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30 mai 2008

CONTRE LA DIRECTIVE DE LA HONTE :

Appel aux signataires de la pétition

LA MOBILISATION DOIT SE POURSUIVRE

Le projet de directive retour tel qu'il a été dernièrement modifié et adopté par les représentants des Etats membres le 22 mai est encore plus alarmant que le texte amendé par le Parlement Européen en septembre dernier contre lequel nous nous étions mobilisés.

Alors que les points suscitant notre inquiétude sur le premier projet subsistent, on note un durcissement du texte. (cf. : www.directivedelahonte.org)

Le projet de directive doit maintenant être soumis au vote du Parlement européen le 18 juin prochain.
Devant l'imminence de ce vote, il est important que la mobilisation se poursuive afin que ce projet de directive soit rejeté.


Campagne de lettres à envoyer aux députés

Afin que vos élus prennent connaissance de votre opposition à ce projet de directive, nous vous invitons à leur envoyer un email ou une lettre :
- lettre à envoyer à Manfred Weber, rapporteur de la Commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures - manfred.weber@europarl.europa.eu
- lettre à envoyer à Joseph Daul, Président du groupe du Parti Populaire européen - joseph.daul@europarl.europa.eu
- letter to send to Graham Watson, Président du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe - graham.watson@europarl.europa.eu
- lettre à envoyer à Martin Schulz, Président du groupe Socialiste européen - martin.schulz@europarl.europa.eu

Vous pouvez aussi interpeller les eurodéputés de votre région, toutes les adresses sont sur le site du Parlement Européen.

Une journée d'action européenne est prévue le 14 juin
Manifestation à Paris
Carrefour de l'Odéon - 14 h

Afin que ces actions soient relayées et soutenues par le plus grand nombre et que la société civile puisse faire entendre sa voix, nous vous invitons à diffuser ces informations le plus largement possible.

Témoignages d'adultes doués ou surdoués

Petit message adressé en priorité aux parents d'EIP confrontés aux enjeux scolaires que sont la relation aux enseignants et le saut de classe, et plus généralement concernant la solitude qu'un EIP peut éprouver.

Je souhaite vous faire part de mon expérience scolaire, notamment dans les "petites classes", où beaucoup de choses se jouent et où, d'après ce que j'ai lu en forum, beaucoup de questions se posent à vous. Je poursuis aussi plus loin, parce que mes études sont indissociables de ma vie. Aussi parce que la solitude est quelque chose qu'on croit souvent être le seul à ressentir.

Les choses ont mal commencé pour moi en petite section. La première chose à dire est que je n'ai jamais été un grand dormeur et que la sieste pour moi a toujours été "terra incognita". Je me suis donc trouvé confronté à une institutrice obtuse, qui ne tolérait pas qu'un enfant ne dorme pas l'après-midi. Début de malaise. Puis j'ai eu le tort de demander à faire des choses "intelligentes". Face à une activité qui consistait à colorier en rouge, vert, bleu et jaune quatre couverts, j'ai refusé. J'ai refusé motif pris que cela ne m'intéressait pas, que ce n'était pas créatif (ceci dit avec les mots d'un enfant de trois ans bien sûr), et sachant que je connaissais déjà mon alphabet et mes chiffres, je voulais apprendre à écrire. Ô sacrilège, l'institutrice a convoqué mes parents pour leur dire que j'étais un inadapté, que je n'arriverais jamais à rien.

Suite à cela, mes parents m'ont rapidement changé d'école (l'altercation ayant eu lieu en juin) et la rentrée suivante je me suis retrouvé en moyenne section avec une équipe pédagogique qui a été formidable. Mon institutrice, face à mon refus de dormir l'après-midi, au lieu de jouer les intégristes, a eu la bonne idée de m'envoyer avec les enfants de grande section à qui on lisait une histoire pendant que les petits faisaient la sieste. C'est là que l'institutrice chargée des "grands" s'est aperçue que je savais lire (je ne sais d'ailleurs moi-même pas comment j'ai appris à déchiffrer... ne me le demandez pas) et a proposé à mes parents le saut de classe. Qui s'est merveilleusement bien passé pour moi, et qui m'a permis quelques années durant de ne plus avoir le sentiment de m'ennuyer.

Puis sont venus le CP et le CE1. Le premier s'est extrêmement bien passé, le second moins mais la cause en était que l'institutrice avait été formée pour les enfants handicapés mentaux, et que manifestement elle ne savait pas s'occuper d'enfants "normaux". Lire la suite...

Il y a chez les enfants intellectuellement précoces une capacité a être au monde que n'ont pas d'autres enfants.
C'est dans la connaissance et l'analyse du monde qui les entoure.
je me souviens avoir lu à Max un livre qui s'adressait à des lecteurs de 9 ou 10 ans et qui traitait des S.D.F.
Max avait environ 3 ans. Cette précision est importante.
le livre s'intitulait "Le Petit Bonhomme dessiné du bout des doigts"

[DOC]

lecture experte


Ce n'est qu'un petit bonhomme. dessiné du bout des doigts, .... Un tout petit bonhomme. dessiné du bout du doigt dans la buée sur la. fenêtre, côté recto, ...


Un jour, en allant au parc, nous découvrons un homme allongé sur un banc public.
Et mon fils me dit:

"Regarde maman , ce monsieur est un "Petit Bonhomme dessiné du bout des doigts".

De là tout naturellement nous avons abordé le sujet et en profondeur.
Max m'a toujours dit:
"j'ai horreur qu'on me parle comme à un bébé.

Je comprends ce qu'on me dit. J'aime les mots compliqués parce que ça me fit réfléchir. "
Nous avons à cet âge-là abordé quantité de sujet difficiles comme la drogue, l'alcool, les enfants battus.. ect...

Mon fils aimait que je le traite comme un grand. Pour lui, il était grand.
Et ça n'empêche qu'il avait son doudou, sa sucette, ses musiques de bébé pour s'endormir. Des gros câlins..

