Rechercher dans ce blog

02 mai 2008

Libération des moeurs.

Héritage de Mai 68 ?

Amoureux de l'Espagne

Surprise, surprise : une entreprise espagnole a reçu par erreur une palette de cocaïne. La drogue, expédiée du Mexique, était dissimulée dans des planches destinées à une société fantôme d’importation de meubles et de bois, Impormuebles Pombo. La cargaison – 249 kilos de poudre blanche – a été livrée par erreur à une entreprise de fabrication d’estrades de la région de Tolède. Cette méprise a permis à la Garde civile de démanteler un réseau international de trafic de cocaïne. Douze trafiquants dorment derrière les barreaux, indique El País.

Dans le plus simple appareil, des centaines de cyclistes ont participé samedi à des courses organisées en Espagne pour protester contre la suprématie des voitures et exiger plus de respect pour les modes de transports écologiques.

Des courses cyclistes "déshabillées" étaient organisées samedi dans plusieurs pays en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.


En Espagne, des centaines de cyclistes ont participé pour la troisième année consécutive à la "ciclonudista" à Madrid, Barcelone et Pampelune pour protester contre l'augmentation fulgurante du nombre de voitures en Espagne, qui a transformé les centres-villes en territoires hostiles pour les deux-roues.

"Nous nous sentons nus lorsque nous sommes faces aux voitures parce que les gens ne considèrent pas le vélo comme un moyen de transport alternatif", explique Ramon Linaza à Madrid, habillé de son seul casque et de ses chaussures.

Les slogans "une voiture en moins" et "bio-méthanol" écrits sur leur dos, ils ont demandé à ce que leur présence soit prise en compte par les automobilistes et les urbanistes.

Le centre-ville de Madrid ne compte que quelques pistes cyclables et les cyclistes y sont rares. Barcelone en revanche est la ville espagnole qui compte le plus grand nombre de pistes cyclables, selon les militants de la petite reine.

Le roi Juan Carlos a été désigné "plus grand Espagnol de tous les temps", juste devant l'auteur de Don Quichotte, Miguel Cervantes, et Christophe Colomb, dans une enquête menée par la chaîne de télévision Antena 3 auprès de plus de 3.000 personnes. Le souverain est surtout salué pour sa fermeté lors de la tentative de putsch militaire du colonel Tejero en février 1981. Son épouse la reine Sofia arrive en 4e position et le prince héritier Felipe en septième. L'ancien caudillo Francisco Franco, qui avait désigné Juan Carlos comme son successeur, est 23e...

Et pour clore le sujet, voici le beau Julio Iglesias.

L'Europe sans OGM.



Europe sans OGM

Ecrivez au commissaire français

Greenpeace s'oppose à la culture d'OGM en plein champ car elle conduit inévitablement à la dissémination des OGM dans l'environnement et à leur introduction dans la chaîne alimentaire. Toutefois, Greenpeace ne s'oppose pas à la recherche en milieu confiné, ni à la fabrication de médicaments ou d'autres substances, à l'aide de micro-organismes génétiquement modifiés, tant que leurs conditions de confinement sont efficaces.

Et je recommande la visite du site de France 2: Vu du ciel.

Il y a fort à faire pour sauver notre planète de son pillage sur tout ce qui bouge, tout ce qui se mange, tout ce qui rapporte.

Mais qui rapporte quoi?


Et si en plus vous laissez une poubelle pleine de détritus et de pollutions à vos enfant mais vide de tout sens humain, alors même si l'on vous statufie au musée Grévin, vous n'aurez rien apporté, ni à vous-même, ni au monde le jour du Dernier Voyage.

Vous ne laisserez derrière vous que de l'amertume, des ruines, des cendres et une postérité douteuse, volée à la Terre, volée au Monde, volée à VOS enfants.

Faut-il si peu d'Amour pour ne pas vouloir en prendre conscience ?

Diagnostic immobilier: Au tour de l'électricité


Termites, plomb, gaz, performance énergétique, amiante, risques naturels : les propriétaires qui vendent leur bien doivent déjà faire réaliser de nombreux diagnostics. À partir du 1er janvier prochain s'ajoutera à cette liste le diagnostic électrique pour les installations de plus de 15 ans.

Le 1er janvier prochain, un nouveau diagnostic obligatoire viendra étoffer la liste de ceux qui doivent déjà être fournis au moment de la vente d'un logement. Si l'installation électrique intérieure du bien a plus de 15 ans, le propriétaire sera en effet tenu de produire, avant la transaction, un diagnostic réalisé par un professionnel et datant de moins de 3 ans. Quel que soit le résultat, et même si des dysfonctionnements sont repérés, il n'y aura toutefois pas d'obligation d'effectuer les travaux : la loi vise avant tout à identifier les risques et à informer l'acheteur de l'état de la maison ou de l'appartement qu'il acquiert.

Actuellement, aucun texte n'impose la mise aux normes électriques de la totalité du parc immobilier. La loi permet aux locataires, dans une certaine mesure, de revendiquer un logement aux normes, et contraint les constructeurs à livrer des installations neuves conformes, mais la sécurité électrique de la plupart des habitations anciennes reste en suspens. Or de nombreux accidents ont pour origine des circuits électriques dangereux, trop sollicités par des appareils de plus en plus puissants. Dans un avis rendu en décembre 2003, la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) notait ainsi qu'un incendie domestique sur quatre « serait dû à des installations électriques défectueuses ». L'instance réclamait logiquement des contrôles périodiques et l'instauration d'un diagnostic.

