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22 décembre 2007

Un joyeux Noël à ceux qui le fêtent .

NOËL AUTOUR DU MONDE

Noël est une fête répandue dans le monde. Cependant, chaque pays a sa propre façon de fêter Noël. Tu souhaites découvrir comment on fête Noël dans d'autres pays que le tien? Clique sur les liens ci-dessous et tu en apprendras beaucoup à ce sujet!





Mais, j'ai une pensée pour tous ceux qui seront seuls, tous ceux qui souffrent , pour tous ceux qui n'auront pas de Noêl .
Je me demande comment compenser cette énorme injustice de ceux qui gaspillent et de ceux qui n'ont pas.

Le respect .

C'est à celui qui domine sur les esprits par la force de la vérité, non à ceux qui font les esclaves par la violence, que nous devons nos respects.
[Voltaire]
Extrait de Lettres philosophiques



Il est dans la nature de l'homme d'opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent.
[Thucydide]


Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun.
[Thomas Hobbes]


La démocratie n'est pas simplement la loi de la majorité respectant comme il convient le droit des minorités.
[Clement Attlee]
Extrait d'un Discours du 12 septembre 1945


Le droit ne commence à dater que du moment où l'on détient la force nécessaire pour le faire respecter.
[Gustave Le Bon]
Extrait des Aphorismes du temps présent


Le secret de l'éducation réside dans le respect de l'élève.
[Ralph Waldo Emerson]

Dossier Noël : son histoire et ses traditions

Ces fiches de synthèse vous aideront à répondre aux premières questions posées par les enfants sur Noël. Elles font le point sur l'histoire, les origines, les coutumes et traditions de Noël en France, en Europe et dans le monde

Nous comptons sur vous pour partager vos connaissances sur les traditions et coutumes de Noël de votre pays ou de votre région.

Tous les articles du dossier sur Noël :

Pourquoi mange-t-on une bûche à Noël ?Depuis quand décore-t-on les sapins de Noël ?Pour tout savoir sur la Saint Nicolas

Qui est le Père Noël ?Les fêtes de Noël

Toutes les activités et bricolages :

Sur le site de la Défenseure des Enfants.

Ado- Justice : un site juridique destiné aux adolescents

" A quoi sert la justice ? " " Comment ça marche ? " " Un mineur, c'est quoi ? " " Le procès, et après ? "
Telles sont quelques-unes des nombreuses questions auxquelles répond le site www.ado.justice.gouv.fr. Destiné en priorité à un public de collégiens et conçu par le Ministère de la Justice avec un comité d'experts et des classes-pilotes de 4ème, ce site expose de façon très pédagogique, notamment à l'aide d'un lexique et de questions/réponses, les rouages de la Justice. La mise en page, incluant des photos et des dessins animés, est particulièrement attrayante.
Un seul regret : qu'il n'y ait pas de rubrique " Qu'est-ce qui peut m'arriver ? " permettant aux jeunes de connaître précisément les sanctions encourues en cas de comportement illicite (incivilité, racket, délit, crime).

Recette du gâteau aux droits des enfants

Cette recette est extraite d'une brochure diffusée par la Mairie de Paris et intitulée " Les droits de l'enfant par les enfants de Paris ". Elle a été rédigée par le Centre de loisirs du 67, avenue Simon Bolivar, dans le 19ème arrondissement. C'est avec l'aimable autorisation de la Mairie de Paris que nous la reproduisons ici.

Ingrédients
- 2 souffrances
- battre l'injustice
- 3 pincées de soin
- 200 gr de liberté d'expression
- 1/2 litre de tolérance et d'amour

Ustensiles
- un petit bol
- un moule
- un fouet
- une casserole

Dans une casserole, casser les 2 souffrances, enlever le travail des mineurs, battre l'injustice.
Ajouter 3 pincées de soin, 200 gr de liberté d'expression.
Enlever toute la violence et remuer jusqu'à ce qu'il se forme un petit nuage de bonheur.
Pendant ce temps, la pâte repose et gonfle. Dans un petit bol, mélanger ½ litre de tolérance et d'amour entre toutes les nationalités. Mettre le tout dans un moule beurré et laisser cuire pour l'éternité.

" Découvrez tous vos droits "

" Ai-je le droit de boire de l'alcool ? " " Peut-on me forcer à me marier ? " " Dois-je obéir à la copine de mon père ? " " J'ai fugué : je risque quoi ? " " Est-ce que je peux choisir mon lycée ? "
A toutes ces questions, et à bien d'autres, que tu te poses, Anne-Marie Thomazeau répond de façon précise et détaillée dans un petit livre d'une centaine de pages. Grâce aux illustrations humoristiques et à la mise en page attrayante, c'est avec plaisir que tu découvrira tes droits, et les sanctions auxquels tu t'exposes si tu ne respectes pas les interdits. Une véritable mine d'informations, à faire connaître dans ton collège ou ton lycée.

Editions De La Martinière Jeunesse, coll. Hydrogène. A partir de 13 ans.

La Convention internationale des droits de l'enfant

L'ONU, Organisation des Nations Unies (en anglais U.N., United Nations), est une organisation internationale créée après la seconde guerre mondiale dans le but de :
- maintenir la paix et la sécurité dans le monde ;
- résoudre, à l'échelle de la planète, les problèmes économiques, culturels, sociaux, humanitaires ;
- développer le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales.

Le 20 novembre 1989, l'ONU a adopté un texte par lequel ses membres s'engagent à respecter et à protéger tous les enfants du monde. Tous les pays, sauf deux (les Etats-Unis et la Somalie), ont adhéré à ce texte.

Ce texte, c'est la Convention internationale des droits de l'enfant. Il te donne le droit d'être un enfant dont on prend soin et les moyens de devenir, plus tard, un adulte qui prendra soin des enfants.

La Convention comprend 54 articles que tu peux, si tu le souhaites, lire intégralement. Si non, tu peux lire le résumé en dix points .

Que d'émotions !

J'ai trouvé un article intéressantde Bénédicte Gendron sur le capital émotionnel (pour lire l'article complet lié au colloque de Strasbourg se rendre ici)



Les émotions permettent une certaine cohérence des processus d'apprentissage, elles constituent un facteur essentiel d'adaptation et de réaction face à une situation donnée.

Cette "régulation émotionnelle" s'organise autour de l'intelligence émotionnelle et des compétences relationnelles.
L'intelligence émotionnelle se définit comme la capacité à reconnaitre / maitriser les émotions en soi et chez les autres.


La suite sur le site de SOSSES

La punition dans les établissements scolaires.

