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15 mars 2008

Sur le site de Planètecologie

Pour la Planète

Aujourd’hui et partout dans le monde, de nombreuses initiatives ont été prises – ou le seront – pour sauver la planète. Des centaines d’associations, de mouvements, des milliers de personnes se lèvent chaque jour, après avoir pris conscience de cette nécessité. Mais la gravité de la situation nécessite que des millions d’autres les rejoignent.
100 des plus grandes stars mondiales se réuniront à Ouagadougou les 21, 22 et 23 novembre 2008
elles rencontreront experts et scientifiques pour agir avec les citoyens de la planète.
http://www.etoilespourlaterre.org

Appel à la prudence sur la prescription du lithium dans la sclérose latérale amyotrophique

PARIS, 14 mars 2008 (APM) - La prescription de lithium dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA) doit rester prudente et il serait préférable qu'elle fasse l'objet d'une discussion au cas par cas avec le neurologue, a estimé le Pr Vincent Meininger de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP), responsable de la coordination nationale des centres référents.

"La prescription du lithium dans la SLA est hors autorisation de mise sur le marché (AMM). Elle ne doit être initiée qu'après un bilan strict de départ sur les plans cardiaque, rénal et thyroïdien, et ce traitement nécessite impérativement un suivi strict des fonctions rénales et cardiaques", explique le neurologue dans un communiqué diffusé vendredi.

Le lithium est un normothymique indiqué dans le traitement des troubles bipolaires. Médicament à marge thérapeutique étroite, sa posologie doit être individualisée pour chaque malade, selon les concentrations sanguines et la réponse clinique, de manière à stabiliser la lithiémie au plus faible taux efficace, lit-on dans le résumé des caractéristiques de ce produit.

La publication, début février dans le PNAS, d'une étude pilote italienne suggérant que le lithium pourrait ralentir la progression de la maladie (cf dépêche APM LDLB4005) a retenu l'attention de patients dont l'espérance de vie est de trois ans en moyenne une fois le diagnostic posé et qui ne disposent actuellement que d'un seul traitement d'efficacité modeste (le riluzole, Rilutek*, Sanofi-Aventis).

"Nous recevons au moins deux à trois appels par jour de patients et nous savons que certains se sont fait prescrire du lithium par leur médecin généraliste", précise à l'APM le Pr Meininger, évaluant à plus d'une cinquantaine le nombre de patients qui pourraient déjà être traités par lithium mais sans connaître le chiffre précis.

Il ajoute que ce phénomène est observé dans d'autres pays.

"Il est bien entendu difficile d'empêcher les patients de prendre ce produit mais il nous semble très important qu'avant de prescrire ce traitement, il puisse y avoir une discussion cas par cas avec le neurologue qui suit habituellement le patient, notamment au centre référent SLA", poursuit-il.

Le Pr Meininger se veut prudent car si l'étude italienne a montré une différence importante et significative entre les patients traités par riluzole et lithium, comparés à ceux traités par riluzole seul, il considère qu'elle pose de nombreuses questions, notamment car "cet essai pilote a été conduit en simple aveugle et la population traitée a des caractéristiques un peu particulières avec notamment une très faible évolutivité avec traitement".

Il s'interroge encore plus sur l'absence dans la publication d'"aucune précision réelle sur les effets secondaires chez les patients atteints de SLA d'un produit dont les risques sont pourtant bien connus", et notamment ceux qui pourraient être liés, de l'avis des auteurs de l'étude eux-mêmes, à l'association riluzole + lithium.

Les résultats publiés dans le PNAS provenaient à la fois d'une étude préclinique chez la souris et de l'étude clinique pilote, ceux de la première étant plus détaillés, note-t-on.

Le neurologue précise à l'APM avoir écrit à l'équipe italienne pour avoir des précisions sur la prise en charge des patients de l'étude, sur la ventilation en particulier, ou sur le suivi à long terme mais n'a obtenu que des réponses "vagues".

UNE ETUDE EN DISCUSSION POUR CONFIRMATION

Pour pouvoir répondre aux interrogations et à l'attente des patients, les équipes européennes et américaines discutent des moyens de confirmer ces données "séduisantes mais préliminaires". Cependant, il n'est pas possible de proposer un essai contre placebo à ce stade et la coordination nationale des centres référents étudie actuellement la faisabilité d'une étude plus simple mais qui puisse être significative.

"Notre décision devrait être prise rapidement et nous comptons débuter dans les semaines qui viennent. Mais il faudra attendre plusieurs mois avant de savoir l'effet ou non de ce traitement", précise le Pr Meininger.

