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23 février 2008

Discrimination : 11 courts métrages


En février 2007, le Crips et le Geps lancent un concours de scénarios contre les discriminations, dont celles liées au handicap. En février 2008, les 11 scénarios retenus et mis en scène sont diffusés.
Pour les visionner, cliquez ici .
Pour télécharger les synopsis des courts métrages, cliquez ici .

22 février 2008

Lu sur Ouestfrance.fr

Par Jean Lallouet, jeudi 21 février 2008
Vous lirez ci-dessous une lettre que Véronique et Guy - deux amis très chers - viennent d'adresser au Président de la République. Bousculés, l'un et l'autre, par la vie, ils s'étaient trouvés. Ils s'étaient aimés et s'ils aiment toujours. Ils avaient fait un enfant qui grandissait dans le ventre de sa mère. Il était le fruit d'un amour total, qui aurait donné un sourire à leur passion. Et un jour ordinaire a fait basculer leurs rêves de bonheur à trois dans un cauchemar...
Monsieur le Président de la République,

Nadine MORANO, qui s’exprimait récemment sur France Inter a eu cette phrase, vous concernant : « tout le monde a droit au bonheur ». L’histoire que je vais vous conter brièvement va vous montrer que le bonheur est une notion très relative. C’est l’histoire d’une jeune femme qui un jour, c’était le 18 novembre 1996, a rencontré sur sa route une autre voiture qui est venu la percuter de plein fouet sur un trajet tout à fait ordinaire entre la commune de FOUESNANT où elle habite et CONCARNEAU. Il était 13h05. Veronique a été plongée dans un coma qui a duré 6 mois environ, elle était enceinte de 6 mois et le bébé qu’elle portait n’a pas survécu à l’accident. Elle l’a gardé mort dans son ventre jusqu’au vendredi après l’accident quand elle l’a expulsé. C’était un petit garçon. La femme qui conduisait le véhicule venu la heurter accusait une alcoolémie de 3,25 grammes d’alcool par litre de sang. Rien que de très banal sauf que ça n’arrive pas qu’aux autres. Nous avons alors connu des périodes très difficiles, Veronique étant hospitalisée à BREST puis au Centre de Rééducation Fonctionnelle de KERPAPE.
Mon intention, Monsieur Le Président, n’est pas de venir troubler le bonheur que vous affichez sans complexe. Je voudrais simplement évoquer le quotidien d’une personne qu’un hasard de la vie a transformé en tétraplégique et sourde (avec un tremblement permanent d’origine neurologique), qui est passée très vite du statut de victime à celui de personne handicapée, un peu encombrante et dérangeante. J’ai pu m’en rendre compte quand il a fallu négocier avec l’assurance de la conductrice responsable de l’accident. C’est le parcours du combattant auquel se trouvent confrontées toutes les victimes. Veronique a obtenu une rente mensuelle, une présence de tierces personnes 24h/24, elle est devenue employeur malgré elle, avec tous les inconvénients d’un tel statut. De quoi se plaint-elle alors qu’elle a obtenu ce que d’autres n’ont pas réussi à avoir ?
Jusqu’au mois de décembre 2007, Veronique, comme d’autres handicapé(e)s dans son état, bénéficiait de la part de l’association qui gère son personnel, d’un forfait horaire de 10,85€, mais l’Etat ayant décidé de supprimer une subvention, ce forfait devrait grimper à 17,46€, une fois la mesure concrétisée. Ce qui fait qu’au lieu de verser 3900€ par mois, il lui en coûtera 6350€, sans compter les 2000€ de salaires pour la personne de nuit. Vous avez mis en place un plan pour la maladie d’ALZHEIMER, louable intention, sauf que ce plan c’est Veronique et les autres estropiés de la vie qui vont eux aussi aider à financer. Que vous ayez, Monsieur le Président, obtenu une revalorisation substantielle de votre « salaire », quoi de plus normal. Veronique, elle, devra payer toutes le franchises mises en place, comme une double peine, elle dont le handicap est pris en charge à 100%, et qui ne coûte pas très cher à la Sécurité Sociale, puisque la caisse se fait rembourser par l’assurance de la responsable de l’accident.
Vous aviez fait un passage, lors de votre campagne pour les présidentielles, par le Centre de KERPAPE. J’ai appris que cette visite relevait plus d’un plan de communication que d’une réelle compassion pour les estropiés que vous aviez pu croiser ce jour-là. Je sais hélas comme conjoint de handicapée, que le handicap, tout le monde s’en fout, ça n’arrive qu’aux autres…
Veronique qui est devenu mon épouse, me demandait récemment de « l’aider à ne pas désespérer », ce que j’essaie de faire tous les jours. J’aurais aimé de la part de quelqu’un qui s’engageait après son élection, et évoquait « une France qui ne laissera personne sur le bord du chemin », que vous vous remémoriez ces propos. Les handicapés aimeraient aussi que vous ne les laissiez pas sur le bord du chemin. Tout le monde a le droit au bonheur, Monsieur le Président, et je ne vous souhaite que du bonheur.
Commentaires
Mon pays est malade ...
jeudi 21 février 2008 à 11:23, par Alain E. VALLEE (Rennes)

