Rechercher dans ce blog

19 janvier 2008

Quartier libre

J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l'oiseau
Ah bon
excusez moi je croyais qu'on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.

Jacques PRÉVERT, Paroles (1945)
©1972 Editions Gallimard

LES VOLEURS D'ENFANTS

Presque nue et soudain sortie
D'un piège de boue et d'orties,
La bohémienne, pour le compte
Du cirque, vole un fils de comte.

Tandis que la mère appelle,
Folle, debout sur l'allée,
L'enfant, en haut d'une échelle,
Au cirque apprenait à voler.

On peut voler à tout âge ;
Le cirque est un cerf-volant.
Sur ses toiles, sur ses cordages,
Volent les voleurs d'enfants.

Volés, voleurs ont des ailes
La nuit derrière les talus,
Où les clameurs maternelles
Ne s'entendent même plus.

Reviens, mon chéri, mon bel ange !
Aie pitié de ma douleur !
Mais l'enfant reste sourd et mange
La bonne soupe des voleurs.

Quatre fois le sommeil lui coupe
Le cou à coups de vin amer ;
Auprès de l'assiette à soupe,
Sa tête roule dans les mers.

A voler le songe habitue.
L'enfant rêve d'une statue
Effrayante, au bord d'un chemin,
Et... qui vole avec les mains.

Jean COCTEAU, Opéra (1925-1927)

18 janvier 2008

Habitat et Humanisme
Un mouvement de résistance

Trop d'hommes et de femmes n'arrivent pas à trouver un toit
,
Trop de familles vivent encore dans des logements précaires,

Trop de quartiers concentrent l'exclusion et la violence

Face à cette situation intolérable, Bernard Devert, professionnel de l'immobilier devenu prêtre, fonde en 1985 l'association Habitat et Humanisme.

"Croire en l'homme, c'est croire que tout homme a un avenir.
Mais quel avenir pour la personne qui n'a pas de logement?
Mais quel avenir quand le logement renvoie une image destructrice de soi?
Mais quel avenir quand le logement stigmatise pauvreté et détresse?
Croire en l'homme, c'est refuser la fatalité, c'est mobiliser le meilleur de soi-même
pour susciter un "autrement" pour tout homme."
Bernard Devert, fondateur et président d'Habitat et Humanisme.

Un logement pour bâtir un avenir

Méditation

La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit.
[Oscar Wilde]

17 janvier 2008

Le N°8 de l’Etranger vient de paraître

Trouvé sur le site de L'en-Dehors.

Lu sur CNT-f : "Avis de naissance du site de la coopérative CNT : "coopéquita " :http://www.cnt-f.org/coopequita 36, Rue Sanches de Pomiers 33000 Bordeaux tèl 05 57 89 21 72 coopequita@hotmail.frCoopéquitaAssociation pour le développement d’une agriculture naturelle. ,du commerce solidaire ,et des productions respectueuses de l’environnement et des personnes


suite de l'article.

Sur le site de "Une Autre Vie"

Je souhaite aujourd'hui revenir sur la volonté du Gouvernant Sarkozy (cf video en bas de ce blog sur la monarchie) de modifier la durée légale du travail, et sur l'aboutissement des négociations sur le projet d'accord de "modernisation du marché du travail".

Quand je pense que l'on appelle ça un projet de modernisation, j'ai en fait tout de suite un sentiment de honte à l'idée que nos anciens, parfois morts lors de luttes sociales telles que les grandes grèves durant le Front populaire, pourraient bien se retourner dans leurs tombes.

Nous apprenons donc ce mardi la signature de la CFE-CGC (la confédération des cadres) comme troisième syndicat donnant son accord (après Fo et CFTC) à l'ouverture d'un projet de loi porté maintenant par le Gouvernement à l'Assemblée.

La suite à lire ici.

15 janvier 2008

Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire. C’est l’histoire qui nous fait. »

Martin Luther King

Citation de MARTIN LUTHER KING
La Force d’aimer

» La biographie de Martin Luther King
» Toutes les citations de Martin Luther King

Les copains d'abord .

Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau,
Qu'on se le dis' au fond des ports,
Dis' au fond des ports,
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand' mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.

Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la litteratur',
N'en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de sort,
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d'abord.

C'étaient pas des amis de lux',
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh',
Sodome et Gomorrh',
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boeti',
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d'abord.

C'étaient pas des anges non plus,
L'Évangile, ils l'avaient pas lu,
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors,
Tout's voil's dehors,
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor,
Aux copains d'abord.

Au moindre coup de Trafalgar,
C'est l'amitié qui prenait l'quart,
C'est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord.
Et quand ils étaient en détresse,
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d'abord.

Au rendez-vous des bons copains,
Y'avait pas souvent de lapins,
Quand l'un d'entre eux manquait a bord,
C'est qu'il était mort.
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l'eau n'se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor'.

Des bateaux j'en ai pris beaucoup,
Mais le seul qui ait tenu le coup,
Qui n'ai jamais viré de bord,
Mais viré de bord,
Naviguait en père peinard
Sur la grand' mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.

Georges Brassens
La seule manière de protéger sa culture, c'est d'accepter de la mettre en danger.
[Paul Andreu]

Il se bat pour nous tous !

en grève des soins contre les franchises médicales , repris par "entre-deux eaux"

12b3008ed9959f26b94016544c9dd80c.jpg

Bruno-Pascal Chevalier, travailleur social à Morsang-sur-Orge, président d’Artisans du Monde Val d’Orge (commerce équitable), séropositif, peut-être même déjà malade, si j'ai bien compris, a décidé d'engager une grève des soins pour protester contre la mise en place de la franchise médicale. Cet acte désespéré, sans doute incompréhensible - voire carrément trash - pour beaucoup d'entre-nous, mais si immensément courageux, force mon respect.

De fait, il n'a de sens que s'il est connu, médiatisé, relayé. J'ai donc décidé de reproduire sa lettre à Nicolas Sarkozy, tout y est dit :

"Monsieur le Président,

Je suis atteint d’une affection longue durée, le SIDA. Par ailleurs, je suis travailleur social et engagé dans diverses associations citoyennes de solidarité. La mise en place de la mesure de la franchise médicale m’oblige à payer 50 euros par an d’impôt supplémentaire par le seul fait que je sois malade. Après en avoir discuté professionnellement ou dans le cadre de discussions privées avec de nombreuses personnes âgées, invalides, atteintes d’affections de longue durée, j’ai fait le constat que l’ensemble de ces personnes ne peuvent déjà plus faire face à leurs dépenses de santé et sacrifient cette santé en ne se soignant plus ou en repoussant à plus tard voire trop tard des démarches de soins.

Pour la première fois dans l’histoire de la Sécurité Sociale, le principe de solidarité est posé : avec la franchise médicale chacun de nous se sent responsable voire coupable d’être malade, et par cette faute, nous allons devoir payer pour l’accès à ce droit fondamental qu’est celui de la santé. Lorsque je regarde les feuilles de remboursement de mes médicaments et que je regarde le prix fixé par les laboratoires et accepté par le gouvernement, je me demande si le trou de la sécurité sociale n’est pas lié aux tarifs souvent démesurés appliqués par les laboratoires. Monsieur le Président, je vous fais part officiellement de ma grève de soins que j’entame aujourd’hui en soutien à toutes les victimes de la mise en place de la franchise médicale.

Je mène cette action en pleine conscience des risques que je prends pour ma santé particulièrement précaire après vingt années de lutte contre la maladie. Sachez que la franchise médicale va pousser silencieusement beaucoup de malades à prendre la même décision que moi au risque de sacrifier leur vie.

J’exige de votre part l’abrogation de cette loi injuste.

Enfin, Monsieur le Président pensez-vous que cette mesure va participer à la relance économique ? ne pensez vous pas que d’autres choix sont possibles pour faire face aux besoins de santé ? Pour ma part j’en suis convaincu et déterminé à aller au bout de ma démarche en vous en tenant responsable.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

Bruno-Pascal CHEVALIER"

Depuis le 1er janvier, date de mise en application de cette disposition, il a entrepris de médiatiser cette action (France Inter, Europe 1, FR3, 20 minutes, et d'autres y ont consacré des articles).