La recherche dans le domaine de la SLA reste marquée ces dernières années par l'échec en clinique de produits qui semblaient prometteurs chez l'animal, notamment le traitement de la sclérose en plaques glatiramère (Copaxone, Teva*) en phase II, le TCH346 développé par Novartis en phase II/III ou la minocycline en phase III, rappelle-t-on.

ld/san/APM
redaction@apmnews.com

Ramonville-Saint-Agne. «L'écosite, centre d'intérêt régional»

Ramonville-Saint-Agne. «L'écosite, centre d'intérêt régional»
DDM
Extraits :
Accueilli par la liste « Ramonville pour tous » à la salle des fêtes, Martin Malvy s'est laissé guidé le long du canal du Midi par les adjoints au maire en place et par Christophe Lubac, jusqu'au terrain de 38.000 m2 que la ville - via le Sicoval, partenaire de la Région - met dans le berceau de l'écosite à naître.

Élus, candidats, président de la ferme de Cinquante… Chacun se laisse aller : sur l'extension du Parc technologique, des sociétés « satellites de Galiléo », une pépinière d'entreprises.

Visite du futur écosite ou soutien à la liste Lubac, voire à Pierre Cohen, à quatre jours des municipales ? Le président de Région, Martin Malvy, a fait d'une pierre deux coups, en se rendant, hier en fin d'après-midi, sur le site qui accueillera la vitrine régionale de l'environnement. Il en convient : « Nous nous sommes téléphoné… J'ai vu ce résultat de l'équipe de Christophe Lubac, le regroupement des deux listes. Ils ont mon soutien. En plus, il y a l'écosite. C'est symbolique : ce projet, Pierre Cohen l'a lancé. »

Accueilli par la liste « Ramonville pour tous » à la salle des fêtes, Martin Malvy s'est laissé guidé le long du canal du Midi par les adjoints au maire en place et par Christophe Lubac, jusqu'au terrain de 38.000 m2 que la ville - via le Sicoval, partenaire de la Région - met dans le berceau de l'écosite à naître. Une prairie pour l'instant…

Mais, sur le plan déroulé par André Clément, on pouvait imaginer la suite. L'aménagement d'une vingtaine d'hectares, avec l'extension du Parc technologique du Canal ; sur 2 ha, l'écosite proprement dit, ceinturé d'une bande verte où seront plantées des espèces végétales régionales ; la scénographie des espaces extérieurs ; la Maison régionale de l'Environnement et les associations qui seront relogées là dans des locaux plus spacieux (1.200 m2 au lieu des 850 actuels) ; la Maison de l'Economie sociale et solidaire; le restaurant, l'auditorium de 200 places…

Élus, candidats, président de la ferme de Cinquante… Chacun se laisse aller : sur l'extension du Parc technologique, des sociétés « satellites de Galiléo », une pépinière d'entreprises. Dans la proximité de Cinquante, une complémentarité avec la ferme, les jeux pour enfants, l'accueil des jeunes de la région… « Pourquoi ne pas mettre en place un comité de pilotage ? C'est un partenariat entre nous et les acteurs, nous sommes tous sur la même sensibilité », lance Martin Malvy.

Pour la Région, qui a sélectionné Ramonville pour la qualité du site proposé et sa situation, « dans un choix compétitif parmi 5 candidats de l'agglomération toulousaine », l'écosite a pour vocation de devenir un centre d'intérêt régional. « Il y a déjà un esprit en marche, dans un environnement et une sensibilité », poursuit le président Malvy. « L'écosite est un équipement régional qui s'inscrit dans une politique plus large de développement durable. Ce sera un lieu de démonstration sur se nourrir, se déplacer, se loger, se cultiver.. et respirer ! »

Le choix du concepteur -réalisateur se fera en septembre et l'ouverture est prévue pour janvier 2010. Le budget est de l'ordre de 8 à 9 millions d'euros.

Auteur : Marie-Ange Momméja

Monsanto, les réactions

De nombreux blogs et sites ont réagi au documentaire de Marie-Monique Robin, diffusé le mardi 11 mars.

Un documentaire révélation
Ici un spectateur explique que le documentaire est une révélation : « Moi même avant de découvrir le film hier "Le Monde selon Monsanto" étais loin de penser que ses tentacules pouvaient avoir des effets si pervers pour les populations de tous les continents, qu'ils soient simples paysans ou scientifiques dans les labos de recherches. »

Avis partagé par Biosphère « Au-delà des débats scientifiques, ce qui m’a le plus impressionné, c’est l’usage par Monsanto de tous les procédés d’une dictature ». Ou BlogAgroalimentaire.com : « un documentaire comme je les aime : ne montrer que les faits et laisser le téléspectateur se faire son idée lui-même ».

