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30 janvier 2009

La Politique du déni.

On refuse de voir la réalité.
On, c'est le gouvernement en place..
On va essayer de laisser pourrir la situation.
Dommage car la réalité est bien là...

Plus d’un million de personnes sont descendues dans les rues aujourd’hui, selon la police, 2,5 millions selon FO et la CGT, répondant à l’appel unitaire lancé par les huit organisations syndicales. Un vaste mouvement de raz-le-bol face à la crise, et à la politique sociale et économique de Nicolas Sarkozy et du gouvernement Fillon...


 

EN IMAGES - Dès le début de la matinée, les cortèges étaient particulièrement fournis, notamment en province.

 

J'ai eu la surprise d'entendre Antenne 2 minimiser  la participation.

J'avais l'impression qu'il ne se passait RIEN.

Comment peut-on animer une antenne de télévision et oser dire qu'il ne se passe rien dans notre pays alors que tout va mal.

Le récession s'est arrêter à notre porte.

En ayant choisi (enfin ceux qui ont choisi) Sarkosy et sa politique, on élu un homme de  POUVOIR

comme les magiciens...

 

Antonio, artiste magicien mentaliste ...

Pratiquant la magie depuis 1993 et professionnel depuis 1996, Antonio est aujourd'hui l'un des magiciens mentalistes les plus sollicités de la profession. Des particuliers aux administrations et municipalités, des plus modestes aux plus prestigieuses sociétés et agences évènementielles, Antonio le magicien pratique son art aux quatre coins du monde et pour tous publics.
La magie d’Antonio est une expérience divertissante et unique. En « Close-up », en « One Man Show » ou en « spectacle sur scène », Antonio le magicien vous propose tous les grands classiques de la micromagie (magie rapprochée ou close up), du pickpocket (inspiré des vrais techniques de pickpocket) et du mentalisme (l'art de reproduire des effets paranormaux connus).
Sans oublier sa fameuse « chaise électrique » ou son étonnant « effet d'évasion » en hommage au magicien Harry Houdini.



Il faut bien faire passer la pilule...
Et amuser la galerie en attendant mieux..


29 janvier 2009

La marathon de la colère (suite)

Le bilan scolaire est sans appel.

Fiston est en grande détresse psychologique.
Ce que je pressentai depuis plusieurs années déjà.
J'ai alerté les médecins, cela a été noté sur le compte-rendu médical comme étant à l'origine de migraines insupportables.
Migraines qui ont pratiquement cessées depuis la sortie du système scolaire.

Fiston ne supporte plus l'école.
Pas l'apprentissage en lui-même mais la façon d'apprendre imposée par l'école.

Il a été testé à 145 de quotient intellectuel en sixième.

Aujourd'hui, son QI a baissé significativement de dix-sept points, ce qui est énorme.
Et traduit une vraie souffrance psychologique.



Un QI ne baisse pas sauf justement dans le cadre de l'inadaptation scolaire.
L'enfant fait de tels efforts pour "s'adapter" , se normaliser qu'il ne produit plus.
Et perd confiance en lui.
Et je sais que c'est vrai.

Les notes du brevet le démontrent.
Douze et demi alors que toutes les notes de l'année sont évaluées à quinze et demi de moyenne générale de toute l'année.

Jusqu'à l'année passée, Fiston parlait un espagnol sans faute.
Il y a deux semaines, je l'entends lire un passage de livre et je sursaute.
Son espagnol est TOTALEMENT francisé avec un accent digne du mien, ce qui n'est pas peu dire...

Je le reprends et lui en fait la remarque.
Et j'entends, ahurie, mon gamin m'expliquer qu'il a été obligé de se conformer à l'accent de la classe pour éviter les moqueries et les réflexions du style:

"Tu te la pète bien, hein!" accompagné de rigolades...

On pourrait dire que le surdouement n'était qu'une invention de la première psychologue et les suivantes qui ont toutes voulu voir un élève très doué devenir surdoué.