Tu peux aller sur son site pour t'informer, et si tu le souhaites soutenir cette action, envoyer un message de soutien, faire suivre ; nous sommes tous concernés.


Je reprends ce texte une deuxième fois car il s'agit d'une lutte à mort , pour nous tous.
J'insiste donc ,ne l'oublions pas , n'oublions pas de signer la pétition sur son site.

Les relations des familles avec les MDP


Version imprimable Suggérer par mail
La rédaction de Déclic organise à Lyon le mardi 29 janvier 2008 à 20 heures une table ronde ouverte à tous les parents d’enfants handicapés. Le thème : quelles sont les difficultés des familles qui s’adressent aux maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ? La rencontre aura lieu dans les locaux de l’ADAPEI, 317, rue Garibaldi, 69007 Lyon (métro Garibaldi). Pour en savoir plus et vous inscrire, vous pouvez appeler au 04 72 84 00 10 (le matin de préférence) ou par mail declic@inmediasres.frCet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

14 janvier 2008

Enfants handicapés
La scolarisation ordinaire pour tous est inadaptée, voire dangereuse
Pour des réponses adaptées aux besoins spécifiques de chacun

LETTRE A M. NICOLAS SARKOZY,
Président de la République
Monsieur le Président,

Pour une société digne de ce nom, il n’est pas de plus grave question que celle des jeunes, handicapés ou en très grande difficulté ; parce que ce sont des enfants ou des adolescents parmi les plus fragiles, parce qu’ils nous renvoient l’image de notre propre vulnérabilité et mesurent le degré de justice et de solidarité de notre pays.

Chacun d’entre eux a le droit d’être regardé comme un membre à part entière de la société et celui de recevoir une réponse adaptée à ses besoins spécifiques. La seule manière de concilier cette double nécessité est une réponse élaborée au cas par cas, avec la famille, ouverte vers les autres, mise en oeuvre par des professionnels qualifiés qui connaissent le jeune, ses problèmes, et qui ont les moyens d’accompagner au plus près son évolution.

Il est certain que, de ce point de vue, notre société n’a pas atteint un niveau idéal ; mais au fil du temps, elle a su bâtir des solutions efficaces d’accompagnements, d’éducation et de soins, parce que basées sur une collaboration entre parents, médecins, professionnels médicosociaux et enseignants de l’Education Nationale.

Ces mesures sont nécessairement individuelles et donc multiples.

Elles peuvent consister en soins accompagnant une scolarisation dans une classe ordinaire, si celle-ci est possible et profitable à l’enfant ou l’adolescent ; dans d’autres situations, on peut envisager la complémentarité d’un service de soins et d’une intégration scolaire progressive dans une classe adaptée ; sinon, une prise en charge complète dans un établissement spécialisé, mais ouvert vers l’extérieur, peut se révéler être la meilleure indication. Toutes ces solutions existent ; elles sont irremplaçables.

Il est aussi incontestable que leurs moyens de fonctionnement doivent être assurés et que beaucoup d’entre elles mériteraient d’être développées. Ainsi, Monsieur le Président, vous ne pouvez ignorer que 47 500 places adaptées en établissements et services devraient être créées ; au moins 4 000 jeunes parmi les plus en difficulté, ne trouvant aucune place dans notre pays, sont actuellement pris en charge en Belgique. Vous savez aussi que de nombreuses structures pour adultes handicapés n’ont plus de personnel qualifié.

La fréquentation de l’école peut favoriser l’émulation et le dépassement de soi, tout comme la présence d’un enfant handicapé peut modifier le regard des condisciples valides et, espérons le, des adultes de demain. Mais, la confrontation à des camarades inscrits dans le milieu ordinaire peut aussi provoquer un sentiment d’échec et la perte de confiance en soi. Nous l’avons dit, chaque cas est particulier, chaque réponse doit être mesurée.

Aucune réponse adaptée ne peut venir d’une obligation faite à tous.