Jean-Christophe Gilbert, tombé « par hasard » sur le documentaire, note : « Ce qui est sûr, c'est que je vais d'avantage faire gaffe quand je mange du maïs, moi... » (à lire ici)

Le buzz

Quelques jours avant la diffusion déjà, les blogueurs relaient l’information : La Grande Bouffe éthique, convie les téléspectateurs avec le mot d’ordre « A vos téléviseurs ». Vancho fait de même, avec un petit clin d’œil pour la chaîne : « Que tous les sceptiques sur la nocivité des OGM se donnent la main le 11 Mars à 21 H et se mettent devant leur télé (sur Arte évidemment, ailleurs ce n'est pas de la TV :)) ».

Christie annonce une « enquête rigoureuse et approfondie sur une multinationale productrice de l'agent orange, de la dioxine, de l'hormone de croissance, du Round Up et des OGM ».

(Il ne faut pas oublier l'excellent blog de Attention à la Terre, qui est à la source de mes infos.
Un blog à consommer sans modération, spécialisé dans l'écologie.) Info rajoutée par Christie.

Anne-Sophie parle d’un « énorme buzz », qu’elle illustre avec des graphiques concernant la blogosphère. Olivier Demaegdt utilise le même terme : « J'ai jamais vu autant de buzz pour un documentaire télé... Pourtant c'est sûr, le 11 mars, je regarde Arte ! »

La Revue de Web donne quelques références, car le reportage « fait grand bruit dans la blogosphère ». Le blog cite surtout des références médias, comme Rue89 par exemple, dont la vidéo (la bande annonce du Monde selon Monsanto) totalise près de 49 000 vues.

Sur le web, on s’enthousiasme aussi en anglais, en espagnol, en allemand

Voir, voire revoir le documentaire

Vous n’avez pas de poste de télévision ? Raffa propose une solution conviviale : il faut « voir le documentaire "Le monde selon Monsanto" sur Arte le 11/03 à 21h (si vous avez la télé, sinon une petite soirée chez des amis s'impose) ». Ce qu’aurait dû faire Lacazabazar, qui regrette d’avoir raté la diffusion. Le documentaire est encore disponible gratuitement sur Arte + 7, Lacazabazar !

D’ailleurs les blogueurs ne se privent pas de le signaler : Tristant Nitot, Primmo’s blog

Le débat continue sur Internet

Certains critiquent (ici , ou ) des éléments du reportage.

D’autres appellent à continuer les actions de dénonciation.

source

Les points chauds de dimanche prochain

Les résultats de dimanche laissent présager de belles batailles au second tour. Voici un tour d’horizon des principaux points chauds, dans l’ordre d’importance et/ou de suspense.


1. Marseille: Jean-Noël Guérini revient dans la course
Gaudin perd son léger avantage. Arrivé de peu en tête sur l’ensemble de la ville avec 41,03% des voix contre 39,14% pour son challenger socialiste Jean-Noël Guérini, Jean-Claude Gaudin est surtout bien placé dans les deux secteurs clés, le 1er et le 3e. Dans son fief du 3e, Guérini essuie en effet une sévère défaite face au premier adjoint au maire, Renaud Muselier. Le choix du candidat MoDem, l’ex-Vert Jean-Luc Benhamias, devrait être déterminant: il a fait savoir lundi qu'il appelait à voter pour le candidat socialiste, relançant ainsi un duel très serré.

2. Pau: François Bayrou face à une montagne

Pau sera au centre de toutes les attentions dimanche car François Bayrou y joue un temps fort de sa carrière politique. Avec 32,61%, le leader centriste est devancé de plus d'un point par la socialiste Martine Lignière-Cassou, tandis que le maire sortant Yves Urieta ex-PS soutenu par l’UMP réunit 27,80% des voix. François Bayrou devrait donc être confronté à une triangulaire à l’issue incertaine.

3. Toulouse: la gauche pourrait obtenir une ville-symbole
Le scrutin est très serré à Toulouse. Mais le socialiste Pierre Cohen qui part à l’assaut de la mairie UMP tenue par Jean-Luc Moudenc semble en bonne position pour emporter la quatrième ville de France. Si le maire sortant est arrivé en tête au premier tour (42,6% contre 39% pour Cohen), Moudenc ne dispose pas de réserves de voix. Pierre Cohen en revanche pourra compter sur une partie des voix de la LCR (5,07%) et de la liste atermondialiste de François Simon (5,42%).

Les autres villes.

Toulouse ville de gauche élira-t-elle encore un maire de droite dimanche ?

En fait de veillée d’arme, c’est un assaut à l’artillerie lourde qui conclut ce dernier week-end électoral.