Les sujets difficiles c'était pour un moment précis de la journée. Ensuite, Fiston était "nomal".
Avec ses besoins d'enfants et que j'ai toujours respectés.

le paradoxe était que je me faisais huée parce que je donnais l'impression d'en faire une enfant trop gâté, à le rassurer à la demande mais qu'en même temps, je lui donnais des choses trop compliquées pour lui.
Mais c'était à SA demande à LUI.

Cela faisait bizarre.
Avec ses pieds un peu déformés, avec sa façon de vouloir tout apprendre..
Est-il normal, était la question qui me revenait souvent à l'esprit !!

J'avais parfois le sentiment fugitif d'avoir engendré un" martien!"

Mais c'était mon fils et il était tellement mignon!
Il est toujours passionné.

Toujours bizarre, intéressé par la politique, par les infos, par les reportages, l'actualité.
tout ce qui le cultive en PROFONDEUR, qui lui apporte quelque chose à se mettre "dans le neurone".

C'est comme ça , jamais je ne l'ai fabriqué. Son intelligence est innée d'une certaine façon.
D'ailleurs la transmission d'information au cerveau est chimique et génétique..
Comme toutes les "anomalies" en plus ou en moins. comme sa maladie.

C'est en tout cas ce que j'avais lu dans un reportage.

Mais peut-être que ces informations trop pragmatiques casserait le rêve de certains parents
et puis peut-être que le marché de 'l'intellectuel précoce "fonctionnerait plus au ralenti car le marché est juteux.

En tout cas , ça n'est pas avec nous qu'ils feront leur beurre.
Fiston est ce qu'il est, ni plus ni moins!

Insolite

Diaporama : Woodstock chez les hackers

Bienvenue au Chaos Communication Camp, un rassemblement mondial de hackers qui s'est tenu du 8 au 12 aout à Finowfurt, près de Berlin. Les hackers les plus virulents y ont côtoyé de simples bidouilleurs, dans une ambiance communautaire, où, passées les conférences, les participants issus de plus de 100 pays se sont retrouvés pour discuter autour d'un feu de camp.

Trophée de l'Insertion professionnelle : les nommés sont...

Trophée Insertion professionnelle 2008À travers ce Trophée, la Fédération APAJH valorise les initiatives favorisant l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap. Promouvoir les actions positives, c’est une fonction déterminante, dans un contexte où plus de 50 % des réclamations enregistrées concernent l’accès à l’emploi(1). Après l’origine et avec la santé, le handicap constitue la principale source de discrimination (2).
Les trois nommés en lice pour le Trophée de l’Insertion professionnelle sont :
- L’entreprise Koné, située à Nice, spécialisée dans la fabrication et l’installation d’ascenseurs, mène une politique globale en faveur du handicap : accessibilité des bâtiments, recrutement de personnes handicapées, etc.
- Jobinlive, installé à Marseille, est un site de vidéo-recrutement très engagé dans la lutte contre les discriminations à l’emploi. Il propose notamment des opérations mensuelles en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées (information, conseils, etc.).
- L’organisme « Accueil Conseil Insertion » à Melun (ACI 77) a pour mission d’accompagner les personnes handicapées ou en arrêt maladie longue durée vers le retour à l’emploi.

Rendez-vous, le 9 juin, pour connaître le lauréat…

(1) Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations, présidée par Louis Schweitzer (lien vers bio), parrain des Trophées
(2) Rapport 2007, remis au Président de la République, le 22 mai 2008

L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE N’EST PAS UNE SOLUTION !

C’EST UN PROBLÈME SUPPLÉMENTAIRE

Les principales puissances de la planète, encouragées par la mémoire
faiblissante de la catastrophe de Tchernobyl et invoquant le
changement climatique et l’augmentation des prix des hydrocarbures,
font pression pour un retour de l’énergie nucléaire. Elles
considèrent l’énergie comme un produit dont elles peuvent tirer des
profits et non comme un bien commun issu de ressources limitées. Afin
d’étendre et de promouvoir leurs positions financières et
géopolitiques, elles tentent de transformer la région entourant la
Méditerranée en un marché pour l’industrie nucléaire. Voici les
principales raisons pour lesquelles elles tournent le dos aux
économies d’énergie et ignorent les perspectives de développement des
sources d’énergie renouvelables.

L’énergie nucléaire n’est pas bon marché, elle n’est ni sûre, ni «
verte ». C’est une menace permanente pour l’environnement, la vie et
la paix. Le risque augmente de voir les projets nucléaires autour de
la Méditerranée et au Moyen-Orient devenir réalité, alors que les
conditions géopolitiques de cette région sont caractérisées par
l’instabilité et l’incertitude.

Considérant :
· Les problèmes insolubles liés à la gestion des déchets nucléaires
· Le manque d’expérience et de capacités techniques et financières
· La limite ténue entre l’utilisation soi-disant pacifique de
l’énergie nucléaire et son utilisation militaire
· Les possibilités de sabotage ou de frappe « aveugle »
d’installations nucléaires
·Les risques d’accident aux conséquences imprévisibles

Nous sommes convaincus que l’aspiration de nombreux pays, dans notre
région « chaude », à construire des centrales nucléaires, consiste ni
plus ni moins à jouer avec le feu.

Ces pays qui envisagent et décident d’installer des réacteurs
nucléaires sur leur territoire prennent une énorme responsabilité,
que partagent ceux qui ne s’opposent pas à ces décisions. Nous
doutons fortement qu’un Etat ait le droit de compromettre la santé,
la vie et l’avenir d’un autre Etat.

Nous demandons à nos gouvernements de prendre des initiatives
politiques et de mener des actions spécifiques pour alléger les
tensions ; ceci afin de tenir à l’écart les menaces de guerre et de
catastrophe écologique. Nous leur demandons de refuser l’installation
de nouvelles centrales nucléaires. Nous voulons que la Méditerranée
et le Moyen-Orient soient une zone de paix sans nucléaire. C’est le
minimum que nous puissions faire pour les générations actuelles et
futures.