Lorsque l'on quitte le vaste domaine des idées générales pour être confronté aux dramatiques et terrifiantes réalités particulières, on doit entrer, la commpassion à l'esprit, dans la véritable mission et raison du politique.
Lorsque l'on écrit au Président, c'est que les solutions ordinaires échouérent, sauf si le Médiateur de la République et la Justice devaient trouver un défaut dans l'application du droit
Un Etat qui se prétend exemplaire à travers le monde, doit le prouver dans le quotidien à ces citoyens qui ont besoin d'aide parce qu'ils furent broyés par les circonstances.
Il faut de la sympathie et de la sincérité, y compris collective. La douleur restant évidemment personnelle.
On sait évacuer les ressortisants européens du Liban. On sait défiscaliser les heures supplémentaires de ceux qui ne travaillent plus légalement que 35 heures ... Mais les victimes, enfants orphelins, les blesssés et les handicapés, à cause des Guerres furent-ils tous convenablement traités ?
A chaque fois, c'est la volonté politique et donc le système qui sont en cause. A efficacité égale, pourquoi donc les républiques apparaissent-elles souvent plus froides que les démocraties ?
Il faut aussi de l'argent.
Alors l'on repense aux déficits publics. On se souvient que, depuis des lustres, les budgets publics sont votés en déficit et que l'affectation des ressources ne comble déjà pas les dépenses, ce qui constitue une majeure cause du chômage. On constate qu'il y a donc quelque chose qui ne fonctionne plus dans ce pays.
Et puis, l'on se souvient de la lourdeur du système administratif, de l'ampleur de notre réseau diplômatique, de l'absurde empilement des collectivités locales, de la structure et de l'affectation des prélèvements obligatoires, ... pour observer que les moyens humains et matériels ne manquent pas mais que leur nature et leur affectation semble inefficace pour la société et les gens ordinaires qui, pourtant, les financent ... pour vérifier que de réformes en réformes rien ne change trop souvent.
L'habituelle astuce consisterait à créer une nouvelle taxe. Mais, en dehors d'une aide ponctuelle qui ne résoud rien pour le plus grand nombre et qui ne constitue pas un droit, la solution politique imposerait de réaffecter durablement les vastes moyens disponibles vers les réels besoins insatisfaits.
A.V.

