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08 mars 2008

Pour répondre à ce commentaire-ci

Je cite

"Laurent Fabius a déjà menti sur la TVA sociale et sur le plan B lors du référendum pour l'Europe, il n'est plus à un mensonge près.
C'est même devenu sa marque de fabrique !
Pour un projet à la fois ambitieux et réalisable pour tous les Toulousains, les 9 & 16 mars, votons pour Jean Luc Moudenc !"
Ecrit par xav (voir l' article-là !)

Je dirais que pour une politique VRAIMENT ambitieuse, Pierre Cohen me paraît seul capable de le réaliser avec son équipe.
Pour une raison et qui me paraît de taille, c'est la popularité de Ramonville dépasse largement les frontières de Midi-Pyrénées.
J'ai entendu parlé du Maire de Ramonville loin de Toulouse et sa Région. a l'époque où j'habitais Montauban, lorsque je cherchais à me rapprocher de Toulouse, on me disait: "Ecris au Maire de Ramonville, demandes-lui un logement." Ce que j'ai fais, sa réponse et son investissement pour que nous puissions être logés a été réalisé. Il a dit ce qu'il ferait pour nous aider et a fait ce qu'il a dit.
Et beaucoup des personnes que je fréquentais , soit travaillaient dans le social à Ramonville, soit en partenariat avec des associations d'entre-aide, toujours dans cette petite ville. Et l'unanimité pour définir le maire de Ramonville comme un Maire efficace, engagé dans le respect de l'humanité.
Moi, pour l'avoir rencontré, je dirais que c'est un homme de COEUR et de parole !
Avec toute la sensibilité et l'intelligence qui le caractérise.
J'ai confiance en lui plus qu'en n'importe quel autre personne.
Et je pense que Monsieur Moudenc raconte beaucoup de salades. N'a t'il donc rien d'autre à proposer pour attaquer autant son adversaire? C'est un peu court comme campagne électorale.

Quand à Christophe Lubac que je soutiens aussi fermement, pour l'avoir également rencontré et pour l'avoir entendu se prononcer et pour l'avoir vu faire, le peu que je l'ai vu faire, je dirais la même chose.
je dirais qu'au-delà de l'intelligence politique comme le souligne Pierre Cohen, Christophe Lubac
est doué de l'intelligence de COEUR.
Et cela fait pour moi, toute la différence.

De plus je ne vois pas le rapport entre les mensonges de Laurent Fabius et Pierre Cohen.


Rectification ultérieure.
Et d'ailleurs comme me le fais si bien remarqué Nicolas, tout à mon article sur Ramonville et toulouse , je n'ai même pas fait attention sur le point suivant.
Fabius n'a pas menti sur la TVA sociale, ni sur le plan B du référundum, et la preuve que Sarko nous a bien ressorti ce qui ressemble fort à un plan B qui devait être dans les cartons depuis un bon moment déjà.

Et que Moudenc , par contre, ment comme un arracheur de dents, lorsqu'il dit qu'il n'y a pas de dette à Toulouse, il y en a une et pas des moindre.
La preuve, rien que les impôts fonciers que payent les Toulousains...

07 mars 2008

"Il y a bel et bien en préparation un tour de vis supplémentaire"

Sur Europe 1, Laurent Fabius a maintenu que le gouvernement prépare un tour de vis supplémentaire pour l’après-municipales avec de possibles hausses de la CSG, de la TVA ou des diminutions de crédits.

Vous pouvez réécouter son interview en cliquant ici

Laurent Fabius a estimé que ce tour de vis ne serait "pas annoncé comme un plan de rigueur et qu’il n’y aurait pas "une grande publicité avec marqué ’plan de rigueur’". "Mais on risque demain d’avoir soit une augmentation de la CSG, soit de la CRDS, soit de la TVA et des amputations de crédits", a-t-il déclaré.

La suite chez Slovar.

Pour une éloge de la pudeur

Nouvel_obs_sexualite On parle dans tous les médias, de la fameuse nouvelle "Enquête sur la sexualité en France" de deux sociologues Nathalie Bajos et Michel Bozon. J'ai donc feuilleté le Nouvel Obs de cette semaine qui en fait sa Une. Bon, rien de très nouveau dans la vie très privée des Français et le grand bazar de l'érotisme.

Je retiens juste de ce dossier que la libération sexuelle inaugurée par Mai 1968 est devenue "une injonction" qui condamne à la performance, à la honte de l'impuissance et veut programmer à tout prix la jouissance; je retiens juste que notre société et les médias banalisent et désacralisent le sexe, pour en faire "une simple marchandise, "markettée", chosifiée, adaptée à chaque clientèle".

La suite ici. Article à contre-courant mais qui m'interpelle justement.

Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom


Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom


Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom


Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom


Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom


Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom


Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom


Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom


Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom


Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom


Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom


Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.
Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942

06 mars 2008

Meeting de clotûre de la campagne PS à Toulouse : la victoire en ne chantant pas


Un petit meeting de gauche avant d’aller dormir ne nuit pas systématiquement au sommeil.

Ségolène Royal, Pierre Cohen et leurs amis candidats à la prise du Capitole ont fait, mercredi soir, dans le bol de camomille plutôt que dans la caféine.

Ils sont «sereins» et les derniers sondages parus ne leur donnent pas tort de l’être. Ce n’est juste pas la fièvre.

La gauche n’organisera pas de concert au Zénith avec Zebda et la droite n’a pas le sourire et la mèche de cheveu de Douste-Blazy à promener sur les marchés. Tout se passe comme si cette campagne municipale 2008 était l’antithèse de celle de 2001.

C’est la candidate numéro 2 de la liste de Pierre Cohen qui a ouvert le feu salle Jean Mermoz pour un meeting sans empressement qui a singulièrement commencé pile à l’heure. Nicole Beloubet a parlé d’un «orage qui va enfin éclaircir le ciel». Après 37 ans de municipalité de droite, on comprend le “enfin”. L’électeur cherche encore l’orage.

En suivant, l’ébouriffant MRC Thierry Cotelle, 27° de liste, a joué d’audace en proposant que Toulouse soutienne son industrie aéronautique. Pour ce qui concerne la vie quotidienne, il a aussi osé évoquer les bouchons sur le périphérique.

Le blouson de cuir et le tif rebelle du porte-parole du PCF ont tranché sur la cravate de son prédécesseur au micro. Patrice Bessac a tout de même déclenché les applaudissements en indiquant que «les leçons de théologie n’ont rien à faire dans la bouche d’un président de la République française».

Il a fallu attendre le Vert Gérard Onesta pour se détendre un peu : discours élégant, qu’il n’a pas lu mais dit sur le ton de la conversation aimable, teintée d’humour civil. Il a beaucoup parlé de Nicolas Sarkozy à l'«égo boursoufflé qu'il s'agit de recalibrer». Mais très peu du sortant UMP Jean-Luc Moudenc qui semble devoir n'être qu'une victime colatérale de l'anti sarkozysme.

C’est le PRG Jean-Michel Baylet qui a fait rire le public. Á son détriment, d’abord, indiquant qu’il disait «toujours la vérité». Au détriment de ses adversaires, enfin, expliquant que la campagne de la droite, sans Baudis, sans étiquette UMP, sans Douste-Blazy lui faisait penser à l’émission “Perdus de vue”.

Ségolène Royal avait choisi de faire dans la poésie, appelant à cette «étincelle d’espérance qui rallumera tous les soleils».

Pierre Cohen, pour conclure, a fait dans le jeu dur : «Jean-Luc Moudenc, menteur !» a-t-il lâché au moment d’expliquer qu’en fait de «dette zéro», les toulousains étaient endettés à hauteur de 1700 euros par tête de pipe.

«Les meetings, ça coûte cher et ça ne sert pas à grand’ chose», nous confiait la veille un cadre de la fédération du Parti socialiste. Les sondés de BVA La Dépêche ou de Paris Match n’ont en tout cas pas attendu celui de la salle Jean Mermoz pour donner Pierre Cohen vainqueur à 53 et 52%.

GLv.

La Maladie de Verneuil - Maladie rare - témoignages

- Le début : Ignorance et insouciance de la jeunesse
Vers 18 ans, j'ai eu une mononucléose assez pénible. Je parle de la mononucléose, car j'ai l'intime pressentiment qu'il pourrait y avoir un lien (mais nous n'en savons rien, et vous le savez bien ). Peu de temps après, sur mon torse est apparu une sorte de bouton assez étrange. Je n'étais pas très attentif à ce genre de problème, j'ai donc laissé courir un petit moment sans m'en inquiéter. Un an environ après, j'ai commencé à avoir des boutons de plus en plus gros sous les aisselles. J'ai consulté mon généraliste, qui m'a littéralement gavé d'antibios (je crois en avoir essayé presque une dizaine), et ceci pendant deux bonnes années. Puis les lésions se sont déclarées aux fesses et à l'aisne. J'ai consulté une allergologue. Jamais il ne m'est venu à l'idée d'aller voir un dermato (l'insouciance de la jeunesse). A cette époque lointaine, je faisais énormément de sport. Je transpirais énormément. Je considérais ces boutons comme un problème lié à mes activités sportives, et je ne m'en souciais guère.