Le législateur a donc répondu en partie aux attentes de la CSC. Mais encore faut-il que les vendeurs, mis face à de nouvelles obligations règlementaires, et qui vont devoir payer le nouveau diagnostic, puissent compter sur des professionnels qualifiés. En réalité, une enquête à paraître sur Que Choisir en ligne le 27 mai prochain montre que les diagnostiqueurs que nous avons mis à l'épreuve sont loin d'avoir les compétences requises pour établir des diagnostics fiables.

La crise alimantaire dans le monde

Avez-vous remarqué la hausse des prix aliments lorsque vous faites vos courses? C'est la raison pour laquelle - nous nous enfonçons dans une crise alimentaire mondiale . Déjà un septième d'entre nous souffrent de la faim à travers le monde - mais cette hausse des prix oppresse des milliards de personnes, déclenchant des émeutes de la faim du Bangladesh à l'Afrique du Sud . En Sierra Leone le prix du sac de riz a doublé et est inabordable pour 90% des citoyens. Avant qu'il ne soit trop tard, le monde a besoin de mobiliser un financement d'urgence contre la famine, supprimer les effets pervers de l'utilisation des biocarburants et la spéculation , ainsi que s'attaquer les causes profondes lors des prochaines réunions au sommet.

La militante des droits de l'homme Zainab Bangura, nouvelle ministre des Affaires étrangères de Sierra Leone, a fait le tour du monde en lançant un appel aux pays riches - elle s'adresse maintenant aux membres d'Avaaz pour obtenir de l'aide . En début de semaine, Ban Ki-Moon a tenu une réunion au sommet à l'ONU à propos de la crise. Voici pourquoi nous lançons une campagne d'urgence pour demander aux dirigeants d'écouter et d'agir. Cliquez ci-dessous pour voir la vidéo de Zainab et ajouter votre nom à la pétition - Ensemble, nous pouvons créer une mobilisation mondiale à l'ONU, le G8 et l'UE dans les prochains jours et semaines:

http://www.avaaz.org/fr/global_food_crisis/25.php

Le pire pourrait être encore à venir. La crise alimentaire dans le monde nous touche tous , l'inflation, la dégradation des économies oppressent les citoyens pauvres et à revenu moyen du monde entier. Les prix des aliments de base comme le blé, le maïs et le riz ont presque doublé, ce processus s'est accéléré au cours des dernières semaines.

Pour gérer cette crise - le Programme alimentaire mondial a besoin de 753 millions de dollars en mai pour sauver 100 millions de personnes de la faim . Les nombreuses causes de cette crise sont la spéculation effrénée des biocarburants et le manque de réglementation, mais quelques propositions intéressantes pour y remédier circulent.

Lorsque nous irons soumettre nos revendications pendant les réunions du G8 et de l'UE en mai, juin et juillet, nous demanderons aux dirigeants du monde de s'attaquer aux problèmes sous-jacents du système alimentaire mondial. Pour lutter contre la crise, nous avons besoin d'investissements massifs dans la productivité agricole diversifiée et de sécurité alimentaire pour les pays en voie de développement. Nous devons nous responsabiliser - afin d'améliorer nos régimes alimentaires , réduire le gaspillage et manger moins de viande (l'aliment le plus inefficace).

Au vingt et unième siècle, une telle situation est inacceptable. Nous sommes tous menacés. Ces moments de vulnérabilité peuvent nous faire sentir impuissants - pourtant il est essentiel que tous les citoyens du monde s'unissent et se mobilisent avant qu'il ne soit trop tard. Signez la pétition sur le lien ci-dessous, puis transférer ce message et demander à vos amis et votre à famille de faire de même -

http://www.avaaz.org/fr/global_food_crisis/25.php

01 mai 2008

Question de blog : l'être et le néant !


Je voulais mettre fin à ce blog.

En l'ouvrant, j'avais une idée bien précise en tête.
Celle de faire connaitre l'histoire de mon fils et à travers lui, l'histoire de tous ces enfants, adolescents différents qui vivent des histoires lourdes, difficiles.
Qui se heurtent quotidiennement aux regard de l'autre, du normal.

On ne choisit pas de naître différent mais c'est quelque chose qui nous suit toute notre vie.
Qui nous oblige à faire avec, à sortir encore plus de notre apparence.

Il faut prouver jour après jour que nous n'usurpons aucun droit, que nous pouvons néanmoins réussir notre vie, que nous sommes des êtres humains à part entière et non pas des objets de pitié.

La pitié ne nous sert à rien, elle n'embellie pas notre vie.
C'est un sentiment qui dédouane le "normal" de se sentir comme l'égal de cet humain atrophié du corps ou du mental.

C'est ce dont je voulais témoigner.

Pour tous ceux qui se taisent.

Et ils sont nombreux à ne pas oser dire ce qu'ils vivent, à se vouloir invisibles pour ne pas attirer l'attention sur eux, déjà qu'on leur reproche tant de choses.

C'est parce que mon chemin à croisé celui de Fanette, celui de Nicolas, de Filaplomb alias Monsieur Poireau que je visite si peu en ce moment que j'en suis arrivée là aujourd'hui.
Sans oublier tous ceux que je ne cite pas et qui sont nombreux.

