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20 décembre 2008

Blog en pause

Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'années.

Je m'en vais sur les routes vers la Manche via Paris.

Après cette année houleuse de confrontations avec l'administration spécialisée et éducation nationale, quelques vacances au sens premier du terme, nous feront le plus grand bien.

Un clin d'oeil du destin

J'ai appris que des élèves du lycée d'exception dont ne fera bientôt plus parti Fiston ont voulu faire le blocus,
acte de rébellion folle connaissant les lieux et la direction que l'on continue de vouloir affirmer être à l'écoute et
"si humaine".
Dommage qu'elle l'ait si peu été pour Fiston mais nous n'avons sans doute pas la même notion de l'humanité.

Donc, ces élèves, ayant voulu faire comme partout ailleurs et manifester leur soutien aux camarades bloqueurs, se sont emparés des poubelles du lycée.

Mais veillait Monsieur le Proviseur, lequel s'est accroché de toute sa loi sa loi et son autorité ministériellement reconnue pour remettre dans les rangs ces jeunes fous.


Mais j'ai senti que même, en ces lieux si mythiques du savoir lié à l'autorité, des jeunes avaient gardé leur fraîcheur de pensée et de création de leur vie.
Acteurs de leurs destinées.

Enfin, quelques paroles rassurantes sur mes colères dernières.
J'ai obligé l'équipe de  suivi de l'Unité Pédagogique d'Intégration à réfléchir sur leur politique d'intégration du Handicap et des véritables enjeux pour les élèves avant d'être pour les professionnels.

Mais il reste tant à faire, la route est encore longue pour faire admettre que ce n'est pas l'égalité dans les la forme dont on besoin les personnes en situation de handicap mais d'égalité sur le fond.

Une personne en situation de handicap ne sera JAMAIS valide et c'est ségrégation que de ne pas vouloir tenir compte des limitations, surtout lorsqu'elles le demandent.

C'est là que le bât blesse.
On veut à tout pris mettre les gens dans des moules tout préparés, hors, cela convient à certains mais pas forcément à tout le monde.

Et la véritable égalité sera lorsque l'on respectera le droit à chacun d'être ce qu'il est en fonction de ce qu'il peut être.
Cela est valable pour chacun de nous.

Enfin pour terminer, j'ai une pensée pour tous ceux pour qui seront seuls, tous ceux qui souffrent en maison de retraites, à l'hôpital ou  sans argent, dehors.
Une pensée pour tous ces enfants oubliés de nos sociétés.


Isabelle Simon et Olivier Douzou
Editions du ROUERGUE

Un enfant regarde par la fenêtre dans la rue la nuit.
Dans la buée de la fenêtre du côté où il fait chaud, il y a un petit bonhomme. Un petit bonhomme sur le carreau. Côté recto.
Ce n'est qu'un petit bonhomme dessiné du bout des doigts, il a des yeux mais il ne voit pas.
De l'autre côté de la fenêtre, du côté où il fait froid, il y a des tas de petits bonhommes, des petits bonhommes sur le carreau sur la paille et dans la misère. Côté verso.
Ce n'est qu'un petit bonhomme, dans la buée sur le carreau. Il a une bouche mais ne parle pas.
De l'autre côté de la fenêtre, du côté où il fait froid, les petits bonshommes sur le carreau ouvrent la bouche quand il faut parler, mais il en sort de la fumée. Il fait si froid de ce côté-là, Côté verso.
Ce n'est qu'un petit bonhomme dessiné du bout du doigt, il sourit jusqu'à ses oreilles, mais il n'entend pas.
De l'autre côté de la fenêtre, du côté où il fait froid, les petits bonshommes murmurent, ils parlent devant les murs qui n'ont pas d'oreilles devant le soupirail et écoutent les bouches d'égout qui restent muettes.
Ce n'est qu'un petit bonhomme, dans la buée sur le carreau, il lève les bras, il est heureux, mais il ne le sait pas.
De l'autre côté de la fenêtre, du côté où il fait froid, les petits bonshommes qui sont sur le carreau baissent leurs bras, se cachent la face et tournent le dos, c'est le revers, c'est la misère, c'est le côté verso.
Ce n'est qu'un petit bonhomme dessiné du bout du doigt, il a une tête mais il ne le sait pas.
De l'autre côté de la fenêtre, côté verso vivent les petits bonhommes, dans la rue qui n'est pas un endroit, mais c'est leur unique berceau du côté où il fait froid.
Un petit bonhomme à la fenêtre né sous une bonne étoile, d'une trace de doigt dans la buée sur le carreau. Il a de la chance mais il ne le sait pas.
De l'autre côté de la fenêtre, du côté où il fait froid, il y a des tas de petits bonhommes qui s'endorment et qui rêvent à la belle étoile, entre les poubelles, sur le carreau.
Un tout petit bonhomme dessiné du bout des doigts dans la buée sur la fenêtre, côté recto, qui a une tête, des oreilles, une bouche, des yeux et des bras. Il a un coeur mais il ne le sait pas.
De l'autre côté de la fenêtre, du côté où il ne fait pas chaud il y a des tas de petits bonhommes, qui vivent par terre pétrifiés par le froid jusqu'au bout des doigts.
Ce n'est qu'un petit bonhomme dessiné du bout du doigt, sur le carreau, côté recto mais il sera du côté où il fait froid, côté verso dès qu'on tirera le rideau.
Et il ne le sait pas.
 