Qui inonde les boîtes aux lettres de Toulouse cette fin de semaine: un tract du sortant apparenté UMP Jean-Luc Moudenc annonçant que «Pierre Cohen = 60% d’augmentation d’impôts».
Lequel tract est rédigé à l’encre rouge. N’y manque qu’une caricature du candidat socialiste, un couteau entre les dents.

De son côté, le PS dit tout haut ses «regrets» de ne pas avoir décrit ce même Moudenc comme «seul apparatchik» en course puisque celui-ci «n’a jamais exercé d’autre métier que celui d’élu ou de directeur de cabinet de Philippe Douste-Blazy maire de Lourdes».

La campagne s'est durcie en se politisant.

14 mars 2008

Scolarisation des enfants précoces à Toulouse



Presse Précocité
"On ne fait pas d'élevage de cerveaux ou de petits singes savants ! On cherche avant tout à ce que ces élèves soient heureux."

Martine Bénezet est responsable pédagogique des 6e du collège privé Montalembert-Notre-Dame. Parmi ces classes, la 6e C ou 6e EIP. EIP pour Elèves Intellectuellement Précoces' présentant plus de 130 de quotient intellectuel. Unique en Haute-Garonne, cette classe ouverte en septembre inaugure la première filière du secondaire adaptée aux EIP.

Pour l'instant, ils sont 25, âgés de 9 à 11 ans, enfants presque comme les autres. A leurs côtés, une équipe pédagogique enthousiaste et attentive, consciente du fragile équilibre de l'entreprise. Une concertation forte et suivie entre les parents, les professeurs et les psychologues de l'Association française des enfants précoces (AFEP) chapeaute l'ensemble.

Jusqu'à la rentrée dernière, l'école était pour ces vingt-cinq enfants synonyme d'isolement, de rejet, de moquerie, voire d'échec scolaire. Tous viennent de l'enseignement public, avéré inadapté; certains suivaient les cours du CNED (cours d'enseignement à distance). Tous ont une grande soif de reconnaissance, de respect, de liens et de savoirs.

« Ce qui est bien, c'est qu'ils ont constitué une fratrie où ils peuvent mutuellement se réconforter, se rassurer. Mais ce qui est aussi bien, c'est qu'à l'interclasse, tous les 6e se brassent et jouent ensemble », constate, ravie, Martine Bénezet. Une maman confirme: « Mon fils s'éclate. Il va mieux, se sociabilise et s'intègre. La seule remarque entendue dans la cour a été ils sont petits cette année les 6e!»

OUVERTURE
Johanna, Clément et les autres suivent le programme de leurs copains d'interclasse. Ici, on vise l'épanouissement, pas la performance. Dans la même optique, le saut de classe sera exceptionnel et examiné au cas par cas. Des 6e, pas des surdoués.

Parce que ces enfants plus que d'autres intellectualisent, l'accent est mis sur l'expression corporelle. Un comédien vient deux fois par semaine animer un atelier théâtre. « Hyper-émotifs, ces enfants se blindent et se replient ». Parce qu'ils présentent fréquemment des problèmes de dysgraphie, les 6e C suivent un atelier calligraphie pour aborder autrement l'écriture. L'atelier d'origami a remporté également l'adhésion des élèves, conciliant avec élégance réflexion et réalisation. La pluridisciplinarité et l'ouverture sont deux mots clés pour tenter de répondre à la curiosité et à la vivacité de ces enfants, peut-être plus curieux, pertinents, insatiables, impatients et exigeants que la moyenne.

Les étudiants de l'Ecole de journalisme de Toulouse en savent quelque chose. Une fois par semaine, ils rencontrent les 6e C et bossent avec eux sur des journaux thématiques. Les idées fusent et les « petits » ne sont pas loin d'épuiser leurs interlocuteurs, pourtant aussi enchantés de l'expérience que la conseillère pédagogique: « La confrontation apprenant/apprenant s'avère pertinente et efficace pour ces enfants, critiques face aux détenteurs de savoir. »

A la rentrée prochaine, une nouvelle 6e EIP prendra le relais. Cette classe affiche déjà complet. Par souci d'équilibre et de mixité, Montalembert se refuse toutefois à doubler la mise. « Nous ne voulons surtout pas devenir un établissement spécialisé!», s'exclame Martine Bénezet.

Myriam LAFFONT


Toulouse, parmi les pionniers en France

En France, près de 400.000 enfants sont intellectuellement précoces, soit un élève par classe de 25. Dans le secondaire, un précoce sur trois est en échec scolaire. Des réalités auxquelles tout enseignant sera confronté au cours de sa carrière. « Et pourtant, il y a encore des inspecteurs d'académie qui prétendent fermement que la précocité n'existe pas... », regrettent les sept enseignants de l'Education nationale qui constituent le Groupe académique de recherche sur la scolarité des enfants précoces (GARSEP). Créé en juin 2000 en Haute-Garonne, ce groupe est le seul à être cautionné par l'Education nationale.