Monsieur le Président de la République, la vérité ... Rien que la vérité!
jeudi 21 février 2008 à 12:08, par GILBERT (REZE)

Monsieur le Président de la République,

Un témoignage supplémentaire dont la lecture mérite encore plus que la compassion des actes de véritable assistance d'handicapés et familles en danger! Nous pouvons tous représenter le potentiel de victimes et coupables. Mais qui fait l'apologie, de l'alcoolisme, de la drogue, des fêtes? Qui automatise de répression les radars sans droit citoyen de légitime défense juridique? Combien de faux permis en million? L'aliénation socilogique a fait l'objet de nombreux débats sur le présent blog. Le bonheur ce simple bonheur richesse avortée d'aliénations tecnocratiques.

Handicapés à vie, spoliés du bonheur, vétérans civiles et militaires du nucléaire, oubliés par la monarchie des courisans ... Nous sommes avec vous!

MERCI

Les victimes des essais nucléaires.
vendredi 22 février 2008 à 14:08, par Pierre Marhic (Bohars)

Merci à Gilbert de citer les victimes des essais nucléaires, les militaires en particulier, qui ne disposent d'aucun droit dans ce pays.
Tout malheur est à plaindre et à soulager; le cancer ignore les clivages politiciens.
Le candidat N Sarkozy est passé à Lanester durant sa campagne; au nom de l'ANVVEN que je préside, nous avons demandé un entretien. Pas de réponse. J'ai lu qu'il avait trouvé 2 heures pour visiter un élevage de cochons hors sol en compagnie de son copain, leader du principal syndicat agricole.
Le président est venu à l'Ile Longue le 13 juillet 2007 vanter les mérites de la dissuasion, garante de la paix. "Vous êtes l'assurance vie de la Nation" a-t-il déclaré aux équipages des SNLE. Pas un mot pour ceux qui ont été exposés sans véritable protection, lors des expérimentations, lesquelles ont largement favorisé et accéléré le développement de l'énergie électrique d'origine nucléaire, avec de juteux contrats à l'exportation. Aucune reconnaissance. Rien!
Tous les pays occidentaux , sauf la France, ont reconnu les maladies radio-induites.
Le secret défense étouffe nos plaintes et dans quelques années, les héros de cette histoire de France, seront tous morts dans l'indifférence générale.
P Marhic
président de l'ANVVEN

21 février 2008

La chanson de Gavroche

On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.

Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.

Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.

Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...

""Les misérables" raconté aux enfants"
© Le petit Ménestrel
note: Tiré du chapitre 'La Mort de Gavroche', des Misérables de Victor Hugo (1862).

Douance et syndrome d'Asperger


Accueil


Pourquoi parler du syndrome d'Asperger sur ce site ?

C'est en ayant rencontré un grand nombre d'enfants et d'adultes intellectuellement favorisés que nous avons constaté qu'une partie d'entre eux était porteur de ce syndrome.

Leur parcours a souvent été pénible, ce syndrome étant mal connu. Ils ont souvent eu beaucoup de difficultés à comprendre leur propre comportement.

Qu'est-ce que le syndrome d'Asperger ?

C'est une forme légère d’autisme présentant une origine neurologique. Les individus concernés présentent un Q.I. total élevé (+ de .130) - pour les cas que nous avons rencontrés dans le cadre nos consultations - ainsi que des signes autistiques. Le pronostic scolaire est bon et on retrouvera ces personnes dans des emplois intellectuels spécialisés. Il est toutefois impératif de les aider pour leur éviter des troubles dépressifs. Leurs adaptations posent des problèmes très particuliers. Les psychothérapies classiques ont peu d’effets sur ce type de personne. Par leur entourage, ils sont qualifiés de froids, distants voir pédants, leur langage est précis et choisi. La présentation de ce syndrome mériterait à lui seul un long débat. Nous pouvons cependant en dresser un bref tableau :

Peur du changement (dans l’environnement mais aussi dans les aspects cognitifs comme le changement des consignes)

Intérêts restreints

Bizarreries (importants rituels)

Manque d’habilité motrice (gaucherie manuelle)

Intellectualisation

Déficit émotionnel

Manque de code sociaux adéquats

Pour faire un petit encart en douceur

La gentillesse, clé du bonheur !