Pétition en ligne à envoyer à L’Elysée : http://www.elysee.fr/accueil/

Avec copie à MN3 - Mediterranean No Nuclear Neighbourhood
info@mn3network.org

Ou encore, signer la petition directement sur > http://
www.mn3network.org


Alain Uguen Association Cyber @cteurs

COMMENT AGIR ?

Sur le site
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre.php?id=285

Je suis profondément contre la corrida

L'ÉVÉNEMENT DE L'ANNÉELes aficionados prétendent qu’ils étaient 3 000 à Arles en avril ! Soyons autant sinon plus à reprendre le flambeau à Nîmes, le 13 septembre prochain, pendant la feria du riz d’Arles.Avec la participation d’élus et d’associations européennes, l’Alliance Anticorrida organise une marche pacifique, dans l’esprit de nos grandes manifestations de 1995 à 2003, pour sensibiliser le public, à cinq jours de la feria des Vendanges.
Un seul message à délivrer ce jour-là, un message unique, efficace et sans compromis : Non aux corridas ! Abolissons les spectacles barbares !
Le rassemblement est fixé à 15 heures devant la gare pour un départ à 15 h 30.
L’enjeu est capital. Seule la présence physique de tous sera déterminante pour que cet événement fasse date dans l’histoire de la lutte contre la corrida.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions de croire, chers amis, à notre gratitude.
Consignes techniques
L’affichette sur http://www.allianceanticorrida.fr/affichette-appel.pdf peut-être imprimée, distribuée ou envoyée par e-mail. Diffusez-la le plus possible… Le jour J, nous comptons sur votre implication pour apporter un visuel qui privilégie l’idée du message qui nous rassemble et non le titre de votre association. Car nous ne sommes pas là pour faire notre promotion, mais pour dénoncer, d’une seule voix, la cruauté des spectacles taurins (exemples sur http://www.allianceanticorrida.fr/banderole-message-privilegie.pdf).
Dans le respect de la déontologie interassociative et pour éviter les tensions, nous vous demandons également de ne pas relever les adresses des participants, ni de faire signer de documents ce jour-là.
Afin de voir notre marche se dérouler sans incidents préjudiciables à l’image des anticorrida et surtout éviter une future interdiction (comme cela vient d’être le cas), chacun devra
veiller à ce que les consignes distribuées sur place soient respectées (voir http://www.allianceanticorrida.fr/secu.pdf).
Calme et crédibilité sont nos seules armes. Aucun slogan ou tract, aucune pancarte ou photo visant à porter une atteinte personnelle à autrui ne saurait être toléré.

LA REVUE DE PRESSE SUR LE SITE
Parmi le millier d'articles qui nous a été dédié depuis quatorze ans, l'Alliance Anticorrida a rassemblé les plus significatifs. Vous pouvez en prendre connaissance sur
la revue de presse qui est à votre disposition sur le site allianceanticorrida.fr
ATELIERS MINISTÉRIELS CORRIDA ET JEUX TAURINS
Trois groupes, composés d’élus, de représentants des secteurs professionnels et associatifs ainsi que du ministère, se sont rencontrés autour de l'intergroupe « Corrida et jeux taurins » auquel participait l'Alliance Anticorrida.
Voir
http://www.alliancenticorrida.fr
Deux consultations publiques seront établies simultanément, du lundi 2 juin au dimanche 15 juin sur le site du ministère
Faites valoir votre avis et soutenez nos propositions !Un forum « covoiturage » sera bientôt ouvert sur http://www.protection-des-animaux.org/ipb/

SPECIAL FIN DU PLAN MALADIES RARES

RAPPEL : en janvier dernier, la FMO a lancé une campagne de mobilisation pour alerter sur la fin annoncée du Plan Maladies Rares. Celle-ci a reçu de nombreux soutiens : près de 30.000 signatures recueillies par notre pétition et plus de 250 parlementaires mobilisés.
Du mauvais procès d’intention…
Nos alertes et le relais que nous assurons sur les difficultés des malades et de leurs familles nous ont, souvent par abus d’interprétation, placés à tort dans le camp des pourfendeurs du Plan alors que nous comptons parmi ses plus ardents défenseurs. Nous avons regretté, ces derniers mois, que la promotion faite autour des réussites du Plan Maladies Rares simplifie une réalité plus en demi-teintes et revienne souvent à minorer les inquiétudes des malades.
Aussi, nous le réaffirmons haut et fort : oui le Plan Maladies Rares a permis des améliorations et lancé des pistes de travail comme de réflexion, mais celles-ci demeurent fragiles et sont loin d’avoir répondu à l’ampleur des défis qui sont à relever. Nier cette évidence relève davantage de l’exercice d’autosatisfaction que d’une juste mise en perspective du débat.
… vers la reconnaissance des actions à poursuivre
Néanmoins, ces discours reculent et l’on observe un infléchissement des discours politiques et institutionnels : la mobilisation, à laquelle vous êtes nombreux à avoir participé, commence à porter ses fruits !
Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, a clôturé mardi 13 mai le comité de suivi du Plan alors que l’évaluation du Plan Maladies Rares par le Haut Conseil de la Santé Publique s’apprête à démarrer. Si ses déclarations s’étaient voulues jusque là rassurantes, elles n’en restaient pas moins évasives. Sa prise de parole du 13 mai a marqué un changement de ton.
A l’heure où la France se prépare à prendre la présidence de l’Union Européenne, Mme Bachelot a rappelé l’attachement du président de la République au rôle moteur qu’a joué la France dans la meilleure prise en charge des maladies orphelines au niveau européen. Ainsi, sans toutefois s’engager sur la mise en œuvre d’un second Plan, elle a présenté les 4 axes d’action qu’elle souhaite prioritaires dans la lutte contre les maladies orphelines à compter de 2009 :
- l’action européenne ;
- le financement de la recherche ;
- l’amélioration de l’accès au soin ;
- l’amélioration de la coordination avec les MDPH.
Certaines de nos revendications ont donc été entendues, notamment la demande de création d’un comité pérenne sur l’accès au soin. De même, les analyses critiques de nombres d’interlocuteurs (médecins, scientifiques, institutions) sur les points forts et les points faibles du Plan recoupent le diagnostic que nous en avions fait dès janvier.
Reste toutefois aujourd’hui à déterminer les modalités de mise en œuvre de ces principes, leur calendrier comme leur budget. A cet égard, nous craignons que les arbitrages budgétaires pour 2009, qui se décident au mois de juin prochain, fassent l’impasse sur ces premières pistes prometteuses.
A n’en pas douter, la vigilance comme la mobilisation doivent rester de mise.
Pour toute information ou tout don
Fédération des Maladies Orphelines
Association reconnue d’utilité publique
6 rue Sainte-Lucie 75015 Paris

29 mai 2008

Et enfin la bonne nouvelle du jour.