Refléxion que m'a faite Fiston.
Elles ont triché.
Mais en ce cas, elles seraient trois psychologues à avoir triché consulté sur tout le territoire, du Nord au Sud.
Cela serait étonnant, je crois!

Plus appropriée est l'analyse de cette psychologue qui confirme par  des tests de personnalité, le problème psychologique engendré par la "normalisation" de Fiston.

Il s'est mis entre parenthèse.
Il s'est effacé de sa vie.

Il se réfugie régulièrement dans ses jeux vidéos pour ne plus en souffrir.

Sa vie ne lui appartient plus.
Et ce, depuis la cinquième.
Depuis cette intervention qui s'est mal passé et l'a éloigné du monde scolaire pendant six  mois.
Une intervention très douloureuse.
Une mauvaise gestion de sa scolarité par rapport à la  maladie.

Ceux qui objecteraient que l'on fait trop d'histoire par rapport à son QI sont ceux qui ne comprennent pas que la mise en évidence de ses chiffres fonctionnent comme un thermomètre.

Une forte baisse est le témoignage en direct des difficultés à resoudre.

L'objectif aujourd'hui est donc de soustraire Fiston à la dictature scolaire, et de n'envisager son retour parmis les élève que si lui le souhaite.
Avec un suivi psychologique en premier lieu.

C'est devenu une priorité.

27 janvier 2009

Témoignage sur la phobie scolaire

Témoignage de miracle888
J'ai été très touchée par ton blog qui m'a donné envie de raconter mon histoire.

Alors voilà ma phobie scolaire a débuté en CM2 c'est-à-dire vers 10ans. Je n'ai jamais su le point de départ de ma phobie mais à cette époque j'avais un prof qui passait son temps à me rabaisser. J'étais ce qu'on appelle une enfant "intellectuellement précoce" et ça l'amusait d'essayer de prouver le contraire. Je n'ai pas suivi le dernier mois de ma CM2.

Mais le pire ça a été au collège. C'était un collège-lycée, il y avait donc beaucoup d'élèves et il fallait passer dans un grand hall toujours plein à craquer. C'était mon enfer quotidien mais la plupart de l'année s'est bien passée. Mais au 3ème trimestre j'ai commencé à avoir souvent mal au ventre alors j'allais à l'infirmerie et en exagérant juste un peu, ils finissaient par appeler ma mère et je rentrais chez moi. Au final c'était tellement facile que ça arrivait presque tous les jours! Parfois je me prenais pour une malade imaginaire, je ne comprenais pas pourquoi j'avais ce besoin de fuir l'école.

Le matin c'était l'enfer. Je faisais des crises de larmes, je me plaignais de maux de ventre avant même de les avoir, ma mère pensait que je faisais des caprices et je finissais par le croire aussi. Et puis lorsqu'elle abandonnait et que je me recouchais ça allait tout de suite mieux.

Le pire dans tout ça, c'est qu'avant j'adorais l'école! Pour résumer, j'ai fait 2 trimestres de 6ème puis 1 seul de 5ème. Parallèlement j'étais suivi par un psy pour ma phobie et pour dépression. Il faut savoir que beaucoup d'enfants surdoués finissent phobiques scolaires car ils s'ennuient en cours. C'était mon cas. Mon psy à donc insisté pour que je passe en 4ème malgré mes absences. Il voulait voir ce que ça donnerait. Je n'ai été en 4ème qu'un mois!

Puis j'ai fait une autre 4ème dans un internat médicalisé (les pions étaient des infirmiers et on avait un suivi médical par un psy). J'y suis resté 1 an et demi sans résultat. Je n'allais toujours pas en cours et les infirmiers m'accusaient de simuler mes crises d'angoisses! Ils ont fini par me "relacher" dans la nature en pleine dépression en me disant qu'ils ne pouvaient rien pour moi. Je ne pouvais pas m'inscrire au CNED parce qu'il fallait un accord médical que mon médecin refusait de donner. Ma mère craignait de se retrouver avec les services sociaux sur le dos puisque je n'étais plus scolarisée alors que j'avais moins de 16ans. Bref c'était la grosse galère!

