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01 mars 2008

Le travail, parcours du combattant des handicapés (16/11/2007)

Source : france 2

Le chômage des personnes handicapées s'établit encore en 2007 à 20%, soit plus du double de celui des personnes valides

Et alors que la loi les y oblige, seulement la moitié des entreprises de vingt salariés et plus comptent au moins 6% de salariés handicapés... Sans compter les 23% qui n'en emploient aucun.

Que se passe-t-il pour ces personnes sur le marché de l'emploi, dont 80% sont handicapées après un accident ou une maladie ? Etat des lieux.

Le taux d'activité des personnes handicapées, 45%, reste inférieur à celui des salariés en général, 70%, la situation - aux dires d'Emmanuel Constans, le président de l'Adapt (insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées) -, lors de la 11e Semaine pour l'emploi des handicapés, du 12 au 18 novembre.

Une situation qui tend à s'améliorer, même si les difficultés demeurent pour adapter l'offre et la demande et si le nombre de personnes handicapés en demande d'emploi augmente. Un chiffre à mettre sur le compte, selon les associations, au fait qu'un plus grand nombre de personnes assument mieux leur handicap.

Bien que la loi 2005 ait durci les pénalités financières si l'entreprise n'embauche pas au moins 6% de personnes handicapées, le niveau de formation des personnes handicapées reste faible, à l'instar du taux d'activité, en raison notamment de la scolarisation encore difficile des jeunes handicapés: 51% ont le niveau BEP/CAP.

Quant aux idées reçues, elles restent tenaces au sein des entreprises, notamment du point de vue des "performances" des personnes handicapées, et des adaptations nécessaires à leur emploi, alors que 90% d'entre elles ne nécessitent aucun aménagement de poste.

Pour changer la donne, le gouvernement a augmenté les moyens consacrés aux personnes handicapées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté le 24 septembre, selon lequel "les mesures nouvelles représenteront 410 millions d'euros en 2008, en progression de 5,7%.

L'effort d'insertion professionnelle de ces personnes sera également augmenté en 2008 de 70 millions d'euros pour les établissements spéciaux d'aide par le travail et pour la garantie de ressources des travailleurs handicapés.

Les lois en vigueur pour l'égalité des droits

La suite ici

28 février 2008

Un blog à lire sans modération.

Pourquoi devenir végétarien ?

Il y a encore d'autres raisons, mais celle-ci me suffirait déjà ! Ou allons chez notre petit boucher bio...

La protection des mineurs sur Internet


Les dangers du surf sur Internet

Surfer sur Internet n'est pas sans danger pour les enfants et les adolescents. En effet, le nombre de sites proposant des images pornographiques impliquant des mineurs ne cesse d'augmenter, tandis que les forums de discussion sont régulièrement utilisés par les pédophiles pour se faire des " amis " parmi les jeunes et recruter leurs futures victimes.

Il est donc important que toi et tes parents soyez avertis de ce danger et que vous connaissiez les moyens de te protéger. Te laisser circuler sans précautions sur Internet, c'est comme te laisser circuler seul, la nuit, dans la rue.

Pour approfondir...

Internet Sans Crainte - Acc�s au site Tu peux visiter le site du projet "Internet sans crainte" et d�couvrir avec Vinz et Lou comment te prot�ger des dangers du surf sur internet.

>> Vers le site "Internet sans crainte"

Ce que dit la loi

  • Le Code pénal (article 227-23) punit de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende le fait de diffuser, le fait de fixer, enregistrer ou transmettre, en vue d'une diffusion, l'image d'un mineur lorsque celle-ci présente un caractère pornographique.
  • Les peines sont portées à 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende lorsqu'un réseau de télécommunications (donc Internet) a été utilisé pour cela.
  • Le seul fait de détenir ce type d'image est, depuis la loi sur l'autorité parentale du 4 mars 2002, puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.

Par ailleurs, l'article 227-24 punit de 3 ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende le fait de fabriquer, transporter, diffuser ou de faire commerce d'un message à caractère violent ou pornographique susceptible d'être vu ou perçu par un mineur.

La loi française est donc claire : les responsables de sites pédophiles sont en infraction, mais toute personne qui télécharge pour elle-même, ou qui transmet à une autre personne, une image pornographique impliquant un mineur, l'est également.

Internet ne s'arrête pas aux frontières de la France ; aussi l'Europe s'est-elle récemment donnée des moyens juridiques pour lutter contre la pédopornographie.

  • Le mandat d'arrêt européen, adopté le 11 décembre 2001, permet à chacun des Etats membres de l'Union européenne de poursuivre au-delà des frontières toute personne ayant commis une infraction passible, dans son propre pays, d'au moins un an d'emprisonnement. Destiné à l'origine à lutter contre le terrorisme, le mandat d'arrêt européen s'applique aussi à l'exploitation sexuelle des enfants et à la pédopornographie.
  • La Convention européenne sur la cybercriminalité, signée par la France en novembre 2001, impose aux fournisseurs d'accès à Internet de conserver durant 3 mois les données provenant des sites qu'ils hébergent et de les mettre à la disposition des autorités.

Faire respecter la loi

Comme tout citoyen utilisateur d'Internet, toi et tes parents pouvez aider à faire respecter la loi. De ce fait, vous aiderez à mieux protéger les internautes mineurs.

Les Ministères de la Justice, de l'Intérieur, de la Défense et le Ministère délégué à la Famille et à l'Enfance ont conjointement créé le site https://www.internet-mineurs.gouv.fr.

Ce site permet à toute personne ayant connaissance d'un site pédophile d'en faire le signalement aux autorités en remplissant, anonymement ou non, un questionnaire. Les informations sont ensuite transmises à un officier de police judiciaire affecté à la vérification et à la localisation des sites pédophiles. En cas de confirmation, il transmet à son tour les informations au Parquet compétent (pour un site français) ou à Interpol (pour un site non français).

Il en est de même de l'adresse �lectronique de la Gendarmerie nationale (judiciaire@gendarmerie.defense.gouv.fr) qui recueille aussi les signalements de sites pédophiles. Les vérifications nécessaires sont ensuite effectuées et les informations transmises à la Justice.

Dans tous les cas, il s'agit pour les internautes de participer à la prévention de la cyber-délinquance et pour les parents de mettre leurs enfants à l'abri, notamment des pédophiles.

Etre responsable

Toi et tes parents pouvez également adopter au sujet d'Internet un comportement qui te protégera de la pédophilie, du spam (publicités envoyées sans ton consentement sur ta boite aux lettres électronique), et de l'utilisation par autrui de tes données personnelles.

Les conseils qui suivent sont extraits, avec l' aimable autorisation de ses responsables, du site internet-mineurs.gouv.fr.

Conseils aux parents

L'Internet sera un outil familial et vos enfants vous sentiront présents.