La tâche n'est pas pour autant facilitée, « en raison même de la défaillance de l'école publique qui ne prend pas systématiquement en compte cette différence et peut alors exclure ». Les a priori, de l'entourage familial comme de la communauté éducative, ont la peau dure et les enseignants manquent de repères. Dans ce contexte tangent, le Garsep révèle des dysfonctionnements: « C'est un psychologue scolaire qui soit- disant teste un enfant susceptible d'être précoce. En fait, il lui fait faire un dessin!»

SENSIBILISATION
Afin de sensibiliser l'ensemble de la communauté éducative de l'académie, le Garsep organise régulièrement des conférences thématiques. Dernièrement, au lycée Charles-de-Gaulle de Muret, le psychanalyste Philippe Chamont s'est penché sur « L'identification des enfants et adolescents intellectuellement précoces ».

Sur cette dynamique de réflexion, le Garsep met actuellement en place un site internet, toujours avec l'aval de l'Education nationale, via l'IUFM de Toulouse. Cet outil devrait amplifier les premiers contacts pris hors de l'hexagone.

Dans l'immédiat, les enseignants intéressés peuvent laisser un message dans le courriel suivant : garsep@ac-toulouse.fr

La dépêche du Midi

France – Selon une étude, les seniors surdoués seraient plus satisfaits de leur existence

(1930 signes)



Les surdoués connaîtraient une vieillesse réussie, conclut une étude intitulée « Satisfaction de vie de 28 surdoués parvenus à 65 ans et plus ». Publiée en mai 2003 dans la revue « Presse Médicale », c'est la première étude de ce genre en France. Elle a été menée par Annick Bessou, gériatre, et Jeanne Tyrell, psychologue et professeur à l'université Pierre Mendès-France à Grenoble.

28 adhérents de l'association Mensa (qui regroupe les adultes obtenant un QI supérieur ou égal à 132) âgés entre 65 et 86 ans ont été recrutés pour participer à l'enquête. Ils ont répondu à un questionnaire : l'échelle d'auto-évaluation de satisfaction de vie de Neugarten. Leurs réponses ont été confrontées à celles de 394 seniors ayant participé à une autre étude, à Toulouse. Celle-ci, nommée « Icare », se concentrait sur « les facteurs de réussite du vieillissement » et constatait déjà la « corrélation entre des fonctions cognitives élevées et un haut niveau de satisfaction de vie avec un vieillissement réussi », explique « Le Monde » dans son édition du 23 janvier (« Les surdoués seraient des retraités plus heureux »).

La comparaison des deux études montre que le bilan du passé est plus positif pour les seniors surdoués. Ainsi, ils sont 71,4% à estimer que la vie les a comblé contre seulement 39,3% des retraités de l'enquête « Icare », rapporte le quotidien. Pour le présent, ils sont 78,6% à se trouver « aussi heureux que lorsqu'ils étaient jeunes » (contre 45,7% pour « Icare »). En revanche, ils ne sont plus que 17,8% à penser qu'ils vivent les meilleures années de la vie (contre 46,4% des sujets « Icare »).

Toutefois, si les seniors surdoués sont plus anxieux (25%) et plus déprimés (14% au lieu de 8%) que la moyenne, 94% d'entre eux ne cessent pas pour autant de faire des projets d'avenir (contre 64% de la population « Icare »).

Selon l'étude, il y aurait aujourd'hui plus de 200 000 personnes âgées surdouées en France.

Pour en savoir plus :
Presse Médicale, volume 32
Mensa

13 mars 2008

Dernières petites nouvelles du front électoral

MUNICIPALES. Petite surprise de dernière minute de campagne, donc. Le centriste MoDem Jean-Luc Forget a rejoint la liste du sortant UMP Jean-Luc Moudenc.

Ce mouvement à droite de leur leader aura défrisé quelques militants et candidats du MoDem. Il aura aussi fâché Dominique Baudis lui-même qui n’a pas apprécié que Jean-Luc Moudenc éjecte quelques-uns de ses fidèles pour faire de la place aux ralliés.

Sinon, la nouvelle de cette fusion UMP-MoDem met singulièrement du baume au cœur des deux camps restés en liste. Tour d’horizon.


Voir aussi cet article sur Libétoulouse.

12 mars 2008

Pourquoi mentent-ils sur nos salaires ?