Préambule

Le Chef d’établissement est responsable du respect de la discipline. Tout manquement d’un élève lorsqu’il est sous la responsabilité du collège peut entraîner une procédure disciplinaire. Les punitions scolaires et les sanctions disciplinaires ne sont utilisées qu’en cas de nécessité avérée. Elles doivent donc être motivées, légales et prévues au règlement intérieur. Elles sont également proportionnelles aux fautes commises et individualisées. Les sanctions ne peuvent en aucun cas, être collectives. Les punitions relatives au comportement et à l’évaluation du travail personnel doivent être distinguées.


Les punitions
Les sanctions disciplinaires
La prévention et l'accompagnement
Bibliographie


Les punitions

- Les types de punitions

Les punitions scolaires sont prononcées par les professeurs, les personnels de direction, d'éducation ou de surveillance. Elles sont également attribuées par le chef d'établissement sur proposition du personnel ATOSS. Elles concernent essentiellement des manquements mineurs aux obligations des élèves. Elles sont des réponses immédiates aux faits d'indiscipline et sont prononcées directement par le professeur (ou le personnel compétent). Les punitions scolaires attribuées sont spécifiées dans le règlement intérieur. C'est le conseil d'administration qui en arrête la liste au moment où il établit ce règlement. Toute retenue et toute exclusion fait l'objet d'une information écrite au chef d'établissement. Ces punitions peuvent être accompagnées d'excuses orales ou écrites. Par ailleurs, certaines punitions sont proscrites telles que les lignes et le zéro. De même il n'est pas permis de baisser la note d'un devoir en raison du comportement d'un élève. Des refus de punitions peuvent entraîner une sanction (voir partie Sanctions disciplinaires).

- La réparation

Proposer à l’élève fautif, de réparer sa faute, c'est lui permettre de prendre conscience de sa responsabilité et d'éviter de recommencer. La réparation proposée doit avoir un lien explicite avec sa qualité d'élève et prendre en compte la nature de sa faute. La réparation peut faire appel à une démarche de médiation. Elle peut prendre la forme d’un travail d’intérêt scolaire ou d’un travail d’intérêt collectif par exemple.

- Règlement intérieur

Liste (non exhaustive) des punitions pouvant figurer au règlement intérieur :

1. Inscription sur le carnet de correspondance
2. Excuse orale ou écrite
3. Devoir supplémentaire assorti ou non d'une retenue
4. Exclusion ponctuelle d'un cours
5. Retenue pour faire un devoir ou un exercice non fait

Circulaire n°2000-106 du 11 juillet 2000 titre II article 2.4.

- L’exclusion ponctuelle

L'article L 921-1 du Code de l'Education prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut tout à fait être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe. Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.


Les sanctions disciplinaires

- Les sanctions

Les sanctions disciplinaires sont prononcées selon les cas, par le chef d'établissement, ou par le conseil de discipline. Elles concernent des atteintes aux personnes ou aux biens ainsi que des manquements graves aux obligations des élèves. Le chef d'établissement peut choisir de donner une punition ou une sanction en fonction de la gravité de la faute, selon les procédures définies par le règlement intérieur. Le registre des sanctions constitue à la fois un repère et une mémoire du traitement des faits d'indiscipline dans l'établissement. Lorsque le professeur ou les autres membres de l'équipe éducative font appel au chef d'établissement, ils doivent être en mesure de fournir toutes les informations nécessaires à la prise en charge de la situation. Ils ne peuvent toutefois se substituer au chef d'établissement et ne peuvent donc exiger a priori une sanction particulière. Les sanctions disciplinaires dont la liste est arrêtée par le décret du 30 août 1985 modifié doivent être rappelées dans le règlement intérieur qui ne peut que la reproduire telle quelle. Les sanctions peuvent faire l'objet d'un recours devant les tribunaux administratifs.

Par ailleurs, une sanction disciplinaire peut être assortie d'un sursis total ou partiel. Lorsqu'un sursis est accordé, la sanction n'est pas exécutée dans la limite de la durée du sursis. La récidive n'annule pas le sursis. En effet, un nouveau manquement justifiant une sanction, commis pendant la période de sursis, donne lieu à l'engagement d'une nouvelle procédure disciplinaire. Les faits ayant justifié les sanctions antérieurement prononcées, notamment celles prononcées avec sursis, pourront être pris en compte pour décider de la nouvelle sanction qui doit être infligée.

- Le cadre juridique

Liste des sanctions devant figurer au règlement intérieur :

1. Avertissement
2. Blâme
3. Exclusion temporaire (maximum un mois), assortie ou non d'un sursis
4. Exclusion définitive (assortie ou non d'un sursis)

Décret n°85-924 du 31 août 1985 - article 3 (modifié par l'article 2 du décret 2000-620 du 5 juillet 2000), circulaire n°2000-106 du 11juillet 2000 titre II 2.4.

- L'amnistie et l'effacement administratif des sanctions disciplinaires

Trois cas permettent l’effacement de sanctions. Tout d’abord, l’effacement automatique de la sanction. Il concerne toutes les sanctions, hormis l’exclusion définitive. Il s'applique un an après la décision de la sanction (date de notification). L'effacement automatique concerne la sanction prononcée elle-même, mais pas les faits. Ensuite, l’amnistie des sanctions. Elle ne s'applique qu'aux faits antérieurs à une date fixée par la loi. En sont généralement exceptés les faits contraires aux mœurs. Elle est une mesure légale qui fait disparaître le caractère répréhensible des faits accomplis. Enfin, l’annulation par la juridiction administrative. Les juridictions administratives sont compétentes pour juger les litiges opposant une personne à l’Etat, à une collectivité territoriale ou à un établissement public. Leur mission est de faire respecter le droit par les administrations, les services publics et de réparer les dommages que ceux-ci auraient pu causer.

- La réparation

Le travail d'intérêt collectif peut être une alternative ou un complément à une sanction. Il nécessite l'accord préalable de l'intéressé et de sa famille. Il peut s'agir de faire réparer à l'élève le dommage qu'il a causé à un bien, dans la mesure où cela s'avère possible. Les travaux peuvent aussi concerner l'amélioration du cadre de vie. Ces travaux doivent, dans tous les cas, être en rapport avec les capacités de l'élève.

- Le conseil de discipline

1. Composition

Le conseil de discipline comprend l'équipe de direction, les représentants des personnels et les représentants des usagers (parents et élèves).
Il est composé :

- du chef d’établissement ;
- de son adjoint ;
- d’un conseiller principal d'éducation ;
- d’un gestionnaire ;
- de cinq représentants des personnels ;
- de trois représentants des parents d'élèves et deux représentants des élèves dans les collèges ;
- de deux représentants des parents d'élèves et trois représentants des élèves dans les lycées.

La voix du président du conseil de discipline est prépondérante en cas de partage des voix.