Dans une société où la compétition est de rigueur, où l'incivilité est un mal quotidien, il n'est pas aisé de faire de la bienveillance notre manière d’être permanente. Pourtant, il semblerait que notre équilibre fondamental passe par la gentillesse.

Déclarer de quelqu’un qu’il est gentil le fait bien souvent passer pour une personne bête et naïve. Ce glissement de langage commence très tôt : dès la maternelle, les parents veulent que leurs enfants soient forts, compétitifs, en un mot, les meilleurs ! Mais pour ce faire, douceur et altruisme sont bannis : « Tu vas te faire marcher sur les pieds !», « On va profiter de toi », serinent-ils. Et les enfants de se replier sur eux-mêmes, de perdre leur spontanéité à aller vers les autres, de donner en attendant un retour, en bref, de cesser d’être gentils !

Un principe universel

La suite ici.

Méditation

Le génie, c'est une capacité infinie à accepter la douleur.
Carlyle, Thomas

20 février 2008

L'intelligence des enfants surdoués.

L'intelligence des enfants surdoués n'est pas quelque chose de "plus", mais une façon de voir la vie , les évènements différents.
C'est dans la manière-même d'analyser les concepts que se situe la différence.
Avec Max, c'est comme ça, il voit les évènements d'une façon différente des autres enfants de son âge. Même parfois de certains adultes.
Il a cette perception des éléments en profondeurs et en même temps , ils est capable d'utiliser une vison d'ensemble qui rend son discours très particulier.
J'ai toujours eu beaucoup de mal à expliquer cette particularité de Max.
Cette façon d'expliquer cette façon d'être !

L'avis de Boris Cyrulnik

Une "gentillesse" trop brutale, par Boris Cyrulnik sur le parrainage d'enfants juifs morts. L'histoire de la Shoah ne peut pas être dite n'importe comment.

19 février 2008

Marianne

Illustration : Bustes de Marianne Bien que la Constitution de 1958 ait privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République Française.

Les premières représentations d'une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française.

Illustration : Le buste de Marianne, du sculpteur Georges-Laurent Saupique (1889-1961), fut l'un des bustes officiels sous la IVe République L'origine de l'appellation de Marianne n'est pas connue avec certitude. Prénom très répandu au XVIIIème siècle, Marie-Anne représentait le peuple. Mais les contre-révolutionnaires ont également appelé ainsi, par dérision, la République.

Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et aurait été repris par les révolutionnaires venus du Midi.

Illustration : Le buste de Marianne Sous la IIIème République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de représentation se développent, selon que l'on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère "sage" de la Marianne : le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne.

Photo 1 : Marianne - Timbre poste 2005Aujourd'hui, Marianne a pu prendre le visage d'actrices célèbres. Elle figure également sur des objets de très large diffusion comme les timbres-poste.

Que Marianne était jolie


by Michel Delpech

Elle est née dans le Paris 1786
Comme une rose épanouie
Au jardin des fleurs de lys.
Marianne a cinq enfants
Qu'elle élève de son mieux
Marianne a maintenant
Quelques rides au coin des yeux.

{Refrain:}
Dieu ! Mais que Marianne était jolie
Quand elle marchait dans les rues de Paris
En chantant à pleine voix :
"Ça ira ça ira... toute la vie."
Dieu ! Mais que Marianne était jolie
Quand elle embrassait le cœur de Paris
En criant dessus les toits :
"Ça ira ! Ca ira ! Toute la vie."

Il n'y a pas si longtemps
Que l'on se battait pour elle
Et j'ai connu des printemps
Qui brillaient sous son soleil.
Marianne a cinq enfants,
Quatre fils qu'elle a perdus
Le cinquième à présent
Qu'elle ne reconnaît plus.