Mon petit Victor atteint de la Sclérose Tubéreuse de Bourneville, a enfin trouvé une place d'accueil dans un centre adapté.

Après un an et demi de recherches infructueuses d'espoirs à venir puis déçus.
Les parents vont pouvoir souffler un peu !
Et je souhaite que l'on trouve aussi très vite l'anti-épilectique qui stabilisera son état.

La "grève du lait" déborde en Suisse romande

La grève du lait en Allemagne.

BERNE — La "grève du lait" gagne la Suisse. Les membres du syndicat romand Uniterre ont décidé mercredi de stopper deux jours durant leurs livraisons de lait, afin de faire pression en faveur de prix plus élevés. Si la Fédération des producteurs suisses de lait (FPSL) comprend cette action, elle privilégie la voie des négociations.

Face à l'échec des discussions jeudi dernier en Suisse pour une augmentation du prix du lait et au mouvement de grève des producteurs de lait de plusieurs pays européens, quelque 120 paysans romands se sont réunis mercredi à Palézieux à l'appel d'Uniterre. Une grève de deux jours a été décidée à l'unanimité, a expliqué à l'AP Jacques Barras, président de la commission "lait" du syndicat.

Les quelque 400 producteurs affiliés à Uniterre ne livreront pas de lait jeudi et vendredi, ce qui représente quatre traites. Une nouvelle réunion est prévue vendredi après-midi afin de décider de la suite à donner au mouvement. Uniterre revendique un prix du lait "équitable", couvrant les coûts de production, soit un franc suisse par litre. Il se situe actuellement autour de 70 centimes.

Une matinée ordinaire

Hier, j'ai eu la matinée occupée par l'attribution de la secrétaire pour le brevet de Fiston et par l'organisation de l'intégration en seconde l'année prochaine.
J'avais trop laissé aller.
Un centre spécialisé pour élèves en situation de handicap aurai du prendre en charge l'organisation du brevet des collèges.
Ils ont les lois en mains, ils sont en plain dedans, c'est leur travail, il me semble!
Eh bien fichtre, non!
Voici le courrier que j'ai encore du faire ce matin à l'attention du médecin de la MDPH.(Maison du handicap)

Madame, Monsieur


Je sollicite pour mon fils Max, actuellement scolarisé en milieu spécialisé, en classe de troisième et sur le point de passer le Brevet des collèges, une secrétaire afin de lui faire passer l'examen dans les meilleures conditions, selon la loi du 11 février 2005, en faveur des élèves handicapés.

Max , malgré un stage à XXXX, a du mal à être entendu dans sa difficulté d'écriture, malgré un certificat du neurologue.

Il peut éventuellement se débrouiller sur une petite épreuve "adaptée" mais pas sur un long contrôle.

La fatigue se fait sentir très vite et liée au stress, ne peut que lui être défavorable.

Et il ne doit être comparé qu'à lui-même avec une maladie évolutive et handicapante.

Ne pas lui accorder d'aide, c'est le priver de se faire reconnaître à sa juste valeur, ce qui n'est pas acceptable à se stade de son parcours scolaire.


Ci-joint, le compte-rendu du neurologue qui fait état des difficultés d'écriture et de la légère déformation des poignets (actuellement douloureux jusqu'aux coudes).


Et en note jointe le vécu d'un examen passé par une bachelière atteinte de la même maladie.

En souhaitant votre compréhension.

La maman.

"Le 6 mars 2007, Gilles de Robien a participé à l'inauguration d'un nouvel espace à la Maison des examens d'Arcueil, conçu pour "faciliter le passage d'examens et de concours pour les personnes handicapées" : "tout est fait ici pour pour que les candidats handicapés puissent compenser leur handicap, et passer les épreuves dans les meilleures conditions possibles", a-t-il souligné."

Seul le prononcé fait foi

Messieurs les Recteurs,
Monsieur le Sous-préfet,
Monsieur le Directeur du SIEC,
Mesdames, Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,

C'est pour moi un grand plaisir d'être avec vous aujourd'hui pour inaugurer cet espace.
Un grand plaisir, car il s'agit d'une vraie réussite, d'un témoignage concret des progrès accomplis par l'Etat en faveur des personnes souffrant d'un handicap.
Vous le savez, le handicap est une des grandes priorités que nous a fixées le Président de la République.
La loi sur le handicap nous donne maintenant un cadre juridique clair pour notre action, avec l'inscription d' un droit opposable à la scolarisation pour toutes les personnes handicapées.
Le but est donc clair : tout faire pour organiser un parcours de formation, depuis l'école primaire jusqu'à l'université, pour conduire chaque élève handicapé vers la qualification et l'insertion professionnelle.
Déjà, de grands progrès ont été accomplis :

  • Le nombre d'enfants handicapés scolarisés a progressé : 160 000 élèves aujourd'hui, contre 89 000 il y a 4 ans, soit une augmentation d'environ 70% en 4 ans !
  • 20 000 élèves handicapés bénéficient d'un accompagnement individuel. Ils n'étaient que 7 400 il y a 4 ans.
    Après la scolarisation, l'autre grand objectif, c'est bien entendu l'insertion professionnelle des personnes handicapées.
    Là encore, l'Education nationale s'est mobilisée !
  • A l'Education nationale, plus de 40 000 personnes handicapées travaillent, dont 22 000 dans l'enseignement.
  • Pour les aider à exercer leurs fonctions, nous avons adapté les locaux, les emplois du temps, le nombre des classes qui leur sont confiées.
  • Lorsque c'était nécessaire, nous avons prévu la présence d'un assistant. Lire la suite...