2. Mode de désignation des membres

Les représentants des personnels, des parents d'élèves et des élèves sont élus en leur sein par les membres titulaires et suppléants du conseil d'administration appartenant à leurs catégories respectives. Pour chaque membre élu du conseil, un suppléant est élu dans les mêmes conditions.

3. Remplacement des membres

Pour préserver l'impartialité du conseil de discipline, il est interdit à des membres de siéger à certaines réunions. Ainsi pour :

- un parent d'élève dont l'enfant est traduit devant le conseil de discipline ;
- un élève faisant lui-même l'objet d'une procédure disciplinaire ;
- un élève faisant l'objet d'une sanction d'exclusion temporaire (il ne pourra siéger jusqu'à la fin de l'année scolaire) ;
- la personne ayant demandé au chef d'établissement la comparution de l'élève devant le conseil de discipline.

4. Quorum

Le conseil ne peut valablement siéger que si le nombre de membres présents est égal à la majorité des membres composant le conseil. Huit membres doivent donc être présents. Lorsque dans un établissement, il n'y a ni conseiller principal d'éducation (CPE) ou conseiller d'éducation, ni personne faisant fonction de CPE, le conseil de discipline ne comprend que treize membres.

5. Durée du mandat

Le mandat des membres élus est d'une année. Il expire le jour de la première réunion qui suit le renouvellement du conseil. Si, en début d'année scolaire, un élève doit comparaître devant le conseil de discipline alors que le nouveau conseil n'est pas encore mis en place, le conseil de discipline, dans sa composition au titre de l'année précédente, peut siéger.

6. Le conseil de discipline délocalisé

Le chef d'établissement, s'il estime que la réunion du conseil de discipline risque d'entraîner des troubles dans l'établissement ou à ses abords, peut décider de tenir ce conseil dans un autre lieu que l'établissement. Cette décision ne peut être prise qu'après avis de l'équipe éducative ou de la commission scolaire.

- L'exclusion

L’exclusion de l’établissement peut être de deux natures. Tout d’abord, l'exclusion temporaire, elle peut être prononcée par le chef d'établissement. Dans ce cas-là, elle ne peut excéder la durée de 8 jours. Si elle est prononcé par le conseil de discipline, l’exclusion ne peut excéder un mois. Ces sanctions d'exclusion peuvent être assorties ou non d'un sursis total ou partiel. Ensuite, le conseil de discipline peut prononcer une exclusion définitive. Un élève exclu définitivement doit pouvoir terminer le cursus scolaire engagé, en particulier lorsque l'élève est dans une classe qui se termine par un examen. Toute mesure qui a pour effet d'écarter durablement un élève de l'accès au cours et qui serait prise par un membre des équipes pédagogique et éducative en dehors des procédures réglementaires est irrégulière et susceptible d'engager la responsabilité de l'administration. Enfin, toute décision d'exclusion temporaire ou définitive doit être accompagnée de mesures destinées à garantir la poursuite de la scolarité de l'élève et à faciliter sa réintégration.

- Le dossier de l'élève

Le dossier de l'élève est constitué de l'ensemble des pièces administratives relatives à la présence de l'élève dans l'établissement. Le dossier peut contenir pendant un an des éléments concernant des manquements ou fautes (signalements, notes, rapports...), ainsi que tout ce qui concerne les éventuelles sanctions prises. Au bout d'un an, si les témoignages se rapportant aux faits eux-mêmes peuvent subsister dans le dossier, tout ce qui concerne la sanction elle-même et la procédure à laquelle elle a pu donner lieu (convocation, compte rendu, courriers divers...), doit être retiré et archivé.


La prévention et l’accompagnement

- Exemples de mesures de prévention

La commission scolaire peut prendre des mesures préventives :

- engagement écrit ou oral de l'élève ;
- mise en place d'un tutorat éducatif ou pédagogique ;
- collaboration avec les personnels de services concernés par une action d'aide éducative en milieu ouvert (AEMO).

- Exemples de mesures d’accompagnement

- travail d'intérêt scolaire ;

- devoirs, exercices, révisions ;

- accueil et travail scolaire à effectuer en dehors de l'horaire des cours.

- Exemples de mesures visant à maintenir la scolarité malgré une exclusion temporaire

La transmission des cours photocopiés. De même, la constitution par les enseignants de l'établissement d'un recueil d'exercices par niveau et par matière et à disposition du professeur principal ou du conseiller principal d'éducation.

- Exemples de mesures visant à assurer le suivi éducatif après une exclusion définitive

La participation de l'établissement, en liaison avec l'inspection académique, à la recherche rapide d'une solution de re-scolarisation. De même, la transmission à l'élève de copies de cours et d'exercices pendant la période de déscolarisation. Pendant toute période d'exclusion d'un établissement, quelles que soient ses modalités et sa durée, un calendrier de suivi et de rendez-vous avec toutes personnes et services concernés (professeur principal, conseiller principal d'éducation, conseiller d'information et d'orientation, etc.) peut être organisé.

- Les types de problèmes rencontrés et les solutions pour les régler

Quatre catégories de problèmes sont présentées ci-après. Ils sont répertoriés de manière croissante en fonction de leur gravité. Il est important de préciser que ces catégories sont en partie dépendantes du milieu scolaire et social dans lequel évoluent les élèves. Les comportements des élèves ne sont pas jugés de la même façon dans tous les établissements.

• Comportement fautif qui ne pose pas de problème
• Problème mineur (quitter sa place quand ce n'est pas permis, interpeller quelqu'un, parler durant un travail individuel)
• Problème majeur dont l'effet et l'étendue sont limités
• Escalade ou problème très étendu

5 principes généraux d'intervention de l'enseignant lors de problèmes de comportement :

• Conserver son calme durant une intervention auprès de l'élève. L'enseignant doit éviter que le ton monte, tout en restant ferme. Il est important de ne pas croire que les attaques de l'élève sont dirigées vers soi, mais les considérer comme des signes d'impuissance et des demandes d’aide.
• Choisir une intervention économique et efficace.
• Choisir une intervention qui dérange le moins possible l'activité d'apprentissage.
• Choisir une intervention qui favorise l'apprentissage de comportements adaptés, en essayant de ne pas appliquer les punitions
• Choisir une intervention qui favorise la prise en charge par l’élève de son comportement.

Le lien suivant web.upmf-grenoble.fr vous permettra d’approfondir la question de la prévention et vous donnera des moyens d’intervention en classe efficaces.