C'est depuis cette période de remise en question que je visite peu de blogs.
Une certaine fatigue, sans doute.

Le fait que je me sois retrouvée, soudain avec plus rien a faire. Fiston casé dans son centre médico-éducatif avec suffisamment de personnes pour s'occuper de lui.

Moi qui ai passé tant d'années à m'occuper de mon fils.

On m'avait bien dit et je le savais que je risquais de me retrouver toute bête.
A tourner en rond.
Je croyais m'être prémunie contre ce vide des journées.
j'avais prévu de faire ceci ou cela.

Sauf que je n'avais pas prévu ça.
Je n'ai pas vraiment déprimée.
je me suis juste sentie fatiguée, vidée, comme si j'avais couru le marathon.
Démotivée et dépossédée.
Sans avoir un seul mot à mettre dessus, surtout avoir pris conscience de ce malaise.
Le vide total, le néant, le rien.

091 m'a aidée à continuer alors que j'abordais le sujet sur l'un de ses billet.

Cette bataille est si importante pour nous, je dis nous pour tous ceux qui se sentent différents, pour tous ceux qui souffrent.
J'ai conscience d'avoir fait beaucoup de copier-coller, peut-être d'avoir triché mais l'objectif est bien de faire connaître la difficulté de vivre la différence sous toutes ses formes.
Et ce classement que je suis allée consulter, un peu pour faire comme tout le monde m'a redonné un peu la pêche ! Plus belle la vie!

568
Alluvions Entree
Divers

Pendant que tu écrivais ton commentaire et que je faisais une petite balade, je me disais que j'avais oublié une personne importante: Petit Grognard que j'ai rencontré en chair et en os.

Et que j'apprécie beaucoup malgré les divergences d'opinion politique.

Mais ce n'est pas l'essentiel car le courant est passé et la personne du blog est quelqu'un que je sens d'une très grande sensibilité, un petit je-ne-sais-quoi de touchant.

L'aire du Temps, l'air du temps, l'ère du temps !!!


C'est ce qu'il nous manque aujourd'hui, l'espoir d'un Nouveau Monde.
Nous avons rangé notre imagination et notre créativité au placard et fermé la porte à triple tour.
Certain ont voulu même nier cet espoir.
Comment voulez-vous qu'on s'y retrouve?
C'est le joli moi de mai, le moi des nouveautés.
Irons-nous encore au bois ?
L'Amérique, un rêve décapité?
Irons-nous vers de Nouvelles Terres à conquêrir
Pour un monde plus juste.
C'est une Aventure qui nous permettra de laisser la place à chacun pour ré-écrire le présent
au présent et retrouver l'espoir.

30 avril 2008

Robin des Toits, Agence Immobilière équitable.

L’agence immobilière « Robin des Toits » a été créée en juin 2006, pour un démarrage de ses activités commerciales en octobre de cette même année.

Elle est née de l’association d’un ingénieur et d’une juriste qui avaient la volonté de réunir leurs compétences respectives pour un projet ambitieux !

Agence immobilière avant tout, elle se veut équitable en plus !

Equitable « Qui a de l’équité »

Equité (lat. aequitas: égalité)
« Notion de la justice naturelle dans l’appréciation de ce qui est dû à chacun ; vertu qui consiste à régler sa conduite sur le sentiment naturel du juste et de l’injuste »

Daniel Perenic

Daniel PERENIC
RESPONSABLE IMMOBILIER ET PARTENARIATS
Ingénieur Arts & Métiers

« ... Après dix ans passés au sein d’une grande multinationale américaine dans le secteur de la construction, j’ai pu développer de sérieuses aptitudes commerciales et un professionnalisme qui m’ont permis de gravir les échelons jusqu’au poste de directeur commercial pour les marchés français et allemand.

Les années passant, j’ai ressenti le besoin d’entreprendre et de me lancer dans un projet personnel à dimension plus humaine.

Naturellement attiré par l’immobilier, la rénovation, la décoration et ayant le sens des relations humaines et de la négociation, le métier d’agent immobilier s’imposait logiquement.

De nos jours, certains ont la chance d’acheter la maison de leur rêve, alors que d’autres rêvent tout simplement d’un toit.

Pourquoi ne pas reverser une partie des commissions de l’agence à des organismes d’aide aux personnes en difficulté?...Cela nous permettrait d’apporter notre contribution à l’amélioration des conditions de logement des plus démunis...

Et pourquoi ne pas le faire sous forme de dons qui pourraient être défiscalisés au profit de l’acheteur qui paie la commission ?...Cela nous rendrait même moins chers…

L’agence « Robin des Toits » avait une direction à suivre, encore fallait-il que le projet soit viable et devienne réalité !... »

Myriam Fictor

Myriam FICTOR
RESPONSABLE JURIDIQUE ET ACTION SOCIALE, GERANTE

Maîtrise en droit privé, DESS Ressources Humaines

« Lorsque Daniel m’a présenté son projet, j’y ai vu une opportunité unique de pouvoir réaliser un rêve professionnel...

Celui de construire un environnement de travail reposant sur la volonté de créer et d’avancer ensemble, de mener des actions justes, fondées sur le respect et l’équité, et d’avoir un impact positif sur le fonctionnement de notre société.