D'autres témoignages.

La scolarisation des enfants surdoués et les autres.

[PDF]

Ce qu’il faut dénoncer…

Ce que j'en dis, en tant que maman d'enfant intellectuellement précoce ( QI-145 - j'indique le "chiffrage" car Fiston fait partie des enfants dont le QI dépasse les 140 et à cause des polémiques sur la base à partir de laquelle on parle de "surdouement") et en situation de handicap (variante de la myopathie)

Etre surdoué est une particularité. Un signe de reconnaissance.Ni plus, ni moins. C'est quelque chose qui "EST" tout simplement.
Comme le handicap.

On doit effectivement en tenir compte dans les actes de la vie quotidienne, dans les apprentissages en particulier, autant que le handicap.

Max est différent, comme nous le sommes tous. Sauf que les différences sont accentuées. Or le problème de l'enseignement est un problème de prise en compte de l'individu.

On formate des individualités. On essaie de les transformer en clones. Il est bien sur, plus facile de régner sur une armée de clones, tous aussi bien "réussis" les uns que les autres dans le formatage des esprits. Mais cela est valable sur le tout venant.

On aime les élèves qui n'ont rien à dire ou très peu, qui ne font pas de vagues, qui réussissent et flattent les égos de quelques enseignants peu enclins à faire plus que ce qu'on leur demande et en l'occurence de réussir le formatage des cerveaux. Or tout le monde n'est pas capable de faire ce travail. Il faut une vraie capacité à influencer dans le sens demandé.

Ce qui gène avec l'enfant surdoué est que, souvent, ils sont contestataires et quand il ne le sont pas, ils finissent par le devenir. A cause de leur façon de réfléchir.

Ceci dit, Fiston ne veut pas forcément être étiqueté surdoué ou handicapé.
Il veut juste être Max. Point final.

Pour avoir fréquenté des enfants surdoués, mon fils s'est dit que ce monde-là , d'enfants portés aus nues, d'enfants considérés comme des petits génies dont la parole n'est pas toujours remis à la place de paroles d'enfants ou d'adolescents, c'est-à-dire, d'être en construction , en devenir même, si la réflexion est élaborée.

Ces enfants dont l'appréciation du monde n'est pas remise à son juste niveau, ces enfants-là développent des troubles du comportements.
Addictions en tous genres, rebellions, refus d'intégrer la société alors que les traiter comme des êtres vivants...Enfants ou adolescents ne peut que leur rendre service.
Ce sont des enfants "normaux", comme les enfants en situation de handicap mais avec des besoins plus particulièrement marqués.

Je connais un jeune rencontré dans le cadre d'une association d'enfants surdoués qui a fait un court passage dans le fameux Lycée Michelet de Nice. Institut d'enseignement adapté spécialisé dans le handicap.

Or, dans cette école, le jeune en question n'a jamais pu s'intégrer car l'ambiance était, disait-il, insupportable. Ambiance de jeunes bourgeois pour la plu-part, en mal d'autorité, en mal d'Amour.

Video Ambiance au lycée Michelet - lycée, michelet, cours ...

Regarder Ambiance au lycée Michelet sur Dailymotion Partagez Vos Videos. En décembre au lycée Michelet de Nice, l'ambiance avant un cours.


Ces adolescents étaient majoritairement en recherche de moyens d'évasions de ce monde (drogues, jeux dangereux, jeux en tous genres..)

Donc pour Martin , la première chose qu'il a demandé au bout d'un mot de cette scolarité qui ne lui convenait pas parce que, inadaptée pour lui dans cette ambiance, était le retour dans un lycée classique ou ma foi , il s'est senti beaucoup mieux, malgré tout !!

Tout cela doit faire réfléchir sur la réussite scolaire. Ne serait-il pas plus simple de faire des classes à petits effectifs, dans lesquelles les élèves se sentiraient rassurés, pris en compte dans leur spécificités et donc accompagnés correctement sur la voie de la réalisation au lieu de les élever comme des batteries de poules conditionnés à devenir des bonnes pondeuses bien productives ?

D'où la desespérance de certains élèves sans la moindre particularités, ils en deviennent invisibles entre les élèves sciemment rejetés du système scolaire et ceux rendus conformes par le formatage. L'armée de l'ombre qui investie les voies de garages sans le moindre espoir au bout du compte

La violence de notre société forme les jeunes à cette autre violence. Comment respecter l'autre si les adultes en charge des jeunes ne montrent pas le chemin.

Peut-être faudrait-ils nous éduquer nous-même, à la différence pour qu'ils deviennent heureux dans leur être profonds?








PORTER PLAINTE SUR LE NET: CA VA PAS MANQUER DE SEL!

UN NOUVEAU PROJET A L'ETUDE.

"Un homme a dit la vérité Et on l'a exécuté..."

Ce court extrait d'une chanson de Guy Béart pourrait bien être modifié sous peu en remplaçant "homme" par "chercheur".

Je viens de lire l'aventure de Pierre Meneton, chercheur à l'Inserm, qui dénonce les méfaits du sel dans l'alimentation, mais surtout les lobbies de l'industrie agroalimentaire.

Ces derniers le poursuivent donc pour diffamation.

Ca ne manque pas de sel!

D'autant moins qu'on sait que le sel est un excellent conservateur, donne de la saveur aux aliments et que certains industriels ne s'en privent pas, mais surtout qu'ils se tamponnent comme d'une salière des recommandations formulées par l'Afssa en 2001. Comme le dit l'article paru dans Le Post, on ne note aucun changement concret depuis.

La suite .

05 mars 2008

"Le handicap est simplement une des faces de la fragilité humaine"

5-02-2008 Charles GardouFruit d’un colloque du collectif Reliance, l’ouvrage Désinsulariser le handicap, quelles ruptures pour quelles mutations culturelles vient de paraître aux éditions Erès.

Trois questions à Charles Gardou, professeur à l’université Lyon 2, qui a codirigé la rédaction de l’ouvrage.

Que signifie « désinsulariser » le handicap ?
Les personnes en situation de handicap vivent en quelque sorte une expérience insulaire, elles sont coupées du continent des autres. Or, le handicap est simplement une des faces de la fragilité humaine. Notre projet est de le sortir de la marge. C’est pourquoi nous avons proposé par exemple à André Comte-Sponville, qui ne s’était jamais penché sur cette question, de contribuer à l’ouvrage.

La loi de 2005 n’est-elle pas une avancée ?
Même si elle représente un progrès, cette loi n’a pas été la grande mutation culturelle qu’on attendait. Dans les pays scandinaves, il n’existe plus de législation spécifique sur le handicap, mais tous les textes émanant de tous les ministères prennent en compte le sujet.

Quels sont alors les leviers d’action pour faire bouger les choses ?
J’en vois deux : d’une part, l’éducation précoce qui le plus tôt possible permet aux enfants d’apprivoiser la différence, d’autre part, la formation des professionnels. Les architectes, les enseignants, les professionnels du tourisme… tous doivent suivre une véritable formation, pour que le handicap fasse aussi partie de l’ordinaire des métiers.

Auteur : Laurence Merland

Déclic : Le handicap

Théorie de la souffrance sociale

Au moment où le thème de la souffrance, comme celui des victimes, s’impose sans discernement dans notre univers politique et social, le livre d’Emmanuel Renault apporte des éléments de clarification conceptuelle à défaut d’une enquête originale.

Télécharger ce(s) document(s) :

Recensé : Emmanuel Renault, Souffrances sociales. Philosophie, psychologie et politique, Paris, La découverte, 2008, 406 p. 26, 50 euros.

Dans la vaste famille des théories critiques, Emmanuel Renault fait partie de ceux qui, comme Axel Honneth, s’efforcent de fonder leur travail sur la définition et la critique des « pathologies sociales » qui affectent directement les individus. Dans ce cadre, la souffrance sociale, c’est-à-dire la souffrance dont les causes sont sociales, est évidemment l’expérience la plus radicale sur laquelle puisse se fonder une critique. « Les luttes contre la domination sociale sont souvent des luttes contre la souffrance, la souffrance offre un point de vue critique contre la domination lorsque les luttes sociales font défaut. » (p 34)

Théorique, l’ouvrage d’Emmanuel Renault, n’apporte pas de nouvelle enquête sur la souffrance, il s’efforce d’abord de la définir et de voir en quoi elle renouvelle la critique sociale au moment où une multitudes de recherches, de livres, de films et de mouvements associatifs témoignent des mille visages de cette souffrance : souffrances psychiques, désaffiliation des SDF, souffrances au travail… Au moment aussi où tous ceux qui ont affaire à cette souffrance, personnels soignants, travailleurs sociaux, militants, disent à quel point ces souffrances sont indicibles, épuisantes et corrosives pour ceux qui y sont directement confrontés.

La suite ici.

Un article très intéressant.

Handicap, maladie, et revenus… social et sociétal

Tout d’abord quelques nouvelles de l’appel contre les franchises médicales, et la mobilisation autour de Bruno-Pascal CHEVALIER.

