Un nouvel anti-migraineux de deuxième intention
Le sumatriptan est un agoniste de la sérotonine de la famille des triptans ; il agit par vasoconstriction, il représente un traitement spécifique de la crise migraineuse. L’AMM a été élargie récemment (novembre 2003) aux adolescents âgés de 12 à 17 ans.
Ce médicament est prescrit par voie nasale*, chez des enfants à partir de 30 kg ou vers l’âge de 11 ans. Deux pulvérisations sont autorisées par 24 h, les associations avec les dérivés de l’ergot de seigle sont contre-indiquées. Des effets secondaires sont parfois rapportés : amertume du goût du produit, sensation de fourmillement, de chaleur, de lourdeur, de pression ou d’oppression ; bouffées de chaleur, vertiges et sensations de faiblesse, vomissements, fatigue et somnolence. Une pulvérisation intranasale est réalisée, à la dose de 10 mg (pour 30 kg) ou de 20 mg (chez l’adolescent en cas d’échec du 10 mg). Il faut préciser à l’adolescent que le produit ne doit pas être inhalé, il doit être absorbé par la muqueuse nasale, des conseils précis doivent être respectés :Dans un premier temps, adopter une position confortable, la position assise étant tout à fait possible. Se moucher en cas de rhume ou de nez bouché. Presser fermement sur une narine pour la boucher. Expirer lentement par la bouche. Garder la tête droite. Introduire l’embout dans l’autre narine d’environ 1 cm. Inspirer lentement par le nez et en même temps presser fermement le poussoir avec le pouce. Le poussoir peut opposer une légère résistance et l’on peut entendre un déclic lors de son utilisation. Inspirer doucement par le nez pour permettre au produit de bien rester dans la narine. Expirer par la bouche. Après utilisation du pulvérisateur, le nez peut sembler pris et l’on peut également ressentir un léger goût dans la bouche. Ces sensations sont normales et passeront rapidement. Après une seule utilisation, le pulvérisateur est vide.
* Winner P., Rothner A.D., Saper J., Nett R., Asgharnejad M., Laurenza A., Austin R.A., Peykamian M. A randomized double-bind, placebo controlled study of sumatriptan nasal spray in the treatment of acute migraine in adolescents. Pediatrics, 2000, 106 (5) : 989-997.
jeudi 21 février 2008 à 11:23, par Alain E. VALLEE (Rennes)
Lorsque l'on quitte le vaste domaine des idées générales pour être confronté aux dramatiques et terrifiantes réalités particulières, on doit entrer, la commpassion à l'esprit, dans la véritable mission et raison du politique.
Lorsque l'on écrit au Président, c'est que les solutions ordinaires échouérent, sauf si le Médiateur de la République et la Justice devaient trouver un défaut dans l'application du droit
Un Etat qui se prétend exemplaire à travers le monde, doit le prouver dans le quotidien à ces citoyens qui ont besoin d'aide parce qu'ils furent broyés par les circonstances.
Il faut de la sympathie et de la sincérité, y compris collective. La douleur restant évidemment personnelle.
On sait évacuer les ressortisants européens du Liban. On sait défiscaliser les heures supplémentaires de ceux qui ne travaillent plus légalement que 35 heures ... Mais les victimes, enfants orphelins, les blesssés et les handicapés, à cause des Guerres furent-ils tous convenablement traités ?
A chaque fois, c'est la volonté politique et donc le système qui sont en cause. A efficacité égale, pourquoi donc les républiques apparaissent-elles souvent plus froides que les démocraties ?
Il faut aussi de l'argent.
Alors l'on repense aux déficits publics. On se souvient que, depuis des lustres, les budgets publics sont votés en déficit et que l'affectation des ressources ne comble déjà pas les dépenses, ce qui constitue une majeure cause du chômage. On constate qu'il y a donc quelque chose qui ne fonctionne plus dans ce pays.
Et puis, l'on se souvient de la lourdeur du système administratif, de l'ampleur de notre réseau diplômatique, de l'absurde empilement des collectivités locales, de la structure et de l'affectation des prélèvements obligatoires, ... pour observer que les moyens humains et matériels ne manquent pas mais que leur nature et leur affectation semble inefficace pour la société et les gens ordinaires qui, pourtant, les financent ... pour vérifier que de réformes en réformes rien ne change trop souvent.
L'habituelle astuce consisterait à créer une nouvelle taxe. Mais, en dehors d'une aide ponctuelle qui ne résoud rien pour le plus grand nombre et qui ne constitue pas un droit, la solution politique imposerait de réaffecter durablement les vastes moyens disponibles vers les réels besoins insatisfaits.
A.V.
jeudi 21 février 2008 à 12:08, par GILBERT (REZE)
Monsieur le Président de la République,
Un témoignage supplémentaire dont la lecture mérite encore plus que la compassion des actes de véritable assistance d'handicapés et familles en danger! Nous pouvons tous représenter le potentiel de victimes et coupables. Mais qui fait l'apologie, de l'alcoolisme, de la drogue, des fêtes? Qui automatise de répression les radars sans droit citoyen de légitime défense juridique? Combien de faux permis en million? L'aliénation socilogique a fait l'objet de nombreux débats sur le présent blog. Le bonheur ce simple bonheur richesse avortée d'aliénations tecnocratiques.
Handicapés à vie, spoliés du bonheur, vétérans civiles et militaires du nucléaire, oubliés par la monarchie des courisans ... Nous sommes avec vous!
MERCI
vendredi 22 février 2008 à 14:08, par Pierre Marhic (Bohars)
Merci à Gilbert de citer les victimes des essais nucléaires, les militaires en particulier, qui ne disposent d'aucun droit dans ce pays.
Tout malheur est à plaindre et à soulager; le cancer ignore les clivages politiciens.
Le candidat N Sarkozy est passé à Lanester durant sa campagne; au nom de l'ANVVEN que je préside, nous avons demandé un entretien. Pas de réponse. J'ai lu qu'il avait trouvé 2 heures pour visiter un élevage de cochons hors sol en compagnie de son copain, leader du principal syndicat agricole.
Le président est venu à l'Ile Longue le 13 juillet 2007 vanter les mérites de la dissuasion, garante de la paix. "Vous êtes l'assurance vie de la Nation" a-t-il déclaré aux équipages des SNLE. Pas un mot pour ceux qui ont été exposés sans véritable protection, lors des expérimentations, lesquelles ont largement favorisé et accéléré le développement de l'énergie électrique d'origine nucléaire, avec de juteux contrats à l'exportation. Aucune reconnaissance. Rien!
Tous les pays occidentaux , sauf la France, ont reconnu les maladies radio-induites.
Le secret défense étouffe nos plaintes et dans quelques années, les héros de cette histoire de France, seront tous morts dans l'indifférence générale.
P Marhic
président de l'ANVVEN