Source: 

Une soirée sympathique: République des Blogs République de l'Amitié.

Je remercie Philippe David pour l'invitation au coktail de lancement de son deuxième livre.

"Journal intime d'une année de rupture"

Un livre décapant sur l'année qui vient de s'écouler.

Car le ton de Philippe, libre et libéré, plein d'humour et d'esprit me donne un aperçu agréable du contenu.

J'ai parcouru certains passages en diagonale.
Une écriture vivifiante, un discours qui remet quelques pendules à l'heure.
"Peut-être" nous dirait modestement Philippe dont l'énergie n'a d'égal que la parole du coeur.

Et sa vision de la religion, si proche de la mienne en fait un personnage haut en couleur dont

"Le journal intime d'une année de rupture" est le reflet.

ET promet, à coup sûr de joyeux moments de culture et de fou-rires salvateurs.


Electron libre de droite, électrons libres de gauche, électron libre de la société ainsi tourne le manège de la République des blogs.

Une année de rencontres forts sympathiques dont l'anniversaire de la première sera le
23 Janvier 2009.


Nous manquera beaucoup Le Petit Grognard  transformé en Crapaud des Marais, mon crapaud préféré.


 Ensuite M. nous a raccompagné Hyarion (doté d'un incroyable sens de l'humour et d'une très grande culture) et moi.
Crises de Fous rires sur certaines stations de métro toulousaines donnant  ceci:*

"La vache, les trois cocus!" , devenu le cri du coeur de trois joyeux potaches.

Merci Tisséo pour ces moments de fête.


Puis comme la dernière fois, M a sqatté un coin de parking devant chez moi le temps d'un échange d'idées.
Nous nous voyons peu avec M mais j'aime ces moments d'échanges si constructifs pour elle dit-elle mais autant pour moi et sans doute beaucoup plus qu'elle ne se l'imagine.

Et cela lui a permis de faire connaissance avec Fiston qui se doutait bien que sa mère était dans cette voiture garée  en double file et est sorti la rappeler à ses devoirs.

Une belle soirée de rencontre de personnes sympathiques.
La journaliste du Quotidien

Le journal de Toulouse.


Des blogueurs  et amis de Philippe.
Des moments au cours desquels l'on se rends compte que l'habit de ne fait pas le moine car au fond
ce qui importe est ce que l'on veut faire pour soi comme pour les autres.
Car dans la vie, nous sommes tous liés les uns aux autres.


Chacun de nous a sa place dans le monde et il est essentiel de le faire partager.
Ce sont les valeurs que nous avons trouvé au cours de la soirée.

Merci Philippe et je te souhaite tout le succès pour ton livre.





18 décembre 2008

La révolte lycéenne.

 
Chaque chose en son temps et un temps pour chaque chose. 
Les lycéens veulent se faire entendre.
L'avenir leur paraît trop sombre pour qu'ils puissent se satisfaire simplement de  quelques mots.. 

16 décembre 2008

De la maltraitance en question.

La maltraitance

La maltraitance

Dans ce blog, nous évoquerons la Maltraitance.

Tout d'abord, nous vous parlerons des 3 types de maltraitance suivants :
- La Maltraitance Physique
- La Maltraitance Psychologique
- La Matraitance Sexuelle

Ensuite, nous vous présenterons le sondage que l'on a effectué dans l'enceinte de notre lycée
( Dessaignes - Blois ) et nous vous donnerons le point de vue des infirmières scolaires sur les résultats.

Et pour finir nous parlerons de la loi concernant la maltraitance.


( Les pourcentages que nous donnerons varient légèrement selon les sites
ou les documents concernant la maltraitance. )


Merci de faire circuler ce blog dans tous vos contacts, d'en parler un maximum autour de vous, car le but de ce travail est d'informer le plus de personne possible sur le sujet.

15 décembre 2008

Ma rencontre de ce matin.

Les institutions sont lourdes à bouger.
Les mentalités s'accrochent à leurs oripaux

Mais j'ai en ligne de mire l'avenir de Fiston et là-dessus je n'ai pas lésiné à l'expliquer.

Si tous les parents voulaient bien prendre conscience de ce qui se passe autour de leurs rejetons.
Si nous pouvions former une chaîne de solidarité de façon à ce que ces gamins ne souffrent plus..

Par fois je rêve d'un autre monde.

Il y a du pain sur la planche et comment faire ?

 Mais au moins j'ai poussé les portes de la différence.

Nous ne rentrons pas dans leur moule, ni Fiston, ni moi.
Cela est le fait le plus sûr et que l'on me mette tous le psychologues sur le dos si l'on veut...

Fiston ira voir celui du Service de soins à domicile, j'ai confiance
Mon gamin est très équilibré, et SURTOUT en dehors des murs de l'Education Nationale.

La grande laveuse de cerveaux.


Ceux-là n'en n'ont pas eu besoin.

L'essentiel est que l'on sorte de ce système et de l'immense hypocrisie qui l'assaisone.

 
Pour chacun une bouche deux yeux
deux mains deux jambes
Rien ne ressemble plus à un homme
qu’un autre homme
Alors
entre la bouche qui blesse
et la bouche qui console
entre les yeux qui condamnent
et les yeux qui éclairent
entre les mains qui donnent
et les mains qui dépouillent
entre le pas sans trace
et les pas qui nous guident
où est la différence
la mystérieuse différence ?
Jean-Pierre Siméon
 Poême trouvé là.