- Les commissions de vie scolaire

Prévues par la circulaire du 27 mars 1997, les commissions de vie scolaire ont été mises en place dans de nombreux établissements. Les commissions de vie scolaire permettent aux membres d'une équipe pédagogique ou éducative d'examiner ensemble la situation d'un élève dont le comportement est inadapté aux règles de vie dans l'établissement. Devant cette commission, l'élève entendra les reproches qui lui sont faits et devra expliquer son attitude. La finalité de cette procédure est d'amener l'élève à prendre conscience des conséquences de son comportement. La commission de vie scolaire ne doit pas être assimilée par l'élève à un conseil de discipline, auquel elle ne se substitue en aucun cas. Cette commission ne peut pas prononcer des sanctions. Sa composition et son rôle doivent être examinés en conseil d'administration et inscrits dans le règlement intérieur.


Bibliographie

Vers une gestion éducative de la classe
Jean Archambault, Roch Chouinard, (1996), Editions Gaëtan Morin
Les étudiants en formation initiale des maîtres et les enseignants du primaire et du secondaire trouveront dans cet ouvrage des pistes d'intervention liées aux fondements théoriques d'une gestion efficace de la classe.

La discipline en classe, modèles, doctrines et conduites
C. M. Charles, (1997), Editions De Boeck, Bruxelles
Fondé sur une série de modèles pédagogiques américains reconnus comme importants, l'ouvrage aborde la théorie, mais propose aussi des exercices pratiques et des solutions concrètes qui remettent en cause l'idée trop souvent établie selon laquelle on a ou on n'a pas d'autorité.

"Pourvu qu'ils m'écoutent...", discipline et autorité dans la classe
Annick Davisse, Jean-Yves Rochex (1995), CRDP de Créteil
Des professeurs débutants, stagiaires d'IUFM, racontent les difficultés de leur premier contact avec les élèves. Traitant de la discipline et de l'autorité dans la classe ils décrivent ce qu'ils ont tenté de mettre en place, des sanctions à l'élaboration des cours ; ils évoquent l'évolution de leur représentation du métier.

La gestion disciplinaire de la classe
Jean-Pierre Legault, (1993), Editions Logiques, Montréal
Présentation de modèles et de principes de base en gestion de classe. Cet ouvrage propose des applications, des exercices pratiques et des stratégies dont tous peuvent bénéficier.

Discipline et punitions à l'école
Bernard Douet, (1987), PUF
Cette étude propose de décrire et d’analyser le fonctionnement des attitudes vis à vis de la discipline et des punitions à l’école par l’intermédiaire d’entretiens non directifs et par des questionnaires auprès d’écoles maternelles et primaires.


Sources : Eduscol.education.fr, Web.umpf-grenoble.fr, Ac-poitiers.fr, Ac-guadeloupe.fr, Legifrance.gouv.fr.

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Nota Bene:

2.4 La discipline : sanctions et punitions
Le règlement intérieur doit comporter un chapitre consacré à la discipline des élèves. Il doit faire mention de la liste des sanctions et punitions encourues ainsi que des mesures de prévention, d'accompagnement et de réparation. Toute punition ou sanction doit être individuelle et proportionnelle au manquement : elle doit être expliquée à l'élève concerné à qui la possibilité de s'expliquer, de se justifier et de se faire assister, doit être offerte.
À cet égard, il convient de se référer à la circulaire "Organisation des procédures disciplinaires dans les établissements scolaires" (cf. page 9 de ce B.O.) qui rappelle les principes généraux du droit sur lesquels se fonde toute procédure disciplinaire ainsi que l'échelle graduée des sanctions fixée par le décret du 30 août 1985. Elle prévoit une liste de punitions ainsi que des mesures de prévention, de réparation et d'accompagnement.
Un tableau de bord des sanctions prises l'année précédente dans l'établissement en application des dispositions du règlement intérieur peut également figurer en annexe.


Il convient de veiller à ce que le règlement intérieur fasse l'objet d'une information et d'une diffusion les plus larges possibles auprès de tous les membres de la communauté éducative, par exemple lors des journées de prérentrée. Ceci requiert la mise en place d'actions d'information adaptées, complétées par un travail d'explication, notamment auprès des élèves et des parents d'élèves. À cet égard, l'heure de vie de classe, dans les collèges et les lycées, peut constituer un moment privilégié.


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR

Le directeur des affaires juridiques
Jacques-Henri STHAL

20 décembre 2007

Sur le site de Pédiadol.org

Comment élaborer un document pour les enfants et les familles, l’expérience de l’association Sparadrap
Extrait des actes du colloque UNESCO 2006 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris
F. Galland, S. Herrenschmidt, Association Sparadrap, Paris

Comment prévenir le stress et la douleur liés aux soins en réanimation pédiatrique ? Présentation d’une affiche
Extrait des actes du colloque UNESCO 2006 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris
C. Strub, P. Frosio, D. Astruc, CHU Strasbourg

Les soignants font de la résistance - Convaincre au quotidien (film)
Extrait des actes du colloque UNESCO 2006 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris
Groupe Pédiadol

Opération "Affichettes douleur"
Extrait des actes du colloque UNESCO 2006 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris
F. Charrazac, Hôpital Pellegrin, Bordeaux

Quelles stratégies de changement ?
Extrait des actes du colloque UNESCO 2006 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris
Dr D. Annequin, Hôpital Armand Trousseau, Paris

Pourquoi le taux de réponse au placebo est-il si élevé dans les essais cliniques des traitements de crise de la migraine de l’enfant ?
Résumé d’une étude (Headache) publiée en 2005


Y a-t-il un consensus entre pédiatres au sujet de la douleur chronique inexpliquée chez l’enfant ?
Résumé d’un article paru dans Pediatrics en 2004


Le placebo
Extraits du livre "La douleur chez l’enfant" de Daniel ANNEQUIN, Masson, 2002


Des difficultés d’auto-évaluation à la souffrance des soignants
Extrait des actes du colloque UNESCO 2002 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris


Résistance des équipes soignantes à la prise en charge de la douleur
Extrait des actes du colloque UNESCO 2001 « La douleur de l’enfant, quelles réponses ? », Paris

Sur le site de Pédiadol.org

Témoignages de parents sur l’hospitalisation de leurs enfants

Résultats d’une enquête menée par l’UDAF (Union départementale des associations familiales) auprès des parents pour connaître la manière dont ils ont ressenti l’hospitalisation de leur enfant.
1 200 parents ont répondu à un questionnaire établi en collaboration avec l’association SPARADRAP.

Cliquer ici pour accéder au document pdf sur le site du ministère de la Santé et des Solidarités

Le plan de lutte contre la douleur

Communication du ministre de la Santé et des solidarités (26/10/05)

Le ministre de la Santé et des solidarités a présenté une communication sur le plan de lutte contre la douleur.
Le gouvernement veut renforcer la lutte contre la douleur en mettant en œuvre, pour les années 2006-2010, un plan qui répond à cette exigence sanitaire et sociale. Ce plan, dont le coût s’élève à 14 millions d’euros, repose sur quatre axes.