Puis on a déménagé en campagne. J'ai rencontré une fille qui a été un gros facteur déclenchant. Elle me racontait ses histoires au collège et peu à peu ça m'a donné envie de réessayer. A la rentrée je me suis inscrite dans son collège. La directrice a été très compréhensive. Je lui ai tout expliqué eelle a accepté de me mettre dans la même classe que cette fille. Elle a aussi dit a tout mes profs qu'ils devaient me laisser sortir de cours dès que je le demandait. Ca m'a beaucoup aidé au départ. A chaque crise d'angoisse je sortais prendre l'air puis je reprenais le cours sans commentaires. Bien sûr les élèves me regardaient bizarrement mais ils ont fini par s'y faire et je pense que les profs ont dû leur expliquer un peu de quoi je souffrais. Ca a été la meilleure année de ma vie! Je n'ai pas raté un seul cours!

J'étais tellement heureuse de m'en être sorti que je me suis inscrite au lycée. Et là grosse rechute. Ambiance différente, profs aveugles et sourds...Personne n'a essayer de comprendre, personne n'a essayer de s'adapter. Dès novembre j'ai abandonné.

J'ai galéré pendant quelques mois. Puis passionnée d'équitation, j'ai fini par me tourner vers ma passion. J'ai fait un stage d'un an dans un centre équestre (donc pas d'école^^). Ca a été la révélation mais pour continuer dans ce milieu il fallait retourner en cours! L'année dernière je suis donc entré la peur au ventre en BEP à presque 19 ans (c'est n'est pas très flatteur mais pour moi c'est déjà un miracle!).

C'était il y a un an. Maintenant je suis en 2ème année. Je n'ai été absente qu'une fois à cause d'une grippe. Je n'ai pas fait une seule crise d'angoisse. Je pense que c'est dû au faible nombre d'élèves et au système d'alternance (2 semaines à l'école, 2 semaines en entreprise). Il me reste presque 5 ans d'études pour être monitrice (au passage je décrocherais mon Bac Pro ce qui est mieux que rien!). Je sais que je ne suis pas à l'abri d'une rechute mais maintenant je sais aussi que je peux me relever...

Désolée pour ce roman mais résumer des années d'horreurs en quelques lignes c'est très difficile! Je sais que la plupart des personnes ne comprendront pas ce sentiment et se diront (comme mon père à l'époque):"ce n'est que de la comédie. Il suffit de l'engueuler un bon coup et ça lui passera!" C'EST FAUX!!! La phobie scolaire est une maladie et en aucun cas un caprice!

Je suis de tout coeur avec les personnes qui le vive au jour le jour. Accrochez-vous! Votre vie n'est pas à l'école, dès que vous serez sorti de cette période difficile la vie sera belle! Je vous le jure, il y a tant a voir, ne vous renfermez pas sur vous même!


Source 


Le Monde.fr a écrit:
Un tiers des enfants dits "surdoués", "précoces", ou encore "à haut potentiel" connaîtraient de graves difficultés scolaires. Comment s'explique ce paradoxe ? "L'enfant surdoué possède une intelligence qualitativement différente, explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne. Il active de façon privilégiée son cerveau droit, alors que les compétences du cerveau gauche sont plus en phase avec les apprentissages scolaires."


Grossièrement, le cerveau gauche, analytique, construit de façon linéaire son raisonnement, tandis que le cerveau droit, analogique, traite l'information en images et procède par associations d'idées. "Ainsi, poursuit la psychologue, la pensée du surdoué est globale, arborescente. L'information se distribue dans tout le cerveau, créant des associations d'idées qui s'enchaînent à une très grande vitesse." L'élève arrivera rapidement à trouver la solution d'un problème mathématique, mais sans pouvoir restituer le raisonnement logique qu'attend le professeur.

