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29 novembre 2008

Hier, la République Des Blogs )7(

Hier au soir, nous nous sommes réunis pour une nouvelle soirée, très sympathique, entre blogueurs de sensibilités différentes.
Etaient présents les auteurs de

Hyarion
Politikele
Philippe David
M
Dante, lecteur de Hyarion
Alluvions, moi-même donc.

La soirée s'est passée autour d'un verre et deux pizzas, excellentes dans le cadre agréable du Ferdillon
dont le blog est à l'étude.
Et nous avons passé l'actualité  en revu avec force  fou-rires, blagues et sérieux parfois..

Un bonheur de rencontrer des personnes vraies derrière ces blogs.
Quelque soit l'étiquette politique,  se cache des personnes qui vivent, aiment, ressentent, vivent selon leurs convictions et dont je me suis sentie proche par moment.


M m'ayant raccompagnée, nous avons terminé cette soirée sur quelque chose de plus intime mais qui font que les relations prennent un sens plus fort.
Des moments privilégiés qui font que le virtuel prend une autre dimension.


On ne connait vraiment que les choses que l'on apprivoise comme le dit Saint-Exupéry .


"-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ca signifie "Créer des liens…"
-Créer des liens?
-Bien sûr,dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
-Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur… je crois qu'elle m'a apprivoisé…
-C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses…
-Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué :
-Sur une autre planète ?
-Oui.
-Il y a des chasseurs sur cette planète-là ?
-Non.
-Ca, c'est intéressant! Et des poules ?
-Non.
-Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée :
-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appelera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu a des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'aura apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé…
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
-S'il te plaît… apprivoise-moi! dit-il.
-Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
-On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
-Que faut-il faire? dit le petit prince.
-Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près…
Le lendemain revint le petit prince."


Hier, c'était le bon côté du virtuel, l'autre côté du miroir.
Une amitié saine qui n'est pas prête de mourir..

Le blog du Ferdillon qui est la création de M.

28 novembre 2008

Merci à vous tous

Qui me soutenez, en me relayant,  en m'inscrivant dans votre blogroll,
en venant simplement me lire,
en ne faisant rien,
en ayant des requêtes qui m'ont amenée à découvrir des articles intéressants sur le handicap et qui me permettent de me battre (car j'ai pris l'habitude de vérifier minutieusement les requêtes des lecteurs).

Je remercie  aussi ceux qui viennent de loin.

Merci à vous tous car le monde du handicap est un monde très dur.
Je pense à Fiston qui souffre régulièrement de l'incompréhension des profs comme de ses camarades.
Je pense à son meilleur copain, désespéré,  qui vient d'inscrire sur son MSN la mention:

"Bon à rien", 

Je pense à cet autre camarade qui se drogue d'anti-douleurs, mais faut pas le dire, pour pouvoir tenir le coup et ne pas avoir à inscrire ce même "épitaphe" de bon à rien...Et qui s'en fiche d'en crever. Au moins, il aura pu sauver son apparence intellectuelle...

J'ai alerté des adultes en essayant de respecter la parole "entre-eux".

Ces jeunes auxquels des adultes, inconscients  et légers, ont fait miroiter le circuit ordinaire comme le summum de l'épanouissement et qui leur demandent aujourd'hui de faire machine arrière et retourner en circuit spécialisé (ou non, d'ailleurs) sans réaliser à quel point on leur demande de se renier...et de renier tous leurs efforts premiers.
L'évaluation bâclée de leurs capacités, de leur handicap. Le manque de volonté des adultes concernés de ne pas s'auto-évaluer eux-même, dans leurs propres compétences à gérer les difficultés découlant du handicap.

En ce qui me concerne, j'ai bien rempli un questionnaire en fin d'année de troisième, en indiquant TOUTES les difficultés de Fiston et dont aucune n'a été tenue en compte...

Et puis il y a  eu le reportage RF3 régional dans leur classe d'UPI sous le signe de l'intégration et avec un modèle d'intégration impossible à atteindre pour ces jeunes trop fatigables.Sauf l'élève choisi pour être suivi, mais le moins fatigable des élèves en fauteuil.

Et l'image populaire qui dit qu'une personne en fauteuil est plus handicapé que l'autre debout.
Et puis des deux jeunes en fauteuil, comparés et finalement dressés l'un contre l'autre, on a fait l'impasse sur tous un environnement et une fatigabilité et des douleurs que l'un ressent et l'autre non..

Reportage bien nul mais destiné à corrompre le regard populaire de ceux qui ne savent pas.