{Refrain}

Sur Pédiadol toujours

Un nouvel anti-migraineux de deuxième intention

Le sumatriptan est un agoniste de la sérotonine de la famille des triptans ; il agit par vasoconstriction, il représente un traitement spécifique de la crise migraineuse. L’AMM a été élargie récemment (novembre 2003) aux adolescents âgés de 12 à 17 ans.

Ce médicament est prescrit par voie nasale*, chez des enfants à partir de 30 kg ou vers l’âge de 11 ans. Deux pulvérisations sont autorisées par 24 h, les associations avec les dérivés de l’ergot de seigle sont contre-indiquées. Des effets secondaires sont parfois rapportés : amertume du goût du produit, sensation de fourmillement, de chaleur, de lourdeur, de pression ou d’oppression ; bouffées de chaleur, vertiges et sensations de faiblesse, vomissements, fatigue et somnolence. Une pulvérisation intranasale est réalisée, à la dose de 10 mg (pour 30 kg) ou de 20 mg (chez l’adolescent en cas d’échec du 10 mg). Il faut préciser à l’adolescent que le produit ne doit pas être inhalé, il doit être absorbé par la muqueuse nasale, des conseils précis doivent être respectés :Dans un premier temps, adopter une position confortable, la position assise étant tout à fait possible. Se moucher en cas de rhume ou de nez bouché. Presser fermement sur une narine pour la boucher. Expirer lentement par la bouche. Garder la tête droite. Introduire l’embout dans l’autre narine d’environ 1 cm. Inspirer lentement par le nez et en même temps presser fermement le poussoir avec le pouce. Le poussoir peut opposer une légère résistance et l’on peut entendre un déclic lors de son utilisation. Inspirer doucement par le nez pour permettre au produit de bien rester dans la narine. Expirer par la bouche. Après utilisation du pulvérisateur, le nez peut sembler pris et l’on peut également ressentir un léger goût dans la bouche. Ces sensations sont normales et passeront rapidement. Après une seule utilisation, le pulvérisateur est vide.

* Winner P., Rothner A.D., Saper J., Nett R., Asgharnejad M., Laurenza A., Austin R.A., Peykamian M. A randomized double-bind, placebo controlled study of sumatriptan nasal spray in the treatment of acute migraine in adolescents. Pediatrics, 2000, 106 (5) : 989-997.

Sur le site de Pédiadol.org

Peut mieux faire >

Reléguons au passé la violence des soins ("brutacaïne")

Loryman B, Davies F, Chavada G, Coats T.
Consigning "brutacaine" to history : a survey of pharmacological techniques to facilitate painful procedures in children in emergency departments in the UK
Emerg Med J
2006 ; 23 : 838-40


Objectif : Déterminer la proportion d’unités d’urgences au Royaume-Uni qui utilise des méthodes pharmacologiques récentes pour prendre en charge la douleur et l’anxiété chez des enfants : par exemple diamorphine par voie nasale, sédation avec kétamine ou midazolam ou gel d’adrénaline-cocaïne (TAC ou LAT) pour anesthésier les plaies.

Méthodes : Questionnaire administré par e-mail, courrier ou téléphone dans toutes les unités d’urgences au Royaume-Uni.

Résultats : 183 (70 %) unités d’urgences ont répondu. Parmi les répondants, la sédation par kétamine est utilisée dans 27 % des cas et la sédation par midazolam est utilisée dans 54 % des cas. 55 % des unités utilisent la diamorphine par voie nasale comme analgésie et 41 % utilisent au moins un des mélanges d’anesthésie locale pour anesthésier des plaies avant de faire des points de suture.

Conclusions : À peu près la moitié des unités d’urgences au Royaume-Uni utilise des méthodes pharmacologiques modernes pour prendre en charge la douleur liée aux soins chez l’enfant. Il reste encore un grand travail à faire pour améliorer la prise en charge de la douleur de l’enfant.