Laissez vos enfants vous montrer comment ils surfent sur l'Internet : leurs sites préférés, ceux qui pourraient vous intéresser.

  • Organisez vos vacances, choisissez un film, préparez un exposé, envoyez un courrier �lectronique aux grands-parents, créez une bibliothèque familiale des bons sites Web.
  • Rencontrez d'autres parents internautes, améliorez votre pratique, échangez vos expérience dans les cafés de parents, les cyber-cafés et les espaces publics numériques qui vont être de plus en plus nombreux.
  • Ne donnez jamais d'informations personnelles.
  • Ne répondez pas à un message choquant, quittez rapidement le site qui les met mal à l'aise.
  • N'organisez pas de rendez-vous avec une personne rencontrée dans un chat.

Notamment à l'égard des plus jeunes, il existe des outils techniques, comme des logiciels de filtrage ou des portails, qui accompagnent vos enfants dans un Internet plus sûr (labellisation ou sélection des sites pour les plus jeunes…).

  • Invitez-les à vous montrer ce qui les gêne, discutez-en avec eux.
  • En retour, manifestez votre confiance en respectant leur jardin secret.

La rédaction d'une charte familiale vous permettra d'aborder globalement ce qui est possible, souhaitable ou interdit lorsque, chez vous, on surfe sur le Net. Elle devrait éviter les malentendus ou le traitement à chaud d'un désaccord.

  • S'adaptant à la maturité des enfants et à l'expérience de la famille sur le Net, la charte peut s'inspirer des quelques conseils donnés ici et prévoir, par exemple : lieu d'installation, temps de connexion de chacun, usage en l'absence des parents, arbitrage avec les autres activités (devoirs scolaires, sports, repas familiaux…).
  • Laissez les enfants proposer les règles, négociez-les, rédigez collectivement un petit texte résumant vos choix.

Conseils aux jeunes et aux plus jeunes

Ne donne aucune information sur toi ou sur ta famille (comme ton nom, ton numéro de téléphone, ton adresse ou celle de ton école…) […].

Si tu reçois ou si tu vois quelque chose qui te met mal à l'aise, ne cherche pas à en savoir plus par toi-même, déconnecte toi puis parles-en à tes parents […] ou envoie un courrier �lectronique gendarmerie.

Informe-toi de la " netiquette " de tes forums préférés.

Si tu envisages de rencontrer quelqu'un que tu as connu en ligne, vas-y avec un ami, ou plutôt avec tes parents, et conseille à celui qui souhaite faire ta connaissance de faire pareil. Cela peut t'éviter de faire de mauvaises rencontres.

Supprime, sans les ouvrir, les courriers �lectroniques que tu n'as pas demandés ou qui te sont envoyés par des personnes en qui tu n'as pas confiance

Internet et les droits de l'enfant

Internet est un réseau de communication qui s'étend à l'échelle mondiale. Est-ce que les droits des enfants y sont respectés ? La réponse est non. La vie privée des enfants n'y est pas respectée (celle des adultes non plus, d'ailleurs) : lorsque tu navigues sur Internet, de nombreuses informations sur toi sont collectées et enregistrées sans que tu le saches.

Par exemple lorsque tu participes à un forum, à des " chat " ou à des jeux, ou lorsque tu fais une recherche sur un site, tout ce que tu écris à partir de ton ordinateur peut être enregistré par les ordinateurs de ton fournisseur d'accès à Internet. En ajoutant ces informations - et d'autres, récupérées autrement - les unes aux autres, on obtient un profil assez juste de ta personnalité, de tes goûts, de tes préoccupations. Nul ne sait ce que quelqu'un fera, un jour, de ces informations. Et surtout, personne ne t'a prévenu que l'on collectait des informations sur toi.

Tout cela est expliqué en détail et de façon amusante sur le site de la CNIL, la Commission nationale de l'informatique et des Libertés. Cette autorité administrative indépendante a pour mission essentielle de protéger la vie privée et les libertés individuelles ou publiques face aux dangers que l'informatique peut faire peser sur les libertés. Elle est chargée veiller au respect de la loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978.


source

El Watan (Algérie) : Un enfant algérien atteint d’une maladie rare menacé d’expulsion


Un enfant algérien de onze ans, atteint d’une maladie rare, est menacé d’être expulsé de France en raison du refus des autorités de renouveler l’autorisation de séjour de sa mère. Walid est atteint de « la maladie de la lune » qui lui interdit toute exposition aux rayons du soleil. Il y vivait la plupart du temps reclus et a développé plusieurs tumeurs. En juin 2006, l’enfant a été accueilli à Marseille pour y être soigné. « Il a été opéré à peine un mois après son arrivée », ajoute maître Bartoloméi. Il y a été scolarisé pour la première fois dans une école spécialisée ouverte aux enfants souffrant de la même maladie. L’enfant a obtenu un équipement spécial pour se protéger des rayons ultraviolets. En novembre 2007, la préfecture a annoncé à la mère de Walid, enceinte, qu’elle ne lui renouvellerait pas son autorisation de séjour provisoire. Son époux n’a, quant à lui, jamais obtenu de titre de séjour. La préfecture a justifié sa position en estimant que l’enfant pouvait bénéficier d’un traitement adapté en Algérie, une affirmation démentie par maître Bartoloméi. Saisie, la justice administrative doit rendre sa décision d’ici à fin février.

http://www.elwatan.com/spip.php ?page=article&id_article=86991

Monnaie complémentaire Sol

Pour les articles homonymes, voir Sol.

Le Sol est une monnaie encore expérimentale issue du projet Sol, réalisé en partenariat par une banque, des compagnies d'assurances, le groupe Chèque Déjeuner et des régions françaises et avec le soutien du Fonds Social Européen, programme Equal. Sol est une abréviation de solidaire. Il s'agit d'une monnaie complémentaire[1] qui vise à replacer l'argent comme moyen et non comme une fin. (Source : document "Des clefs pour Sol", du réseau Sol) C'est aussi une monnaie fondante qui lorsqu'elle n'est pas utilisée est réaffectée collectivement à des projet d'utilité sociale et écologique. Elle s'appuie sur le réseau Sol, ensemble des entreprises et partenaires qui adhèrent à cette monnaie.

Elle est actuellement en cours de lancement à Lille, Rennes, Carhaix, Paris, Nanterre, Fontenay-aux-Roses, agglomération grenobloise, Communauté de communes du Val de Drôme. Cette monnaie est complètement dématérialisé : pas de pièces ni de billets. Les échanges passent pas un des supports électroniques : carte à puces, internet, téléphone.

Elle développe trois volets d'échange :

  1. la coopération entre entreprises de l’économie sociale et solidaire (Sol Coopération),
  2. l’engagement dans des activités d’entraide (Sol Engagement),
  3. les politiques sociales à travers une monnaie affectée (Sol affecté).