Procédure

Lorsque des parents, ou l'élève majeur, formulent une demande d'aménagement, le chef d'établissement demande que lui soient fournis les documents suivants :

  • demande d'aménagement des épreuves présentée par le candidat handicapé
  • certificat médical détaillé sous pli cacheté

Les documents doivent être transmis au médecin scolaire de l'établissement où est scolarisé l'élève.

Parallèlement, un double de la demande d'aménagement des épreuves sera envoyé à la division des examens (rectorat ou inspection académique).

Le médecin scolaire transmettra le dossier (après l'avoir éventuellement complété) au médecin désigné par la CDA (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées).

Le médecin désigné par la CDA rend un avis qu'il adresse au candidat ainsi qu'à l'autorité administrative compétente. Celle-ci décide des aménagements accordés et notifie sa décision au candidat.

Ceci est le témoignage de la jeune fille atteinte de la CMT.

"Bonjour!



J'ai passé mon bac blanc la semaine dernière (enfin, ils appellent ça "épreuves longues" et c'est juste, c'est long!).
Etant en 1ère L, cette année je passe 3 matières (français, math, et sciences) et non 6 matières comme pour les épreuves longues.
En faite, j'ai très mal vécu ces examens, physiquement je veux dire.
J'ai une AVS qui recopie mon brouillon ou à qui je dicte mes réponses. Et malgré ça, j'ai pas mal souffert (du dos, main) jusqu'à ne pas pouvoir passer la dernière épreuve...
Je passe mes 3 épreuves de bac le 20 juin, tout dans la même journée, ce qui est très fatigant, et éprouvant. J'aimerai demander que mes épreuves soient réparties sur deux jours, mais j'ai cru comprendre que ça serait compliqué niveau organisation, sujets, ect...

Il me semble que la plus part d'entres vous se débrouille
Mais peut-être savez vous qui dois je démarcher?"

Emission France 5
Écrit par Administrateur
Mardi, 27 Mai 2008 16:00

France 5 a réalisé un reportage sur la maladie de Charcot-Marie-Tooth. Dans ce dernier vous y trouverez un reportage avec une interview de Mada me Françoise Moyen.

Emission Complète

Vidéo de l'émission





27 mai 2008

Témoignages de Migrants

je viens de lire ce Témoignage chez Fanette.
J'en ai les larmes aux yeux!

Voici cet autre témoignage.

In Memoriam Sensee Kanneh

Lundi 19 mai 2008, un jeune Africain s’est jeté du haut du Palais des Congrès de Montpellier.

Sensee Kanneh faisait partie d’un groupe de neuf jeunes réfugiés libériens qui, fuyant la guerre civile au Liberia en juin 2003, sont montés à bord du dernier bateau à quitter le port de Monrovia. Ils sont arrivés à Sète mais auraient sûrement préféré se retrouver dans un pays dont ils parlaient la langue. Pour Sensee c’était la deuxième fuite en bateau. A 15 ans il s’était retrouvé seul dans la foule des réfugiés qui cherchaient un refuge au Ghana.


Sensee a eu la chance de se voir reconnaître le statut de réfugié par l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) fin 2006, après 3 ans et demi de galère.


Malgré l’aide de ses amis, Sensee peinait à trouver sa place dans la société française dont il restait toujours un peu en marge. Sensee, c’était cette histoire d’une enfance et d’une adolescence au coeur d’une guerre civile interminable, une histoire de traumatismes sans doute insurmontables.

Mais Sensee, c’était aussi un garçon, d’une vingtaine d’années, attachant, avec ses rêves naïfs de rappeur pour dire sa fierté d’être libérien, pour dire ses croyances, son désir et son mal de vivre.
Sensee, c’était la fuite en avant. « I fly and I fall down, down. Je vole et je tombe, tombe. »

Ce lundi 19 mai les personnes présentes sur la terrasse du Corum n’ont pu rien faire pour le retenir.

Par sa mort, Sensee vient durement nous rappeler que ces étrangers, toujours soupçonnés de n’être que des « sans papiers », sont des personnes, des hommes, des femmes, des enfants qui connaissent la souffrance de l’exil. En ce moment où on ne parle et ne voit que chiffres d’expulsions, elle nous somme d’affirmer la nécessité criante de dénoncer toutes les atteintes aux injonctions du droit d’Asile dans nos pays, en France comme en Europe.


La CIMADE Montpellier

Et je remets en lien cette vidéo de l'émission 7 à 8 du Dimanche soir : Voyage au bout de l'Enfer.

Il faut que la France retrouve un peu de son humanité et qu'elle cesse demander que cette politique d 'expulsion soit maintenue.
Nous ne pouvons pas accepter cela sans rien faire ni rien dire.
L'étranger n'est que cet autre nous-même , à la fois différent et si semblable.


26 mai 2008

La bogosphère telle que je la vis.


Voilà, cet article lu chez Fanette.
De là où elle commence, Fanette enchaîne sur l'article suivant.

J'aime m'amuser, j'aime la musique et il est loin le temps où j'allais me défouler dans le métro parisien, danser sur les musiques de mes groupes (métropolitains favoris).
J'y mettais mon animation et je passais ensuite avec le chapeau pour ramasser quelques sous.

Mais voilà, mon investissement dans les responsabilités familiales et collectives m'ont faite un peu moins disponible pour l'amusement.

Pourtant, je me dis que la vie est courte et que le rire permet de mettre à distance certaines choses trop difficiles.

Mais voilà, il m'arrive de me dire que la blogosphère est légère.
Très légère même.
Et puis je me dis que ça fait partie d'un seul monde.
Rire de soi-même pour pouvoir rire des autres.

Voilà je laisse le mot de la FIN à Nougaro.