La saga de Neuilly !

L'autre sondage confidentiel qui donnait Martinon en tête à Neuilly

Martinon 40%, Fromantin 45%. Le sondage BVA publié samedi 9 février par Le Figaro rompt la quiétude neuilléenne. Le porte-parole de l'Elysée est donné perdant aux municipales dans le fief de Nicolas Sarkozy. Quarante-huit heures d'annonces et contre-annonces plus tard, David Martinon jette l'éponge.

En coulisse, l'issue était pourtant pressentie depuis plusieurs jours. A l'Elysée, où toutes les ficelles sont tirées dès qu'il s'agit de Neuilly, l'offensive contre l'ami intime de Cécilia Sarkozy était connue de tous les conseillers.

Depuis que Patrick Buisson, conseiller de Nicolas Sarkozy, maître ès sondages, a déboulé en début de semaine dans le bureau de David Martinon pour lui expliquer que son sort était scellé, la fameuse enquête BVA à la main.

L'étude donne le résultat inverse


Consulter aussi le "20 minutes"


18 février 2008

Sur le site de SDF Alsace

Pas touche le Livret A : 4 courtes vidéos à voir absolument

Ci-dessous 4 liens vidéos (accès totalement libre sur internet)
Durée cumulée des 4 vidéos : un peu plus de 10 minutes

L'essentiel de la politique anti sociale menée par ce gouvernement figurent dans ces vidéos ainsi que l'essentiel des raisons d'adhérer à "Pas touche le Livret A":

Conférence de Presse du Collectif Pas touche au livret A
30 janvier Paris
http://www.dailymotion.com/relevance/search/livret%2Ba/vi...

LIVRET A : Pas question de mieux rémunérer les pauvres
http://www.dailymotion.com/relevance/search/livret%2Ba/vi...

Un must !
L'interview vidéo de Patrick Balkany (Logement social, pauvreté, SDF ...)
http://www.dailymotion.com/fr/cluster/fun/featured/video/...

LOGEMENT SOCIAL - Loi SRU
Mini - reportage édifiant de M6 à Saint Maur des Fossés

http://www.dailymotion.com/relevance/search/saint%2Bmaur/...