Mon expérience dans la Fonction Ressources Humaines a renforcé ces envies, et forgé cette conviction : la quête de l’épanouissement professionnel, comme personnel, ne peut s’envisager sans penser aux autres.

Pourquoi l’équité ne serait-elle pas aussi le dessein d’une entreprise ? Et pourquoi l’équité en matière d’Habitat ne serait-elle pas aussi la vocation d’une Agence Immobilière ?

L’idée m’avait séduite, mais comment être utile, trouver ma place, dans le domaine de l’Immobilier ? Mon goût pour le droit, et l’envie de recentrer ma vie active, m’ont naturellement destiné à vouloir prendre en charge les aspects juridiques de notre activité.

Pour donner à notre action équitable tout son sens, il fallait lui donner une dimension supplémentaire. Au-delà du don, j’ai souhaité que nos convictions personnelles se concrétisent dans l’action.

Mieux comprendre les problématiques diverses du logement des personnes en difficulté, découvrir les actions des associations sur le terrain, identifier les axes de solidarité prioritaires, tels sont les objectifs de la collaboration que je veux créer avec les associations.

Pour être porté et porteur, un projet doit tenir à cœur, faire vibrer, répondre aux aspirations personnelles. Notre projet est de ceux-là !

En créant l’agence « Robin des Toits », nous affichons notre ambition de réinventer une manière d’entreprendre où chaque action devient socialement responsable. »

Le GIC : au service des entreprises depuis 1955

Association d'entreprises créée en 1955 à l'initiative de la Caisse des dépôts et consignations et de quelques grandes entreprises nationales, le Groupement Interprofessionnel pour la Construction est un C.I.L. (Comité Interprofessionnel pour le Logement). Il recueille la Participation des Employeurs à l'Effort de Construction (PEEC), communément désignée sous l'appellation 1% logement.

L'un des premiers gestionnaires du 1 %

Le GIC met à la disposition des entreprises un réseau unique de services et de conseils implanté dans 12 villes de France. Membre du réseau INTERCIL (14 CIL), il est encore plus proche de ses quelques 5000 clients.

Avec les fonds collectés, le GIC aide les entreprises à répondre aux attentes de leurs salariés en matière de logement. Son coeur de métier : l'investissement pour la réservation de logements locatifs. Le GIC est actionnaire de LOGIKIA, de SOGEMAC Habitat ainsi que de 11 ESH du Groupe SNI. Il développe des partenariats de longue durée avec les bailleurs sociaux : une soixantaine en province et une vingtaine en Île-de-France.

Avec eux, le GIC est fortement mobilisé pour participer pleinement aux objectifs du volet logement du plan de cohésion sociale avec le concours 1 % relance et le 1% rénovation urbaine.

Une gamme de services étoffée

Depuis la convention signée en 1998 entre l'État et l'UESL, le GIC a élargi sa gamme de produits et services au profit des salariés, avec la mise en place des aides LOCA-PASS®, des aides MOBILI-PASS® et des prêts PASS-TRAVAUX®.

En outre, le GIC a développé d'autres services spécifiques : conseils en immobilier, insertion par le logement, accompagnement de la mobilité professionnelle. Le GIC est particulièrement attentif aux besoins des salariés des entreprises multi-sites, des associations et du notariat.

Certifié ISO 9001-2000 depuis juin 2005, le GIC s'est engagé dans un processus d'amélioration continue de la qualité de ses services, pour satisfaire ses clients (entreprises et salariés) et ses partenaires (bailleurs sociaux, collectivités locales, etc).

29 avril 2008

Chanson immobilière "I got" par "La Chanson du Dimanche"

Image_1 Vidéo à la suite de ce post. Vous ne connaissiez pas La Chanson du Dimanche ? Moi non plus, jusqu'à ce que ce boys band guitaristico-acoustique s'attaque à notre sujet favori, celui-là même qui m'oblige à me coucher tard tous les soirs et à être fatigué le lendemain à mon travail. Passons... La Chanson du Dimanche joue donc une chanson chaque dimanche et les mets en ligne sur Dailymotion ainsi que sur sur son (leur) sit'oueb. Marrant et chouette à écouter. Et les paroles ? Elles sont aussi à la suite...

Le rêve américain à bout de souffle

Sa réussite était totale : une très bonne scolarité au Pakistan, une bourse et un billet d’entrée pour Princeton, d’excellentes notes, le recrutement par la meilleure société d’analyse financière de la Côte est, une presque petite amie qui lui ouvre les portes de la haute société new-yorkaise... Quelques mois après le 11 septembre 2001, Tchenguiz est rentré définitivement à Lahore, sa ville natale. Son parcours, il le raconte à un interlocuteur passif dont on ne saura rien.

Ce roman se présente comme un long monologue, au cours duquel les deux hommes boivent du thé, partagent un repas, observent la vie du quartier Anarkali. Et la clé du roman est là, dans un va-et-vient entre Lahore et New York. Un avant et un après cette réussite dans les temples de la méritocratie : « Je me suis efforcé de bouger, de m’exprimer, de réagir en Américain. De faire l’Américain, si j’ose dire. » Mais l’acceptation au sein d’une élite arrogante laisse place au doute, à un ressentiment de plus en plus fort. Le jeune homme vit une lente métamorphose où les interrogatoires systématiques des services d’immigration des aéroports agissent comme des piqûres de rappel de l’ordre établi. Il ne fait qu’une seule rencontre vraiment sincère, un premier amour, mais la jeune femme s’enfonce dans la nostalgie d’un deuil ancien, happée par une autre spirale tout aussi destructrice.