  1. Améliorer la prise en charge de la douleur des populations les plus vulnérables. Pour les enfants et les adolescents, le gouvernement souhaite améliorer la prise en charge de la douleur provoquée par les soins, développer les formes pédiatriques d’antalgiques et mieux dépister et traiter les douleurs chroniques.
    Pour les personnes handicapées, âgées et en fin de vie, le plan permettra de diffuser des outils d’évaluation de la douleur et d’aide à la prescription, ainsi que de réaliser des formations de sensibilisation dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes et les services de soins à domicile. L’accent est mis sur la prise en charge de la douleur psychologique de ces personnes et sur leur accompagnement lors de l’annonce du diagnostic (cancer, maladie d’Alzheimer...).
  2. Renforcer la formation pratique initiale et continue des professionnels de santé. Dans le cadre du plan, le gouvernement souhaite créer un diplôme d’études spécialisées complémentaire sur la douleur et les soins palliatifs, mieux intégrer la douleur au sein du diplôme d’études spécialisées de médecine générale et inscrire ce thème dans le cadre de la formation professionnelle continue des médecins libéraux.
  3. Améliorer les traitements médicamenteux et les méthodes non pharmacologiques dans des conditions de sécurité et de qualité. Il est nécessaire de mieux connaître la consommation des antalgiques, de simplifier le circuit des substances exerçant un effet physiologique similaire à celui de la morphine, de déterminer les conditions de mise en œuvre des traitements à domicile, de prévenir les douleurs induites par les soins et de développer les traitements physiques ou les méthodes psycho-corporelles.
  4. Structurer la filière de soins. Le plan vise à décloisonner l’organisation régionale de la prise en charge de la douleur chronique, dans le parcours de soins, les réseaux de santé, la coopération interhospitalière et au sein des établissements sociaux et médico-sociaux, en valorisant et en renforçant les structures de prise en charge.
Télécharger le plan de lutte contre la douleur 2006-2010 :

Des couacs à l'hôpital.

Puisque je suis sur le thème de l'hôpital, autant raconter l'intervention de Max dans un hôpital pour enfants , pourtant de bonne réputation.

Une fois tout organisé, avec l'assurance formelle que l'on ferait tout pour que le fiston (13 ans à l'époque) soit bien . Que la douleur était bien prise en charge , que les médecins étaient très sensibilisés sur ce point particulier, nous nous présentons à l'hôpital.

Premier couac.

On nous avait dit , il y a la Maison des parents pour le deuxième parent lorsque tous les deux souhaitent être présents.
Il suffit d'en faire la demande le jour de l'hospitalisation!

Sauf que...

Il n'y avait plus de places disponibles ce soir-là !Cela commençait bien !

Enfin, à force de chercher , on nous trouve un lit dans une résidence pour parents un peu plus éloignée. Dont nous n'avons pas eu à nous plaindre car l'accueil y est très chaleureux. Plus que dans l'autre Maison dont l'objectif principal est la propreté des locaux, donc faire le ménage ! De vos enfants, on ne s'en soucie guère !

Deuxième couac , le jeune homme d'à côté (16 ans ) qui souhaitait une chambre à un lit n'a pu en bénéficier comme prévu ! Pas de place !Pour deux nuits , il peut très bien rester là !

Bon ,ce premier point réglé, nous avons la visite du chirurgien , de l'anesthésiste . Pour nous donner les derniers détails et l'horaire de descente en salle d'opération.

Le lendemain matin , Max fin prêt, son voisin aussi ( qui devait passer en premier) attendent avec appréhension leur tour. Ce n'est jamais une partie de plaisir.
L'heure arrive , personne ne vient le chercher ..

Finalement , c'est une heure après que l'on se décide à emmener l'adolescent. Bien angoissé.

L'heure de Max passe aussi.

La tension monte d'un cran .... Attente ....Nervosité du fiston.. Pas un mot ....

Finalement c'est près de deux heures d'attente qu'il lui a fallu tenir.

Je le suis jusqu'aux portes de la salle d'opération : dernier bisou avant l'endormissement ..
Puis notre attente de parents..
On devaient nous prévenir dès la sortie de salle d'opération afin que je sois présente en salle de réveil ..

Et le temps passe... long , très long ..Rien ne passe , je ne peux rien avaler..Midi , 1 heure, 2 heures, 3 heures ..que c'est long ...

Enfin remonte le jeune d'à côté.
Qui me dit: " Max pleure , il a très mal , il vient de sortir de la salle d'opération".
Je m'étonne : on devait nous prévenir , non ?
J'étais censée être présente..

Je fonce en salle de réveil.. Et de loin , j'entends mon fils gémir !!!
Il avait mal , très mal , effectivement..On m'avait pourtant assurer que cela n'arriverait pas , alors , que ce passe-t'il ?
je pose la question . L'intervention sur les pieds est très douloureuse, d'accord , mais puisque vous le savez , pourquoi , cela n'est-il pas évalué ?
Max saigne beaucoup..

C'est impressionnant .Je reste jusqu'à ce que l'injection de morphine fasse son effet.
Aux questions que je pose, on me répond : "Manque de personnel, madame !" et l'on me jette hors de la salle.

Je ne m'en vais que lorsque mon gamin commence à se rendormir.
On le remonte le dernier.. Pourtant , il devait passer dans les premiers ..Mais son état demandait à ce qu'il reste plus longtemps en observation. Max est fragile , je le sais .
Quand je le dis , j'ai souvent l'impression d'en être à l'origine (sentiment diffus ) .
Dans sa chambre , les infirmières l'installe dans son lit , mettent en place la pompe à morphine , avec une action en continu.

Mais voilà , Max , ne supporte pas la morphine qui le fait vomir.. Très souvent , trop souvent..
Max ne peut rien avaler , ni aliments , ni eau , tout est rejeté..Max maigrit à vue d'oeil. Déjà pas épais , fiston disparait sous les couvertures..

On appelle l'anesthésiste qui ordonne de changer le produit , mais en injection toutes les six heures. Bien que les infirmière aient demandé l'injection continue.

Max souffre énormément lorsque l'anti-douleur a fini de faire effet. Il lui faut attendre que l'anesthésiste donne l'ordre d'une diffusion continue du médicament qui , cette fois est mieux supporté. Les infirmières lui laissent un message en urgence .
Pas de réponse !
L'anesthésiste n'apparait que le soir mais sans s'inquiéter de Max , ne nous adresse même pas la parole .

Un autre enfant doit être opéré le lendemain matin ( 10 ans) a remplacé le jeune , sorti le lendemain de son intervention.. C'est à la chaîne !