"La deuxième différence importante réside dans leur hyperactivité émotionnelle. Elle procède d'une vulnérabilité particulière de l'amygdale (neurones du cerveau situés dans le lobe temporal)", précise Mme Siaud-Facchin. Un incident mineur peut ainsi déclencher une crise émotionnelle. "Pour apaiser ces enfants, inutile de les raisonner, il faut les toucher, les contenir physiquement", conseille-t-elle.

Si l'on prend comme critère un quotient intellectuel d'au moins 130, on compte 1 élève surdoué sur 40, soit 2,5 % de la population. Sylvie Tordjman, pédopsychiatre, chef du service de psychiatrie de l'enfant au CHU de Rennes a créé, en décembre 2005, le premier Centre national de resssources pour les enfants surdoués en difficulté.

L'objectif est de mieux les repérer et de leur proposer une prise en charge thérapeutique. "Plusieurs clichés perdurent sur ces enfants, explique-t-elle. On croit, à tort, que l'hyperactivité avec déficit de l'attention dont ils souffrent plus que les autres est liée au fait qu'ils s'ennuient à l'école. En réalité, cette hyperactivité s'exprime davantage à la maison. Ils y ont recours pour augmenter leur niveau de vigilance, qui est relativement bas. En fait, ils s'hyperstimulent."

Du coup, l'idée qu'il faudrait les isoler pour qu'ils puissent se concentrer semble inappropriée. "Au contraire, ces enfants fonctionnent mieux dans un environnement enrichi en stimuli sensoriels", remarque Mme Tordjman. Ils peuvent aussi être en grande difficulté en petits groupes, souffrir de dévalorisation, et leur identité de surdoué - parfois renforcée par des parents hyperinvestis - peut augmenter leur décalage par rapport aux autres.

Différents, ces enfants nécessitent-ils une prise en charge scolaire particulière ? L'AFEP, Association française pour les enfants précoces, et l'Anpeip, Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces (les deux seules structures agréées par le ministère de l'éducation nationale), militent pour une meilleure prise en charge en milieu ordinaire.

"L'idéal, c'est de trouver une école où il peut y avoir un dialogue avec l'enseignant", considère Vlinka Antelme, présidente de l'AFEP. Hélas, c'est encore loin d'être le cas. L'AFEP recense environ 80 collèges (privés sous contrat davantage que publics) qui accueillent ces enfants. Mais, faute de place, les parents se tournent aussi vers des établissements hors contrat, coûteux (de 4 000 à 7 000 euros) et de qualité variable.

Souvent à l'aise au primaire, une partie des enfants précoces perdent pied à partir du collège. Anne-Marie François, professeur de français à Notre-Dame de Verneuil (Verneuil-sur-Seine) - un établissement privé sous contrat qui accueille des enfants précoces - met en oeuvre une pédagogie adaptée. "Le plus souvent, ces enfants à l'intelligence intuitive n'ont pas mis en place des stratégies d'apprentissage en primaire. Il faut leur donner des repères méthodologiques, leur fournir, si besoin, plus que le programmme pour alimenter leur curiosité, et les aider à se positionner dans le groupe social en leur proposant des activités collectives, intellectuelles, sportives, ou ludiques."

A Paris, le collège Janson-de-Sailly accueille, depuis 2004, des élèves surdoués en difficulté. "Ils sont intégrés dans des classes banales, mais une salle leur est réservée pendant leur temps libre", explique Geneviève Blaquière, coordinatrice du dispositif, qui inclut, depuis 2007, le collège Georges-Brassens. Ces jeunes, qui ont souvent été des victimes, y parlent de leurs problèmes et surtout pratiquent des jeux de construction ou de stratégie sur ordinateur. "L'essentiel n'est pas de les faire avancer plus vite. Les sauts de classe sont exceptionnels, explique Mme Blaquière. Nous cherchons à harmoniser leur développement et travaillons leurs relations aux autres."