Le 11-Septembre n’est qu’une étape de plus dans cette chronique d’un désenchantement, autant politique que personnel : « Je discernais désormais qu’en nous focalisant autant sur un avenir financièrement radieux, nous passions à côté de paramètres personnels et politiques déterminants dans la définition du présent. » Et les Etats-Unis surprennent, déçoivent : « Moi qui avais toujours tenu l’Amérique pour une nation qui allait sans cesse de l’avant, j’étais pour la première fois frappé par son apparente détermination à regarder... en arrière (...) [affublée] de costumes appartenant à une autre ère. » Apparence pour apparence, Tchenguiz laisse pousser sa barbe après un court séjour dans sa famille : « L’effet d’une barbe sur vos compatriotes, surtout quand elle est portée par quelqu’un de basané comme moi, est un phénomène extrêmement intéressant. »

Lors d’une de ses missions d’audit, Tchenguiz se balade à Valparaíso, au Chili, à la recherche de la maison de Pablo Neruda, où il se remémore ce proverbe : « A ses ruines, on voit combien l’édifice était beau. » Le retour à Lahore s’impose à lui. La fin du livre donne sens au titre, comme si, aux yeux des Américains, le monde ne pouvait être que divisé en deux, sans nuance.

Ce roman est le second de Mohsin Hamid, et sa vision du monde y est encore plus désenchantée que dans Partir en fumée (Stock, 2000). Celui-ci se déroulait entièrement à Lahore, dans un Pakistan où les élites tiraient fortune de la corruption et du trafic. Le personnage de ce premier roman, jeune homme tout aussi brillant mais pas assez riche pour avoir pu étudier aux Etats-Unis, sombrait dans la pauvreté et la délinquance. Survivre en aimant la femme de son meilleur ami, survivre en plein conflit avec l’Inde, survivre avec l’électricité coupée et le domestique parti... L’humour noir en palliatif à la désespérance.

Violaine Ripoll

L'Amérique a vieilli tout comme le monde. Même ceux qui ne veulent pas le croire n'ont plus le choix.
Le rêve américain n'est plus qu'une vieille rengaine.

LA MAISON DE RETRAITE DONT NOUS NE VOULONS PAS

  • Maison isolée, sans lien avec la vie extérieure.

  • Un Directeur sans qualification, ni qualité de coeur, que l’on ne voit jamais en dehors des grandes fêtes.

  • Un Personnel incompétent, sans vocation à travailler auprès des personnes âgées.

  • Etre traité comme un objet qu’on lave au même titre que les toilettes ou le mobilier de la chambre, et non comme un être humain qui a besoin d’entrer en communication et d’être respecté.

  • Je refuse qu’on aliène ma liberté par un règlement trop strict

  • Je refuse que l’on m’impose des protections alors qu’il suffirait que l’on m’aide à aller aux toilettes pour que je ne devienne pas incontinent(e).

  • Nous refusons d’être traités comme des enfants.

  • Une maison qui me laissera mourir seul, sans la moindre attention, et pire encore, dans la souffrance « Plus que l’euthanasie, le crime c’est la condition dans laquelle on laisse mourir et souffrir la personne âgée. »

  • sur le site de AgeVillage.

    Je voudrais rajouter que lors de ce stage en maison de retraite, j'avais exprimé ma répulsion à "me faire la main" sur des personnes en état de fragilité et incapable de refuser que l'on s'occupe d'elles comme elles le souhaitaient.
    Ma première tutrice ne m'avais pas laisser en dire plus. Elle m'avait coupé en disant que c'était "ça" ou le ménage!
    J'ai pourtant vu des grimaces sur certains visages, des gestes de pudeur, vite réprimés parce que de toute façon , l'impuissance à s'exprimer pour ces personnes très âgées était le fil conducteur de leur fin de vie.
    Quelle tristesse, quelle cruauté vis-à-vis de soi-même, car nous serons tous vieux un jour.