Le Sol coopération fonctionne de manière analogue à une carte de fidélité. Plus l'on consomme en Euros dans un réseau d'entreprises qui partagent des valeurs écologiques et sociales, plus on engrange des Sols qui pourront être dépensés dans les structures du réseau Sol. Le Sol coopération vise ainsi à soutenir les entreprises de l'économie sociale et solidaire en donnant un sens à nos consommations. Le Sol engagement est, quand à lui, "un outil d'échange entre personnes". Il vise à rendre visible et à valoriser l'engagement des Solistes dans des associations qui participent au programme Sol. Les bénévoles en contrepartie de leur engagement recoivent des Sols qui pourront leur permettre "d'acheter" des services dans l'esprit des Systèmes d'échanges locaux (SEL). Enfin le Sol affecté est un outil d'action sociale émis par les collectivités territoriales, les mutuelles, les comités d'entreprise vers des "publics cibles" pour leur permettre d'accéder à certains biens et services.

Le projet Sol est parti du collectif "Reconsidérer la richesse" qui s'inspirait des travaux de Patrick Viveret. Il s'appuie désormais sur un projet Equal 2 du Fonds social européen et sur les groupes chèque déjeuner, le crédit coopératif, la Maif et la Macif.

Notes et références [modifier]

  1. Tout système permettant de réorienter les échanges vers des consommations utiles socialement et écologiquement, ceci au niveau individuel et au niveau collectif.

Liens externes [modifier]

Sur le site de Orpahnet: les maladie rares

Découvrez en vidéo les 10 ans d’Orphanet !

Le 15 février 2007, Orphanet fêtait ses 10 ans à l’amphithéâtre Pierre Laroque du ministère de la Santé à Paris. Vous n’avez pas pu y assister ou vous aimeriez revivre les interventions de la journée ? Il vous suffit de consulter le mini-site des 10 ans d’Orphanet et de visiter la page « les 10 ans en vidéo » puis de choisir la rubrique vidéos.
Bon visionnage à tous !



Textes

Kératocône (Encyclopédie Orphanet Grand Public)

http://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Keratocone-FRfrPub2186.pdf

La maladie de Wegener (Encyclopédie Orphanet Grand Public)

http://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Wegener-FRfrPub759.pdf

La maladie de Behçet (Encyclopédie Orphanet Grand Public)

http://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Behcet-FRfrPub703.pdf

Amyotrophie spinale proximale (Encyclopédie Orphanet Grand Public)

http://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/AmyotrophieSpinaleProximale-FRfrPub633.pdf

Ehlers-Danlos syndrome type IV (publié dans OJRD)

http://www.ojrd.com/content/2/1/32

Anorectal malformations (publié dans OJRD)

http://www.ojrd.com/content/2/1/33

Sweet's syndrome - a comprehensive review of an acute febrile neutrophilic dermatosis (publié dans OJRD)

http://www.ojrd.com/content/2/1/34

Recherches cliniques

Administration de globules rouges incorporant de la L-Asparaginase dans les cas de rechute de leucémie aiguë lymphoblastique

http://www.orpha.net//consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=87282

Etude de phase III randomisée en double aveugle contre placebo de l'idébénone dans le traitement de l'ataxie de Friedreich

http://www.orpha.net//consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=100167




Politique de recherche et de santé

Nationale

Loi Handicap : le sénat dresse un bilan en demi-teinte.

La loi du 11 février 2005, pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, a soulevé l’espoir d'une mise en oeuvre effective du droit à compensation et de l’intégration des personnes handicapées à tous les aspects de la vie sociale. Après deux années d’application, la commission des affaires sociales du sénat fait le point.
Le bilan établi par son rapporteur, Paul Blanc, est mitigé. Il soulève, entre autres, les difficultés de la mise en place des Maisons Départementales des Personnes Handicapées, où la qualité du service rendu aux usagers est souvent insuffisante. En effet, les équipes pluridisciplinaires sont souvent débordées et les Commissions des Droits et de l'Autonomie peinent à écluser le passif des 600 000 dossiers transmis par les anciennes Cotorep et CDES. De même, la prestation de compensation du handicap reste mal connue et mal comprise des usagers, qui, faute d’information, préfèrent souvent user du droit de conserver le bénéfice de leur ancienne allocation. Dans le domaine de l’intégration, des progrès ont été faits, notamment pour la scolarisation des enfants. La commission précise toutefois que les efforts sont à poursuivre, et appelle à la plus grande vigilance de l’état pour ne pas décevoir les attentes suscitées.

Lire le rapport de la commission des affaires sociales



Une nouvelle proposition pour faciliter l’emploi d’un salarié à domicile pour les personnes handicapées.

Le sénateur Jean-Louis Masson a présenté le 3 juillet dernier une nouvelle proposition de loi visant à étendre aux personnes handicapées le bénéfice du crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile. Son adoption dépend maintenant de son approbation par le parlement.

Lire la proposition de loi



Xeroderma pigmentosum : un nouveau protocole de diagnostic et de soins.

Publié par la Haute Autorité de Santé, ce nouveau Protocole National de Diagnostic et de Soins, a pour objectif d’expliciter la prise en charge optimale et le parcours de soins d’un patient atteint de xeroderma pigmentosum admis en ALD.

Télécharger le protocole



Européenne

A petit pays, grand projet…Le Luxembourg se préoccupe des patients atteints de maladies rares.

Habiter un petit pays soulève des obstacles spécifiques pour les patients atteints de maladies rares. Au Luxembourg, les trois langues officielles compliquent encore la situation. Quant aux professionnels de santé, ils doivent s’affilier auprès d’universités étrangères, le plus fréquemment en Belgique, en France ou en Allemagne, car le grand duché ne possède pas sa propre université. Pourtant, le Luxembourg s’efforce d’identifier et de parer aux difficultés rencontrées par les patients atteints de maladies rares. Accompagnée de Bettina Vogel, de l’Association Luxembourgeoise d’aide pour les personnes Atteintes de maladies Neuromusculaires et de maladies rares (ALAN), la coordinatrice d’Orphanet au Luxembourg, le Docteur Yolande Wagener qui travaille pour le ministère de la santé, a récemment rendu visite à l’équipe d’Orphanet en France.



En tant que membres du groupe de travail maladies rares, elles nous ont présenté les résultats d’une enquête en cours sur l’évaluation de la situation des patients atteints de maladies rares. L’analyse de plus de 2000 questionnaires anonymes contenant 316 variables ont permis d’établir que : 16% des sondés ont identifié les services répondant à leurs besoins, mais ne peuvent y avoir accès faute de remboursement des prestations. C’est le cas des matériels techniques pour l’adaptation du domicile ou du véhicule à un handicap, de traitements et de prise en charge spécifiques (prise en charge psychologique, acupuncture, conseils nutritionnels, ostéopathie, homéopathie, etc) ou à domicile. 26% des malades ont identifié des services d’aide qui ne sont actuellement pas disponibles au Luxembourg. Il s’agit par exemple de centres et de médecins spécialisés, de services d’oncologie pédiatrique, de structures permettant de poser rapidement un diagnostic et d’associations de patients. Cette évaluation devrait aider ce petit pays à optimiser sa stratégie pour satisfaire les besoins de ses citoyens atteints de maladies rares et de leurs familles.