Pendant que certains s'agitent autour de l'élection des menbres de l'Ordre fraîchement créé, nos revendications principales ne sont toujours pas entendues. En particuliers nos salaires qui sont proches du SMIC ( salaire minimun de croissance ).


bien-paye.gif


A part des anti-fonctionnaires, et Mr Pujadas accompagné de sa rédaction, personne ne peut dire que notre traitement indiciaire est fonction de notre qualification. Pour preuve, aujourd'hui le salaire minimun est de 1280.07 euros mensuel brut, alors qu'un infirmier dans la fonction publique hospitalière débute à 1395.24 euros brute sans les primes. C'est à partir de ce traitement de base que l'on calcul les retraites des fonctionnaires.
Au moment ou il est dit des aberrations sur le salaire des fonctionnaires en général

la suite édifiante !

Je soutiens Pierre Cohen, son courage et sa ténacité.










Pour moi, Pierre Cohen a eu raison de ne pas se fourvoyer. S'il a dit "non", c'est sans doute au regard des ambitions démesurées des différentes têtes de listes.
Ils ont surement voulu imposer plus que nécessaire.. Et seul Jean-Luc Moudenc, en difficultés a accepté de se fourvoyer.
Ils ne font pas de politique mais ils font de la figuration pour leur compte personnel.
Seul Pierre cohen est honnête. Il maintient sa ligne et quoi qu'on en disent est le SEUL à vraiment faire collectif.. Aux Toulousains de le comprendre. Il est très clair avec son programme et avec lui-même. Et courageux..
Il ne mange pas à toutes les mangeoires.
Il a l'ambition collective et saine..Car ambitieux, il l'est pour Toulouse et les toulousains.
Par contre les autres sont ambitieux mais pour leur propre compte..
Parce que ambitieux, il vaut mieux l'être en politique..
C'est dans la nuance que l'on trouve la différence et la valeur de la personne et de son ambition..
Que Pierre Cohen gagne ou perde, il ne changera pas, il est un homme simple, tranquille, intelligent, homme de coeur et de parole.
Je l'ai approché dans le cadre du forum des associations de Ramonville. Nous avons discuté un peu.
Monsieur Cohen est un homme de convictions, animé du code de l'honneur.
Mais tout est simple:
Si les toulousains veulent le changement, ils votent pour Cohen
S'ils veulent continuer sur la même voie, ils votent pour Moudenc.
Ce sont eux qui choisissent et personne ne vient dans l'isoloire leur mettre le couteau sous la gorge.
Nous sommes en démocratie et quelques soient les alliances, c'est aux personnes seules de se décider.
Rien, ni personnes ne peut être responsables de la défaite de l'un ou l'autre des têtes de listes. Et c'est pour cela que Pierre Cohen a eu raison de ne pas se vendre pour gagner à tout prix.
Il fait confiance à la population. C'est une valeur de gauche que d'avoir le sens des responsabilités.
Nous sommes adultes et prouvons le !!

11 mars 2008

Les offres de service du MoDem à la gauche, qui n'en veut pas

MUNICIPALES Á TOULOUSE. Portable mis en panne et disparition organisée des rues du centre ville : le leader toulousain du MoDem s’est exercé tout hier au jeu du chat et de la souris.

L’homme du centre avait choisi de faire les bordures. Pour laisser venir à lui les sollicitations du PS et de l’UMP, d’abord. Parce qu’il n’y avait pas de quoi, non plus, être très fier des scores électoraux de la veille.

Aucune sollicitation ne venant, et après réunion de ses amis rue d'Aubuisson, Jean-Luc Forget se rend chez Pierre Cohen rue de Metz et lui propose une fusion des listes. Lequel candidat de la gauche décline le plus poliment possible.

Sur le site de SOSSES

Voici une courte synthèse d'un article de Chris Anderson, l'auteur de la longue traîne.
Il nous présente une typologie des stratégies d'entreprises pour approcher le marché.
Cela ne va plus être trop commode pour enseigner les différences entre marchands et non-marchands ^^


1 / Le modèle "Freemium"

10 mars 2008

Troubles Obsessionnels de l'enfant ou de l'adolescent

Interview du docteur Michel Botbol, psychiatre et psychanalyste, spécialisé en psychiatre infanto-juvénile.