Frédérique, professeur des écoles et mère de quatre enfants précoces, a connu des problèmes avec son aîné. "En moyenne section, l'enseignante l'a mis à l'écart, les autres élèves le maltraitaient." Jugé caractériel et inadapté, son enfant était, de l'avis de la directrice, "promis à la Segpa", une section de collège spécialisée dans l'accueil d'élèves en grande difficulté. Aujourd'hui, un baccalauréat scientifique en poche, il va intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles avec deux ans d'avance. Après son expérience, sa mère estime "plutôt judicieux que les enfants précoces arrivent au collège avec une année d'avance pour que leurs besoins d'apprentissage soit plus en phase avec ce qui leur est proposé en classe".

Dans le droit-fil d'une circulaire du 10 octobre 2007, le ministère de l'éducation nationale devrait lister, à la rentrée prochaine, des préconisations pour la prise en charge de ces élèves.
Martine Laronche
Article paru dans l'édition du 02.07.08.


SUR LE MÊME SUJET
Edition abonnés Archive : Le surdoué des langues qui voit et parle en chiffres
Références

A consulter.

L'AFEP : www.afep.asso.fr

L'Anpeip : www.anpeip.org

A lire.

L'Enfant surdoué, de Jeanne Siaud-Facchin, Odile Jacob, 2002, 250 p., 20 €.

L'Enfant précoce, l'intelligence réconciliée, d'Arielle Adda et Hélène Catroux, Odile Jacob, 2003, 354 p., 24 €.

La Scolarisation des élèves "intellectuellement précoces", rapport de Jean-Pierre Delaubier au ministre de l'éducation nationale, 2002, www.education.gouv.fr


Source




Fiston a des crises de phobie  récurentes.
La peur liée à l'attente.
Une attente qui colore ses jours d'expressions d'angoisse.


Vivement que cette histoire fâcheuse prenne fin...

Méditations

A Lire: Inhibition Intellectuelle lié au QI

LE COMPLEXE DE L'ALBATROS

L'inhibition intellectuelle chez l'enfant intellectuellement précoce

Se défendre ou s'interdire ?

Docteur Alain GAUVRIT
pédopsychiatre, ancien psychiatre des hôpitaux
 Communication présentée à la conférence-débat organisée par le GARSEP
à l'Espace Hermès de Muret (Haute-Garonne) le 25 avril 2001
« …Exilé sur le sol au milieu des huées,  
                Ses ailes de géant l'empêchent de marcher » (Charles BAUDELAIRE, L'Albatros)
S o m m a i r e





La véritable "douance" n'a rien a voir avec le désir des parents.
C'est une attitude globale.

Elle peut engendrer un véritable dégoût de l'école et de la structure éducative.
Malgré les lois mises en place.

La précocité dérange, elle gêne, elle entraine de terribles fantasmes. 
Un enfant naît surdoué mais ne le devient pas comme par magie.

Seul une prédisposition à la naissance donne le ton.

Et cela agace.
Je prépare la défense de Fiston, demain nous devons avoir le bilan de la psychologue.
Bilan qui devrait me permettre de dénoncer l'attitude ce proviseur 
Que de réflexions, que de nuits blanches, de colères rentrées contre un système fait pour broyer plus qu'éduquer.

Que de temps perdu.