En savoir plus sur cette enquête


40éme opinion positive pour un médicament orphelin en Europe : une politique incitative qui porte ses fruits.

Le mois dernier, l’agence européenne des médicaments (EMEA) a décerné la 40éme opinion positive pour la commercialisation d’un produit médicinal orphelin depuis la mise en application du règlement européen en 2000. En 7 ans, plus de 700 demandes de désignation orpheline ont été reçues par l’agence, dont 470 ont obtenu une désignation, 11 ont été refusées et les autres ont soit été retirées, soit sont actuellement en cours d’évaluation. Après avoir obtenu la désignation orpheline, le promoteur peut bénéficier d’aides au développement et à la commercialisation du produit, financées grâce à des fonds réservés de la Communauté européenne, s’élevant à 6 millions d’euros pour l’année 2007. Sur les 40 médicaments ayant reçu une opinion positive d’autorisation de mise sur le marché, plus de 32% traitent les cancers rares, 29% les maladies métaboliques, 12% les maladies sanguines, 12% les troubles musculosquelettiques et du système nerveux et 10% les maladies cardiovasculaires. Les avantages offerts aux promoteurs de produits médicinaux orphelins ont mené à un nombre important de demandes : selon un récent communiqué de presse de l’agence, 19 soumissions pour des autorisations de mise sur le marché de produits désignés orphelins sont actuellement en évaluation.



Les malades témoignent, les professionnels de santé se sensibilisent : exemple d’une initiative anglaise.

Telling Stories, Understanding Real Life Genetics est le nom de cette initiative anglaise développée pour les professionnels de santé et basée sur le récit de la vie quotidienne de patients atteints de maladies génétiques et de leurs familles. Parmi les maladies présentées par les patients ou leurs parents, on peut lire des témoignages sur la maladie de Charcot-Marie-Tooth, le syndrome du QT long, le syndrome de Turner, le syndrome d’immuno-déficience combinée sévère, le syndrome de Klinefelter, la maladie de Niemann-Pick, le syndrome de Prader-Willi, la maladie de Huntington et une maladie congénitale complexe dont l’origine n’a pas été identifiée à ce jour. Le site Internet est destiné aux professionnels de santé, plus particulièrement aux infirmières, aux sages-femmes et aux professionnels exerçant aux domiciles des patients, afin qu’ils comprennent et apprécient l’impact qu’une maladie génétique peut avoir sur la vie quotidienne des patients et de leurs familles. Les lecteurs peuvent accéder aux récits par thèmes : maladie génétique, transmission, rôle des professionnels…Telling stories procurent ainsi un témoignage fort du besoin des patients atteints de maladies génétiques rares, mais aussi un outil éducatif pour les professionnels.

Sur le site.




Le site de CEMEA. De la pédagogie !


Les punitions et sanctions à l'école.

Texte de Maurice Mazalto, proviseur du lycée Jacques Prévert à Pont Audemer (27) ; membre actif du Groupe de pilotage Politiques Éducatives

1. Rénovation d’une législation obsolète

La reconnaissance des droits de l’enfant, notamment la convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989 adoptée sous l’égide de l’ONU (1) et ratifiée par la France, conforte l’école de la République dans une de ses missions fondamentales : « Former des citoyens en appliquant deux aspects essentiels, permettre le droit à la parole de l’enfant et de l’adolescent, faire respecter les lois générales et les règles de fonctionnement qui les organisent. ».

Or, la circulaire parue au BOEN spécial n°8 du 13 juillet 2000 (2), précise l’organisation des procédures disciplinaires dans les établissements scolaires du second cycle, tant la situation actuelle « varie considérablement d’un établissement à l’autre », afin d’éviter « les exclusions de plus en plus nombreuses » et « un recours systématique aux procédures de signalement à la justice » qui risquent de devenir inefficaces. Dans ce contexte, la circulaire précise que l’école ne peut être une zone de non droit livrée à l’arbitraire, qu’au contraire « les principes généraux de droit qui s’appliquent à toute procédure » doivent être mis en application.
Sont précisés :
• Le principe de la légalité des sanctions et des procédures,
• Le principe du contradictoire,
• Le principe de la proportionnalité de la sanction,
• Le principe de l’individualisation de la sanction.

Il aurait été possible d’insister sur d’autres principes de droit aussi essentiels ; par exemple, le fait que les règles doivent s’appliquer à tous, adultes comme enfants ou jeunes, ou que nul ne peut se faire justice soi-même (3) (4).

On constate la mise à jour d’une législation qui souhaite mettre fin à des pratiques d’une autre époque et protège l’enfant et le jeune adolescent. Des situations comme cet exemple devraient enfin disparaître : « Je me souviens d’une situation que j’ai vécu en CM2. Un jour l’instituteur nous a posé la question suivante : ? Qu’est-ce qu’un attribut du sujet ? Il interroge un certain nombre d’élèves qui ne savent pas répondre, après quoi, un élève apporta la bonne réponse. Les quatre élèves qui n’avaient pas su répondre furent obligés de copier 300 fois la définition de l’attribut du sujet. » (5).

2. Éducation nouvelle et sanction

Ceci étant, sanctionner est un acte, ni facile, ni simple, acte qui interpelle la personne qui le met en œuvre, surtout lorsqu’elle se réfère aux pratiques d’éducation nouvelle.

Aussi faut-il s’interroger sur la sanction, son principe, ses finalités, ses modalités d’application ? Comme l’indique Loïck M. Villerbu (6) on peut estimer que la représentation de la sanction est issue du système pénal et qu’elle s’inscrit dans un contexte insécuritaire. Elle vise surtout à rassurer les acteurs du système éducatif inquiets de l’existence d’actes violents dans leur établissement scolaire : enseignants, parents d’élèves, élèves, responsables d’établissements. Il en résulte une instrumentalisation de la sanction, qui est mise au service d’intérêts particuliers cherchant à modéliser à partir du système pénal. Or la sanction doit être adaptée à l’auteur de la transgression et son efficacité dépendra de multiples paramètres.
L’éducation nouvelle reconnaît à chacun la liberté d’expression et combat toute forme d’obscurantisme, de discrimination, d’injustice. L’éducation nouvelle considère l’individu comme un être à part entière, acteur de son développement et de sa propre vie. Les relations dans le groupe sont basées dans l’acceptation des différences, dans le respect du pluralisme.