Et des profs pas très intelligents qui leur assènent à longueur de journée qu'ils ne sont que des râtés..
Et ils ont sans doute raison parce qu'il leur manque quelque chose pour être dans leur "norme"...

Ils sont donc râtés ces jeunes qui ne sont que des jeunes avant d'être des handicapés...

Alors la vie....qu'est-ce qu'ils en ont à faire de cette vie-là ?

Et vous qu'est-ce que vous en feriez, qu'est-ce que NOUS, nous en ferions ???
Comme eux, sans doute!!!

Même si quelque part existent, ont existés des profs comme Daniel Pennac..
L'auteur de "Chagrins d'école".

Un livre à mettre dans les mains de TOUS les profs sans exception...
Et surtout des profs soi-disant spécialisés, payés plus que les autres bien que certains, pas tous mais un peu trop, en fassent beaucoup moins.

Le circuit spécialisé, l'endroit de garage pour tout le monde...
C'est pour cela que autant de parents se battent pour que leurs enfants fréquentent l'école ordinaire...

J'ai la rage, réellement la rage.

Quel gâchis, tu l'as dit Maxie..

Et pour enfoncer le clou, lorsque l'année passée, nous avons signé le contrat de séjour pour Fiston, parce que, il est impératif de signer un contrat de séjour sans lequel aucune scolarité n'est possible dans l'établissement..Une vraie prison...
Lorsque j'ai vu que Fiston coûterai  plus que 360 000 euros à la société ( par enfant?) ...j' ai halluciné.Et je me demande toujours si j'ai bien lu ou pas.

Mais la maman du copain de Fiston a vu les mêmes chiffres en bas de la page.

En tout cas aucune absence des jeunes n'est souhaitable et l'on nous a même dit que s'il y avait trop d'absences, il faudrait rembourser une certaine somme, à moins que le jeune ne soit viré purement et simplement

Ce qui me fait dire que ce chiffrage n'est pas un hasard, mais est-ce vraiment une nécessité pour chaque élève?

Alors confrontée au manque de professionnalisme de certains adultes des établissements spécialisés, on ne peut que se révolter...
Mais les parents ont peur car le chantage sur leurs enfants n'est pas un mirage non plus...

27 novembre 2008

Les femmes by blogs...

On en parle beaucoup ici ou
de ce classement Wikio...

Mais là, je vous invite à faire un tour sur le site de la Cimade... On y parle des femmes.
Des femmes sans blog.
Des femmes tout simplement...


Le festival migrant'scène se termine cette semaine ! Voici plusieurs événements à ne pas manquer à Paris

 La Force de l'Art - Voix de femmes en Afrique
Jeudi 27 novembre à 20h, un film de Claudine Pommier

La Force de l'Art

Ce film nous emmène à la rencontre de femmes artistes travaillant dans plusieurs pays africains
.

Chacune, elles se racontent, pendant que la caméra glisse de paysages urbains en ateliers, de galeries d'exposition en réunions villageoises. Ces femmes occupent une place toute particulière dans la société africaine. De cet endroit, elles témoignent. Elles parlent de leur démarche artistique, de leurs difficultés et de leurs choix, des stéréotypes contre lesquels elles doivent lutter. Elles racontent les contradictions que vivent les femmes africaines. Une façon particulière d'aborder les frontières invisibles qui séparent hommes et femmes. Une façon également de replacer le destin des femmes migrantes dans une histoire collective plus large, celle de pays, de régions du monde, et de relations entre ces régions. Après la projection, un débat aura lieu avec des artistes invités par le théâtre Paris-Villette et Jules Falquet, sociologue, qui travaille depuis 10 ans sur la participation des femmes et leur place dans la mondialisation.

Théâtre Paris-Villette - Parc de la Villette - Porte de Pantin - 75019 Paris - entrée 3 euros


 Exils 4 - Une pièce de la compagnie La Part du Pauvre
Samedi 29 novembre à 20h

Exils 4

Un texte de l'auteur burkinabé Aristide Tarnagda qui interroge la notion d'identité

Celle, nationale, proposée par nos États comme un élément immuable. Et celle que l'on vit en réalité, mouvante, qui ressemble plus à un processus, avec une temporalité, des aller-retours. Ainsi, que sont les descendants des émigrés ? À quel territoire appartiennent-ils ? Comment peut-on et peuvent-ils se nommer ? Exils 4, pièce créée en 2007, jouée notamment au Théâtre de la Tempête et aux Rencontres de La Villette, raconte une migration à rebours. Une jeune femme, vivant en France, fille d'un père ivoirien qui n'a jamais voulu raconter son histoire, décide de faire route vers le continent de ses racines. Pour questionner la mémoire de sa famille, mais également la mémoire collective qui relie ces deux pays. Eva Doumbia, la jeune metteuse en scène d'Exils 4, vit et travaille à Marseille et en Afrique. Elle s'empare du texte et pose sur le plateau, comme une bombe, ses questions, grâce à une mise en scène énergique qui mêle texte, musique, danse hip-hop, vidéo.
Lavoir Moderne Parisien - 35 rue Léon - 75018 Paris - entrée 7 euros

26 novembre 2008

Encore un coup de sang ce matin...