Scoliose évolutive et traitement

Le corset CTM (Chêneau-Toulouse-Munster) est préconisé pour le traitement des scolioses évolutives chez l'enfant et l'adolescent. Il est aujourd'hui le corset de prédilection pour le traitement des scolioses.
L'orthoprothésiste, à partir des clichés radiologiques et de l'évaluation clinique des possibilités de réduction de la scoliose, va concevoir le design du futur corset. Des appuis seront placés sur les zones pour obtenir la correction optimale des courbures. A l'opposé de ces appuis, de larges fenêtres de dégagement sont réalisées afin de permettre le réalignement du tronc et une meilleure amplitude respiratoire.
Après quelques jours d'adaptation, le corset CTM est bien accepté par le patient grâce à sa discrétion et sa légèreté.
Une scoliose peut évoluer jusqu'à la fin de la croissance. Le port du corset et les visites de contrôle chez le médecin en collaboration avec l'orthoprothésiste sont essentiels à la réussite du traitement.
Le port d'un t-shirt sans couture sur les cotés est recommandé. Ce t-shirt protègera la peau du patient contre toute irritation due au frottement du corset. 



Comment expliquer à mon gamin chez qui les attelles n'ont pas eu l'effet escompté, que cet instrument de torture va lui faire du bien?
D'autant que les statistiques américaines n'ont pas prouvé le bénéfice de ce traitement.
Certains ont du recourir à l'intervention qui n'a pas forcément donné le résultat escompté non plus.
Comment amener un ado passablement exaspéré de toutes ces tentatives de soins douloureuses et contraignantes que c'est le seul moyen aujourd'hui de l'aider. 
Tant que la recherche n'aura pas mis au jour un traitement qui combattra la maladie dans le fonctionnement même des cellules..

C'est en cours, l'espoir est permis.
Mais dans combien d'années?

25 janvier 2009

Mon expérience Israëlienne.

Article que m'a envoyé Le Rocroco hier soir.
Sur l'attitude de la diplomacie française face aux victimes de Palestine.

Je crois avoir atteint aujourd’hui le summum de l’indignation ...
Lire la suite..

Dans le négationnisme, notre diplomacie fait fort.

De quoi se sentir étrangère sur son propre sol car je ne peux pas être fière de tels agissements.
J'ai peut-être sur ce conflit, une attitude un peu tranchée parfois, liée sans doute au fait que j'ai vécu et travaillé près de Jérusalem à l'époque de mes 20 ans.

Mon beau-Frère est juif, originaire d'Algérie.
Sa soeur ayant fait un voyage là bas et travaillé en Kibbutz, son récit m'a donné envie de tenter l'aventure.

J'y suis donc allée à mon tour.
 Trois semaines de Kibbutz et j'ai fait ma valise, déçue.
Mais je crois que je n'étais pas faite pour la collectivité de cette façon.

J'y suis retourné quelques mois après pour vivre autrement, ce pays m'ayant fasciné.

J'avais trouvé un emploi dans un hôpital  à Eïn Karem
- Hospice pour enfants handicapés des Filles de la Charité à Ein Karem
comme aide soignante auprès d'enfants profondément handicapés mentaux d'origine juive comme palestinienne.
A cette époque le Sinaï appartenait encore à l'état d'Israël.

J'y ai travaillé quelques mois. J'ai pu observé que les employés d'origine juive étaient bien traités et que les employés d'origine palestinienne, beaucoup moins.
La différence était trop flagrante

Il n'y avait pas reconnaissance des employés sauf s'ils étaient entièrement soumis au diktats des religieuses.

Les enfants étaient mal traités d'une certaine façon.
Et la nourriture qu'on leur donnait n'était pas géniale.
Semoule au chocolat le matin, semoule au légumes le midi et semoule nature le soir.

Un jour, n'empêche, j'ai craqué.

J'avais une double otite qui m'avait rendue totalement sourde et la mère supérieure ne voulait pas que je vois le médecin qui s'occupait des enfants.
Je les avaient vu plusieurs fois refuser de porter assistance à des employés dont une amie en pleine crise de tétanie grave, que j'ai du aider à se faire une intraveineuse pour arrêter le processus de raidissement des muscles..