On peut aussi affirmer que la sanction à toute sa place dans le processus éducatif, que le rappel de la loi et le respect de la règle font partie de la construction de la personne humaine. Bertrand Chavaroche souligne : « Parler de lois, règles et consignes dans une perspective d’éducation nouvelle, dès lors que l’on reconnaît la parité de droits et de devoirs, d’obligations entre les personnes, c’est les penser en termes politiques comme repères au service de l’épanouissement, de l’autonomie et de la responsabilité des personnes... » (7).
C’est dire qu’aucune transgression ne doit être passée sous silence, et que tout acte répréhensible doit avoir une réponse, même si ce principe va à contre-courant de certaines tendances, en particulier la tentation de déléguer à d’autres l’acte d’autorité. « Nous enseignerions, les élèves nous écouteraient et il y aurait au fond de la classe quelqu’un pour les punir à notre place. » Ces propos tenus par des enseignants qui rêvent au métier idéal, sont rapportés par Éric Debarbieux qui ajoute : « Cette difficulté à faire la loi soi-même et cette délégation à un ‘‘professionnel’’, spécialisé dans le maintien de l’ordre est révélatrice de l’idéologie dominante en éducation ... » (8).
À plus forte raison, le silence n’a jamais été une réponse ; en effet, « il importe de toujours rétablir les limites, de reformuler à chaque fois les interdits structurants. Même si on renonce à toute rétorsion, à toute punition, ne faisons pas silence sur ce qui s’est passé. À chaque fois, on a à signifier que l’acte a été entendu, son responsable reconnu... » (9).

3. Punition et sanction

Certains préconisent une « punition », d’autres parlent de « sanction ».

Une explicitation des termes paraît nécessaire pour éviter la confusion des idées :
• La punition est « ce que l’on fait subir à l’auteur d’une simple faute (non d’un crime ou d’un délit) », indique le dictionnaire Le Robert, avec comme exemples de punitions scolaires : coin, colle, ligne, retenue.
• La sanction est « une peine ou une récompense prévue pour assurer l’exécution d’une loi », d’après le dictionnaire Le Robert. Mais le terme est de plus en plus employé dans le sens négatif et le dictionnaire précise plus loin : « Mesure répressive attachée à un ordre non exécuté, une défense transgressée. ».

La circulaire citée reprend la même terminologie en précisant : « par commodité de langage, les punitions scolaires sont distinguées des sanctions disciplinaires ».
• « Les punitions scolaires concernent essentiellement certains manquements mineurs aux obligations des élèves et les perturbations dans la vie de la classe ou de l’établissement. »
• « Les sanctions disciplinaires concernent les atteintes aux personnes et aux biens et les manquements graves aux obligations des élèves. »

Nous adopterons ces définitions en privilégiant le terme « sanction » en tant que transgression de la règle en négatif ou en positif.

4. Un règlement intérieur adapté

L’intervention du droit à l’école s’appuie sur plusieurs fondements :
• Politique, avec l’affirmation qu’un régime démocratique ne peut vivre sans citoyens conscients de leurs droits et obligations, et que la sanction à pour finalité de restaurer la loi et de la réhabiliter (10),
• Moral, avec le refus de la violence envers les autres pour régler les différents (faire mal) ou envers soi-même (se faire mal),
• Éthique, avec la volonté de construire un sujet responsable de ses actes en pariant sur sa liberté : « On le considère comme un sujet responsable pour qu’il le devienne. », affirme Eirick Prairat (11).

Dans l’établissement scolaire, le règlement intérieur est « l’expression notable, mais non la seule, du pouvoir de réglementation ». D’ailleurs la juridiction administrative peut se prononcer sur la régularité de certaines dispositions contenues dans des règlements intérieurs, à l’occasion d’un recours, et peut en reconnaître le bien-fondé ou conforter une décision.

Il importe donc que ce document fixe les règles d’organisation avec précision, détermine les conditions d’application des droits et obligations des membres de la communauté scolaire, en précisant les sanctions applicables aux élèves en cas de transgression.
Le législateur aurait pu préciser que l’apprentissage de la loi se fait progressivement en fonction de l’âge et que le règlement intérieur d’un collège ne doit pas être identique à celui d’un lycée ; ceci est relevé par Françoise Leluyer : « [...] le règlement intérieur, dans les collèges, n’est pas accessible aux élèves, le plus souvent en termes de compréhension immédiate, quotidienne. Au lycée compte tenu de l’âge des élèves, je pense que c’est complètement différent, mais au collège, je pense qu’il y a des élèves pour lesquels ce n’est pas accessible, en termes cognitifs : il faut donc, non pas amenuiser ce règlement intérieur, mais le décliner en quelques principes qui vont régir la vie dans les classes ou dans l’établissement. » (12).
On pourrait s’appuyer sur les travaux de Jean Piaget qui constate « une sorte de loi d’évolution dans le développement moral » de l’enfant avec une période charnière vers 7-8 ans. Dans une perspective psychologique et génétique, il précise que pour le jeune enfant, la faute est toujours acte de désobéissance ; « est juste ce qui est conforme aux consignes imposées par l’autorité adulte » (13). À partir de la période charnière, s’ouvre progressivement une attitude d’autonomie et de collaboration avec l’adulte. Une transgression expliquée peut être admise et la sanction acceptée.

5. Des textes attendus

L’introduction du droit à l’école renforce l’importance des textes qui organisent la vie en collectivité, qui définissent les droits et obligations, et des décisions qui en découlent.

Plusieurs raisons justifient le grand intérêt qu’ils suscitent :
• Des raisons institutionnelles, pour apporter une cohérence de fonctionnement, au niveau de la grande diversité des sanctions appliquées, résultant de pratiques sans logique perceptible.
• Des raisons sociétales, car l’école n’est plus à l’écart de la société procédurale et pour conserver sa légitimité, elle doit en adopter les principes ; en effet des familles n’hésitent plus à s’adresser aux tribunaux lorsque des décisions leur paraissent injustes ou injustifiées.
• Des raisons éducatives, conséquences des demandes très diverses des différents membres de la communauté éducative :
• Les parents, qui revendiquent une école sans violence, à l’écart des problèmes de société, générateurs de violence,
• Les élèves, qui réclament avec insistance des relations basées sur le respect, la prise en compte de leur expression, l’égalité de traitement dans la transgression,
• Les enseignants, qui souvent enseignent le droit mais peu habitués à le faire vivre dans l’école, système inégalitaire ; en effet, l’éducation s’inscrit dans une relation hiérarchique entre enseignants et enseignés.