Pour le petit d'à côté , même topo. On lui donne un horaire.
Pis , à l'heure dite, on le descend en salle mais pour le remonter une demi heure après.

On s'étonne car pour une intervention de la colonne vertébral , cela nous paraît être un exploit de rapidité. Le médecin est bon .. A ce point-là ?

Mais non , le petit nous dit que rien ne s'est passé .. Il est littéralement mort de peur .. Dans un état d'excitation qui va crescendo avec le temps qui passe . Pour lui , trois heures d'attente !!
Pourquoi ??

Jamais rien n'est dit.
Enfin , on l'emmène , pour de bon cette fois.

Mais revenons à Max.

Voyant que cette douleur devenait intolérable, j'appelle une infirmière qui commence par me dire que la douleur , c'est dans la tête, que les parents augmentent la douleur de leur enfant en y portant trop d'attention, que les parents sont souvent nocifs dans la prise en compte de la douleur réelle ressentie par les gamins et que lesdits gamins ont tendance à surévaluer leur douleur sur la réglette qu'on leur présente pour en évaluer l'intensité. Alors que systématique ment c'était le contraire ! Max n'osait même plus donne l'exacte évaluation de sa douleur. Il préférait la sous-estimer pour éviter les sarcasmes !

Bref , une politique de culpabilisation maison. Je crois rêver..
Sommes-nous bien dans un hôpital , en France , en 2006 ?

Oui , bon alors. je lui dit fermement que mon fils à mal et que je sais exactement que ce qu'il affirme est vrai et cela se voit à sa pâleur. Rien n'y fait.
Changement d'équipe !

Je réitère ma demande d'un traitement plus fort ou mieux adapté. La nouvelle infirmière reprend peu ou prou le discours de la précédente.

Et toujours culpabilité des parents à la clef. Mais elle ajoute , la bonne âme que si Max souffre vraiment beaucoup , alors on peut la rappeler , elle a un produit de réserve !!
C'est à mon tour d'aller dormir dans la chambre des parents , ayant assuré les deux nuits précédentes.

Trop fatigué , l'on est bon à rien.
Le lendemain , lorsque je reviens aux aurores dans la chambre de mon fils , son père me raconte leur nuit. Max gémissant, son père n'osant appeler l'infirmière de peur d'un nouveau refus..
Jusqu'à ce que son fils n'en puisse plus , s'accroche aux barreaux du lit, de douleur.. Et là , lorsque l'infirmière arrive , c'est .....
pour lui reprocher de n'avoir pas appelé plus tôt..
Tout d'un coup , elle venait de réaliser que mon fils avait vraiment mal..
Autant s'en prendre aux parents , c'est plus facile !! Sans commentaire.

Tout d'un coup , je vois rouge !!!
je sens la colère monter , je fonce m'imprégner de la charte affichée sur le mur du service qui dit :
Qu'on ne doit en aucun cas laisser une enfant souffrir sans rien faire , que la douleur est ressentie différemment par chaque personne et qu'elle doit immédiatement être traitée.

Je harponne une infirmière qui passe dans le couloir. Je lui raconte la nuit de mon fils. Lui dit que son traitement anti-douleur n'est pas adapté et que l'anesthésiste ne répond pas.
Ne fait rien , que l'on m'avait affirmé que mon fils n'aurait pas mal !! C'est quoi ces mensonges ?

Mon ton monte jusqu'à parler haut et fort afin d'alerter les parents dans le service.
Mais une maman sort pou me demander quoi ? De me taire . Tout simplement.

Alors-là , c'est mal me connaître ! Soit, je baisse d'un ton mais de retour à la maison , je fais un courrier que j'envoie à la direction de l'hôpital .

Dans ce courrier , je reprends les termes de la charte, l'attitude des infirmière de l'anesthésiste .

je n'oublie pas de citer l'exemple du petit de 10 ans auquel on a expliqué , en salle de réveil qu'il devait appuyer sur un dispositif spécial sur la pompe à morphine pour obtenir une dose d'anti-douleur.

Dire cela à un gamin de 10 ans qui sort d'intervention , abruti par l'anesthésie c'est comme ne rien dire du tout et en plus on le culpabilise !! C'est de sa faute s'il a mal , il n'a pas bien appris sa leçon , n'est-ce pas , a cet âge , il faut les mâter !!
La leçon est bien apprise , la douleur est un bon moteur !!Lorsque je dis à la maman que je vais faire un courrier, pour elle , R.A.S.
Tout va bien rien à dire !!
De quoi on peur les gens , qu'est-ce qu'ils attendent ?

Mais ce n'est pas fini

Max doit garder son plâtre deux mois.
Sois-disant qu'au bout d'un mois , on ouvre le plâtre pour voir si tout va bien.
Sauf que au bout d'un mois , personne ne s'inquiète. Max se plaint mais une intervention du pied est toujours très douloureuse.
Donc ,je note mais sans trop savoir , je le dis mais sans insister.

Par contre le jour venu de lui enlevé le plâtre, sitôt retiré le pansement, je vois la tête de l'infirmière.

Elle appelle une collègue plus expérimentée , et on attend la visite du chirurgien..

Verdict , une nécrose.
Une nécrose qui s'est invitée dans le processus de guérison. Qui arrive si rarement que , cela ne justifie pas d'ouvrir un plâtre pour voir si tout va bien.

Economie oblige .. la sécu n'a plus de sous ..


Sauf que , cette nécrose a nécessité deux mois de soins en plus. Mais j'oubliais , certains produits ont été payés de notre poche .. Non remboursés.

Cependant , la visite des infirmières une fois par jour , les gazes , tout le matériel jetable pour faire les pansements .. tout cela a coûté.

Mais ce qui a coûté le plus cher , c'est la douleur des actes médicaux subis par Max.. Deux mois supplémentaires à attendre avant de reprendre la kiné.
Du coup , une bonne partie du bénéfice de l'intervention a disparu.
Le pied censé , l'élongation du tendon sous le pied , là où s'est développé la nécrose, n'a servi à rien.

Max ne pose plus son talon par terre , de nouveau. Et la reprise des séances de kiné est une torture car la nécrose a laissé des traces physiques et mentales.
Max est crispé. Il ne supporte plus qu'on le touche.
Quant à l'école , de janvier à juin , le fiston , ne retournera plus en classe jusqu'à la rentrée de 2006-2007..

Voilà où nous mènent les réformes de la sécu déjà entamées depuis longtemps !!
et lorsque je me suis plainte , on a juste détournée les réponses. Personne n'a jamais daigné donner une suite intelligente à cette hospitalisation du n'importe quoi !