Dès lors, comment pourrait-il devenir possible de décréter qu’un enfant, présentant une déficience mentale assez sévère ou de graves troubles de la personnalité, profiterait automatiquement de son inclusion dans une classe ordinaire ? Les pathologies qui entravent l’évolution de ces jeunes touchent précisément à des capacités qui sont à la base même de toute scolarisation. Que peuvent faire pour eux des enseignants, malgré l’aide que tentent de leur apporter des auxiliaires en situation précaire, sans formation ni qualification ? Ils ne sauraient en aucun cas, ni les uns ni les autres, remplacer les professionnels spécialisés pour des soins adaptés.

En abandonnant ces enfants et adolescents à leur handicap et à leur échec, on renforce leur discrimination, on réduit leurs perspectives de progrès et d’autonomie.

Pour les jeunes présentant des troubles sensoriels ou moteurs, nous devons constater que leur inclusion au sein de l’école ordinaire aboutit concrètement à ce que l’on restreigne les moyens humains, matériels et financiers des classes spécialisées, et à fragiliser les liens que celles-ci avaient édifiés avec les centres de soin. Cela, alors que près de 1 500 classes spécialisées ont été fermées ces dix dernières années et que, depuis vingt ans, plus de 14 000 postes d’enseignants spécialisés ont été supprimés.

Pourrait-on accepter que l’on réserve les structures actuellement existantes aux seuls jeunes les plus lourdement handicapés, ceux pour qui l’inclusion à l’école ordinaire paraîtrait par trop insensée ? Ces établissements ne requerraient plus alors qu’un personnel minimum de gardiennage et seraient progressivement dessaisis de toute mission éducative, pédagogique et thérapeutique. D’ores et déjà, ils subissent quotidiennement les effets de limitations financières draconiennes et de pesantes contraintes administratives. De quelle prise en charge bénéficieraient les jeunes handicapés à qui ces nouveaux asiles seraient destinés ?

Comment se résigner au fait que des milliers d’enfants devraient être laissés pour la plus grande part au seul soin de leur famille ? Combien des 47 500 enfants sans solution sont actuellement à la seule charge de leurs parents, avec ou sans quelques heures par semaine de présence à l’école, avec ou sans quelques heures d’aidant familiaux ? Trop de drames se produisent déjà à domicile parce que de jeunes enfants, gravement perturbés, ne bénéficient d’aucun suivi médicosocial conséquent.

Nous voudrions ne pas croire, enfin, que tout cela est en réalité justifié par le fait qu’une place à l’école ordinaire peut coûter jusqu’à dix fois moins cher qu’une place adaptée.

Monsieur le Président, répétons-le : la prise en charge spécialisée des jeunes handicapés mérite sans cesse d’être améliorée, alors que nous assistons à son élimination progressive ; et, en dehors de déclarations généreuses, rien n’est mis à la place.

En conséquence de quoi nombre d’enfants et d’adolescents sont actuellement privés des soins et des encadrements adaptés qui leur sont indispensables ; en conséquence de quoi nombre de jeunes handicapés sont aujourd’hui maltraités dans notre pays.

Il est encore temps, il faut arrêter ce désastre.

Décidez-le !

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre respect.

Voir aussi:

Victor

Recherche d’établissement pour notre fils Victor



Lettre d’information concernant le parcours de notre fils


Victor est né le 11.12.2001
Découverte de sa maladie génétique : la sclérose tubéreuse de Bourneville à l’âge de 6 mois suite à des spasmes en flexion (type de crises d’épilepsie) et suite à un IRM.
Victor est alors en crèche des jardins à Puteaux où il reste jusque deux ans 1 /2.

Puis il intègre le jardin d’enfant « La Clairière » à Puteaux pendant deux ans, jusque ses 4 ans. La deuxième année il est également accueilli une journée par semaine au jardin d’enfant adapté de Villeneuve la Garenne où il est encore actuellement.
De quatre à cinq ans il est à mi-temps à l’école des deux coupoles à Puteaux en petite section et au Jardin d’enfant de Villeneuve la Garenne.
Depuis septembre il est à plein temps au jardin d’enfant adapté et cette prise en charge doit s’achever à l’age de ses 6 ans en décembre 2007. Aucune dérogation nous dit-on est possible !