La mobilisation continue, et de nombreux élus, ou candidats aux municipales ont rejoint le mouvement.
De nombreuses initiatives ont lieu dans toute la France.
La pétition en ligne contre les franchises a recueilli 119 753 signatures à ce jour. Le site Grève des Soins comptabilise 37 729 signatures papier. Au total (autres associations et syndicats), le nombre de signatures atteindrait les 450 000.
Ne lâchons rien !


Mort à Crédit - Les Pieds sur Terre - France Culture - 29/02/2008
De nombreux témoignages qui donnent à réfléchir… et ne font pas désespérer de la solidarité !

Par ailleurs, une mobilisation se prépare pour le 29 mars 2008 pour réclamer un revenu décent pour les handicapés et les malades, ni pauvres, ni soumis.
Il est également possible de signer le pacte de soutien au mouvement « Ni pauvre, ni soumis » !
Plus de 11 000 signatures à ce jour…

Pour la dignité humaine, et un véritable choix de société.
Une idée de la civilisation ?


Franchises sur les soins; interview Christian Lehmann, FR 2
envoyé par manifestesante

source

La fin de la discrimination positive a profité aux étudiants asiatiques

L'interdiction des politiques de discrimination positive a surtout profité aux étudiants d'origine asiatique. Tel est le constat de trois chercheurs de l'université de Floride, qui ont analysé le profil des entrants de première année dans les universités de Californie, Texas et Floride.

Les auteurs, David R. Colburn, Victor M. Yellen et Charles E. Young, ont étudié, de 1990 à 2005, les cohortes d'étudiants dans ces trois Etats, qui ont abandonné, durant cette période, la prise en compte de l'origine ethnique dans les admissions à l'enseignement supérieur.

Selon les chercheurs, dont le travail vient d'être publié dans la revue UCLA Journal of Education and Information Studies, les conséquences ont été très rapidement visibles dans les universités. Parallèlement à la forte progression d'Asiatiques dans les effectifs étudiants, les universités concernées ont vu décliner celle des étudiants blancs et chuter de façon spectaculaire celle des Noirs. La situation des Hispaniques est, elle, plus contrastée.

Sur le campus de Berkeley (Californie), le poids des étudiants asiatiques inscrits en première année est ainsi passé de 37,3 % en 1995 à 43 % en 2000 et à 46,6 % en 2005. Même chose à Los Angeles et à San Diego. En Floride, les Asiatiques sont passés de 7,5 % en 2000 à 8,65 % en 2005 et au Texas de 14,26 % à 17,3 %.

Les conséquences de l'abandon de la discrimination positive sur les étudiants noirs sont " plus ou moins importantes dans les trois Etats selon le zèle avec lequel l'interdiction de la discrimination positive a été appliquée ", expliquent les auteurs de l'étude. En Californie, ses effets ont été " dévastateurs ". A Berkeley, la proportion d'Afro-Américains a été divisée par deux. De 6,51 % en première année en 1995, ils n'étaient plus que 2,97 % en 2005.

la suite ici.

Tarifs du gaz sur Que Choisir

Tarifs du gaz

Hausses sans fin


Après la hausse de 4 % des tarifs intervenue en janvier dernier, la direction de GDF avait laissé entendre qu'elle ne s'arrêterait pas là. Lors de l'annonce des résultats - pourtant excellents - pour 2007, elle a confirmé qu'elle allait demander au gouvernement l'autorisation d'augmenter à nouveau les prix pour les particuliers.






À nouveau, Gaz de France (GDF) fait état d'excellents résultats annuels. Le bénéfice net de l'entreprise s'est élevé en 2007 à 2,5 milliards d'euros, ce qui constitue un chiffre record et une hausse de 7,6 % par rapport à 2006. Ces bonnes performances s'expliquent par le froid qui a sévi en fin d'année, mais aussi par le « retour à l'équilibre des activités de vente de gaz aux tarifs administrés », détaille le groupe. Une façon comme une autre de reconnaître que la hausse de 4 % du prix du gaz appliquée depuis le 1er janvier dernier a bel et bien contribué à ces bénéfices inédits. Ce qu'a dénoncé dans un communiqué la CGT-Énergie, qui parle d'un « hold-up sur le pouvoir d'achat des familles ».

Il est vrai qu'en pleine polémique sur les prix et la vie chère, ce genre d'aveu passe mal. D'autant que, comme prévu, de nouvelles hausses des tarifs du gaz s'annoncent. Elles seront « les plus limitées possible », a promis Jean-François Cirelli, le PDG de GDF. Mais il n'a donné aucune précision sur le calendrier et l'ampleur des augmentations qu'il compte demander aux pouvoirs publics.

Insensible au contexte, GDF s'appuie sur des arguments inchangés pour justifier sa position. L'entreprise met en avant de précédentes hausses non accordées, et, surtout, pointe le rôle de l'inflation qui touche les hydrocarbures. Les coûts d'approvisionnement du gaz sont en effet indexés sur les produits pétroliers, dont les prix atteignent aujourd'hui des sommets.

Ces arguments peuvent-ils être entendus par les consommateurs ? Rien n'est moins sûr, car la moindre hausse des tarifs du gaz a de fortes répercussions sur la facture d'énergie des foyers. La pilule risque d'avoir du mal à passer, sachant qu'au final, GDF a presque triplé ses profits en 5 ans.



Anne-Sophie Stamane

04 mars 2008

Quand la discrimination positive frappe à votre porte…

Une petite loi passée en douce à l'Assemblée nationale par Brice Hortefeux et hop, voilà un quota de noir ou d'arabe imposé à chaque foyer. Allez, un petit effort : c'est pour la cohésion sociale ! Un court-métrage plus vrai que nature réalisé par Brackmardcorp.

la vidéo est là.
A vous de juger.

Punition dans un centre d'éducation spécialisé et réparation.

Je reviens sur cet article publié , en janvier dernier.
Il s'agissait d'une punition collective attribué à la classe de Max dans un centre d'éducation spéciale.
j'ai rencontré ce matin ,dans le cadre de la signature d'un document administratif, le proviseur du centre.
Nous avons reparlé de cette punition. Le directeur s'est excusé au nom de l'équipe administrative et éducative.
Puis il m'a simplement dit que, suite à mon courrier concernant la réaction de Max par rapport à cette punition: le déclenchement de l'allergie, d'une part et le sentiment d'humiliation ressenti d'autre part, il acceptait l'idée de revoir la notion de punition collective et surtout le type de punition à mettre en place.
j'ai eu, face à moi, un homme intelligent et sensible, comprenant fort bien les sentiments des élèves et surtout, respectueux de leur vécu et de leur bine-être.
Voilà, ce que je tenais à signaler.
Partout, lorsque l'intelligence se met au service de l'être humain, il est possible d'espérer un monde plus agréable, plus sociable pour les plus fragiles.
Merci à ce Monsieur.




03 mars 2008

En voilà un d'accord avec Nicolas J

La femme (nue) est l’avenir du photographe (internaute)

Comme mon blog mis à nu pourrait être l'avenir de Nicolas J dans un concours de Tortues !

Témoignages d'adolescents surdoués.


Témoignages d'Adolescents IP
Bonjour à tous, je me presente Jonathan, 16 ans, je suis EIP et je rentre l'an prochain dans un lycée spécialisé, je n'ai qu'un reproche à faire à mes parents: ils ne se sont réellement préoccupés de ma précocité seulement quand je deprimais gravement.

Si j'ai un conseil à donner aux parents EIP, le voici, faites très attention à vos enfants EIP, ils sont beaucoup plus fragiles qu'on ne le pense. J'ai toujours pris les fautes de mes parents sur mon dos (en plus des miennes, ça fait lourd) et je sais que je ne pourrai jamais m'en libérer sans les faire souffrir, donc tant pis pour ma pomme : Aujourd'hui je rêve de partir loin de tout ça, de partir n'importe comment, n'importe où du moment que je pars. S'il vous plait, n'attendez pas qu'il soit trop tard pour ouvrir les yeux, parlez-leur et mettez-les en confiance. Prenez la précocité de vos enfants en compte et n'essayez pas de vous en débarrasser.

Merci pour vos enfants.




Témoignages d'Adolescents IP
La souffrance, je connais, moi aussi. Pendant des années j'ai vécu seule avec ça. Pendant des années je pleurais tous les soirs dans mon lit, étouffant mes sanglots en enfouissant ma tête dans l'oreiller pour que mes parents ne m'entendent pas.