Voyage au bout de l'enfer!

Enlèvement, harcèlement moral, voyage au bout de l'enfer !

A voir aussi" Au pied du mur"
"Le retour du Disco!"

UFAL: Pendant qu'on supprime les postes à l'éducation nationale, les retraités rempilent.


lundi 26 mai 2008A la demande de l’Inspection académique, une institutrice retraitée de la région rennaise avait « repris du service » afin d’assurer le remplacement d’une institutrice qui venait d’être arrêtée pour trois semaines. Face à l’indignation des parents d’élèves, cette enseignante à la retraite a finalement renoncé à assurer son remplacement.

L’Union des FAmilles laïques s’associe à l’indignation des parents d’élèves, de la FCPE et des organisations syndicales qui ont manifesté samedi dernier leur mécontentement et qui ont dénoncé ce procédé « inadmissible » qui consiste à « recruter des retraités pour pallier le manque de remplaçants ».

Il ne s’agit pas en l’occurrence de dénoncer le choix de cette institutrice retraitée. Le cas de l’école maternelle publique Les Forairies de Fougères n’est, du reste, pas isolé : l’Inspection académique a déjà recruté huit retraités pour assurer des vacations sur le seul département de l’Ille-et-Vilaine. Le rectorat de Créteil pratique une politique semblable. Il s’agit de dénoncer une logique désastreuse qui consiste à réduire le nombre de postes à l’éducation nationale et à panser les plaies en incitant des retraités à se remettre au travail.

De telles situations constituent un démenti empirique criant à l’argument démographique que le ministre Xavier Darcos a constamment employé pour justifier les 11200 suppressions de postes à l’éducation nationale[1] prévues à la rentrée prochaine : car si les enseignants étaient désormais aussi surnuméraires que l’affirme le ministre, comment expliquer le fait que les Inspecteurs académiques aient déjà tant de mal à trouver des professeurs remplaçants qu’ils en soient acculés à recruter des retraités ? Doit-on comprendre que le ministre compte puiser dans le contingent des retraités pour garantir le ratio nombre de professeurs / nombre d’élèves ?

Allons-nous accepter de remettre au travail des gens qui bénéficient d’une retraite bien méritée alors que le nombre de postes aux concours de recrutement des enseignants de l’école publique est réduit drastiquement chaque année ? Devons-nous nous résoudre à voir des retraités revenir sur le marché du travail alors que le chiffre du chômage des jeunes est des plus préoccupants ? Devons-nous nous résoudre à la paupérisation des retraités qui seront malheureusement de plus en plus nombreux à revenir sur le marché du travail pour compenser le faible montant de leur retraite et à la paupérisation des jeunes qui n’arrivent pas à entrer sur le marché du travail ?

L’Ufal ne se résoudra pas à cette sinistre politique qui, au lieu d’assurer la pérennité du lien social et la transmission entre les générations, organise leur mise en concurrence.

Notes

[1] Cf. pétition initiée par le Secteur Ecole de l'Ufal:
"Non aux suppressions de postes, Pour une Ecole publique digne de ce nom", voir le texte : ufal.info/petitions/?petition=4

Cliquez ici : lettre en ligne


UFAL Communiqués de presse est édité par l'association:
Union des FAmilles Laïques (UFAL)
Courriel: ufalsiege@ufal.org
Site: http://www.ufal.org

25 mai 2008

Loi et Handicap

Une dernière version de la loi Montchamp a été adoptée le 18 janvier 2005 par l’Assemblée Nationale. Elle comprend des passages qui ont posé problème entre le Sénat et l’Assemblée Nationale. Une commission mixte paritaire se réunit donc le 25 janvier pour mettre au point un texte commun que le Sénat entérinera le 27 janvier et l’Assemblée Nationale le 3 février pour une adoption définitive. Que contient le texte et quelles sont les questions en litige ?

Handicap, soins, établissements adaptés.

“Handicap - Soins - Ecole - Réponses Adaptées“ (HSERA) - 15, rue Ribière - 75 019 PARIS - Webmestre


RENCONTRE NATIONALE DES SIGNATAIRES
Samedi 14 juin, 14 heures 30
Bourse du Travail - 3, rue du Château d’eau - PARIS - M° République


Enfants handicapés
La scolarisation ordinaire pour tous est inadaptée, voire dangereuse
Pour des réponses adaptées aux besoins spécifiques de chacun


Vous appellent à signer - Voir tous les signataires - Signer en ligne - Témoignages
Personnes morales, associations, syndicats - Signatures “Papier”
Présentation de l’assocation HSERA - Adhérer à l’assocation HSERA - Documents


Le vendredi 16 mai 2008, cette pétition avait recueilli un total de 6 436 signatures
(signatures en ligne + signatures “papier”)


LETTRE A M. NICOLAS SARKOZY,
Président de la République


Monsieur le Président,

Pour une société digne de ce nom, il n’est pas de plus grave question que celle des jeunes, handicapés ou en très grande difficulté ; parce que ce sont des enfants ou des adolescents parmi les plus fragiles, parce qu’ils nous renvoient l’image de notre propre vulnérabilité et mesurent le degré de justice et de solidarité de notre pays.

Chacun d’entre eux a le droit d’être regardé comme un membre à part entière de la société et celui de recevoir une réponse adaptée à ses besoins spécifiques. La seule manière de concilier cette double nécessité est une réponse élaborée au cas par cas, avec la famille, ouverte vers les autres, mise en oeuvre par des professionnels qualifiés qui connaissent le jeune, ses problèmes, et qui ont les moyens d’accompagner au plus près son évolution.

Il est certain que, de ce point de vue, notre société n’a pas atteint un niveau idéal ; mais au fil du temps, elle a su bâtir des solutions efficaces d’accompagnements, d’éducation et de soins, parce que basées sur une collaboration entre parents, médecins, professionnels médicosociaux et enseignants de l’Education Nationale.

Ces mesures sont nécessairement individuelles et donc multiples.