La sclérose tubéreuse de Bourneville :

Victor est suivi à l’hôpital Necker
Cette maladie neurologique de part l’emplacement de tubers (petites boules microscopiques) dans le cerveau entraîne des crises d’épilepsie, chez Victor des spasmes en flexion. Ses crises avaient été stabilisées jusque l’âge de cinq ans par la prise de Sabril.
Malheureusement depuis presque un an reprise des spasmes malgré le rajout de plusieurs autres anti-épileptiques. Nous continuons la recherche de ce côté-là en intégrant de nouveaux médicaments.

La sclérose tubéreuse entraîne différentes difficultés dont un retard psychomoteur global, acquisition de la marche à deux ans et demi.
Victor n’est toujours pas propre.
Il a du mal à s’orienter sur un plan spatio-temporel.
De plus s’ajoutent des difficultés de communication et relationnelles. Tendance à s’isoler et inhibé surtout quand il est fatigué ou qu’il y a un grand groupe d’enfants, trop de bruit. Peut quand il est angoissé avoir des gestes stéréotypés.




Ses acquisitions :

Dit quelques mots, aime beaucoup la musique et dès l’âge de trois ans jouait des petits morceaux de piano (au clair de la lune, sur le pont d’avignon…) Apprécie les comptines et chansons.
Aime beaucoup les livres et passe du temps à regarder et qu’on lui raconte des histoires.
Peut rester sur des petites activités, peinture, dessin, gommettes, un moment s’il est cadré et entouré d’adultes dans un petit groupe.
Victor s’il est stimulé et accompagné s’intéresse à beaucoup de choses. Connait les couleurs, les formes géométriques, cependant il faut l’inciter à dire et faire.

C’est un enfant calme et attachant, câlin, qui comprend beaucoup de choses dans le quotidien, moments de repas (mange seul), de toilette, et est très attentif à ce qu’on lui demande. Il connaît beaucoup de mots liés au quotidien, aux activités proposées en plein air ou en intérieur.
Pour toutes ses difficultés il est aussi suivi au CAMPS de Neuilly où il est aidé par des séances hebdomadaires d’orthoptie et de psychomotricité depuis 2003.

Parcours depuis février 2007 dans la recherche d’un établissement :

L’assistante sociale du Camps donne quelques adresses d’établissements pour la rentrée septembre 2007.
La MDPH tarde à renvoyer le dossier aux établissements de part sa réorganisation et aussi parce qu’elle demande un compte rendu psychologique au CAMPS qui n’en a pas fait. Les comptes rendus sont ceux de l’orthoptiste et de la psychomotricienne et donnent un aperçu tout à fait intéressant Victor qui semble suffisant pour le CAMPS qui ne souhaite pas tester Victor et le mettre en situation de tests d’évaluation.

En mai la notification a donc lieu et je joins les trois établissements, l’EMP de Boulogne n’a plus de place, l’IPC de Chatou ne convient pas par rapport aux crises non stabilisées, l’EMP de Levallois suite à un entretien propose un séjour d’observation en septembre après lequel il rejettent l’accueil de Victor. Nous en sommes très choqués, en juin ils semblaient (Docteur et psychologue) assez partis pour l’intégrer « nous avons de la place, Victor est un enfant du type de ceux que nous recevons… ».

Ce type de façon de faire est assez déstabilisant et traumatisant pour notre enfant et nous même.

Aujourd’hui la commission a proposé deux établissements : L’EMP la Dauphinelle à Colombes et celui des Tilleuls à Clichy.
Celui des Tilleuls n’a plus de place jusque septembre 2008.Et de plus encore faudra t-il qu’ils acceptent Victor…Nous avons une première prise de contact avec la Dauphinelle le 13 septembre et espérons beaucoup de ce lieu.

En cliquant sur le libellé intitulé : Victor , vous retrouverez tout ce qui le concerne. Et sur l'épilepsie , consulter ce site.

Sur le Nouvel Obs

Les Français contre l'implication
de Nicolas Sarkozy dans la campagne

Selon un sondage LH2, 72% des personnes interrogées estiment que le chef de l'Etat "ne devrait pas s'impliquer" et 79% iront voter "en pensant plutôt" aux enjeux locaux.


(Reuters)

Une très large majorité des Français se déclare contre l'engagement de Nicolas Sarkozy dans la campagne pour les élections municipales, selon un sondage LH2 paru lundi 14 janvier dans Libération.