J'étais seule. Je vivais seule. A mes parents je montrais un masque heureux, afin de ne pas les inquiéter.
Avec les autres filles de mon âge, je m'arrangeais, je faisais semblant d'être "comme elles", de m'intéresser aux dessins-animés qu'elles regardaient, de lire les livres qu'elles lisaient, je leur mentais tout le temps.
J'ai toujours vécu seule.
Lorsque je suis allée à l'école pour la première fois - je n'avais pas été à la crèche à cause de problèmes de santé – j'étais âgée de 2 ans et demi, j'ai tout de suite senti que j'étais différente des autres. Même dans leur façon de parler je ne me reconnaissais pas.
Je me rappelle très bien ce premier jour d'école, j'ai été m'asseoir dans un coin et j'ai pris un livre. Cette année-là, j'ai appris à lire – seule. Je disais à mes parents que je m'amusais bien, que j'avais pleins de copines, je faisais en sorte qu'ils n'aient jamais l'occasion de rencontrer ma maîtresse.
En première primaire (= CP), j’étais la première de classe, mais je ne participais pas du tout pendant les cours, je ne faisais jamais mes devoirs, je n’étudiais pas mes leçons. Pourtant à chaque fois que nous avions des exercices à faire, je les faisais sans faute. A la récréation, je jouais avec les autres filles… mais nous étions tellement différentes, dans la façon de parler, la manière d’être, de penser, les centres d’intérêt.
C’était tellement dur. Un moment j’ai cru que j’étais folle, mais j’ai vite fait de chasser cette idée de ma tête : « La folie n’existe pas. C’est un mot qui a été inventé pour expliquer le comportement des gens qui sont différents et qui n’ont pas peur d’être eux-mêmes. » voici mot à mot ce que j’ai écris dans mon journal intime cette année-là.

Les quatre premières années de primaire (je suis en Belgique, nous avons 6 primaires), j’ai vécu ainsi, entre deux mondes : celui de l’école avec les « autres » (je nommais ainsi les filles de mon âge), mes parents et celui d’Internet ou j’écrivais à des correspondants (plus âgés et adultes) sans jamais leur révéler mon âge, celui de mon journal intime. C’était ainsi que je nommais ma vie : La double vie, avec le « Faux monde » et le « Vrai moi ».
Je vivais seule. Seule dans ma solitude. Seule avec ma différence. Avec ma souffrance.

A sept ans j’ai lu mon premier Molière, j’ai définitivement laissé tomber les livres pour enfants et pour ados que je lisais à ce moment-là. J’ai commencé à prendre des livres de mes parents. J’ai lu l’encyclopédie des mathématiques en entier, quand je m’ennuyais, je lisais le dictionnaire, toujours dissimulés derrière les barbies et les poupées, choses aux quelles je n’avais jamais joué.
A dix ans, j’aurais été capable de passer mon examen de fin d’études secondaires (= le bac). Les deux dernières années de primaire, tout s’est mal passé, je ne supportais plus ma vie divisée en deux, à l’école j’ai commencé à faire des fautes exprès, j’étais heureuse à chaque fois que j’avais une mauvaise note, j’ai commencé à parler vulgairement, j’ai rangé les dictionnaires, les livres pour adultes, j’ai mis au placard tout ce qui faisait partie du « Vrai moi ».
Je voulais absolument devenir comme les autres, mais je n’y suis pas arrivée. Et ça m’enrageait, j’étais désagréable avec les autres. Je me détestais. Je voulais me suicider. J’avais appelé mon journal intime « Pourquoi moi? ». Et, chaque jour un peu plus, je détruisais tout ce que j’avais bâti jusque là. Chaque jour, je me détruisais.
Mes parents ne comprenaient pas. Je ne leur en parlais pas. Je vivais seule. Et je me détruisais.
Puis, lorsque je suis entrée en première secondaire (=cinquième), j’ai commencé à aller mieux, peu à peu je me suis arrangée. Toute seule. Toujours seule. J’ai arrêté de faire des fautes exprès, j’ai recommencé ma double vie, partagée entre l’école, les parents, et Internet, mes livres, les dictionnaires, les math.
Et ma vie a recommencé comme avant. J’ai écris dans mon journal intime « Je suis heureuse d’avoir l’illusion d’être heureuse. ».
Puis, un jour ce mot s’est présenté à moi. Si fort que je n’ai su le repousser dans un coin perdu de mon esprit : oui, je suis surdouée.
Les tests passés sur Internet l’ont prouvé. Je suis surdouée. Je le savais depuis le début sans vraiment avoir de mot dessus. Cette notion de surdoué m’a toujours repoussée, je n’aimais pas ces histoires de QI. Pour moi l’intelligence a toujours été quelque chose de très indéfini, de tellement vaste qu’il est insensé et prétentieux de prétendre la mesurer. Ces gens qui se vantent d’avoir un QI bien plus haut que la moyenne me dégoûtent, ils ne sont pas responsables de leur intelligence et c’est absurde de se venter d’une qualité innée. Maintenant j’ai décidé de réagir.
Ma famille ne sait pas encore. Mais j’ai décidé de parler, d’abord par Internet, parce que c’est plus facile, parce que ça a toujours été là que le « Vrai moi » a vécu. Puis dans le monde réel. Je veux aider les gens comme moi, les gens qui ont souffert de cette différence.
Je vous écris, j’écrirai beaucoup. Je veux que le monde se réveille, qu’on se rende compte. Chacun est différent et il faut l’accepter.
Je n’aime pas dire que je suis surdouée, parce que c’est souvent accompagné de préjugés et d’idées préconçues. Pourtant le surdouement est loin d’être la seule chose qui attire moqueries et jalousie. La différence existe partout, certains sont blonds, d’autres sont bruns ou roux, certains sont doués en musique, d’autres en dessin, d’autres en sport… il n’y a pas de raison de faire de la différence une honte alors que c’est l’une des richesses de l’espèce humaine.
Je veux faire passer un message, une phrase que j’ai écrite un jour de ma vie sans jamais en faire part à personne, une phrase qui vaut pour n’importe quoi, une phrase que mes parents auraient du lire plus tôt. Aidez-moi, faites passer ce message à tous les parents, à tous les adultes, à tous les humains : « NE LAISSEZ PAS UN ENFANT SOUFFRIR ».
Je voudrais remercier Zoé, celle qui m’a toujours tenu la main et qui n’a jamais cessé de me sourire.
Je suis sauvée.

14 Décembre 2001



Témoignages d'Adolescents IP
Il me vient l'envie de conter mon histoire. Je refuse que les autres gens me voient comme une personne qu'il faut plaindre. Mon enfance et mon adolescence ont été tristes mais je suis consciente qu'elles n'ont pas été dramatiques. Non, j'espère simplement apporter à ceux dont je pleurais l'absence étant petite un peu d'espoir, car mon histoire finit bien.

Je m'appelle Florence et j'ai 18 ans. J'ai passé des tests de Q.I, il paraît que je suis surdouée. En septembre, je ferai mon entrée à l'Université, où je vais étudier l'anglais et le français, dans le but de devenir professeur dans le secondaire supérieur. J'ai toujours été la plus jeune de ma classe, ayant "sauté" une année. J'ai su lire et écrire très jeune, le directeur de l'école a donc pensé que ce serait une excellente idée d'accélérer le procéssus. Ma scolarité fut une catastrophe sur le plan social, j'étais rejetée par les autres enfants, je passais mes nuits à me demander pourquoi, sans trouver de réponse à ma question. A l'école, je n'étais pourtant pas plus brillante que les autres, je consentais à travailler que pour les matières qui me plaisaient vraiment. Je m'ennuyais profondément. J'ai du changer plusieurs fois d'école, esperant en vain que mes relations avec les autres s'amélioreraient. C'est en secondaire qu'un professeur remarqua que j'étais différente et que ce n'étais pas spécialement négatif. J'ai eu énormément de chance, cette prof m'a sauvé la vie. J'avais 16 ans et je pensais réellement à me suicider, je ne me sentais pas à ma place. Il faut savoir que j'étais passionnée par les langues, j'étais fascinée par la Grande-Bretagne, j'aimais plus que tout les cours d'anglais et j'éclatais en sanglots quand je faisais moins de 17/20 à un contrôle, j'étais vraiment exigeante avec moi-même.J'étais absolument nulle en math je trouvais ça inintéressant et inutile. Grâce à ma prof d'anglais, une psychologue a été engagée pour aider les "jeunes à haut potentiel", comme ils sont appelés en Belgique. Cette psychologue m'a été d'un secours incroyable, j'avais 17 ans et deux tentatives de suicide à mon actif lorsqu'elle est arrivée. Mes "camarades" de classe me détestaient, je ne leur épargnais aucune remarque sarcastique et désagréable lorsque, en classe, ils posaient des questions que je trouvais profondément stupides et ralentissaient le cours.

Mais grâce à l'aide qui m'a été apportée, je me sens aujourd'hui bien dans ma peau, je suis beaucoup moins méprisante envers ceux qui ont moins de culture générale que les autres, je suis moins haineuse, je me sens enfin à ma place parmi les autres ados, même si il est vrai que je ne serai jamais tout à fait comme eux.

Je souhaite dire aux jeunes qui ont eu les mêmes difficultés que moi qu'il faut s'accrocher, ne jamais renoncer. Battez-vous, je sais que ce n'est pas facile mais cela en vaut la peine. Je sais aussi que vos nuits sont difficiles et que les questions qui vous hantent parceque vous n'y trouvez pas de réponse vous empêchent de trouver le repos mais dites-vous ceci :

Vous n'êtes pas seuls.

Daph




Scolarisation des enfants intellectuellement précoces, un cas particulier.