    Le Petit Prince : CHAPITRE XIII

    La quatrième planète était celle du businessman. Cet homme était si occupé qu'il ne leva même pas la tête à l'arrivée du petit prince.
    Le Petit prince
    -Bonjour, lui dit celui-ci. Votre cigarette est éteinte.
    -Trois et deux font cinq. Cinq et sept douze. Douze et trois quinze. Bonjour. Quinze et sept vingt-deux. Vingt-deux et six vingt-huit. Pas de temps de la rallumer. Vingt-six et cinq trente et un. Ouf! Ca fait donc cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un.
    -Cinq cents millions de quoi?
    -Hein? Tu es toujours là? Cinq cent un million de… je ne sais plus… J'ai tellement de travail! Je suis sérieux, moi, je ne m'amuse pas à des balivernes! Deux et cinq sept…
    -Cinq cent millions de quoi, répéta le petit prince qui jamais de sa vie, n'avait-il renoncé à une question, une fois qu'il l'avait posée.
    Le businessman leva la tête:
    -Depuis cinquante-quatre ans que j'habite cette planète-ci, je n'ai été dérangé que trois fois. la première fois ç'a été, il y a vingt-deux ans, par un hanneton qui était tombé Dieu sait d'oû. Il répandait un bruit épouvantable, et j'ai fait quatre erreurs dans une addition. la seconde fois ç'à été, il y a onze ans, par une crise de rhumatisme. Je suis sérieux, moi. la troisième fois… la voici! Je disais donc cinq cent un millions…
    -Millions de quoi?
    Le businessman comprit qu'il n'était point d'espoir de paix:
    -Millions de ces petites choses que l'on voit quelquefois dans le ciel.
    -Des mouches?
    -Mais non, des petites choses qui brillent.
    -Des abeilles?
    -Mais non. Des petites choses dorées qui font rêvasser les fainéants. Mais je suis sérieux, moi! Je n'ai pas le temps de rêvasser.
    -Ah! des étoiles?
    -C'est bien ça. Des étoiles.
    -Et que fais-tu des cinq cent millions d'étoiles?
    -Cinq cent un millions six cent vingt-deux mille sept cent trente et un. Je suis un homme sérieux, moi, je suis précis.
    -Et que fais-tu de ces étoiles?
    -Ce que j'en fais?
    -Oui.
    -Rien. Je les possède.
    -Tu possèdes les étoiles?
    -Oui.
    -Mais j'ai déjà vu un roi qui…
    -Les rois ne possèdent pas. Ils "règnent" sur. C'est très différent.
    -Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles?
    -Ca me sert à être riche.
    -Et à quoi cela te sert-il d'être riche?
    -A acheter d'autres étoiles, si quelqu'un en trouve.
    Celui-là, se dit en lui-même le petit prince, il raisonne un peu comme mon ivrogne.
    Cependant il posa encore des questions:
    -Comment peut-on posséder les étoiles?
    -A qui sont-elles? riposta, grincheux, le businessman.
    -Je ne sais pas. A personne.
    -Alors elles sont à moi, car j'y ai pensé le premier.
    -Ca suffit?
    -Bien sûr. Quand tu trouves un diament qui n'est à personne, il est à toi. Quand tu trouves une île qui n'est à personne, elle est à toi. Quand tu as une idée le premier, tu la fais breveter: elle est à toi. Et moi je possède les étoiles, puisque jamais personne avant moi n'a songé à les posséder.
    -Ca c'est vrai, dit le petit prince. Et qu'en fais-tu?
    -Je les gère. Je les compte et je les recompte, dit le businessman. C'est difficile. Mais je suis un homme sérieux!
    Le petit prince n'était pas satisfait encore.
    -Moi, si je possède un foulard, je puis le mettre autour de mon cou et l'emporter. Moi, si je possède une fleur, je puis cueillir ma fleur et l'emporter. Mais tu ne peux pas cueillir les étoiles!
    -Non, mais je puis les placer en banque.
    -Qu'est-ce que ça veut dire?
    -Ca veut dire que j'écris sur un petit papier le nombre de mes étoiles. Et puis j'enferme à clef ce papier-là dans un tiroir.
    -Et c'est tout?
    -Ca suffit!
    C'est amusant, pensa le petit prince. C'est assez poétique. Mais ce n'est pas très sérieux.
    Le petit prince avait sur les choses sérieuses des idées très différentes des idées des grandes personnes.
    -Moi, dit-il encore, je possède une fleur que j'arrose tous les jours. Je possède trois volcans que je ramone toutes les semaines. Car je ramone aussi celui qui est éteint. On ne sait jamais. C'est utile à mes volcans, et c'est aussi utile à ma fleur, que je les possède. Mais tu n'est pas utile aux étoiles…
    Le businessman ouvrit la bouche mais ne trouva rien à répondre, et le petit prince s'en fut.
    Les grandes personnes sont décidément tout à fait extraordinaires, se disait-il en lui même durant son voyage.

    Le texte en entier ici.

    28 avril 2008

    Exclus de l'emploi : l'hypocrisie française


    En matière de chômage, l'imposture britannique n'est, finalement, pas grand chose à côté de la nôtre. Tolérant discrètement 2,5 millions d’«invalides», les Anglais sont peut-être moins stupides que nous...

    C'est que ce relève Hélène Périvier, économiste à l'OFCE, interrogée par 20Minutes.fr sur la mise en œuvre du RSA. Une analyse dont nous ne contestons pas la finesse => LIRE ICI

    Sauf quand elle dit que «de nombreuses études de la DREES ont prouvé que la majorité des bénéficiaires des minima sociaux ne retrouvaient pas de travail, non pour des raisons financières mais pour des problèmes de santé, de logement, de transport ou de garde d'enfants». En partie exact, son propos élude le fait pourtant incontestable qu'en France ou ailleurs, IL N'Y A PAS ASSEZ D'EMPLOIS POUR TOUT LE MONDE. Même si les fameuses «500.000 offres non pourvues» invoquées par le gouvernement pour justifier ses projets répressifs étaient honorées, il resterait chez nous encore 4 millions de sans-emploi, officiels et officieux (mais ça, faut pas le dire) !

    Là où ça devient intéressant, c'est quand elle pointe l'hypocrisie française sur les exclus de l'emploi (entre 1 et 3,5 millions de cas désespérés, selon une récente évaluation du Centre d'analyse stratégique), déclarant : «Je crois qu’il faut reconnaître qu’une partie des RMIstes, peut-être un tiers sur 1 million, n’est pas insérable. Mieux vaudrait l’admettre comme l’a fait le Royaume-Uni et leur donner malgré tout les moyens de vivre». Effectivement, quelque 2,5 millions de Britanniques - ce qui est énorme !!! - sont reconnus inaptes au travail et perçoivent une «allocation d'incapacité». Ecartés des statistiques, ils permettent au Royaume-Uni d'afficher hardiment un taux de chômage à faire pâlir notre Résident de la République...