L'adolescence des enfants surdoués

Pouvez-vous nous rappeler ce que l’on appelle un enfant “surdoué” ?
Dr Olivier Revol. On utilise ce terme lorsqu’un enfant présente un quotient intellectuel supérieur à 130 (le Q.i. habituel se situe entre 90 et 100). Il bénéficie en fait d’une avance intellectuelle par rapport aux autres enfants de son âge, c’est pourquoi on le qualifie d’“intellectuellement précoce”. On estime environ à 4 % le nombre de ces petits surdoués (un ou deux par classe).
Habituellement, quels signes permettent de déceler un enfant précoce ?
Dr O.R. Ces enfants étonnent tout d’abord par la rapidité de leur pensée (des bébés très vifs retiennent déjà l’attention de leur entourage !). Très curieux, ils commencent à parler tôt : à 18 mois, certains formulent des phrases complètes. Ils posent énormément de questions dont beaucoup ne sont pas de leur âge car concernant des problèmes existentiels : l’univers, l’origine de la vie... la mort. Ils témoignent aussi d’une grande sensibilité. Le diagnostic de précocité intellectuelle s’effectue au moyen d’un test d’intelligence chez un psychologue.
Quels sont les risques de déstabilisation chez un enfant dont on n’a pas découvert la précocité ?
Dr O.R. Il faut tout d’abord savoir que beaucoup d’enfants surdoués et non repérés pour leur précocité vont bien. Mais un certain nombre d’entre eux s’ennuient en classe et ne travaillent pas. Comme ils comprennent vite, ils n’ont pas le sens de l’effort ni de la méthode, refusent les règles, les consignes, tout ce qui est routinier et répétitif. Ils font preuve d’une grande anxiété car leur maturité intellectuelle est en avance par rapport à leur maturité affective. Comme ils sont en décalage par rapport aux autres enfants, ils se sentent isolés. Certains présentent des troubles du comportement (agitation, provocation...) et perturbent leur classe, leur environnement familial.
Pourquoi la période de l’adolescence est-elle particulièrement à risque chez les jeunes surdoués ?
Dr O.R. L’adolescence est déjà en soi une étape difficile à franchir. Mais pour les surdoués, et plus spécifiquement pour ceux n’ayant pas été repérés et encadrés, elle risque d’être vraiment problématique avec des conséquences désastreuses. Le premier sujet d’anxiété concerne les modifications de leur corps qu’ils doivent subir passivement car ils n’ont là-dessus aucun contrôle. Et c’est bien cela qui les inquiète, les perturbe. Autre motif de déstabilisation : si, comme la plupart des adolescents, ils rentrent plus ou moins en conflit avec leurs parents, ils n’ont pas le moyen de recourir à l’amitié d’un groupe de camarades puisqu’ils sont souvent isolés. Ils sont donc tristes, seuls, souffrent en silence de ce que j’appellerais : “un désenchantement”. Ils se disent : “la vie... à quoi ça sert ?” Tous les problèmes de l’adolescence sont amplifiés du fait de l’effet “loupe” de la précocité. Ils deviennent excessifs, angoissés. Certains commencent à présenter des troubles obsessionnels (des Toc), comme par exemple celui qui impose de se laver les mains sans arrêt. Le danger, à ce stade, est un arrêt des études (ils sont d’ailleurs souvent devenus la tête de Turc de leur classe) et un problème de non-intégration sociale. Dans les cas sévères, on peut même craindre une dépression. Ces risques sont plus graves chez les garçons que chez les filles qui, elles, s’adaptent mieux.
Comment les prendre en charge pour les aider à franchir cette étape de la vie ?
Dr O.R. La première démarche doit consister à leur faire accepter d’aller consulter un psychiatre ou un psychologue qui effectuera un test de diagnostic pour évaluer leur quotient intellectuel. Ensuite, après confirmation de la précocité, plusieurs entretiens psychologiques seront nécessaires afin de permettre à l’adolescent d’exprimer ses soucis, ses inquiétudes, voire une souffrance profonde. Le psychologue ou le psychiatre en charge du suivi donnera aussi des conseils aux parents afin qu’ils puissent aider l’adolescent à traverser cette période difficile. Je leur dis, par exemple : “Pour une conversation sérieuse, essayez de parler à votre enfant lors d’une activité ou en voiture, mais jamais face à face... Inscrivez-le dans une colonie spécialisée où il rencontrera d’autres surdoués, aidez-le à être sociable... Quand il est désagréable, ne prêtez pas trop d’attention à ses paroles, mais tentez de comprendre le message profond qu’elles cachent.”
Et que faire pour éviter un retard dans les études ?
Dr O.R. Il peut être nécessaire d’accélérer la formation scolaire en faisant sauter une classe à l’adolescent ou en le plaçant dans un collège spécialisé pour enfants précoces où les élèves poursuivent leurs études en trois ans au lieu de quatre. Dans ces établissements, les professeurs sont spécifiquement formés pour enseigner aux surdoués.
Dans les cas graves, lorsque les adolescents sont devenus dépressifs, comment les traite-t-on ?
Dr O.R. Il arrive qu’une hospitalisation soit nécessaire dans un centre de référence spécialisé (par exemple au C.h.u. de Rennes). Là, on leur prescrit éventuellement un traitement médicamenteux (des antidépresseurs) avec toujours une prise en charge psychologique pour leur redonner un élan vital. Habituellement une semaine suffit pour éventuellement diminuer les troubles obsessionnels et remettre le jeune surdoué sur de bons rails.
Et à long terme, quels sont les résultats ?
Dr O.R. Globalement, ils se révèlent bons. Les adolescents se sentant enfin compris sont repartis dans la vie avec des aménagements scolaires, familiaux et sociaux qui leur permettent de poursuivre normalement leurs études. Leur atout de précocité n’est plus un handicap.
Olivier Revol est l’auteur de « Même pas grave ! L’échec scolaire, ça se soigne » (éd. JC Lattès).