Précocité, documents de référence
L'accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers dans notre école pose désormais moins de problèmes, mais il faut reconnaître encore une certaine stigmatisation des particularités par rapport à la norme figurée par un idéal-type d'élève. Objet de débat récurrent, comment répondre, en classe, à la précocité intellectuelle ?

L'histoire montre que le débat sur la place des élèves handicapés ou en marge des normes sociales s'enracinait dans le choix de la pédagogie à développer au profit de sujets assez clairement identifiés. La première question fut de savoir si ces enfants-là étaient éducables. Il y fut répondu positivement très tôt.

Bien sûr, on peut dire que la loi de 1909 créant les classes de perfectionnement entraîna de l'exclusion. Cependant, cette exclusion demeurait à l'intérieur de l'école. Ces classes s'adressaient à ceux que l'on appela les anormaux d'école, puis les déficients intellectuels légers dès que fut élaboré le concept de "Quotient Intellectuel". Pour leur prise en charge, c'est plus complexe. L'école a été rejetante jusque dans les années 1990. Le prétexte en était la crainte de ne pas savoir faire, ou de faire du mal ; il n'y a pas d'idéologie dans cette attitude.

L'identification de handicap et d'élève handicapé permit de sortir de cette situation. Dès lors on savait de quoi on parlait et on pouvait réfléchir à des remédiations. L'histoire de la prise en charge des enfants trisomiques montre cette évolution. Rappelons aussi la prise en charge des enfants atteints de troubles sévères du langage. Quand la science identifia ces troubles et les enfants qui en sont porteurs, l'école assuma leur prise en charge.

Les intellectuellement précoces dans le système français

On ne peut dire les mêmes choses concernant les élèves intellectuellement précoces L'école ne se défausse pas de ses responsabilités : elle paraît ne pas reconnaître le problème [1] .

Cela pour deux raisons. On ne sait pas encore définir la précocité intellectuelle ; l'idée de la prendre en charge (si elle est reconnue), va contre le système de valeurs de l'école française. Il n'en est pas de même dans les pays anglo-saxons ou nordiques, où la précocité intellectuelle est reconnue, même si on ne la définit pas mieux qu'ici.

D'abord que pourrait-on en dire ? Le sujet n'est pas nouveau mais se posait autrement quand l'école n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. Le petit Mozart, par exemple, n'interpellait finalement que sa famille qui sut tirer avantage de ce prodige. Gauss, le mathématicien, connut plus de difficultés car déjà il eut affaire à un maître d'école. Ce dernier réagit fort mal, dit l'histoire, à la virtuosité de son jeune élève ; sa méthode était pour le moins hétérodoxe, paraît-il. Il faudrait pouvoir suivre ce que furent l'éducation et la scolarité de ces "génies" pour tenter de comprendre les difficultés qu'ils posent aux pédagogues. On dira que principalement ils mettent mal à l'aise les adultes auxquels ils sont confrontés.

Ce malaise ne se situerait-il pas dans la confusion des générations où ces enfants nous entraînent ? Ces enfants parlent comme des adultes, s'intéressent aux mêmes sujets qu'eux ; souvent ils en savent plus, mais pas mieux. On retrouve cette idée dans la description que Grégoire le Grand fait de Saint Bernard. Il dit de lui qu'il était un homme "d'une vie vénérable, portant un coeur de vieillard dès l'enfance." Que dire de cette adolescente de 13 ans dont les lectures se partageaient régulièrement entre le Journal de Mickey et le journal Le Monde ? Où était l'enfant ? Où était l'adulte ? Ou encore lors de l'émission de télévision à laquelle trois de ces adolescents participaient. L'un d'eux, Hugo interpellait Albert Jacquard comme on le fait d'un égal. Qu'est ce qui relevait de la politesse ou de la confusion des espaces générationnels ?

L'Afrique de l'Ouest voit en eux une réincarnation ou une incarnation divine : ils y sont, paraît-il, acceptés plus facilement. Mais, en France, outre la confusion déjà évoquée, ne s'opposent-ils pas à notre système de valeurs, parce qu'ils sont comme ça ?

Notre école n'a pas vocation à ne s'occuper que de l'élite. Ce n'est qu'à l'issue de l'école et comme aboutissement du travail scolaire que celle-ci peut apparaître. Là sont les valeurs de l'école républicaine, mais en fait les choses sont peut-être un peu moins nettes que ne le sont les discours des praticiens.

Les difficultés de l'enfant précoce

En grande partie, cette position "anti-élitiste" est largement fondée sur le refus du mythe du don. La valeur de l'individu, ses capacités et ses compétences ne s'acquerraient que par le travail produit dans un cadre éducatif. On reconnaîtra chez certains enfants des prédispositions pour telle ou telle discipline dans les domaines artistique ou sportif, plus qu'intellectuel. En tout cas, il est difficile de concevoir l'intelligence comme une qualité innée et différemment distribuée selon les enfants.

Et qu'est-ce que l'intelligence ? Est-ce même une bonne question ? Avec les enfants "intellectuellement précoces", le questionnement autour de la notion d'intelligence aboutit à une impasse. Cet obstacle est balisé par le QI : il existe des enfants à fort QI qui ne posent pas de problème d'insertion scolaire, et d'autres qui en posent. Donc le QI ne suffit pas à définir la précocité intellectuelle comme le signale fort bien Michel Duyme [2] . Pour lui, et pour de nombreux autres chercheurs, la précocité intellectuelle relève aussi de catégories comportementales.

Ce sont ces comportements qui mettent mal à l'aise et qui entraînent souvent les enfants dans la spirale de l'échec scolaire, voire du refus de l'école. Il faudrait donc, comme pour les troubles du langage ou le handicap moteur, déterminer une symptomatologie ou un profil afin d'identifier le sujet et clore un débat idéologiquement connoté ... Parmi les travaux en cours sur le profil de l'enfant intellectuellement précoce, il convient de citer les travaux sur le sommeil, de Grubar [3] . Les enfants intellectuellement précoces présentent des paramètres électrophysiologiques de sommeil spécifiques. La première phase de sommeil paradoxal est raccourcie de façon significative, le nombre de périodes de sommeil paradoxal et leur durée sont beaucoup plus élevés. Ceci est en lien avec une meilleure mémoire à long terme.

Quant aux caractères comportementaux qui s'adressent à l'enseignant, quelques éléments de la classification établie par Webb en 1993 sont révélateurs :

- l'enfant EIP acquiert et retient facilement l'information, donc il ne supporte pas les lenteurs des autres ; il n'aime pas la routine ni les exercices répétitifs ; il peut refuser des compétences fondamentales ; il peut produire des concepts extrêmement compliqués ;

- c'est un enfant qui possède une très grande capacité à conceptualiser mais de façon arbitraire, synthétique et qui aime la résolution des problèmes et l'activité intellectuelle. Il va donc poser des questions embarrassantes ; il est réfractaires aux ordres ; il a des centres d'intérêt excessifs et surtout il attend que les autres soient identiques ;

- l'enfant intellectuellement précoce est un enfant indépendant presque solitaire, qui manie l'humour avec une grande dextérité au risque d'être incompris par ses pairs ;

- et surtout, c'est un enfant qui possède une grande énergie, avec beaucoup de vivacité et d'ardeur. Il est capable de périodes d'intenses efforts. Alors il est frustré par l'inaction mais son ardeur peut gêner les autres. D'ailleurs il peut être perçu comme un hyperactif bien qu'il ait besoin d'être stimulé en permanence.

Sans aller plus loin, car il faudrait parler de dyslexie et de dysorthographie, mais aussi de leurs troubles psychomoteurs ainsi que d'autres caractères, il est aisé de voir combien ces enfants posent de problèmes à l'enseignant. Le problème n'est-il pas celui de la capacité de l'enseignant à apporter une réponse à un enfant particulier en situation d'élève ? Pour autant l'école habituelle peut-elle apporter toutes les réponses à des enfants trop proches des extrêmes de la courbe de Gauss ? De même [4] , ceux que l'on dit "surdoués" sont d'abord des enfants, exactement comme les autres. Pas plus que le terme de "handicapé" ne suffit à définir une personne, celui de "surdoué" ne saurait les décrire. Leurs parents, leurs copains, les reconnaissent comme des êtres uniques, particuliers...

L'école, sa structure, ses objectifs, ses méthodes, ses critères de réussite sont l'objet d'une interrogation.

L'école et ses interrogations

Cette une université d'automne sur les élèves à besoins éducatifs particuliers est le lieu propice à un questionnement sur cet implicite éducatif fondé sur une "normalité". Une fraction d'au moins vingt pour cent des élèves scolarisés a des besoins éducatifs spécifiques. Sur un effectif total de 14 940 000 élèves, apprentis et étudiants (MEN 2003, "grands chiffres"), il y en peut-être trois millions qui sont susceptibles de tirer profit d'un aménagement de notre école.

