrôlé(e)
(recruté(e)) dans une armée. Si les États incorporent (font rentrer à l'armée) des jeunes de 15 à 18 ans, ils doivent en priorité enrôler les plus âgés.
4) Si tu es concerné par un conflit armé, les États ont l'obligation de te protéger et de te soigner.

Article 39 : Tu as droit à la réadaptation et à la réinsertion
Les États doivent t'aider à te réadapter et à te réinsérer socialement
(t'aider à retrouver une vie normale), si tu as été victime de négligence, d'exploitation, de sévices, de tortures ou de toute autre forme de traitements cruels.

Article 40 : La justice et les droits des mineurs
1) Si tu es suspecté ou reconnu coupable d'avoir commis un délit
(vol, crime...), tes droits fondamentaux doivent être respectés. Il doit être tenu compte de ton âge et tout doit être fait pour que tu réintègres la société.
2) Pour cela les États devront veiller :
a) à ce que tu ne sois pas accusé injustement;
b) à ce que tu bénéficies de garanties telles que :

  • être présumé(e) innocent(e) jusqu'à preuve du contraire (penser que tu peux être innocent jusqu'à ce qu'on te déclare coupable dans un tribunal)
  • être informé(e) des accusations portées contre toi
  • avoir un procès juste et équitable, qui tienne compte de ton âge et de ton intérêt
  • avoir droit à une procédure qui tienne compte de ton âge,
  • avoir la possibilité d'aller en appel (refaire le procès);
  • te faire assister par un avocat
  • te faire assister, si nécessaire, d'un interprète (un traducteur),
  • avoir droit au respect de ta vie privée.

3) Les États doivent adopter des lois et des procédures adaptées à ton âge ;
En particulier, ils devront :
a- définir l'âge en dessous duquel on ne pourra pas considérer que tu enfreins la loi
(que tu commets un délit),
b- prendre des mesures pour s'occuper de toi, sans devoir passer par la voie de la justice, en respectant bien sûr tous tes droits.
4) Les États doivent organiser un système d'encadrement et d'éducation pour assurer ton bien-être, en fonction de ta situation et de l'infraction
(le délit) que tu as commise.

Article 41 : Tu as droit à la protection la plus favorable
Si la loi en vigueur dans ton pays t'est plus favorable
(si elle est meilleure) que le texte de la présente Convention, c'est la loi la plus favorable de ton pays qui doit être appliquée.

Article 42 : La diffusion des droits
Les Etats doivent faire connaître le texte de cette Convention aussi bien aux adultes qu'aux enfants


POINTS DE REPÈRES
Convention : texte adopté, en 1989, par les Nations Unies (ONU), qui a pour objectif de protéger les droits des enfants dans le monde et d'améliorer leur vie. 191 États ont ratifié la Convention.
Nations Unies (ONU) : organisation internationale créée en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, pour assurer le maintien de la paix dans le monde. L'ONU, dont le siège est à New York (États Unis d'Amérique), regroupe aujourd'hui 187 États. Le dernier État admis, en juillet 1999, est le Royaume du Tonga.
État : l'ensemble des personnes qui vivent sur un même territoire et obéissent au même gouvernement.
Signer la Convention signifie, pour un État qu'il donne son accord pour la présenter au Parlement. (Députés et Sénateurs pour la France)
Ratifier la Convention signifie faire voter les parlementaires d'un État pour la faire adopter et donc la faire appliquer dans leur pays.


Un numéro de téléphone utile
si tu es victime de mauvais traitements :

Mon Père.

Mon père est mort, voilà quelques 18ans. il était atteint de la maladie de Parkinson.

A force de prendre des médicaments, il en avait fait une overdose. Ce qui se traduisait par une divagation de l'esprit.

Il croyait voir partout des petits bonshommes , habitants d'autres planètes qui l'espionnaient. en voulaient à sa vie. Il a déliré ainsi pendant plusieurs semaines.

Jusqu'à au rendez-vous à l'hôpital.

Ma mère a exposé le problème au professeur qui suivait mon père. Verdict. Il faut qu'il suive une cure de désintoxication.Il faut l'hospitaliser.