Selon cette étude, 72% des sondés et 63% des sympathisants UMP déclarent que le chef de l'Etat "ne devrait pas s'impliquer dans la campagne des élections municipales" de mars, 19% des personnes interrogées jugeant l'inverse.

Nicolas Sarkozy a indiqué mardi qu'il s'engagerait dans cette campagne "à la place qui est celle du président de la République", jugeant le concept d'élection dépolitisée "absurde".


La suite sur le Nouvel Obs

13 janvier 2008

Soumission à l'autorité sur le blog de sosses.

Voici une expérience psychologique étonnante qui permet de mieux comprendre certains fondements de l'autorité, une notion qui revient à la mode aujourd'hui. Voici quelques documents divers qui permettent de cerner le sujet.

L’EXPERIENCE DE MILGRAM


je vous invite à lire la suite sur sosses.


Je l'avais déjà publié sur over-blog, je le publie ici à nouveau car l'expérience nous montre comment dans certaines situation l'on peu obtenir une attitude la part de personnes qui ne peuvent pas , ne savent pas , m'imaginent pas qu'elles peuvent se rebeller contre ce qui est inhumain.
Ainsi peut se mettre en place de politiques très dures , des dictatures , des règlements respecter à la lettres dans des institutions sans que la majorité des personnes n'y trouvent à redire.

Et ça fait froid dans le dos.

Témoignages de difficultés rencontrées par des parents d'enfants surdoués.

La galère des parents
Etre surdoué, pour un enfant, c'est avant tout être différent. Donc, souvent très mal dans sa peau ; chez soi comme à l'école. Un enfer pour certains parents.
Par Dominique Rizet
[18 juin 2005]


Tous ont vécu la même histoire. D'abord fiers, puis soulagés, tant le terme «surdoué» évoquait pour eux la certitude d'une réussite aussi évidente que facile. Le temps des questions n'est venu qu'ensuite, mais très vite, face à l'ampleur des problèmes que ce diagnostic ne résout pas, ou pire, amplifie. Bien sûr, il en existe qui se contentent de collectionner les carnets de notes élogieux, mais la grande majorité des parents d'enfants précoces ont plutôt le sentiment de piétiner dans un marécage en portant un fardeau. Et de le porter bien seuls.

Contrairement au cliché qui voudrait que tout lui réussisse, l'enfant surdoué se comporte en effet très souvent comme une ancre, tirant l'ensemble du navire familial vers le fond. Et c'est bien de naufrage, ou de galère, dont on peut parler pour certaines familles où l'enfant précoce accapare à lui seul 80% de l'attention et du temps de ses parents, au détriment de ses frères et soeurs.

Dans les Hauts-de-Seine, Colette et son mari ont longtemps cherché avant de trouver ce qui semble être aujourd'hui une solution. Après avoir avancé à tâtons dans les écoles privées et publiques du sud du département, ils ont scolarisé leurs quatre enfants à Gerson, un établissement privé parisien qui propose une «méthode» pour les enfants précoces.

«Mais c'est au prix de quatre heures de trajet par jour minimum, observe Colette, qui a abandonné son métier pour se rendre disponible. Je me transforme quotidiennement en chauffeur de taxi, et je me dois d'être hyperorganisée : lever à 6 h 30, bon petit déjeuner, départ à 7 h 15, arrivée devant l'école vers 8 heures. Un quart d'heure de battement pour les câlins des plus petits. Cantine obligatoire, retour de bonne heure dans l'après-midi car l'école est dans une rue où il faut une demi-heure pour trouver une place de stationnement. Récupération des enfants avec des horaires différents entre le primaire et le collège : la voiture se transforme alors en maison secondaire. Il y a toujours des boissons, à manger, des livres parce qu'il faut que ce soit à la fois un endroit où ils puissent se reposer et se distraire. Durant le trajet retour, les plus motivés apprennent leurs leçons. C'est important car on arrive à la maison à 18 heures et il reste alors peu de temps pour les devoirs. Bain à 19 heures, dîner et extinction des feux à 20 h 30. Nous avons été obligés de nous imposer tous une discipline quasi militaire... Un enfer.»