Parmi les élèves à besoins éducatifs particuliers, les enfants intellectuellement précoces (EIP) ont fait l'objet de deux études récentes. La première est le rapport Hazette [5] : commande du inistère de l'Éducation de Belgique rendue en 2001 par cinq universités nationales. La deuxième est le rapport Delaubier [6] , commande française à une commission ministérielle qui a entendu les divers acteurs du domaine et rédigé des conclusions en 2002. Le document universitaire fait notamment état de syndromes inquiétants chez des enfants aux potentialités attestées par des évaluations psychométriques standardisées incontestables. Contrairement aux idées reçues sur leur ennui, la démotivation, la dépression, la désocialisation, la déscolarisation, une maltraitance assez répandue voire le suicide, sont pour ces enfants une issue que l'on ne peut ignorer.

Deux catégories d'outils viennent aujourd'hui étayer la connaissance des EIP. Il s'agit d'une part des bilans psychologiques, dont les tests psychométriques constituent la partie chiffrée, et d'autre part des techniques d'explorations fonctionnelles du système nerveux qui commencent tout juste à étudier quelques-uns des innombrables circuits neuraux permettant le traitement de l'information dans le cerveau.

Un point de divergence (apparente) demeure entre la définition de la précocité intellectuelle et le seuil du besoin éducatif particulier. La norme internationale en matière de tests psychométriques fixe à deux écart-types le seuil de la normalité, ce qui correspond, sur les échelles des tests de Wechsler (WPPSI, WISC et WAIS), à des Quotients Intellectuels de 70 et de 130. Ce sont des seuils en deçà et au-delà desquels les enfants et adolescents se démarquent notablement de leur classe d'âge. En matière d'éducation la question du seuil se pose dans des termes différents, moins en termes de performances observables, résultats concrets aux tests, qu'en termes de synchronisme avec un groupe classe engagé dans un contrat didactique contraignant. Les conditions d'un enseignement classique, adapté à un "élève épistémique", apparaissent inadaptées à ces élèves trop rapides, trop exigeants et souvent trop dérangeants, qui ne peuvent alors tirer bénéfice de l'école.

Les travaux de Jean-Charles Terrassier portant sur 3000 enfants précoces, concluent à l'existence d'un seuil d'adéquation scolaire bien inférieur au seuil de la normalité statistique précédemment cité. C'est en effet à partir d'un QI de 125 que ce psychologue constate un risque de déscolarisation. Il met donc en oeuvre un calcul simple, dit du "QI compensé" pour juger de l'avance scolaire à donner à ces élèves en décalage. La fraction touchée par ce décalage scolaire (contenus et méthodes) apparaît alors être de 5 % de la population scolaire.

Ce syndrome est d'une ampleur comparable à la dyslexie (6%) à la dyscalculie (6%) et d'une incidence supérieure à quelques autres troubles bénéficiant jusqu'à maintenant d'une attention légitime.


Jean-Jacques Latouille, inspecteur de l'Éducation nationale, responsable de formation à l'École supérieure de l'Éducation nationale de Poitiers,
Pierre-Henri Senesi, formateur à l'Institut universitaire de formation des maîtres de Nice.


[1] "Mon travail d'inspecteur chargé d'une circonscription du premier degré missionné par l'inspecteur d'académie pour répondre aux parents d'enfants intellectuellement précoces, puis les enquêtes que j'ai conduites et les rencontres que j'ai pu faire dans le cadre du groupe de travail conduit par Jean-Pierre Delaubier, m'ont très vite amené à penser que l'institution scolaire et une très grande partie de son personnel rejette l'idée même de l'existence de la précocité intellectuelle. Faut-il prendre pour preuve le fait que le rapport, remis en début 2001, au ministre soit demeuré sans suite malgré une conférence de presse dudit ministre et une très large médiatisation ? Ce ne fut pas le cas du rapport rédigé à propos des troubles du langage qui trouva une mise en oeuvre très tôt après qu'il fut remis au ministre" affirme J.-J. Latouille.

[2] in Cerveau et développement de l'enfant précoce, 26 janvier 2002, Paris, 17 novembre 2001, Marseille, AFEP, éditions Créaxion, septembre 2002,63 pages.

[3] GRUBAR J.-C., La précocité intellectuelle : de la mythologie à la génétique, Mardaga, Liège, 1997.

[4] propos ici de Ph. SENESI.

[5] Les enfants et les jeunes à haut potentiel, ministère de la communauté française de Belgique, rapport final du 31 août 2001.

[6] DELAUBIER J.-P., La scolarisation des élèves intellectuellement précoces, rapport à Monsieur le Ministre de l'Éducation nationale, 15 janvier 2002.


EDUSCOL
Direction générale de l'Enseignement scolaire - 01/11/2004
© Ministère de l'Éducation nationale

Les Femmes et le sida en France



Les inégalités sont à l’origine des vulnérabilités des femmes face à l’infection à VIH/sida, en particulier dans les comportements de prévention.

Les femmes sont vulnérables au VIH non pas pour des raisons biologiques mais parce qu’elles sont victimes de l’environnement social dans lequel elles vivent. Soumises à des situations inégalitaires dans le cadre domestique, éducatif, professionnel, elles sont fragilisées et rencontrent des difficultés pour imposer le préservatif dans une relation. Le VIH doit être véritablement regardé sous l’angle de la vulnérabilité des femmes, insiste Nathalie Bajos, directrice de recherche à l’INSERM, qui a participé à un colloque organisé par l’ANRS sur les femmes et le sida en France. France Lert, également de l’INSERM, complète le tableau. Par rapport à la population générale, les femmes séropositives sont moins ancrées dans la vie professionnelle et sont plus nombreuses à vivre des minima sociaux. Elles consomment plus de substances psychoactives et 27 % d’entre elles ont fait une ou des tentatives de suicide.

Cependant, pour Nathalie Bajos, il ne faut pas être misérabiliste. Grâce à des campagnes de prévention, l’éducation, l’accroissement des ressources financières des femmes, on sait que les choses peuvent changer. Ce n’est pas inéluctable. La responsabilité des politiques est donc engagée, comme l’ont souligné d’une même voix Marie-George Buffet, présidente du groupe d’Etudes sur le sida à l’Assemblée nationale et Christiane Taubira, députée de Guyane. Celle-ci précise : Je ne pense pas qu’une loi soit la solution la plus adéquate pour régler les problèmes de logement ou de précarité qui touchent les femmes, mais de vraies politiques publiques doivent être engagées.

Jean-Luc Romero, président d’Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), insiste pour sa part sur le préservatif féminin. On en distribue environ 1 million en France, mais c’est totalement insuffisant. Les élus doivent s’engager au niveau local en favorisant sa distribution dans les mairies comme dans les centres sociaux. Jean-Luc Romero évoque aussi les traitements anti-VIH qui provoquent des effets indésirables absolument insupportables pour les femmes séropositives, comme les lipodystrophies et les lipoatrophies, et demande le remboursement systématique des opérations de chirurgie esthétique.

Présente au colloque, Charlotte Valandrey (photo), comédienne et auteur de L’Amour dans le sang*, a apporté son témoignage de femme séropositive.

Les femmes séropositives se sentent exclues. Elles sont fatiguées, déprimées et se cachent car le sida est encore tabou. Au bout de 30 ans d’épidémie, c’est insupportable ! Aujourd’hui, je suis en colère quand je vois des dentistes ou des gynécologues refuser de s’occuper de femmes séropositives. Si la médecine a fait beaucoup de progrès avec la découverte de molécules nous permettant de vivre longtemps, d’avoir des enfants, il faut à présent se battre pour faire évoluer les mentalités. J’espère aussi que les molécules finiront par être de moins en moins nocives pour notre corps, pour notre féminité. Enfin je trouve dommage de devoir demander la COTOREP pour pouvoir survivre. J’espère que des réformes vont être faites, vite !

Le colloque « Les femmes et le sida en France » s’est déroulé mardi 19 février à l’Assemblée nationale. Organisé par l'ANRS, il a rassemblé élus, chercheurs, décideurs en santé publique et représentants associatifs. Un numéro spécial de la revue Médecine/sciences, première synthèse de travaux en sciences sociales et santé publique consacrés aux femmes face à l'infection par le VIH, rendu public à cette occasion, sera publié le 8 Mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des Femmes.

Alain Miguet

*L’Amour dans le sang, Le Cherche Midi éditeur, 2005

Le site de l'ANRS

Guide des personnes handicapées


Ce nouveau titre de la collection « Droits et démarches », co-édité par la documentation française et les journaux officiels, est un guide pratique pour les personnes handicapées, leur famille, les associations, les entreprises, les administrations et les collectivités.
Il est destiné à facilité les démarches des personnes handicapées et à les aider à connaître leurs droits (18 euros).
>Adresses de librairies distribuant cet ouvrage.

02 mars 2008

Discrimination: état des lieux entre mensonges et réalités.


Réponse de la Halde ! Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Je me suis entendue dire que dans des cas comme celui-ci, alors que je suis seule à dénoncer ces conditions de scolarisation, les personnes lisent le courrier et le mettent directement à la poubelle parce que, ils n'ont pas les moyens d'intervenir et ne le font que si un groupe de personnes réclame.
Comme dans beaucoup de domaines, c'est la loi du nombre qui détermine de la suite à donner.
Ou bien, la loi de notoriété. Max aurait été fils de....., bien placé, son cas aurait été bien vite traité et pris en compte !
Ecoeurant !