Elles peuvent consister en soins accompagnant une scolarisation dans une classe ordinaire, si celle-ci est possible et profitable à l’enfant ou l’adolescent ; dans d’autres situations, on peut envisager la complémentarité d’un service de soins et d’une intégration scolaire progressive dans une classe adaptée ; sinon, une prise en charge complète dans un établissement spécialisé, mais ouvert vers l’extérieur, peut se révéler être la meilleure indication. Toutes ces solutions existent ; elles sont irremplaçables.

Il est aussi incontestable que leurs moyens de fonctionnement doivent être assurés et que beaucoup d’entre elles mériteraient d’être développées. Ainsi, Monsieur le Président, vous ne pouvez ignorer que 47 500 places adaptées en établissements et services devraient être créées ; au moins 4 000 jeunes parmi les plus en difficulté, ne trouvant aucune place dans notre pays, sont actuellement pris en charge en Belgique. Vous savez aussi que de nombreuses structures pour adultes handicapés n’ont plus de personnel qualifié.

La fréquentation de l’école peut favoriser l’émulation et le dépassement de soi, tout comme la présence d’un enfant handicapé peut modifier le regard des condisciples valides et, espérons le, des adultes de demain. Mais, la confrontation à des camarades inscrits dans le milieu ordinaire peut aussi provoquer un sentiment d’échec et la perte de confiance en soi. Nous l’avons dit, chaque cas est particulier, chaque réponse doit être mesurée.

Aucune réponse adaptée ne peut venir d’une obligation faite à tous.

Dès lors, comment pourrait-il devenir possible de décréter qu’un enfant, présentant une déficience mentale assez sévère ou de graves troubles de la personnalité, profiterait automatiquement de son inclusion dans une classe ordinaire ? Les pathologies qui entravent l’évolution de ces jeunes touchent précisément à des capacités qui sont à la base même de toute scolarisation. Que peuvent faire pour eux des enseignants, malgré l’aide que tentent de leur apporter des auxiliaires en situation précaire, sans formation ni qualification ? Ils ne sauraient en aucun cas, ni les uns ni les autres, remplacer les professionnels spécialisés pour des soins adaptés.

En abandonnant ces enfants et adolescents à leur handicap et à leur échec, on renforce leur discrimination, on réduit leurs perspectives de progrès et d’autonomie.

Pour les jeunes présentant des troubles sensoriels ou moteurs, nous devons constater que leur inclusion au sein de l’école ordinaire aboutit concrètement à ce que l’on restreigne les moyens humains, matériels et financiers des classes spécialisées, et à fragiliser les liens que celles-ci avaient édifiés avec les centres de soin. Cela, alors que près de 1 500 classes spécialisées ont été fermées ces dix dernières années et que, depuis vingt ans, plus de 14 000 postes d’enseignants spécialisés ont été supprimés.

Pourrait-on accepter que l’on réserve les structures actuellement existantes aux seuls jeunes les plus lourdement handicapés, ceux pour qui l’inclusion à l’école ordinaire paraîtrait par trop insensée ? Ces établissements ne requerraient plus alors qu’un personnel minimum de gardiennage et seraient progressivement dessaisis de toute mission éducative, pédagogique et thérapeutique. D’ores et déjà, ils subissent quotidiennement les effets de limitations financières draconiennes et de pesantes contraintes administratives. De quelle prise en charge bénéficieraient les jeunes handicapés à qui ces nouveaux asiles seraient destinés ?

Comment se résigner au fait que des milliers d’enfants devraient être laissés pour la plus grande part au seul soin de leur famille ? Combien des 47 500 enfants sans solution sont actuellement à la seule charge de leurs parents, avec ou sans quelques heures par semaine de présence à l’école, avec ou sans quelques heures d’aidants familiaux ? Trop de drames se produisent déjà à domicile parce que de jeunes enfants, gravement perturbés, ne bénéficient d’aucun suivi médicosocial conséquent.

Nous voudrions ne pas croire, enfin, que tout cela est en réalité justifié par le fait qu’une place à l’école ordinaire peut coûter jusqu’à dix fois moins cher qu’une place adaptée.

Monsieur le Président, répétons-le : la prise en charge spécialisée des jeunes handicapés mérite sans cesse d’être améliorée, alors que nous assistons à son élimination progressive ; et, en dehors de déclarations généreuses, rien n’est mis à la place.

En conséquence de quoi nombre d’enfants et d’adolescents sont actuellement privés des soins et des encadrements adaptés qui leur sont indispensables ; en conséquence de quoi nombre de jeunes handicapés sont aujourd’hui maltraités dans notre pays.

Il est encore temps, il faut arrêter ce désastre.

Décidez-le !

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre respect.

Maltraitances scolaire des enfants intellectuellement précoces, par Bernard LEUNE (JAL Fundation )


Nous faisons le constat que 60% des enfants intellectuellement précoces sont en situation d’échec scolaire. Originaires de tous les milieux socioculturels, les études montrent que 47% souffrent de maltraitance psychologique scolaire, 24% de maltraitance physique scolaire, 25% déclenchent une pathologie suite à leur entrée à l’école et près de 60% font de l’inhibition intellectuelle.

Ce constat est grave ! Il s’agit du plus grand massacre silencieux d’enfants en grande souffrance contre lequel JAL Fundation fait entendre sa voix en constituant un fond d’actions pour les enfants surdoués et en mettant au centre du débat les maltraitances psychologiques scolaires.

Les observations soulignent que l’école fonctionne trop souvent encore comme si les élèves répondaient à un profil unique. Les élèves intellectuellement précoces ne trouvent pas toujours dans la classe concordant à leur âge les activités qui correspondent à ce qu’ils peuvent faire, ce qui peut les amener à se résigner et à perdre tout intérêt pour les activités scolaires. Leur ennui peut se traduire par de l’instabilité, de la passivité, etc. et leur comportement peut s’apparenter à celui d’élèves en difficulté ; en fait, certains élèves sont prêts plus tôt que d’autres à aborder divers apprentissages : très vite, ils trouvent des réponses à des situations pourtant complexes et réussissent souvent à en inventer de nouvelles en réponse à un besoin permanent d’apprendre.