Et du coup, j'ai vidé mon sac.
Je leur ai dit que je supportais plus leur hypocrisie religieuse, que la vie des autres comptait  plus qu'une prière à Dieu.
Qu'au lieu de prier, elle feraient mieux de faire de vrais repas pour les gamins, qu'elles feraient mieux de rémunérer correctement leurs employés palestiniens, qu'au lieu de dépenser leur argent en très bon repas pour elles, je les avais surpris en flagrants délits de bombances avec toute l'argenterie et un assortiment d'assiettes et de verres de repas de fêtes.
Que la charité consistait d'abord à montrer l'exemple.
Que c'était leur rôle..

Tout cela m"a pris comme ça.
Leurs Dieu ne pouvait pas avoir de préférences pour une race ou une autre, une religion ou une autre.

Après cela je me suis fait virée...
Mais ça tombait bien, je voulais partir, écoeurée.

Pendant deux jours, on m'a fait du chantage:
Je retire mes paroles sans doute dues au fait que je sois malade et l'on me garde.
Ou bien je persiste et...

J'ai signé et fais ma valise.

Une soeur volontaire allemande est venue me voir dans ma chambre (j'étais logée) et m'a donné de l'argent en m'affirmant que j'avais eu raison de cette colère.

Et l'on a fait du chantage à mon amie en lui disant que si l'on me revoyait dans l'hôpital, elle était ELLE, virée.

Entre temps, j'avais reçu la visite de ma soeur aînée.
Lors de notre retour de Tel Aviv où elle avait débarqué en avion,
Nous avons échappé à un attentat.

Le bus que nous devions prendre a été plastiqué. 
Nous l'avions manqué de peu.

Prendre les transports lorsque la menace d'attentat pèse, lorsque la mort rôde, lorsque l'on ne sait pas si demain quelque chose ne va pas se passer car la sécurité dans ce pays n'a jamais vraiment existé peut monter à la tête.
Et brouiller la capacité à réfléchir.

Il m'est arrivé également, de me retrouver au milieux de foules juives effrayantes d'intégrisme.
Le jour de la fête du Puit de Marie à Eïn Karem.

Des centaines de personnes, hors d'elles, prises par leur fête lorsque l'on sait qu'elle n'acceptent pas la présence de Goys (non juifs).

Nous avons failli nous faire écharpés dans le quartier des intégristes, Mea Shéarim, à Jérusalem pour avoir oser nous présenter un soir de shabbat.

J'avais une amie juive, issue d'une famille très religieuse qui souhaitait faire évoluer la mentalité et s'était mis en tête d'épouser un jeune arabe...
Elle n'a pas réussi, son amoureux n'était pas fidèle.
J'espère qu'elle a gardé sa fraîcheur d'esprit et qu'elle continue à militer d'une autre façon.
Car, sous la pression, elle a fini par épousé le jeune homme choisi par la famille.

Ces souvenirs me reviennent en mémoire.

Et lorsque je demandais pourquoi cette guerre, on me répondait souvent, des deux côtés, que les populations étaient manipulées par de grandes puissances (on invoquait l'Amérique, la Russie et les Pays Arabes)

Pour des questions qui dépassaient la population.
Je sais pour en avoir rencontré, qu'il existent des pacifistes désireux de trouver des VRAIES solutions de PAIX.
Des gens qui voudraient pouvoir continuer à vivre sur le sol d'Israël en apaisé et en harmonie avec les palestiniens.

Si la méchanceté n'a pas de frontières, l'humanisme n'en a pas non plus.
La bonté, l'intelligence, la bêtise, l'avidité..

Tout cela est humain et universel.

Une éducation des jeunes à la paix me semble nécessaire.
Enterrer les morts et cesser de vouloir la vengeance à tout prix, pour la sécurité des enfants de Palestine, pour ceux d'Israël.
Un seul mort, qu'il soit de Palestine ou d'Israël est de trop.