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Les surdoués connaîtraient une vieillesse réussie, conclut une étude intitulée « Satisfaction de vie de 28 surdoués parvenus à 65 ans et plus ». Publiée en mai 2003 dans la revue « Presse Médicale », c'est la première étude de ce genre en France. Elle a été menée par Annick Bessou, gériatre, et Jeanne Tyrell, psychologue et professeur à l'université Pierre Mendès-France à Grenoble.
28 adhérents de l'association Mensa (qui regroupe les adultes obtenant un QI supérieur ou égal à 132) âgés entre 65 et 86 ans ont été recrutés pour participer à l'enquête. Ils ont répondu à un questionnaire : l'échelle d'auto-évaluation de satisfaction de vie de Neugarten. Leurs réponses ont été confrontées à celles de 394 seniors ayant participé à une autre étude, à Toulouse. Celle-ci, nommée « Icare », se concentrait sur « les facteurs de réussite du vieillissement » et constatait déjà la « corrélation entre des fonctions cognitives élevées et un haut niveau de satisfaction de vie avec un vieillissement réussi », explique « Le Monde » dans son édition du 23 janvier (« Les surdoués seraient des retraités plus heureux »).
La comparaison des deux études montre que le bilan du passé est plus positif pour les seniors surdoués. Ainsi, ils sont 71,4% à estimer que la vie les a comblé contre seulement 39,3% des retraités de l'enquête « Icare », rapporte le quotidien. Pour le présent, ils sont 78,6% à se trouver « aussi heureux que lorsqu'ils étaient jeunes » (contre 45,7% pour « Icare »). En revanche, ils ne sont plus que 17,8% à penser qu'ils vivent les meilleures années de la vie (contre 46,4% des sujets « Icare »).
Toutefois, si les seniors surdoués sont plus anxieux (25%) et plus déprimés (14% au lieu de 8%) que la moyenne, 94% d'entre eux ne cessent pas pour autant de faire des projets d'avenir (contre 64% de la population « Icare »).
Selon l'étude, il y aurait aujourd'hui plus de 200 000 personnes âgées surdouées en France.
Pour en savoir plus :
Presse Médicale, volume 32
Mensa
28 adhérents de l'association Mensa (qui regroupe les adultes obtenant un QI supérieur ou égal à 132) âgés entre 65 et 86 ans ont été recrutés pour participer à l'enquête. Ils ont répondu à un questionnaire : l'échelle d'auto-évaluation de satisfaction de vie de Neugarten. Leurs réponses ont été confrontées à celles de 394 seniors ayant participé à une autre étude, à Toulouse. Celle-ci, nommée « Icare », se concentrait sur « les facteurs de réussite du vieillissement » et constatait déjà la « corrélation entre des fonctions cognitives élevées et un haut niveau de satisfaction de vie avec un vieillissement réussi », explique « Le Monde » dans son édition du 23 janvier (« Les surdoués seraient des retraités plus heureux »).
La comparaison des deux études montre que le bilan du passé est plus positif pour les seniors surdoués. Ainsi, ils sont 71,4% à estimer que la vie les a comblé contre seulement 39,3% des retraités de l'enquête « Icare », rapporte le quotidien. Pour le présent, ils sont 78,6% à se trouver « aussi heureux que lorsqu'ils étaient jeunes » (contre 45,7% pour « Icare »). En revanche, ils ne sont plus que 17,8% à penser qu'ils vivent les meilleures années de la vie (contre 46,4% des sujets « Icare »).
Toutefois, si les seniors surdoués sont plus anxieux (25%) et plus déprimés (14% au lieu de 8%) que la moyenne, 94% d'entre eux ne cessent pas pour autant de faire des projets d'avenir (contre 64% de la population « Icare »).
Selon l'étude, il y aurait aujourd'hui plus de 200 000 personnes âgées surdouées en France.
Pour en savoir plus :
Presse Médicale, volume 32
Mensa