2 à 3% de la population française seraient concernés par les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) et plus spécifiquement 1% de la population adolescente. Le docteur Michel Botbol vient d'écrire « Les TOC de l'enfant et de l'adolescent » -Solar, dans la collection Réponses à vos questions. Un ouvrage accessible et qui donne des pistes de réflexion à toutes les questions que peuvent se poser les parents.
A partir de quel âge peut apparaître un toc ?
Des tocs peuvent se voir a partir de 7 ans mais l'âge préférentiel d'apparition est le début de l'adolescence entre 10 ans et 12 ans.
Comment distinguer les petites manies/petites obsessions et un toc ?
Des petites manies sont habituelles et mêmes positives à certaines périodes du développement autour de 4-6ans, notamment le soir au coucher. D'ailleurs lorsqu'on interroge une population adulte normale, 80% des personnes interrogées ont eu des obsessions dans le mois qui a précédé.
Pour distinguer ces manies/obsessions des tocs, il faut entrer d'avantage dans les détails : dans les obsessions et compulsions des tocs, il y a une lutte anxieuse contre la pensée obsédante et contre les compulsions ; il y aussi l'idée que la pensée obsédante peut être la cause de ce qui est redouté si la compulsion n'est pas réalisée. Par ailleurs il y a l'idée que tout cela est absurde mais reste pourtant contraignant. Pour que le diagnostic de toc soit porté dans les classifications, il faut en plus que la gêne occasionnée par le toc dure plus d'une heure par jour.
Les Toc de l'enfant sont-ils différents de ceux de l'adulte ?
Dans les tocs de l'enfant, le sentiment d'absurdité de la pensée obsédante est souvent absent.
Ce qui finit par paraître anormal à l'enfant (qui se sent devenir fou) c'est le sentiment d'être contraint de réaliser la compulsion. Souvent chez l'enfant on ne retrouve pas l'idée obsédante mais seulement la compulsion. Lorsque l'on retrouve une obsession, elle a souvent à voir avec la peur de la contamination et l'idée que cette contamination va altérer les capacités scolaires ou avec la peur qu'une catastrophe n'arrive aux membres de la famille.
Les choses restent néanmoins souvent longtemps secrètes, l'enfant vivant le toc comme une particularité intime ou même comme la norme. Ce qui est alors perçu, c'est une tension anxieuse de l'enfant, une tendance à l'isolement, une irritabilité, un perfectionnisme ou une certaine lenteur. L'enfant cache donc ses tocs parce qu'il n'en ressent pas forcément le caractère absurde. Ce n'est que lorsque les compulsions deviennent excessivement contraignantes, et qu'il a peur de devenir fou, qu'il finit par en parler ; ou parce qu'il commence à être gêné dans sa vie quotidienne ; ou encore parce qu'il commence à être l'objet de moqueries de la part de ses camarades, ou de remontrance pour sa lenteur de la part de ses professeurs.
Comment réagir face à un enfant qui se crée quelques petits rituels dans sa vie quotidienne ?
Je ne pense pas qu'il faille réagir d'une façon spécifique si cela ne s'accompagne pas d'angoisse ou de gêne et si les signes de malaise que j'évoquais plus haut sont absents.
A l'inverse, il ne faut pas attendre d'avoir des signes de toc pour faire appel à un pédopsychiatre devant des signes non spécifiques de souffrance. Le rôle des parents n'est pas de faire le diagnostic de toc mais d'être attentifs aux signes de mal être de leur enfant (irritabilité, isolement , excès de perfectionnisme, anxiété voire dépression).C'est généralement cela qui va les conduire à consulter ; de toutes les manières cette consultation ne peut pas nuire s' ils sont inquiets.
Les parents doivent donc s'écouter lorsqu'ils sont inquiets, et consulter pour être éventuellement rassurés.
Dans les causes éventuelles de déclenchement d'un toc, vous évoquez dans votre livre une éducation à la propreté trop précoce ? En existe-t-il d'autres « aisément » identifiables ?
L'implication de l'éducation précoce à la propreté est une hypothèse seulement. Ce qui est prouvé c'est une certaine tendance familiale ; une des hypothèse est la suivante : dans certaine famille, les tendances à l'obsession et à la compulsion constituent une manière d'être qui peut favoriser l'émergence d'un toc comme forme privilégié d'expression des conflits de développement. Mais comme vous le savez, une autre hypothèse est que l'influence familiale relève de la génétique. Pour ma part, je pense que toutes ces hypothèses ont leur validité mais qu'il ne faut pas céder à la mode du tout génétique et oublier la dimension relationnelle des symptômes de l'enfant et de l'adolescent.
Si un parent a un toc dans une famille, existe-t-il des moyens préventifs pour diminuer la probabilité que l'enfant en ait aussi ?
Il n'y a pas à ma connaissance de moyen préventif spécifique ; la seule chose recommandable est d'être attentif aux signes de souffrance non spécifiques pour éviter les situations qui pourraient conduire l'enfant à structurer ses difficultés en des symptômes qui, toc ou non, sont gênants pour son développement et son bien être.
Pourquoi au moment de l'adolescence constatez-vous une recrudescence ?
Le plus probable est qu'à l'adolescence la question des liens avec l'entourage est si problématique que des symptômes de toute nature peuvent être utilisés à résoudre cette question.
Chez les sujets prédisposés, le toc peut donc être une des manifestations des difficultés de relation fréquentes à cet age.