6. Florilège de sanctions

Eirick Prairat (14) a répertorié quatre grandes catégories de sanctions utilisées au fil des ans avec bien entendu toutes les combinaisons possibles :
• La punition-expiation qui vise à un changement d’esprit en culpabilisant l’auteur de l’infraction dans un registre pouvant aller jusqu’au châtiment corporel,
• La punition-signe qui fait honte à son destinataire en instituant physiquement la sanction (le bonnet d’âne) et sert d’exemple aux autres qui sont invités à porter un regard réprobateur,
• La punition-exercice qui corrige une anomalie, un manque constaté souvent aux marges du punissable ; il faut renforcer une vertu hésitante, une volonté défaillante dans le fonctionnement de tous les jours. Il s’agit de pénaliser « une micropénalité du temps (retards, absences, interruption de tâches), de l’activité (inattention, négligence, manque de zèle), de la manière d’être (impolitesse, désobéissance), du corps (attitudes incorrectes, gestes non conformes, malpropreté), de la sexualité (indécence, immodestie)... » (15). La règle est réaffirmée par des écrits répétitifs, « les lignes », ou par des « devoirs supplémentaires » codés dans le temps et l’espace par « deux heures de colle en permanence ».
• La punition-banissement exclut d’un lieu et/ou assigne à résidence ; par rupture du contrat, elle supprime le lien social entre l’auteur de l’acte et le reste du groupe. La mise à l’écart traduisant l’impossibilité de convaincre l’esprit a recours à l’éviction corporelle.

7. Des pistes pour placer la sanction dans une perspective d’éducation nouvelle

Il en résulte de grandes différences dans les approches des uns et des autres, mais un certain nombre de points fondamentaux peuvent être dégagés pour concilier la sanction avec les principes d’éducation nouvelle.

• La sanction n’est jamais collective car une telle décision génère des sentiments d’injustice qui remettent en cause la sanction et celui qui la prononce. Dans un climat d’incompréhension, la sanction est inefficace, rejetée et crée des situations de blocage, des conflits d’autorité, voire des épreuves de force. « À la fin de l’année scolaire, un élève amène un rat en classe et profite d’une absence du professeur pour le déposer sur le bureau ; l’animal effrayé se soulage sur les affaires du professeur. En constatant les dégâts, tous les élèves incités par quelques uns, sortent du cours et se dispersent dans le lycée. Indigné, le professeur alerte le chef d’établissement, puis progressivement ses collègues, qui viennent en délégation réclamer des sanctions exemplaires. » (16)
Cette situation nécessite une « instruction » au sens judiciaire du terme, très minutieuse, en recoupant les témoignages. Il est en effet important de déterminer les différentes responsabilités des élèves, afin d’éviter une sanction collective qui n’aurait aucun sens, sinon de faire naître un sentiment d’injustice.

• La sanction s’adresse toujours à une personne considérée comme sujet. Il importe de différencier la personne et l’acte commis, car si l’acte est répréhensible, le sujet n’est pas en cause en tant que personne : « Un acte stupide ne signifie pas que je suis stupide. ».
De façon tout à fait logique, on peut faire un parallèle avec les processus d’acquisition des savoirs : de mauvais résultats ne signifient pas un jugement de valeur négatif sur la personne. Au contraire, il s’agit souvent de restaurer chez l’enfant ou l’adolescent une image de soi dégradée, voire de la reconstruire en partie ou totalement par le dialogue, de façon à lui permettre de retrouver sa place dans le groupe. La relégation et le décrochage doivent faire place à une réintégration progressive.

• La sanction fonctionne dans le symbolique et non dans le spectaculaire qui autorise toutes les dérives démagogiques. Un responsable d’établissement scolaire avait imaginé d’inscrire sur un tableau placé dans la cour et visible par tous, la liste permanente des élèves sanctionnés, liste comprenant les actes commis et les sanctions infligées (17). Il s’appuyait sur le principe de l’exemplarité de la sanction, donc une certaine instrumentalisation. Cette façon de procéder est l’antithèse d’une conception éducative de la sanction ; en effet, aucune sanction n’est exemplaire pour les autres, même si les élèves s’informent très rapidement entre eux des risques encourus pour tel ou tel acte.
L’explication de la transgression par référence aux principes éthiques et moraux est indispensable pour aider l’enfant, l’adolescent à devenir un sujet autonome et responsable. Sinon on transforme l’éducation en dressage en agitant en permanence « la peur du gendarme », qui devient de plus en plus aléatoire.

• La sanction fonctionne dans un système qui fait place au contradictoire ; chacun doit pouvoir exprimer son point de vue, sa vision de l’acte, donc posséder un espace de parole, même si certaines situations sont peu propices au dialogue. S’il est souhaitable de prendre des mesures conservatoires dans l’urgence, il est fortement déconseillé de sanctionner sur le moment « à chaud », avant d’avoir toutes les informations. Les paroles des protagonistes, de la personne qui gère un conflit, qui explicite la transgression sont essentielles pour s’inscrire dans une dynamique éducative.
Grâce à la parole, l’enfant, l’adolescent, apprennent à gérer des situations conflictuelles de façon non-violente.

• La sanction n’est ni une vengeance personnelle, ni un règlement de compte avec un groupe. La sanction est une contrainte qui va créer de la frustration, une interdiction, une mise à l’écart temporaire.
Elle a toute sa place dans l’espace éducatif en indiquant l’écart à la règle ou à la loi et en positionnant l’acte dans une échelle de valeurs morales et éthiques. Cette contrainte ancre dans le réel certains actes qui en sont totalement déconnectés. Lorsqu’elle est accompagnée d’une mesure de réparation, elle responsabilise davantage la personne par rapport à ses actes.

8. Quelle autorité ?

Sanctionner est faire preuve d’autorité. D’après Hannah Arendt : « S’il faut vraiment définir l’autorité, alors ce doit être en l’opposant à la fois à la contrainte par force et à la persuasion par arguments. » (18).
• L’autorité maintien une relation distanciée entre l’adulte et l’enfant ou l’adolescent.

La circulaire citée précise quels sont les adultes qui la détienne :
• Les punitions scolaires peuvent être prononcées « par les personnels de direction, d’éducation, de surveillance et par les enseignants ». Elles pourront également être prononcées, sur proposition d’un autre membre de la communauté éducative, par les personnels de direction et d’éducation.
• Les sanctions disciplinaires dépendent du chef d’établissement ou du conseil de discipline.

L’acte éducatif fonctionne dans le registre de l’adhésion et l’autorité créée une tension qui fait barrage. Il faut donc du courage pour faire « acte d’autorité ». Les romains avaient relevé deux formes d’autorité : « la potestas » ou pouvoir légalement reconnu à la fonction exercée par une personne, et « l’auctoritas », basée sur l’ascendant, le prestige personnel. Il semblerait qu’avoir l’autorité et de l’autorité se complètent heureusement pour aider à la gestion de conflits.

Le droit existe à l’école, les textes cités l’affirment. À chacun, à son niveau de responsabilité de s’en emparer, les faire vivre, les utiliser en ayant à l’esprit que l’autorité dans une perspective d’éducation nouvelle, travaille à son propre effacement, afin de permettre à l’enfant et à l’adolescent de devenir un sujet, autonome, libre et responsable de ses choix.