Mon père , sachant intuitivement que ses jour étaient comptés, voulait renter chez lui. Il disait qu'il voulait mourir à la maison.

alors, comme il se débattait un peu , cassant le doigt d'un infirmier, on l'a hospitalisé de force. Mon père a été enfermé, comme un vulgaire criminel,dans une chambre d'hôpital.

Et lorsque que je me suis déplacée pour aller le voir, je me suis entendue dire que je n'avais pas l'autorisation de visite. Mon père était comme "au secret".Traité comme un pestiféré.

Consternant !!! On va me dire que cela se passait il y a 18 ans.
en tout cas, mon père a du , malgré sa volonté de rentrer à la maison subir cette hospitalisation pendant laquelle on l'a effectivement désintoxiqué.

Peu à peu, il a recouvré ses esprits. Puis , on l'a obligé à partir en maison de repos, loin de chez lui.

Quant , enfin , il a pu rentrer à la maison , c'est pour mourir 3 semaines après d'une crise cardiaque.

Le médecin savait ce qui allait se passer car, cela se passait souvent comme ça.Il savait que le coeur était succeptible de lâcher. Il ne nous en a rien dit...

Depuis la mort de mon père, les traitements sont plus nombreux ,plus efficaces..

Un site à consulter : France-Parkinson.

Méditation

Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi.
[Dalaï Lama]
Premiers apprentissages

Pendant cette période en "no-man's land" entre la France et l'Espagne, Max a commencé à s'intéresser aux apprentissages. Un amie lui avait offert un jeu de lettres, car il aimait les livres.." Pour apprendre à lire" avait-elle précisé. J'avais donc mélangé les lettres à ses jeux habituels.

Jusqu'aux jour où, ayant pris une lettre, il vint me voir.
-"Maman , on joue à ce jeu !" Et voilà ...

J'ai donc pris les lettres et ai écris devant lui son prénom : Max . Cela est l'écriture de ton nom.
Pendant quelques temps , nous avons épeler les prénoms de la famille avec l'alphabet de plastique.

Déplaçant , au gré des nécessités , les lettres d'un endroit à l'autre pour écrire les prénoms les plus compliqués. Mais difficile d'expliquer les prénoms avec :deux " E " ou deux "p" par exemple.

Nous avons donc investi dans une belle ardoise toute noire et quadrillée d'un côté et une boite de craies, douces au toucher.

Tous les matins , sitôt le petit déjeuner avalé, nous commencions la liste des prénoms des cousins , des cousines, des tantes, des grands-parents, des oncles ..etc....est-ce le côté affectif de l'apprentissage ?

Max suivait le B.A.BA avec plaisir. c'est à ce moment-là qu'il a appris à lire.

Quand je lui donnais ses lettres , il était capable de m'écrire son prénom , en l'épelant.
-"M.A. = MA et X , c'est MAX .."

Les chiffres l'intriguaient aussi.
Avec les doigts , nous comptions :
-" 1 doigt , 2 doigts, 3 doigts...."
et puis , je reprenais :" 1,2,3,4,........"
Puis " 1 pouce +1 index = 2 doigts" , ce qui fut très vite compris , intégré.

Pendant ce temps , nous l'avions inscrit en maternelle , en Catalogne espagnole.. On ne lui demandait que de dessiner, de colorier......Max, mourrait d'ennui, je m'en rendais bien compte....Il voulait autre chose.

Un jour d'agacement , il refusa de faire ce que disait la maîtresse, barrant d'un trait son dessin d'oiseau, et le repassant , un certain nombre de fois , laissant de côté le reste de l'oiseau blanc...

Affolée et désespérée par ce geste de rébellion, la maîtresse nous convoque (Max , était alors en école privée pour ne pas être confronté qu'à du catalan et ainsi éviter le stress !).
-"Votre fils ne fera jamais rien de bon !"

Et voilà la petit phrase assassine lâchée.........
Nous avons enfanté un abruti, un perdu d'avance , un pauvre être foutu.. pauvres parents que nous sommes !!!!!

Et puis, d'abord, savons-nous l'éduquer , ce gamin.. ? Une bonne fessée , oui !!