Un Toc disparaît-il tout seul ou il devient chronique et s?amplifie systématiquement ?
Les tocs ont tendance à évoluer de façon fluctuante, mais vont généralement dans le sens d'une aggravation progressive s'ils ne sont pas traités. Ceci dit, il existe des résolutions plus ou moins spontanées, mais elles sont rares (10 à 15%). Les améliorations ou les rémissions sont par contre assez fréquents avec un traitement (50%).
Et le traitement ?
Comme je l'indique dans le livre, le traitement doit être construit avec un pédopsychiatre ; c'est lui qui déterminera avec le patient et sa famille le type de psychothérapie à entreprendre ; c'est généralement un suivi psychothérapique, d'inspiration psychanalytique, qui cherche à comprendre la fonction du symptôme chez l'enfant et dans ses relations avec les autres. Sur cette base ont peut également proposer des psychothérapies cognitives comportementales qui visent à réduire spécifiquement le symptôme. Des traitements médicamenteux peuvent être également proposé en deuxième intention ; il s'agit généralement de traitement antidépresseur qui doivent être prescrits et accompagnés par le pédopsychiatre.
A qui s'adresser ? Existe-t-il des associations de parents ?
On peut s'adresser à n'importe quel pédopsychiatre dans le privé, dans les secteurs de psychiatrie infanto-juvenile (les CMP) ou les services de psychiatrie universitaire.
Il y a aussi une association l'Aftocc / Association française de personnes souffrant de troubles obsessionnels et compulsifs.
http://www.aftoc.fr.st/
http://aftoc.club.fr/index.php


Virginie Langlois

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source

En Espagne : Réélection de ZAPATERO. Et viva Espagna

Zapatero promete una legislatura para todos los españoles

VIDEO - CNN+ - 10-03-2008

Discurso íntegro de Zapatero en la sede de Ferraz.

Moudenc-Cohen: la promesse d'un duel au couteau

L’écart se desserre. Un moment annoncé comme réalisant le même score que son adversaire, le sortant UMP Jean-Luc Moudenc repasse devant le socialiste Pierre Cohen à 42,6% contre 39%. Il n’a pas beaucoup plus d’air pour autant.

Le MoDem de Jean-Luc Forget ne décolle pas. Il échappe même à la correctionnelle atteignant un tout petit peu moins de 6%. Soit à peine plus que l’Alternatif de gauche François Simon qui, lui, reste au ras des 5%.

Ce qui confirme toutefois le caractère défavorable du ballottage infligé au sortant UMP Jean-Luc Moudenc, successeur au Capitole de Dominique Baudis puis Philippe Douste-Blazy..

La suite ici.


Pour moi, Pierre Cohen a une véritable ambition pour Toulouse, comme il a fait pour Ramonville.
Ramonville est une ville qui est totalement adaptée au handicap, à tous les handicaps, avec une vraie prise en compte des problèmes humains annexes.
Le partenariat avec l'Espagne, l'Allemagne et le Mali fonctionnent parfaitement. Ramonville a un réel côté international que Toulouse recherche encore.
Pour le transport, Pierre Cohen, ainsi que Christophe Lubac se sont battus pour éviter la fermeture de lignes et en faire mettre de nouvelles. Et c'est bien Jean-Luc Moudenc, à la tête de
Tisséo (métro et busToulousains et Agglomération) qui fait le plus gros barrage au maillage de l'offre de transports.
Monsieur Moudenc ment impunément sur ce thème.
Preuve en est que la petite association de quartier sur les côteaux de Ramonville demande à ce qu'il y ait un arrêt de la nouvelle ligne mise en service, reliant les hauteurs au métro près de la résidence HlM où vivent des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des personnes qui ont des enfants en bas âges, et que Tisséo a accepté de déplacer un arrêt mais seulement à hauteur des pavillons en oubliant cette petite résidence HLM.
Les quartiers HLM ne sont pas les favoris de Monsieur Moudenc.

Quant à la dette, Toulouse paie déjà son tribut de dette réalisée par la droite, mais il plus facile de mentir en accusant son adversaire de tous les maux de la terre que de présenter un bilan favorable..Ce qui me paraît bien impossible.

La popularité de Monsieur Cohen franchi les frontières de Midi-Pyrénées pas celle de Monsieur Moudenc.

09 mars 2008

je soutiens

Clowns Z'Hôpitaux
CLOWNS Z'HÔPITAUX les Coeurs visiteurs

Docteur Zopito, fondateur et directeur artistique de l'association, présente les valeurs de l'association et le type d'intervention que nous pratiquons.