Ces élèves doivent trouver à l’école des réponses appropriées à leur situation de « différence » au plan scolaire et personnel.

Nous déplorons trop souvent que les enfants intellectuellement précoces, du fait de leur différence, soient rejetés par d’autres élèves et par des professeurs. Cette situation est d’autant plus préoccupante lorsqu’un adulte assiste sans intervenir et quelquefois participe à la « lapidation psychologique » de ces enfants.

Vous comprendrez que c’est inacceptable !

Les mauvais traitements psychiques désignent des comportements et des actes répétés qui terrorisent l'enfant. L’incompréhension, les réflexions ironiques, désobligeantes, les agressions verbales, les moqueries, le chantage, les menaces voilées, la ségrégation, les dévalorisations systématiques qui lui donnent l’impression d’être rejeté, d’être sans valeur, les humiliations concernant son niveau scolaire, les discours et comportements qui conduisent l’enfant à abandonner tout espoir de s’en sortir, des sanctions sans rapport avec leur motif ; des allusions à l’apparence de l’enfant, son physique, ses capacités intellectuelles, bref tout ce qui remet en cause son intégrité font partie des violences psychologiques.

Un professeur qui dit à un élève qu’il est nul devant la classe est impardonnable.

Cette interjection est intolérable !

Il doit s’entretenir en particulier avec lui. Un élève qui développe des modèles mathématiques pour l’aéronautique à qui on refuse le passage en première scientifique aux motifs « ne suit pas la méthode enseignée, a des difficultés de compréhension « au test de compréhension il obtient 19/19 » et devant les protestations de l’enfant et de la famille le professeur d’ajouter « il développera des modèles mathématiques lorsqu’il sera docteur en mathématiques ». Cet enfant dérange.

Qui est le Professeur enfin ?

En d’autres circonstances mettre 0 à un devoir lorsque l’intéressé donne le résultat directement sans détailler…situation courante chez les enfants intellectuellement précoces ou encore, bien que le résultat soit exact mettre 0 à un exercice car il manque un mot dans la phrase; ce qui correspond dans ce dernier exemple au problème de dysynchronie entre la vitesse de traitement du cerveau et la capacité d’écrire rapidement…

La pertinence de leurs réponses et la maturité avec laquelle ils peuvent débattre d’un sujet déstabilise. Il faut les faire taire. Donc on ne les interroge plus, on ne les fait plus participer !

Les maltraitances psychologiques causent de graves troubles de la croissance et du développement. Effets de l’inhibition ces enfants régressent, s’éteignent, arrêtent de penser pour éviter de souffrir, chahutent. Ils meurent, se suicident intellectuellement sans que personne n’intervienne. Leurs gesticulations sont autant d’appels au secours que beaucoup tentent d’étouffer car ils dérangent. Nous sommes en plein intellocide!

Désormais, il convient d’établir une typologie précise des maltraitances psychologiques. Pour chacune d’entre-elles il faut déterminer une réponse juridique et si elle n’existe pas, légiférer. Il faut prévenir en informant. Lors de maltraitance, il convient d’intervenir sans délais pour que celle-ci cesse immédiatement. Il convient d’établir une liste des irresponsables qui, en cas de récidive, seraient remerciés. Ces dispositions doivent être inscrites dans la loi. L’implication de tous les acteurs est nécessaire pour prévenir les difficultés scolaires auxquelles ces enfants sont exposés. D’autre part, si l’école publique n’est pas en mesure de garantir un enseignement adapté et dans des endroits où les enfants sont bien traités, il convient de favoriser le transfert des enfants vers des établissements publics ou privés appropriés, qu’ils soient sous contrat ou hors contrat. Les charges financières d’enseignement et de transport doivent incomber en totalité à l’Etat, aux Collectivités Régionales et Locales.

En ce qui concerne les études supérieures, l’accès aux Prépas, aux Etablissements d’Enseignement Supérieur doit être aménagé pour permettre à des enfants de 14/15 ans s’ils le souhaitent de poursuivre leurs études dans des conditions optimales d’accueil. Il n’est pas normal d’entendre dire pour les plus jeunes, « il faut que votre enfant prenne une année sabbatique, envoyez-le à l’étranger, faites-lui faire autre chose ». Il n’est pas davantage normal qu’un jeune avec des potentialités hors du commun soit recalé car il a redoublé du fait de la non adaptation de la scolarité et de la maltraitance associée.

Respect de soi-même, respect d’autrui, respect des différences, entraide… voilà quelques valeurs qu’il est bon de rappeler. Ils permettent à des gens d’origine diverse de communiquer et de vivre en harmonie. De même l’accueil et l’accompagnement des familles est indispensable pour ouvrir un dialogue approfondi et sincère. Dialogue qui ne doit plus être celui du Professeur qui sait tout, qui connaît tout et qui n’a devant lui que des parents irresponsables qui ne cherchent qu’à faire valoir leurs rejetons.

En ouvrant le débat sur la maltraitance psychologique des enfants intellectuellement précoces, maltraitance qui touche l’ensemble des écoliers, collégiens et lycéens, nous savons qu’il sauvera par là-même des milliers d’enfants.

Merci.
Bernard Leune.
Le blog de JalFundation


source.

Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »
Professionnels du cinéma et de l’audiovisuel en soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France

Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d’hommes et de femmes sans-papiers menacés d’expulsion.

Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.

A titre individuel ou au sein d’associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.

La décision de faire un film collectif s’est vite imposée à nous.

Pour réaliser ce film, nous nous sommes adressés au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants, qui nous ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu’on appelle « sans-papiers ».

Avec l’accord de leurs parents, nous avons travaillé avec eux en ateliers d’écriture. Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. LEUR film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.

Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l’arbitraire, qui fait toujours d’eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d’être expulsés. Passion d’apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.

Ces enfants doivent vivre parmi nous.
Il est aujourd’hui urgent d’affirmer :

"Laissez les grandir ici !"