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18 janvier 2009

Un coup de gueule payant.

Enfin!
Cela ne changera rien à la décision de Fiston de ne plus retourner au lycée, mais la semaine dernièr, il  a été annoncée à la classe d'Unité Pédagogique d'Intrégration qu'ils pouvaient supprimer une matière, celle dans laquelle ils se sentaient le moins à l'aise.

Et ce, sans avoir à faire une seconde en deux ans comme l'équipe éducative s'est ingéniée à me l'expliquer et vouloir me le faire avaler.

La dispense d'option, nous l'avons sollicitée et obtenue dans le circuit ordinaire et sans aucune prolongation, alors pourquoi, tout d'un coup, cela deviendrait-il la norme ?

Chercher l'erreur.
Et sans doute est-ce la raison pour laquelle le médecin du centre moralise pour:
"Qu'une solution soit trouvée dans le cadre d'une scolarité adaptée. Le proviseur ayant déclaré qu'il souhaitait rencontrer Fiston pour un entretien contradictoire."

Sauf que l'entretien a déjà eu lieu lors de la première réunion de mise en place d'aménagements de scolarité.
Au cours de laquelle chacun a crié au scandale face aux aménagements demandés, notamment la suppression des cours de sciences économiques et sociales  imposés à toute la classe.

Et dans le but de nous faire comprendre que nous étions de mauvais élèves, monsieur le proviseur avait fait rétention de l'autorisation de cours par le CNED pendant un mois et demi, malgré l'intervention que j'ai demandé à la médiatrice.

Et monsieur le proviseur entendait bien nous taper sur les doigts, ce qu'il ne s'est pas privé de faire.
De plus ce bonhomme a honteusement affirmé qu'il pouvait signer ce papier sur notre demande (ce qui est un mensonge éhonté) au moins sur les cours d'histoire-geo. Pourtant, c'est bien moi qui suis à l'origine de l'idée et du mail au médiateur.
Puisque tout le monde était d'accord sur ce point particulier.

Restait une autre source de conflit, le fraçais que l'on nous refusait de prendre pas le CNED en entier alors que la proviseur-adjointe nous "mettait dans l'obligation de suivi par correspondance" pour rattrapper les deux heures supprinmées.

Toute cette hypocrisie me rend malade.
Heureusement, j'ai conservé les mails échangés.

Ce que je comprends est que tout est bon pour les autres mais pas pour Fiston.

Qu'il faut vraiment se fâcher pour faire prendre conscience du dysfonctionnement de leur classe d'UPI.
Qu'il y aurait encore quantité de choses à changer.
Et que Fiston ne veut plus subir la pression scolaire, ni la pression des suivis de scolarité.

Il n'a pas oublié la réflexion de la coordonnatrice entre le SESSAD et le lycée.
La fatigue, la fatigue?
Mais de quelle fatigue parle t'on?
Et d'abord, c'est quoi la fatigue?
Ce qu'elle a nié avoir dit lors de notre entretien privé.

Cette femme que j'ai rencontré pendant deux heures et demi.
A qui j'ai expliqué toutes les motivations de Fiston.
Qui n'a pas ouvert son bec lors de la seconde réunion, alors que mon gamin lui avait bien dit haut, clair et fort, que NOUS, ses parents représentions SA parole contre celle de ses adultes en qui il n'a pas la moindre confiance.
Ce que tout le monde peut comprenndre.

Et ça rien ni personne ne peut le faire changer d'avis.
Et puis quand je réalise le cinéma qui a été fait au cours des réunions pour la mise en place et le suivi du projet personnel de scolarisation, je me dis, que moins nous solliciterons d'aide, moins nous aurons à justifier la nécessité de ces aides.
L'objectif reste l'obtention du bac et non pas la classe de seconde  en trois ans

Cela reste un défi de taille.