    Faut-il euthanasier les exclus ?

    Le chômage en chanson ici.
    La seconde est plus satirique : elle illustre les méthodes d’«accompagnement» autoritaires, la pression exercée sur les chômeurs - ici pour qu'ils acceptent Un emploi, même loin de chez soi...

    Les paroles et les vidéos sont également disponibles sur mon blog : www.laparisienneliberee.com

    Retraite : êtes-vous d'accord pour cotiser 41 ans ?

    Non 58.8% 58.8%
    Oui 37.8% 37.8%
    sans opinion 3.4% 3.4%
    Nombre de votants: 617

    NB: ce sondage n'a pas de valeur scientifique et ne reflète que l'opinion de ceux qui ont choisi d'y répondre

    Alors... Heureux ?

    Dans l'excellent blog Freakonomics, j'ai trouvé des graphiques sur l'économie du bien être. Ils ont comparé d'un côté le revenu réel par habitant (real GDP per capita en parité de pouvoir d' ...

    Pour lire la suite cliquez ici

    Vers la privatisation de la santé : de « plan 2007 » en « plan 2012 », c?est l?hôpital qui reste en plan

    « L'hôpital va mal ! » : les malades s'entassent dans des services dans lesquels les médecins, les ...

    Pour lire la suite cliquez ici

    27 avril 2008

    Les questions d’un handicapé moteur

    Il signe Handy Cape. Evidemment, c’est un pseudo. Sur son blog, il pose d’étranges questions, celle-ci par exemple : « A handicap égal, vaut-il mieux naître handicapé moteur ou le devenir ? »

    Lui l’est devenu, handicapé. Et son rêve, ce serait un monde dans lequel handicapés et valides se mélangeraient partout. Au bureau, au lit, dans la rue, à la télé aussi, où on ne les voit jamais, ou alors pour des soirées « spéciales ». « Soit on est plus cons (…) soit on n’est pas assez esthétiques pour passer à la télé, soit ils ne sont pas capables de monter les fauteuils roulants à la hauteur des buzzers actuels », écrit-il.

    De fait, je n’ai pas vu beaucoup de handicapés moteurs dans les jeux télé. Et il faudrait qu’Handy dans un billet ce qu’il en pense du reportage de TF1 montrant des handicapés à l’assaut du Kilimanjaro.

    D’accord, il n’y pas que la télé. Et justement, dans la vraie vie c’est peut-être pire encore.

    Notre homme s’est livré à un petit test tout ce qu’il y a de révélateur : une demande de crédit en ligne. La première fois il a répondu honnêtement à toutes les questions. Résultat : refus. La deuxième, il a répondu tout aussi honnêtement, à une exception près : il a omis de se déclarer « invalide ». Eh bien il a immédiatement obtenu un accord préalable à sa demande. La pension d’invalidité fait peur, conclut-il, même si elle est garantie à vie « alors qu’un CDI de nos jours… »

    C’est là une illustration de la discrimination dont souffrent les handicapés moteurs. Handy Cape tient tout un stock d’exemple à la disposition des internautes. L’adresse de son blog ici.

    Consulter également ce site.

    A savoir que:

    Le collectif HANDY CAPE fondateur du blog HANDICAP-INJUSTICES http://handicap-injustices.over-blog.com/ a déjà interpellé les médias.

    Nous venons de mettre en place une pétition nationale concernant l'augmentation des places de parking pour personnes handicapées.Le quota de 2% réservé aux personnes à mobilité réduite sur le nombre de places de parking "valides" n'est absolument plus d'actualité .Je vous serai très reconnaissant d'en faire part à vos lecteurs,car nous sommes persuadés que si nous nous y mettons tous nous pourrons faire bouger les choses.
    Ci-joins l'adresse de la pétition.
    http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1708

    Cordialement à tous les futurs signataires,


    Patrick Billaud
    Pour le collectif de HANDY CAPE


    Prêt immobilier

    La déduction sur les rails
    Promis avant l'élection présidentielle, le dispositif de déduction des intérêts d'emprunt versés au titre de l'acquisition ou de la construction de son habitation consiste à rembourser aux contribuables une partie des intérêts versés (40 % des intérêts la première année et 20 % les 4 années suivantes) sous la forme d'un crédit d'impôt. Envisagée, dans un premier temps, pour tous les prêts en cours, la mesure ne s'appliquera finalement qu'aux opérations (acquisition ou construction du logement principal) démarrées à compter du 7 mai 2007.

    La publication, le 10 avril 2008 (1), de l'instruction fiscale sur la déduction des intérêts d'emprunt versés au titre de l'acquisition ou de la construction de son habitation vient mettre un point final au long marathon politique et juridique sur les conditions d'application de l'une des mesures phares du candidat Nicolas Sarkozy. C'est donc officiel : la date à prendre en compte pour bénéficier de la mesure est celle de l'acte authentique d'achat (en cas d'achat d'un logement achevé ou de vente en l'état futur d'achèvement) ou celle de déclaration d'ouverture de chantier (en cas de construction). Tous les actes antérieurs au 7 mai 2007 ne donneront pas droit au dispositif.