A copenhague, la révolte !

>> La revue de presse
Emeutes… au Danemark
Lundi, 18 Février 2008

Depuis une semaine, de violentes émeutes secouent le paisible Danemark. Comme quoi il n'y a pas qu'en France où des jeunes, las d'être considérés comme des citoyens de seconde zone, victimes d'une "xénophobie structurelle" qui se traduit quotidiennement par de la discrimination et du harcèlement policier, se révoltent.

Les troubles se sont poursuivis à Copenhague, capitale du Danemark, ce week-end entre les jeunes et la police. Ces émeutes traduisent, selon les milieux de gauche, leur révolte contre une police dont les pouvoirs ont été augmentés récemment et contre le racisme dont une grande majorité se dit victime.

Une école de la capitale a été incendiée dans la nuit de samedi à dimanche. Plusieurs salles ont été également entièrement détruites par les flammes alors que de nombreux actes de vandalismes sur des voitures ont eu lieu.

Les causes de ces tensions seraient dues dans un premier temps à un sentiment de harcèlement pour les jeunes. La police a en effet été autorisée récemment à effectuer des fouilles aléatoires même sans indices ou soupçons. L’autre hypothèse avancée serait les accusations de racisme lancées par de nombreux jeunes contre la police, les émeutes ayant commencé dans les quartiers à forte concentration d'immigrés de Noerrebro et Vesterbro à Copenhague.

(Source : Fenêtre sur l'Europe)

République des blogs )2(

Le thème de la prochaine République des Blogs sera " la création d'activité ", décomposé comme suit:

-La création d'association.
-La création d'entreprise.
Quel avenir pour les associations et les entreprises ?
Le chômage et la création.
Le salariat et la création.

1- L'Idée.
La valorisation de l'idée et sa faisabilité.
Pause
2-Le financement.
3-L'accompagnement post-création avec

a)-Le parrainage, le partenariat.
b)-Le réseau de professionnels.
Pause

En premier lieu, les élus nous exposerons la façon dont ils envisagent la création d'activité.
Dans un deuxième temps, les blogueurs sont invités à rester entre-eux pour échanger leurs idées.Inscrivez vous sur le Wiki de la République des blogs ou sur le blog prévu à cet effet.

17 février 2008

La liste que je soutiens pour Ramonville

Christophe Lubac pour le P.S. soutenu par Pierre Cohen.
Je leur souhaite le succès.
Ramonville EST la ville la plus adaptée au handicap que je connaisse. La politique dans ce domaine est d'avant-garde et performante.
Pierre cohen a été sensibilisé par le dossier de mon fils et nous a aidé à nous installer dans sa ville.
Je pense qu'il fera un bon maire à Toulouse et qu'il en fera une ville où il fait bon vivre.
j'en suis convaincue.
Christophe Lubac que j'ai rencontré à plusieurs reprises sur le marché de la petite ville ( il était président d'une association de quartier"Vivre rue Voltaire", association qui regroupe les habitants d'une petite résidence HLM).
je me dis qu'une personne capable de se donner à fond pour une association, sans prétention et obtenir le meilleur pour les habitants du quartier sans devenir trop imbu de lui-même a certainement quelque chose de neuf et avec une forte prédominance sociale à apporter à Ramonville.
Ce jeune est profondément impliqué dans l'écologie, dans la prise en compte du handicap qui fait la spécificité de Ramonville, la prise en compte des difficultés des personnes.
Et j'ai envie de lui faire confiance.