Neuf fois sur dix, l'école est inadaptée

Colette et son mari ont ainsi tout changé pour s'adapter à la loi d'un seul de leurs quatre enfants : Charles, 12 ans, enfant précoce.

«Charles, c'est un cas plutôt complexe, explique sa mère. Il est toujours tombé sur des enseignants qui ne l'ont jamais compris. En primaire, il a eu trois ans de suite de graves problèmes : le premier de ses instituteurs le frappait, le deuxième l'avait relégué au fond de la salle, la troisième l'humiliait sur l'estrade. Il a enduré de vraies souffrances morales. Nous avons d'abord essayé le privé puis le public, où il avait deux enseignants qui faisaient chacun un mi-temps. L'un hyper rigide, l'autre hyperlaxiste et l'association des deux a été un désastre encore plus grand pour lui. Alors nous l'avons déscolarisé à mi-temps et une psychologue nous a parlé de l'école Gerson. Charles a terminé là son année scolaire. Mon mari faisait les trajets jusqu'à Paris matin et soir pendant que j'allais chercher nos trois autres enfants dans deux écoles des Hauts-de-Seine avec des horaires de sorties décalés. A la rentrée 2002, nous avons décidé d'inscrire tous les enfants avec Charles, à Gerson.»

Aujourd'hui, Charles va mieux.

«Cette école fonctionne comme une famille, résume Colette. Quand Charles est arrivé, toute la classe l'a accueilli. Les élèves sont allés avec lui chercher sa table et sa chaise et, tous ensemble, ils ont discuté pour savoir où on l'installerait. Sa soeur de 6 ans et demi est dans une classe double, un CE1-CE2, où elle a un an d'avance. L'enseignante a suivi une pédagogie pour gérer deux niveaux. Elle a 24 enfants dans sa classe, 12 CE1 et 12 CE2, et part du principe qu'elle n'a pas deux niveaux à gérer mais un niveau par enfant... Ça veut dire qu'elle s'adapte à chaque enfant. Elle sait celui qui pèche, celui qui a besoin de plus d'attention pour démarrer, celui qu'il faut pousser. Cette école sait simplement accueillir et écouter les enfants. J'ai vu mon fils dans la détresse et je l'observe aujourd'hui s'épanouir. Alors, je me fiche des kilomètres. Je ne me pose plus de questions. Je monte dans ma voiture et je pars.»

Autre famille, mêmes problèmes, même casse-tête : Antoine, 11 ans, rend quotidiennement ses parents fous.

«Un calvaire depuis l'école maternelle, raconte sa mère. A tel point que nous aurions pu penser qu'il était bête et ne comprenait rien à ce qu'on lui disait, si nous n'avions pas eu la certitude, nous, ses parents, que c'était faux : il passait son temps à faire des puzzles et nous récitait des poésies par coeur à 3 ans. Il ne posait aucune question existentielle mais avait une mémoire impressionnante. A 5 ans, il nous a demandé à apprendre à lire et il a fait tout le programme du CP en lecture et en maths. C'était une Formule 1 à la maison, mais il tombait en panne en passant la porte de l'école. On lui a fait sauter une classe pendant... trois jours mais il n'avait pas le sens de la discipline, se levait en cours, posait ses pieds sur le bureau et recommençait à sucer son pouce. Alors il est retourné dans sa classe. Au bout de quelques mois, une enseignante a émis l'hypothèse de la précocité. Nous avons d'abord refusé le test et la psychologue, car nous avions une vision erronée de la précocité mais n'ayant pas d'autre issue, on s'est finalement résignés à cet examen. A la sortie, on nous a dit qu'il avait 150 de QI, et puis aussi : «Bon courage».

Il leur en a fallu. A 7 ans, Antoine lisait Croc- Blanc en un week-end. Avant ses 9 ans, il avait lu tous les Harry Potter en quinze jours. Il se cachait sous sa couette, une lampe frontale sur la tête, pour lire pendant la nuit. Il a ensuite avalé les Contes et légendes inachevés et tout Tolkien. Aujourd'hui, il lit en moyenne deux à trois romans par semaine. Mais ses notes à l'école sont toujours aussi catastrophiques...