    Monsieur le Président du  Conseil Général,
                 


Je souhaite porter à votre connaissance les faits suivants, concernant l'entreprise de transports VSL
choisie par vos services pour accompagner mon fils et XXXX de son domicile au lycée et retour.

Depuis le début de l'année, nous constatons des dysfonctionnements. Mon fils a  lui aussi, été oublié deux fois à la maison.
La société, contactée, n'a pas daignée se présenter à aucun autre moment pour emmener XXXX, un autre enfant en  en cours.

Son cartable a été oublié une fois sur le parking du lycée. XXXX, mal en point ce jour-là, a du faire l'aller-retour jusqu'au lycée pour récupérer ledit cartable.
Il est rentré malade et vomissant..., 1h et demie plus tard.

Un autre jour, il a été laissé sur la parking du lycée à attendre que l'on vienne le chercher  durant une demi-heure.
Fiston m'a confirmé qu'il était debout  et dehors.

Pour un jeune atteint de maladie neuromusculaire, la position debout est insupportable.
Même si le responsable m'a dit s'être assuré de  l'avoir laissé à l'abri,
toujours est-il qu'il  a été malade suite à ce retard,
parce que cela n'a pas été fait comme on me l'a affirmé.
XXXX est arrivé à 18h30 à la maison.

On a eu beau me dire que  ce retard était du à la circulation, lorsque l'on m'a appelée aux environ de 16h,
 jamais le mot "retard" du à la circulation n'a été prononcé.
On m'a simplement demandé de confirmer l'heure de sortie du jeune..
Le lundi d'avant, ce sont les élèves de l'internat XXXX qui ont eu a subir un retard important.

Les professeurs de XXXX m'ont dit que ces dysfonctionnements
étaient déjà courants l'année passée avec un autre élève de la ville

A d'autres reprises, il y a  eu de fréquents ramassages en retard dont une fois
ou le chauffeur est arrivé à pieds et à demandé à Fiston, déjà très sollicité physiquement,
de parcourir 200m à pieds,  lui aussi, sa voiture étant garée de l'autre côté d'une voie barrée.
Ce qui, ajoutés aux déplacements dans le lycée, faisait beaucoup de fatigue.

Il y a eu de fréquentes méprises sur l'horaire.
L'excuse invoquée étant le grand nombre d'élèves à gérer et un emploi du temps qui changerait tout le temps.
Or, il n'a a eu qu'un seul changement et j'ai de suite averti l'entreprise.
Je leur ai fourni 2 fois la photocopie de l'emploi du temps de XXXX  mis en place depuis le 8 octobre
et aucun horaire n'a plus changé depuis cette date.

Chaque fois que Fiston est malade, je préviens dès que possible.


En souhaitant qu'une  intervention  de votre part afin que  ni Fiston, ni XXXX n'ait plus à subir de retards ou d'oublis dus à l'erreur humaine,
leur fasse prendre conscience de leurs responsabilités envers de jeunes élèves en situation de handicap,
veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.


Encore un coup de sang ce matin...

L'entreprise ne gène pas pour faire attendre leurs clients mais les clients doivent être au garde-à-vous à l'heure pile sous peine d'avoir à poireauter jusqu'à ce que ladite entreprise envoie un autre chauffeur.

Ils se moquent de leurs clients et du handicap bien que le handicap les fassent vivre, n'est-ce pas?

Les périgrinations d'une chercheuse vacataire.

Qui cherche toujours un emploi fixe.
C'est ainsi qu'elle se définie.
Voici le commentaire qu'elle a laissé hier au soir sur cette vidéo.


Kisnou a dit...
Bonjour,

Je suis moi même vacataire et je suis entrain de subir une véritable injustice face à une classe de mathématiques car je dépasse les 200h!!! Un autre vacataire vient donc me remplacer mais il est entrain de foutre en l'air tout le boulot que j'ai fait car il est débutant!!! Je suis dégoutée et je trouve que ni pour lui ni pour moi cette situation est correcte et surtout pour les élèves, ce n'est pas normal...
Merci pour la vidéo je risque de la dupliquer...
A bientôt