Sur le site.

27 février 2008

LES FRANCHISES SUR LES SOINS NE SONT PAS UNE FATALITE

Les franchises sur les soins sont entrées en application le 1er janvier 2008.

Malgré l’appel lancé sur Internet dès le mois de Mars 2007, malgré le relai pris par un collectif d’organisations contre les franchises*, malgré le travail militant pour expliquer et dénoncer cette mesure, les franchises sur les soins que Nicolas Sarkozy appelait de ses vœux depuis de nombreuses années sont entrées en vigueur après que le principe en ait été voté le 26 octobre à l’Assemblée par les députés UMP, qui choisirent ainsi de « responsabiliser » les cancéreux, les dialysés, les diabétiques et les accidentés du travail.

Tout juste notera t’on que le projet initial de franchise sèche sur les 50 ou 100 premiers euros de dépenses annuelles, qui aurait exclu de tout remboursement 27% des assurés sociaux ( les plus jeunes, les moins malades ) avait été finalement abandonné par Nicolas Sarkozy, au grand dam des assureurs privés** qui attendaient ce signal pour fragiliser encore vis-à-vis de ce public le système solidaire.

Le principe des franchises : une retenue de 50 centimes d’euros sur chaque boîte de médicaments, sur chaque acte infirmier ou de kinésithérapie, sur chaque prise de sang, et une retenue de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à concurrence de 50 euros par an, pour l’instant***. ( en supplément des forfaits de 50 euros par an sur les consultations médicales, déjà en vigueur depuis la réforme Douste-Blazy de 2005)

Au prétexte de « responsabiliser » les malades, puis de financer l’Alzheimer ( en taxant en priorité les patients les plus fragiles et dépendants), le gouvernement a choisi de mettre à mal encore une fois le principe d’assurance-maladie solidaire hérité du pacte de 1945.

Pourtant, au moment où cette mesure entre en application, le réel se rappelle au bon souvenir du Président. Des patients fragilisés découvrent au jour le jour la réalité des franchises. Contrairement à ce qui a longtemps été claironné par le Ministère de la Santé, les pauvres paient les franchises sur les soins. Le seuil de pauvreté en France est de 817 euros, et seuls sont exemptés ( hormis les femmes enceintes et les enfants), les personnes subsistant avec moins de 610 euros par mois.
Dans ce contexte de détresse et de colère, la grève de soins de Bruno-Pascal Chevalier****, travailleur social de 45 ans, atteint du SIDA, représente hélas l’aboutissement inéluctable d’une logique purement financière, d’une lubie présidentielle. Les médias se tournent alors vers lui en masse, s’intéressent à la question des franchises, certains pour la première fois. Et de nombreux Français découvrent aujourd’hui, bien tardivement, la question des franchises sur les soins, qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées, invalides, atteintes d'affections de longue durée, mais aussi de plus en plus de personnes et de familles à faibles revenus qui ne peuvent déjà plus faire face aux dépenses de santé et ne se soignent plus qu'en repoussant à plus tard leurs démarches de soins.


L’appel contre la franchise a ainsi engrangé au courant du mois de Janvier plus de 5000 signatures en une après-midi après un sujet au Journal télévisé de France 2, pour atteindre 116.000 signatures sur le site, et 36.000 signatures papier récoltées par Bruno-Pascal Chevalier.

L’appel contre la franchise, ainsi que les initiatives locales et nationales, restent d’actualité. Signez la pétition, faites la signer.

Les franchises sur les soins ne sont pas une fatalité.

Inutiles économiquement, dangereuses médicalement, injustes moralement, elles témoignent d’une étrange politique de civilisation, qu’il nous revient de combattre, et de sanctionner.

Christian Lehmann
www.appelcontrelafranchise.org

* Un collectif national regroupant partis politiques, associations, syndicats, s’est créé pour amplifier le mouvement initié par la pétition, à l’adresse : www.contre-les-franchises.org
** « Sarkozy a tué l’idée de mettre en place une vraie franchise, qui aurait consisté à ne pas prendre en charge du tout les 50 ou 100 premiers euros de dépense, puis à faire varier ce seuil en fonction des besoins de financement de la Sécu. A présent, la grogne est telle que cette mesure ne verra jamais le jour » soupire un courageux expert anonyme, artisan de ces réformes. L’Expansion, Novembre 2007, Stéphanie Benz.
*** Seul le principe des franchises a été voté par les parlementaires. Le montant en a été fixé par décret, et peut être révisé à tout moment par le fait du Prince. Comme le disait Nicolas Sarkozy en Juin 2006 : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »

**** www.grevedesoins.fr

NOTE IMPORTANTE AU NIVEAU DES LISTES DE SIGNATAIRES ET DES PETITIONS PAPIER :

1-Toutes les signatures sont comptabilisées. Beaucoup aimeraient pouvoir retrouver facilement leur nom sur la liste mais le nombre de signataires rend ceci très difficile.
2-Sur ce site, vous trouverez un modèle de pétition papier à signer. Il n’existe pas d’adresse postale où envoyer cette liste… pour une bonne raison. Nous n’avons pas les moyens matériels d’entrer à la main des milliers de signatures. Nous vous demandons donc d’aller au bout de votre geste militant et d’intégrer ces signatures à la liste, en notant éventuellement *.* si vous n’avez pas l’adresse mail du signataire. Vous pouvez aussi adresser les pétitions papier à :
Bruno-Pascal CHEVALIER
17 Résidence Bois-Pommier
91390 Morsang-sur-Orge

26 février 2008

Le concours de Tortues de Nicolas J

Me voilà plongée dans l'univers de la tortue.
je pourrais me réferer à la fameuse Fable de la Fontaine.

Et puis sur ma route, j'ai croisé un Astronaute d'eau douce , j'ai voulu l'apprivoiser, mais l'animal ne l'entendait pas de cette oreille.
j'ai donc poursuivi mon chemin jusqu'à l'intersection d'une race croisée demi-sel.

Mais le bel avatar s'est décomposé sous mon regard inquisiteur pour devenir doux comme un agneau près à se lancer dans l'aventure de la tentation.

Et voilà comment pris fin mon périple tortueux:
par la découverte du paradis terrestre.

Comme chacun sait la tortue est un être éminemment sociable et grégaire qui nous rassemble:
Un produit de marque , un arachinide percolateur, une starlette en tout et pour tous et ma copine Jeanette.

je n'avais rien compris au jeu mais voilà mon erreur est réparée !

Lettre N° 2 envoyée à la Halde, en pièce jointe.

Courrier écrit le 7 mars 2007

Madame,

Vous avez eu à faire des remarques à mon fils,Max au sujet de son comportement en cours (bavardages, rires,...)
Savez-vous que, lorsque vous dépendez presque entièrement du bon vouloir des autres, il est très difficile de se défendre en cas de nécessité ?