Pour la contrer, nous lui mettons sous le nez , les productions de notre enfant, espérant ainsi capter son attention, ce qu'il avait écrit sur une feuille de papier , à savoir : son nom , son prénom ..écrit de lui-même, sans notre aide , bien entendue.
Peine perdue...

-"Oui, oui, on sait bien que les parents voudraient que leur enfant soit un génie !!"

Nous voilà , nous aussi, des perdus , des naïfs ...des doux rêveurs , des ...perturbateurs aussi, des révolutionnaires.. Et des tricheurs . Valent pas mieux que leur fils.

Tout le monde sait que "les chats ne font pas des chiens !!"

Premier contact avec la REALITE scolaire.

Parents n'ayez jamais d'enfants différents, vous serez suspectés de vouloir fomenter la révolution dans les écoles de France , de Navarre mais aussi, de Catalogne (d'un côté comme de l'autre de la frontière).

Car une fois notre installés sur Perpignan , le gamin inscrit à l'école , nous avons compris le long chemin qu'il nous faudrait parcourir pour arriver à scolariser notre petit bonhomme dans les meilleurs conditions possible.

Tout le monde sait cela: A 3 ans et demi , un enfant ne sait pas lire , ni écrire , ni compter, en
tout cas pas : 1+1= 2 . et tenez vous le bien pour dit, une bonne fois pour toutes.

La morale fut faite à Max aussi. Plus de spontanéité affichée..
Max fut sciemment laissé de côté .Les maîtresses successives de maternelles ont respecté la consigne on ne peut mieux.

Heureusement , petit Max avait son moyen de riposte imparable..

Des fièvres incongrues qui duraient jusqu'à 15 jours sans véritables explications organiques.
Mais sachant combien , il était difficile pour mon fiston , de s'intégrer dans une classe aussi peu motivante, je le laissais bien tranquillement vivre sa vie à la maison. C'était bien plus passionnant de lire nos livres, de faire nos comptes, contes et comptines...

Puisque, hors la loi nous étions , autant l'être pour de bon et pour la bonne cause.
Max n'a jamais fréquenté l'école que selon son besoin. Ce que nous avons pu éviter, nous lui avons évité.

Maintenant , il y a des classes qui ont été assiduement suivies et d'autres de façons plus épisodiques.

L'objectif étant que notre Max soit suffisament armé pour réussir sa vie .
Il est bien entendu pour nous que la sévérité des enseignants n'est pas forcément le bon chemin pour saine construction de la personnalité.

Lorsque l'on parle de respect , mieux vaut commencer par montrer l'exemple. soi-même.
A l'époque , Max était de souvent battu par ses camarades de classe et personne n'est jamais intervenu pour l'aider. Où était la surveillance ?

Il a fallu que je me déplace et que je règle le problème moi-même auprès de enfants concernés..en me faisant conspuée par l'équipe enseignante et les animateurs . On n'aime pas se voir remettre à sa place , mais je sais pour les avoir fréquentées , que les cours d'école EST un des lieux d'apprentissage de la violence , trop souvent dans l'indifférence générale.

Je le sais pour avoir été animatrice périscolaire.

Cependant , je ne me suis jamais inquiété pour mon fils.
Sa dernière année de maternelle, alors qu'un petit camarade est arrivé un matin en classe , le crâne rasé parce que la maman n'avait pas eu assez d'argent pour acheter du produit anti-poux, Max a compris qu'il fallait être solidaire.
En rentrant le midi , il me demande de lui couper les cheveux très courts pour ne pas laisser son copain avoir la honte tout seul.

Fier de mon petit garçon , je fais ce qu'il me demande et le voilà reparti en classe pour l'après-midi. Il s'assied à côté de son compagnon et se tient tout droit, regarde tout le monde de haut , d'un air de dire :"maintenant , nous sommes deux ". C'était une bonne leçon donnée aux adultes auxquels je me suis empressée d'expliquer la motivation profonde de Max.

Comment , il a su braver le regard de l'autre pour porter secours , à sa façon , à un petit camarade en difficulté.

Cela valait tout autant que le soi-disant apprentissage de la sociabilité par la fréquentation de l'école et qui parfois tourne au dressage pur et simple.