La Santé l'hôpital en danger

Je me répète la santé et l'hôpital public sont en danger. Les franchises médicales, les restrictions budgétaires pour les hôpitaux publics, le droit à l'accès aux soins de qualité pour tous baffoué. Toutes les réformes ont decomposé notre système de santé, ajoutant "un peu plus de privé".
A chaque fois les solutions apportées n'ont pas obtenu gain de cause : réduire la couverture maladie, rationner les soins et les dépenses, exonérer les charges sur des couvertures complémentaires,.... Tout ceci ne fait g'aggraver les problèmes déjà existant : déséquilibre des comptes, anarchie des dépassement d'honoraires, hôpitaux en cessation de paiement....
Malgré cela, Sarkosy nous a rappellé lors de sa venue à Bordeaux ( voir article http://viehopital.over-blog.com/article-13271368.html
) "il faut changer notre organisation sociale, c'est un nouveau contrat social profondément différent que nous devons élaborer ensemble"..."l'assurance maladie n'a pas vocation à tout prendre en charge". Ceci sous entend la bienvenue aux assurances privées et aux investisseurs privés. Et selon lui, dans le but d'obtenir "un juste équilibre entre responsabilité et solidarité".
Il est temps de ne pas laisser entre de mauvaises mains notre potection sociiale et l'hôpital public qui est le socle de cette dernière.
La Fédération Hospitalière de France a publié un document intitulé "l'hôpital public, un atout pour la France" qui détruit les idées reçues. Bien entendu, ce document est passé sous silence. Revue.


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Extrait d'un article du Patriote de Julien Camy


A l’occasion du débat budgétaire de cet automne 2007 sur le projet de loi de finances de la protection sociale pour 2008, la FHF a publié un document intitulé « L’HOPITAL PUBLIC,UN ATOUT POUR LA FRANCE » riche d’informations qui contrebattent nombre d’idées reçues.

Les dépenses des hôpitaux dérivent… FAUX !

La FHF souligne « qu’en 20 ans la part relative des dépenses d’assurance maladie consacrées à l’hôpital public est passée de 41% à 34% des dépenses globales…Les dépenses de la médecine de ville ont, en 20 ans, progressé beaucoup plus vite que celles de l’hospitalisation ».
La FHF déplore par contre "l’absence de régulation du prix des médicaments innovants sous monopole" constatant que les dépenses des hôpitaux en médicamentscoûteux augmentent de plus de 20% chaque
année.

Choisir les cliniques c’est améliorer les comptes de la sécurité sociale …FAUX !

La FNH note que « Depuis 2002 la véritable dérive des dépenses se situe davantage du coté des cliniques privées que du coté des hôpitaux, qui globalement tiennent leurs objectifs comme le constate le dernier rapport de la Cour des comptes »
« Contrairement à ce qui est fréquemment avancé par le secteur privé commercial, l’hôpital ne coûte pas plus cher à la sécurité sociale que les cliniques ». « Ainsi l’endoscopie digestive, majoritairement pratiquée dans le privé, peut être facturée 24% plus cher par les cliniques commerciales (Tarif tout compris du public : 246.63€ / tarif tout compris du privé : 306.2€, soit près de 60€ d’écart). Ce surcoût par rapport au secteur public s’élève sur ce seul poste à 9.5 millions d’euros supplémentaires pour l’Assurance Maladie. »


Les cliniques représentent 50% de l’activité hospitalière… FAUX
« Seulement 26% des entrées en hospitalisations totale sont effectuées par les cliniques privées. Les cliniques privées ne représentent que 19% des lits d’hospitalisation.»


On attend un temps fou aux urgences de l’hôpital : ils ne savent pas s’organiser
dans le service public ! … FAUX !
Près de 20 millions de français recourent chaque année aux services d’urgence hospitaliers et cette fréquentation augmente de 5% par an. Pour la FNH « Les délais d’attente aux urgences sont plus un symptôme des dysfonctionnements du système de santé qu’une incapacité du service public à s’organiser, même si des progrès sont toujours possibles. En effet, la non-régulation des installations de médecins, la défaillance de la permanence des soins libérale, la fermeture des cabinets de médecins généralistes et spécialistes en soirée et le week-end sont de facteurs qui contribuent à la surcharge des services d’urgence hospitaliers. »

Le service public hospitalier:
l’excellence des soins… pour tous
La FNH rappelle « l’exigence de répondre de manière optimale à toutes les détresses… tout au long de la vie… de tous les citoyens…tout au long de l’année… sur tous les territoires.» Elle donne quelques exemples ( extraits) :

-Evénements lourds et graves :

-Cancérologie :

75 % des séjours et séances oncologiques sont assurées par le secteur public et parapublic sur tout le territoire et pour toutes les prises en charge (hospitalisation complète, incomplète et séances).

-Maladies rares :

100% des 132 centres de référence sur les maladies rares (labellisés par le Ministère de la santé) se trouvent dans des hôpitaux publics. A la différence des cliniques privées qui peuvent choisir leurs activités, l’hôpital doit répondre présent dans tous les cas… même les plus compliqués.

Les 50 groupes de pathologies les moins lourds (amygdalectomies, extractions dentaires, ligatures des veines, libération du canal carpien, etc.) sont pris en charge à 70% par les cliniques commerciales tandis que les 50 pathologies les plus lourdes (transplantations, traumatismes multiples graves, interventions cardio-thoraciques, leucémies aigües) sont pris en charge à 71% par l’hôpital public voire même à 100% pour les 6 les plus lourdes.
Au sein d’un même groupe de pathologies et donc d’un même tarif, l’hôpital assume les pathologies les plus lourdes et donc les moins rémunératrices.

L’hôpital accueille tout le monde…même les plus fragiles

-Les plus jeunes :

En chirurgie, plus de 90 % des enfants de moins d’un an sont pris en charge à l’hôpital public.
En médecine, plus de 90 % des enfants de moins de 15 ans sont pris en charge à l’hôpital public.

-Les plus âgés :

En chirurgie, près de 55% des plus de 85 ans sont pris en charge à l’hôpital.
En médecine, plus de 80 % des plus de 75ans sont pris en charge à l’hôpital.

-Les plus démunis :

L’hôpital prend en charge la majorité des patients en situation de précarité. Plusieurs études ont montré que les patients en situation précaires présentent des pathologies plus lourdes et ont des durées moyennes de séjours supérieures à celle de la moyenne des patients.(…)Ainsi 10 % des séjours d’un établissement public sont 30% plus coûteux pourdes raisons uniquement sociales et non médicales.