Antoine, qui dictait à mon fils ce qui lui manquait de cours parce que cela allait trop vite pour lui (je vous rappelle que l'ordinateur portable lui a été refusé) n'avait d'autre choix que de reprendre votre exposé en chuchotant.

La maladie de Max (variante de la myopathie) s'est aggravée ces trois derniers mois. L'écriture lui est devenue difficile (en atteste un certificat médical du spécialiste daté du 1er mars).

Si le copain en a rajouté un peu c'est contre le gré de Max qui lui a plusieurs fois demandé de se taire sur l'inutile.

Le handicap est une source permanente de difficultés, de réflexions, de moqueries et mon fils rêve d'être transparent, invisible. Les regards tournés vers lui le rendent malade.

De ce fait, l'expression: " vous êtes bien tombés l'un avec l'autre!" sous-entendu que Max s'est frotté les mains et bien arrangé de cette proximité encombrante me paraît bien déplacée.

D'autant que c'est vous-même qui avez placé Antoine près de Max pour cause de dissipation !

Dans ce genre de situation, je vous prie de bien vouloir juger les évènements selon tous les paramètres visibles et invisibles.

Ce qui me gène est que Max a été le plus mis en cause.

J'ajouterai que, étant donné la fatigue et les douleurs croissantes, mon fils serait plutôt mieux à la maison qu'en cours et d'y entendre des réflexions injustes et sans aucune nuance.

Je vous remercie de m'avoir lue.

la maman.

Peu de temps après, cette prof a demandé à me rencontrer avec la principale du collège.
Nous avons donc convenu d'un rendez-vous entre le père de Max, la principale, la prof et moi.
Pendant l'heure qu'à duré l'entretien, j'ai entendu la rengaine bien connue.

Vous les parents, coupables de tous les maux des enseignants donnez le mauvais exemple à votre fils. Vous ne lui enseignez pas le respect des professeurs.

Ce à quoi, nous les parents avons répondu, sans jamais nous départir de notre calme, que l'exemple vient des adultes.

Si un professeur ne respecte pas ses élèves, et en l'occurence , c'était le cas, il ne pouvait s'attendre à ce que les élève le respecte.
Nous avons mis à ces deux fonctionnaires une évidence sous le nez:

Pouvaient-elles nous expliquer donc, puisque Max était l'instiguateur des perturbations en cours, pourquoi, Antoine avait été bougé de place, pour cause de perturbation justement ?

Et pourquoi, juste après le cours, voyant que Max était particulièrement choqué d'avoir été désigné coupable, ce que la prof n'a d'ailleurs jamais démenti, Antoine s'est excusé de lui avoir porté tord ?
Malaise de nos deux fonctionnaires

Il nous a fallu une heure pour obtenir l'aveu du bout des lèvres que Madame la professeure n'avait peut-être pas tout vu !

Une anecdote qui prouve que le monde est petit.
Une personne que je côtoie régulièrement habite dans le même immeuble que cette dame bien sous tous rapports.

Cette connaissance a deux enfants, dont un petit garçon auquel on a appris à dire bonjour aux voisins.
Un jour croisant, le couple prof et mari, l'enfant dit bonjour.
Madame la professeur répond du bout des lèvres mais monsieur Mari ne répond rien.

le petit garçon demande alors à son père :" Dis Papa, pourquoi, il dit pas bonjour le monsieur ?"
Le papa sachant que madame est professeur et que cela ne leur donne pas le droit d'être hautains avec les autres, lui répond:
"Parce qu'il est mal élevé !"
Les deux compères ont grimpé leurs étages sans demander leur reste.

Je sais par les élèves qui l'ont eu en cours que cette prof n'est pas aimé des élèves qui la jugent effectivement trop hautaine !

25 février 2008

La discrimination


Pour agrandir le texte cliquez dessus.
J'ai évoqué dans ce billet- ci le motif de ma réclamation.
On comprend que l'éducation nationale, malgré l'excellence de certains éléments, pas forcément les mieux récompensés d'ailleurs, soit une institution disonaurienne.
Et influente.

Planète Dinosaure

Le terme "dinausaure" est apparu en 1842. Cette appellation de "terribles lézards" a d'ailleurs créée une fausse image du dinosaure. Pour une partie du public, ces reptiles terrrifiants étaient bêtes et méchants, et ont disparu faute d'avoir su s'adapter. Mais que sait-on des dinosaures en réalité ?

Chaque dinosaure possède ses propres caractéristiques. Bien que les paléontologues fassent des découvertes chaque année et qu'un nouveau dinosaure soit mis à jour régulièrement, la préhistoire est loin de nous avoir révélé tous ses secrets.

L'appelation "dinosaure marin" ou "dinosaure volant" n'est pas scientifiquement correcte. On parle de reptile marin ou de reptile volant.

La République des Blogs )2( reportée à fin mars


République des blogs )2( sera reportée à fin mars 2008, en cause :

-Le Buena Vista qui nous recevra seulement si nous commandons une sangria à 80€ (il n'a pas compris l'effet pub en retour qu'il peut recevoir) 60 personnes à la première République des blogs qui ne lui a rien rapporté financièrement manifestement.

- Les élections municipales

- le manque de temps pour les organisateurs en période électorale

Le thème de la prochaine République des Blogs sera " la création d'activité ", décomposé comme suit:

-La création d'association.
-La création d'entreprise.
Quel avenir pour les associations et les entreprises ?
Le chômage et la création.
Le salariat et la création.

1- L'Idée.
La valorisation de l'idée et sa faisabilité.
Pause
2-Le financement.
3-L'accompagnement post-création avec

a)-Le parrainage, le partenariat.
b)-Le réseau de professionnels.
Pause

En premier lieu, les élus nous exposerons la façon dont ils envisagent la création d'activité.
Dans un deuxième temps, les blogueurs sont invités à rester entre-eux pour échanger leurs idées.Inscrivez vous sur le Wiki de la République des blogs ou sur le blog prévu à cet effet.

Nous comptons sur votre participation, venez nombreux, le débat entre blogueurs qui n'a pu avoir lieu la première édition, se fera cette fois là ;-)

24 février 2008

Blague à part

  • Napoléon

    Un professeur d'histoire raconte :
    - En 1800, Napoléon Bonaparte écrasa les Autrichiens à Marengo. Un élève questionne :
    - Qu'est-ce qu'il avait comme voiture ?
  • Michel Serres

    A écouter impérativement : La conférence de Michel Serres sur les nouvelles technologies

    C'est ICI

    "Nous sommes condamnés à devenir intelligents"

    Il y en a un qui ferait bien mieux de mettre ce proverbe en pratique

    Quand on sait entendre, on parle toujours bien.
    Molière, Jean-Baptiste Poquelin, dit

    Moi aussi, je suis une petite ...



    Blogueurs NON influents


    Recommandé par des Influenceurs