Discrimination: état des lieux entre mensonges et réalités.

Courrier N° 3 adressé à la Haute Autorité de Lutte contre la Discrimination.

Par ce présent courrier, je souhaite vous informer des difficultés liées à la scolarité en milieu ordinaire de mon fils atteint de maladie de Charcot-Marie-Tooth (maladie neuromusculaire).
D'une part, les difficulté liées à la prise en charge médicale, d'autre part les difficultés liées à sa scolarité nous ont obligés à déménager plusieurs fois de suite soit tous les 2 ans environs depuis les années 2003.

Avant d'inscrire Max dans le collège choisi sur indication d'une amie, j'ai envoyé un courrier au collège précisant la maladie de mon fils et si l'établissement pouvait l'accueillir. Nous n'avions qu'une adresse "prêtée" par une amie. Nous pouvions donc à tout moment nous orienter vers un autre établissement.

Contact pris avec l'infirmière du collège qui nous dit que oui. Nous entreprenons donc des démarches pour trouver un logement.

Le jour de la rentré, je présente Max au Conseiller Principal d'Education et lui explique les besoins de mon fils. Les aides qui doivent être apportées immédiatement, comme cela s'était passé dans le collège précédent.

Dans ce précédent collège, tout le monde s'y était mis: les enseignants, l'équipe éducative, administrative, les parents d'élèves, l'équipe médicale et bien sur les élèves. Max s'en était sorti avec seize et demi de moyenne générale sur l'ensemble de l'année scolaire.

Dans ce nouvel établissement, par contre, il nous a fallu attendre que le médecin scolaire voit l'élève et décide de ce qu'il a besoin ou non.

Nous avons attendu longtemps et de guerre lasse, j'interpelle la Défenseur des Enfants qui me rappelle dès réception du courrier. Le jour de la convocation du médecin scolaire. J'en informe donc le cabinet de Claire Brisset (à l'époque).

Au premier entretient, le médecin scolaire commence par douter de la maladie de Fiston, malgré les certificats médicaux.

Elle s'approprie le dernier compte-rendu médical (qui retrace surtout le panégyrique familial des personnes atteintes, ainsi que le compte-rendu de ma grossesse- - ce qui, comme chacun sait, sont des éléments essentiels pour un suivi de scolarité !)

J'en fais le remarque et cette personne me rigole au nez !!!
Cela commençait bien !

Ce médecin scolaire est bien connue de la déléguée de l'Association Française contre les Myopathies qui intervient dans les dossiers d'intégrations scolaires.

Cette femme a pour réputation d'être stupide et de donner du fil à retordre au sein de la Maison du Handicap.

On connait sa façon de procéder et chaque dossier est souvent à revoir avant d'être présenté et débattu à la commission d'attributions des aides aux élèves.
Un médecin scolaire pour un nombre incroyables de dossiers à gérer, ce n'est pas tenable, mais si en plus ce médecin scolaire ne fait pas son travail, c'est l'horreur pour ceux qui tombe entre ses griffes sans soutien.

Je pourrai citer l'exemple d'une élève atteinte d'une maladie très grave dont la scolarité a été compromise en sixième par l'attitude imbuvable de ce medecin qui la soupçonnait de simulation. Il a fallu que les spécialistes décident de s'inviter l'année suivante pour que Madame la Médecin scolaire ferme son affreux clapet.

Cette maman a refusé de témoigner..
Je regrette qu'il n' y ait pas plus de solidarité entre les parents victimes de ce genre d'abus.. Cela aiderait fortement à résoudre toutes ces difficultés en les rendant plus visibles.

Bref, cette matrone nous a refusé la première année la demande d'ordinateur portable arguant que Max ne saurait jamais l'utiliser.

Sur quels critères ? Mystères !

La demande de dictaphone, idem, cela gênerait les cours et les professeurs- qu'ont-ils donc de si important à cacher ? Et ce malgré deux certificats médicaux joints au dossier, dont celui du spécialiste qui avait détecté la maladie.

La principale adjointe ayant décidé de s'investir pour que Fiston puisse faire sa scolarité dans les meilleures conditions possibles a pris le décision de passer par dessus la tête du médecin scolaire et a adressé, elle-même, la demande d'ordinateur et de dictaphone à la commission d'éducation spéciale (ainsi nommée à ce moment-là).

On lui a gentiment montré où était la sortie de l'établissement

Demande accordée mais nous n'avons jamais vu la couleur, ni de l'ordinateur, ni du dictaphone!
Soit disant que les financements n'ont pas été trouvés.

Bizarrement ils l'ont été pour un autre élève au même moment dans un autre établissement. Le monde est petit et tout finit par se savoir !

Pourtant, lorsqu'un financement n'est pas trouvé, l'inspection académique doit envoyer un courrier stipulant par écrit pourquoi l'élève n'obtient pas ce dont il a besoin !

Je l'apprendrais plus tard, de la bouche même d'une personne impliquée dans les commissions d'attribution et appartenant à l'inspection académique, donc bien placée pour le savoir !

L'attitude de certains professeurs, de certaines personnes de l'équipe éducative ont laissé à désirer.
Ainsi le Principal adjoint (année 2006-2007) s'est permis des réflexions déplacées, décidant que mon fils pouvait fort bien monter les étages et qu'il était anormal de supprimer les cours de musiques.

Max avait entre quatre et cinq heures de rééducation par semaines, sans compter sa difficulté à jouer de la flute, sans compter que les cours étaient situés à l'étage.

Ce monsieur
ayant remarqué que Max allait prendre son cours de soutien en français (dans le cadre du handicap et des compléments de cours effectués par le Centre National de Cours par Correspondance) avait donc décidé de lui faire grimper d'autres étages.
Pour lui , la simulation de mon fils était évidente !

Il s'entendait d'ailleurs très bien avec le médecin scolaire, contre ces deux compères la partie était inégale.

Il n'a jamais compris que les risques de déséquilibre dans les escaliers et dans les couloirs pouvaient être un danger pour Fiston.

Fiston devait en outre courir en ville pour des cours de soutiens en langues vivantes, ainsi que chez un deuxième kiné.

La rééducation fonctionnelle étant le seul traitement dans le cadre de cette maladie. Son emploi du temps était très chargé.

Monsieur le Principal décidait de changer les cours de maths que le professeur s'était fait fort de les rendre accessibles au rez-de-chaussée.

Ignorant la loi de 2005, Monsieur le principal trouvait plus indiqué de déplacer les cours au dernier moment sans prévenir Max, sachant qu'il ne pourrait pas y assister sauf à grimper les trois étages du collèges pour l'occasion.

Je me suis pourtant déplacée à plusieurs reprises pour signaler ce fait et demander à ce que l'information soit donnée à temps pour qu'au moins mon fils n'ait pas à faire l'aller-retour collège-maison !

En outre , la demande de cours par correspondance pour cause d'intervention chirurgicale programmée et signalée dès l'inscription dans l'établissement a mis entre cinq et six mois pour aboutir!

Nous avons rencontré le même problème l'année suivante.
Les cours en étages ne pouvant être pris dans l'enceinte du collège, certains cours devaient être pris par correspondance dans le cadre du Projet d'Accompagnement Individuel.

Donc le français, l'espagnol, l'anglais, les maths en début d'année jusqu'à ce que le professeur connaissant la capacité de Max dans cette matière décide de faire mettre les cours impérativement au rez-de-chaussée.

Je me suis heurtée au refus de Monsieur l'inspecteur d'académie car selon lui, son autorisation n'était pas nécessaire.
Alors que le C.N.E.D. dans le cadre du handicap, qui implique une donnée particulière, refusait d'inscrire Max sans cette autorisation préalable !

Cette demande d'autorisation déposée en juillet 2006 n'a finalement aboutie qu'en octobre 2006, après avoir sollicité l'intervention du médiateur du Rectorat.

Quand au principal de l'établissement, elle a refusé d'inscrire mon fils en cours de soutien au collège, l'obligeant à jongler sur un emploi du temps très chargé pour trouver des soutiens à l'extérieur.
Et ce malgré l'accord possible donné par l'association assurant ledit soutien, Madame la Principale a refusé cette aide, arguant du fait que Fiston avait un excellent niveau !!

Nos rapports ont souvent été tendus et avait même soutenu l'idée que sa collègue de l'année précédente avait commis un crime de lèse-magestée envers le médecin scolaire.

Ce qui n'excluait pas le besoin de soutien dans le cadre de cours assurés par correspondance. Il n'est pas simple de gérer des cours tout seul si une disposition mentale particulière ne vient pas aider.

Ce n'était pas un choix de la part de Fiston!

Par ce courrier, j'ai résumé la scolarité de Max dans ce collège.

Difficultés qui nous ont poussé à inscrire notre enfant dans un collège spécialisé car la menace de déprime devenait réelle et inquiétante face à toutes ces incohérences, ce manque de volonté d'être attentif à la différence.