Enfin dans ce mémorandum, la FNH apporte des éléments de connaissance importants sur le rôle de l’hopital en matière de recherche, d’innovation, de formation, et notamment de formation des professionnels de santé….même futurs libéraux. On va d’ailleurs en 2008 fêter les 50 ans des CHU. Elle aborde également l’impact économique et social de l’activité des hôpitaux publics, en emploi comme en investissements. La FNH souligne « Ce sont ces caractéristiques de service public qui distinguent l’intérêt à agir de l’hôpital public de celui – différent – du secteur de l’hospitalisation privée commerciale qui suppose la réalisation d’un profit et la recherche de la meilleure rémunération possible de l’actionnaire et rendent chimérique toute velléité de comparaison de deux
secteurs en grande partie incomparables. »
Considérant que le service public est menacé « par la conjonction de difficultés budgétaires d’une ampleur inégalée », la FNH constate que « L’hôpital public souffre depuis quelques années d’une insuffisance chronique de financement ». Ainsi pour 2008 « alors que la FHF a estimé que les dépenses hospitalières augmenteront mécaniquement de +4% , la décision de fixer un ONDAM à +3,2% ne pourra que reconduire à nouveau les établissements dans une situation de déficit.
»
Ces constats qu’il est bon de faire connaître n’enlèvent évidement rien des désaccords d’analyses qui peuvent ensuite exister sur les solutions et les réformes actuellement mises en oeuvre. Ainsi la FNH cautionne la mise en place de la tarification à l’activité (T2A) même si elle en conteste les modalités d’application ce qui évidement l’oppose à de nombreux représentants syndicaux des personnels hospitaliers.

6 500 lits en réanimation dans le service public contre 800 lits pour les cliniques privées. Le service public assume en conséquence 90% des situations les plus sévères.

Un site à consulter régulièrement.
Mes nuits à l'hôpital.

18 décembre 2007

Livret Agir

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Associations qui défendent les Droits de l'Homme

Associations et ONG de défense de droits de l’Homme en France

EN FRANCE

Associations et ONG de défense des droits de l’Homme

La France, patrie des droits de l’Homme ? C’est ainsi que le pays aime se présenter à l’étranger. Dans les faits, RAIDH vous laisse seul juge... Force est toutefois de constater que nombreuses sont les initiatives visant à promouvoir et défendre les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.

N’hésitez pas à vous rendre directement sur leur site.

- La Ligue des Droits de l’Homme

Fondée à l’occasion de l’affaire Dreyfus, la LDH, par l’intermédiaire de sa permanence juridique nationale (01 56 55 50 10 de 10 h à 13 h du lundi au vendredi) ou de ses sections locales, assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte d’une façon ou d’une autre aux droits des individus.

Contact

Email : ldhATldh-france.org

Adresse : 138, rue Marcadet - 75018 PARIS

Téléphone : 01 56 55 51 002

Web : www.ldh-france.org

- Amnesty international France

Amnesty International est un mouvement qui regroupe plus de 2,2 millions de membres et de sympathisants actifs dans plus de 150 pays et territoires. Amnesty France a déterminé des priorités et des grandes orientations :
- Le soutien actif aux défenseurs des droits humains qui sont les cibles privilégiées des États, des groupes paramilitaire et des groupes armés.
- La défense du droit des réfugiés, des demandeurs d’asile, des personnes déplacées et des migrants au niveau français et européen.
- L’éducation et la sensibilisation aux droits humains.
- La lutte contre l’impunité et le soutien apporté à la Cour pénale internationale afin qu’elle devienne un véritable outil de dissuasion et un instrument efficace de promotion des droits humains.
- La dénonciation des dérives de la lutte contre le terrorisme et de la pratique de la torture dans les centres de détention sous contrôle américain.

Contact

Email : webmestreATamnesty.fr

Adresse : 76 Bd de la Villette 750940 Paris cedex 19

Téléphone : 01 53 38 65 65

Web : www.amnesty.fr

- ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture)

L’Acat, association oecumenique s’engage aux cotes de tous ceux qui luttent pour l’abolition de la torture et des executions capitales. L’ACAT :
- veille, grâce à son réseau d’informateurs et celui d’autres ONG dans le monde entier.
- informe et dénonce par des conférences, des campagnes de presse, des publications, des témoignages et son mensuel Courrier de l’ACAT.
- soutient les victimes de tortures par des lettres et des signatures, directement auprès des gouvernements concernés et leurs ambassades en France.
- intervient auprès du gouvernement français par des prises de position et des recommandations quant à sa politique internationale.

Contact

Email : acat.franceATacat.asso.fr

Adresse : 7, rue Georges Lardennois 75019 Paris

Téléphone : 01 40 40 42 43

Web : www.acat.asso.fr

- ECPM (Ensemble contre la peine de mort)

Promouvoir l’abolition universelle de la peine de mort par une politique globale et internationale, tel est le credo d’ECPM. A la charnière de la défense des droits humains et d’une conception humaniste de la justice pénale, ECPM contribue à faire de la peine de mort et de son abolition un enjeu des relations internationales et, ainsi, à promouvoir la mondialisation des droits humains. ECPM s’efforce de faire pression sur les 80 pays qui s’arrogent encore le droit de mettre à mort des individus, le plus souvent de façon discriminatoire et au terme de procès non équitables.

Contact

Email : ecpmATabolition-ecpm.org

Adresse : 197/199 Avenue Pierre Brossolette 92120 Montrouge

Téléphone : 01 57 21 22 73

Web : www.abolition.fr

- FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) La FIDH a été créée en 1922 par quelques ligues de défense des droits humains. Elle en fédère aujourd’hui 155 dans 100 États. Elle coordonne et soutient les actions de ses ligues et leur apporte un relais sur le plan international. La FIDH et les ligues qui en sont membres sont non-partisanes, non-confessionnelles et indépendantes de tout gouvernement. Leur vocation est généraliste : elles défendent tous les droits humains, les droits civils et politiques, indissociables des droits économiques, sociaux et culturels. Elles agissent au quotidien, dans leur pays, afin de lutter contre les violations des libertés et des droits fondamentaux.

Contact

Email : fidhATfidh.org

Adresse : 17, passage de la Main d’Or 75011 PARIS

Téléphone : 01 43 55 25 18

Web : www.fidh.org

- Reporters sans frontières

- défend les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et dénonce les mauvais traitements et la torture dont ils sont victimes dans de nombreux Etats,
- lutte pour faire reculer la censure et combat les lois visant à restreindre la liberté de la presse,
- accorde chaque année une centaine de bourses d’assistance afin de venir en aide à un journaliste ou à un média en difficulté (frais d’avocats, frais médicaux, achat de matériel, etc.), ainsi qu’aux familles de reporters emprisonnés,
- agit pour améliorer la sécurité des journalistes, notamment dans les zones de conflit.

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Adresse : 47 rue vivienne 75002 Paris

Téléphone : 01 44 83 84 84

Web : www.rsf.org