    Autre élément important pour le calcul du crédit : quelles sont les premières mensualités de remboursement du prêt prises en compte ? L'instruction fiscale lève les interrogations : il faut prendre la date de première mise à disposition des fonds par le prêteur et non la date de l'offre de prêt ou celle de la conclusion du contrat. Si la première mensualité a ainsi été versée par exemple le 4 octobre 2007, trois mensualités seront ainsi prises en compte au titre de l'année 2007, douze les 4 années suivantes et neuf la sixième année. Le taux de 40 % qui a été retenu pour la première annuité s'appliquera donc aux trois mensualités de 2007 et aux neuf premières mensualités de 2008. Les premiers crédits d'impôt s'imputeront donc sur l'impôt sur le revenu de 2007, dont les contribuables vont prochainement recevoir la feuille de déclaration.

    À noter deux autres précisions importantes : les prêts relais et les prêts in fine sont bien compris dans les emprunts éligibles au dispositif. En revanche, sont exclus du calcul les cotisations d'assurance ainsi que les frais d'emprunt (frais d'actes hypothécaires, d'enregistrement, frais d'actes, etc.). Le taux d'intérêt pris en compte est donc bien le taux d'intérêt nominal et non le TEG.

    Curieuse inégalité

    Le plafond des intérêts déductibles est également précisé : 3 500 euros pour une personne seule et 7 500 euros pour un couple soumis à imposition commune. La somme est majorée de 500 euros supplémentaires par personne à charge. Elle est doublée si l'emprunteur est une personne handicapée. Mais alors que le décompte des annuités s'effectue bien au prorata temporis pour la première et la seconde année, ce n'est pas le cas pour le plafonnement. Celui-ci reste figé à 3 500 euros pour une personne seule, quel que soit le nombre de mensualités déductibles. Étrange, car cela introduit une inégalité difficilement compréhensible entre les contribuables. « En appliquant la règle retenue par le fisc, des financements identiques pourront donc bénéficier d'un crédit d'impôt différent suivant que la date de déblocage des fonds dans l'année est plus ou moins favorable à son bénéficiaire », explique Frédéric Vergne, expert financier et responsable du site cBanque. « Celui-ci peut ainsi atteindre 1 474 euros pour un couple ayant emprunté 300 000 euros sur 15 ans. »

    source.

    La Maladie de Charcot-Marie-Tooth ou CMT

    En 1886, deux médecins français et un médecin anglais donnent leurs noms à un groupe d'affections neurologiques héréditaires : les maladies de Charcot-Marie-Tooth. Il ne faut pas les confondre avec la maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique, qui met en jeu le pronostic vital.

    En France, environ 30 000 personnes souffrent de ces maladies de Charcot-Marie-Tooth. Des pathologies qui se déclarent en général dans la petite enfance mais qui peuvent aussi apparaître à l'âge adulte.

    Ces pathologies sont en fait liées à des anomalies génétiques qui touchent les nerfs périphériques. Ces nerfs sortent de la moelle épinière et transmettent les ordres du cerveau vers les muscles et les organes.

    Dans 50 % des cas, ces anomalies touchent la gaine isolante qui entoure le nerf, la myéline. Du coup, la vitesse de transmission de l'influx nerveux est diminuée et les ordres du cerveau n'arrivent plus assez vite aux muscles. Chez l'enfant, cela se traduit le plus souvent par un retard dans l'acquisition de la marche, une faiblesse musculaire des membres et des chutes fréquentes.

    Dans 30 % des cas, l'atteinte touche l'axone du nerf, l'intérieur du tube qui conduit l'influx nerveux. Dans ce cas, c'est plutôt l'intensité du signal électrique qui est diminuée. Cela entraîne des troubles de la marche, qui débutent souvent vers l'âge de 15 ans, puis une atrophie musculaire et une déformation de l'extrémité des membres. Les pieds se creusent et, après quelques années, les mains aussi sont touchées.

    Il n'existe pas aujourd'hui de traitement curatif contre ces maladies de Charcot-Marie-Tooth mais il est possible d'en retarder l'évolution, grâce des séances de kinésithérapie et le port d'attelles. Malheureusement, 10 % des malades sont contraints d'utiliser une chaise roulante.

    Pour préserver la marche, on peut aussi avoir recours à la chirurgie orthopédique. L'objectif de l'opération, que l'on appelle double arthrodèse, va consister à replacer le pied en bonne position en fixant les articulations.

    Si cette opération permet de sauvegarder la marche, elle n'a en revanche pas d'effet sur l'évolution de la maladie.

    Adresse utile

    • Maladies de Charcot-Marie-Tooth (CMT-France)
      31, rue Jean-Ségurel - 63370 Lempdes
      Tél. : 0 820 077 540 (prix d'un appel local)
      Site web : http://www.cmt-france.net
    A voir aussi l'émission de France5 sur la santé.





    Espérance de vie d'une personne qui dort dans la rue.

    Cliquez ici pour répondre au quiz !

    Pour en savoir plus : http://www.medecinsdumonde.org
    Pour contacter le service des dons :
    http://www.medecinsdumonde.org/fr/nous_contacter/dons

    © Médecins du Monde 2008
    http://www.medecinsdumonde.org