Fiston devait, en principe pouvoir suivre sa scolarité en milieu ordinaire ( sa capacité intellectuelle le lui permettant) mais le choix de l'établissement adapté s'est imposé de lui-même par manque de mise en application de la loi du 11 février 2005.

Dans le cadre de cette loi, il ne sert pas à grand-chose de vouloir une scolarité en milieu ordinaire si les personnes et les moyens ne sont pas donnés et s'il faut se battre quotidiennement contre des mentalités étroites et fermées, sans oublier l'incompétence manifeste de certains professionnels référents.

En souhaitant que ces courriers servent de base de travail et aide à mieux comprendre les difficultés rencontrées dans ce collège pour les élèves différents.

En pièces jointes, vous trouverez les courriers adressés à deux professeurs dont l'attitude a porté tord à mon fils, en le jugeant arbitrairement.

Je ne souhaite pas de sanctions mais une meilleure formation des professionnels pour un bonne application de la loi d'intégration des élèves en situation de handicap.

La maman.

En réponse à ces lettre la Halde m'a adresse ceci.
Et encore , je n'ai pas été procédurière, mais j'aurais peut-être du.

Discrimination: état des lieux entre mensonges et réalités.) 2 (

Lettre N° 2 envoyée à la Halde, en pièce jointe.

Courrier écrit le 7 mars 2007

Madame,

Vous avez eu à faire des remarques à mon fils,Max au sujet de son comportement en cours (bavardages, rires,...)
Savez-vous que, lorsque vous dépendez presque entièrement du bon vouloir des autres, il est très difficile de se défendre en cas de nécessité ?

Antoine, qui dictait à mon fils ce qui lui manquait de cours parce que cela allait trop vite pour lui (je vous rappelle que l'ordinateur portable lui a été refusé) n'avait d'autre choix que de reprendre votre exposé en chuchotant.

La maladie de Max (variante de la myopathie) s'est aggravée ces trois derniers mois. L'écriture lui est devenue difficile (en atteste un certificat médical du spécialiste daté du 1er mars).

Si le copain en a rajouté un peu c'est contre le gré de Max qui lui a plusieurs fois demandé de se taire sur l'inutile.

Le handicap est une source permanente de difficultés, de réflexions, de moqueries et mon fils rêve d'être transparent, invisible. Les regards tournés vers lui le rendent malade.

De ce fait, l'expression: " vous êtes bien tombés l'un avec l'autre!" sous-entendu que Max s'est frotté les mains et bien arrangé de cette proximité encombrante me paraît bien déplacée.

D'autant que c'est vous-même qui avez placé Antoine près de Max pour cause de dissipation !

Dans ce genre de situation, je vous prie de bien vouloir juger les évènements selon tous les paramètres visibles et invisibles.

Ce qui me gène est que Max a été le plus mis en cause.

J'ajouterai que, étant donné la fatigue et les douleurs croissantes, mon fils serait plutôt mieux à la maison qu'en cours et d'y entendre des réflexions injustes et sans aucune nuance.

Je vous remercie de m'avoir lue.

la maman.

Peu de temps après, cette prof a demandé à me rencontrer avec la principale du collège.
Nous avons donc convenu d'un rendez-vous entre le père de Max, la principale, la prof et moi.
Pendant l'heure qu'à duré l'entretien, j'ai entendu la rengaine bien connue.

Vous les parents, coupables de tous les maux des enseignants donnez le mauvais exemple à votre fils. Vous ne lui enseignez pas le respect des professeurs.

Ce à quoi, nous les parents avons répondu, sans jamais nous départir de notre calme, que l'exemple vient des adultes.

Si un professeur ne respecte pas ses élèves, et en l'occurence , c'était le cas, il ne pouvait s'attendre à ce que les élève le respecte.
Nous avons mis à ces deux fonctionnaires une évidence sous le nez:

Pouvaient-elles nous expliquer donc, puisque Max était l'instiguateur des perturbations en cours, pourquoi, Antoine avait été bougé de place, pour cause de perturbation justement ?

Et pourquoi, juste après le cours, voyant que Max était particulièrement choqué d'avoir été désigné coupable, ce que la prof n'a d'ailleurs jamais démenti, Antoine s'est excusé de lui avoir porté tord ?
Malaise de nos deux fonctionnaires

Il nous a fallu une heure pour obtenir l'aveu du bout des lèvres que Madame la professeure n'avait peut-être pas tout vu !

Une anecdote qui prouve que le monde est petit.
Une personne que je côtoie régulièrement habite dans le même immeuble que cette dame bien sous tous rapports.

Cette connaissance a deux enfants, dont un petit garçon auquel on a appris à dire bonjour aux voisins.
Un jour croisant, le couple prof et mari, l'enfant dit bonjour.
Madame la professeur répond du bout des lèvres mais monsieur Mari ne répond rien.

le petit garçon demande alors à son père :" Dis Papa, pourquoi, il dit pas bonjour le monsieur ?"
Le papa sachant que madame est professeur et que cela ne leur donne pas le droit d'être hautains avec les autres, lui répond:
"Parce qu'il est mal élevé !"
Les deux compères ont grimpé leurs étages sans demander leur reste.

Je sais par les élèves qui l'ont eu en cours que cette prof n'est pas aimé des élèves qui la jugent effectivement trop hautaine !

Discrimination: état des lieux entre mensonges et réalités. ) 1 (

Courrier adressé au professeur principal de Max sur la discrimination .

Le 7 Mars 2007,


Madame,


Bientôt aura lieu le Conseil de Classe.

A cette occasion , je vous informe à nouveau, qu'il s'agit cette fois de tenir compte des difficultés personnelles de mon fils, liées à sa maladie (variante de la myopathie), maladie dégénérative et évolutive.

La fatigue, un emploi du temps inadapté, le stress ont provoqué une aggravation, ainsi que la puberté (changement hormonal plus la croissance!)

Un dysfonctionnement du Projet d'Accompagnement Individuel reccurent du à une incompréhension entre le Centre National d'Enseignement à Distance et l'Inspecteur d'Accadémie au premier trimestre (il nous a fallu presque 3 mois avant d'obtenir l'autorisation de cours par correspondance) ont largement compliqué la scolarisation de Max en milieu ordinaire.

Votre refus de le considérer comme différent de par sa maladie, je cite vos propres paroles:
"S'il vient au collège, alors il est comme les autres!" et ce, malgré la loi de 2005 qui oblige la scolarisation des enfants en situation de handicap EN TENANT COMPTE de leur besoins spécifiques.

Ce refus est une discrimination plus sournoise. Les conséquences psychologiques sont les même que celles provoquées par un rejet net.

En outre, Max ne peut être comparé qu'à lui-même.
Les réflexions du style:"Sans la note de Vie Scolaire - moyenne générale du trimestre de16- ton niveau est bien moins bon "-15,8- de moyenne générale ( si on exclu effectivement cette note arbitraire).

Il a eu l'une des pires notes données dans ce contexte, car souvent absent. mais comme l'info ne nous parvenait jamais ou parfois juste au dernier moment, ceci me parait bien facile de juger...

Cependant pouvez-vous m'expliquer mathématiquement la différence entre 15,8 et 16 ? En tout cas pas celle que vous avez suggéré?

Autre réflexion: "Les meilleurs sont d'une catégorie au-dessus de toi !"
Peut-être faudrait-ils les évaluer dans le MEME contexte?

L'on m'affirme qu'un enseignant n'est pas obligé de se remettre en cause (son autorité s'en trouverait dégradée, soit, mais en ce cas, soyez aussi éxigente avec vous-même que vous pouvez l'être avec vos élèves.

C'est à vous les enseignants de bien vouloir montrer l'exemple!

en vous remerciant

La maman.

Je précise que cette prof d'anglais n'a jamais eu Max en cours puisque les cours d'anglais étaient pris par correspondance. Néanmoins, elle ne s'est jamais privée de jugements, bien arbitraires !

J'oublie de préciser aussi que j'ai donné un ultime rendez-vous à cette professeure, en souhaitant me faire accompagner d'une personne atteinte de la maladie et sur fauteuil, afin d'apporter des précisions sur les difficultés de mon fils.
Il n'y jamais eu de suite donnée à cette proposition.
L'on m'a ignorée, purement et simplement...

Ce que je peux dire encore est que la principale adjointe de l'année de cinquième de Max dans ce collège, à la fois témoin et partie prenante, a été OBLIGEE de partir parce que sa volonté de responsabliser l'équipe enseignante et administrative a été mal perçue par l'ensemble du collège.

Qu'elle ait demandé sa mutation ou bien que l'on ait poussée cette professionnelle hors pair a du partir . le résultat est le même: elle ne pouvait pas rester dans un tel établissement avec autant de mauvaise fois que nous avons pu y rencontrer.

Un an après son départ, la principale essayait encore de la démolir alors que j'avais les preuves que son adjointe ETAIT dans le vrai.

Une honte!!


Sur quelle bases, la halde a-t'elle fait son enquête, si enquête, il y a réellement eu ?