«Surtout en français, poursuit sa mère. Les mêmes fautes d'orthographe depuis cinq ans, il lui est arrivé d'en faire jusque dans son nom de famille, des phrases de dix lignes sans majuscule ni ponctuation, une incapacité à restituer de façon cohérente... Une année d'avance toujours, mais au prix d'une scolarité qui ne progresse finalement qu'à la maison puisqu'il ne fait rien en classe, sinon jouer avec des bouts de ficelle, rêver, démonter ses stylos, oublier ses affaires et rapporter le pire des cahiers de correspondance. Il est mignon, charmant, répond «oui» à tout mais n'en fait qu'à sa tête et finit par agacer tout le monde. La nuit, à la maison, quand il se lève pour boire un verre d'eau, on le retrouve un bâton à la main qu'il est allé chercher en pyjama au fond du jardin. Le verre d'eau est devenu une bouteille qu'il a remplie et à laquelle il a attaché une ficelle en racontant une histoire incroyable. On retrouve dans sa chambre des morceaux d'ail qu'il fait macérer dans de l'eau avec une odeur épouvantable. Ce qui le sauve de l'échec scolaire, à mes yeux, c'est qu'il n'est pas hermétique à l'enseignement et l'apprentissage dans l'absolu mais véritablement au système scolaire.»

Pour Marc Lefeuvre, président d'Info Actions Surdoués, la première urgence pour de tels parents consiste à s'informer :

«Quand les difficultés scolaires ou comportementales d'un enfant sont expliquées par son haut potentiel, c'est souvent "l'immeuble qui tombe sur la tête". Il faut alors se renseigner et ce sont les associations, actives sur le terrain, qui apportent le plus d'informations aux parents. Sur le plan scolaire, quelques établissements publics, des collèges principalement, ont mis en place un accueil spécifique pour ces enfants (en région lyonnaise et parisienne) mais j'observe que ce sont principalement les écoles privées catholiques sous contrat avec l'Education nationale qui s'ouvrent actuellement en organisant des journées pédagogiques ou en mettant en place des programmes d'accueil spécifiques pour ces enfants qui sont à chaque fois un cas particulier.»

D'autres actions commencent en outre à porter leurs fruits. Notamment au niveau de la formation et de la sensibilisation des enseignants à ce problème, trop longtemps méprisé. A Paris, la Mafpen (Missions académiques à la formation des personnels de l'Education nationale) a ainsi mis en place des modules spécifiques dans le cadre de la formation continue des enseignants, de même que l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) de Toulouse et l'Unapec (formation des enseignants des établissements catholiques).

De la détresse à la dépression

Des informations ponctuelles sont régulièrement faites dans des universités et des instituts universitaires sous forme de conférences-débats et des associations comme l'Anpeip (Association nationale pour les enfants intellectuellement précoces), IAS (Infos Action Surdoués) ou l'Afep (Association française pour les enfants précoces) participent à l'information et à la formation des enseignants du public et du privé à l'approche des enfants intellectuellement précoces (EIP). La démarche menée auprès de l'Education nationale, principalement par l'Anpeip et l'Afep ont généré, en 2001, la mise en place d'un groupe de travail sur la scolarisation des élèves intellectuellement précoces au sein du ministère. Le rapport de ce groupe de travail a lui-même été rendu public par le ministre peu de temps avant la dernière élection présidentielle de mars 2002.

Autant d'associations et de travaux auxquels les parents en difficulté ne doivent pas hésiter à s'adresser, ou à se référer, au moindre doute. A Lille, Maria Paoletti, membre de l'association Fractales (France actions talents et surdouements) se souvient en effet de l'arrivée de Benjamin, 8 ans, dans son bureau :

«Sa mère, totalement désemparée, nous a amené, sur les conseils d'une psychologue, son fils qui venait de faire une tentative de suicide. Il ne supportait plus son instituteur, se bagarrait et se faisait battre dans la cour de l'école. Un père ingénieur, une mère chef d'entreprise... un couple et une famille solide. A la maison, Benjamin était un enfant aimant, désireux de toujours rendre service et proche des adultes. Il a été testé et le résultat indiquait un enfant très inégalement développé, surdoué et dysharmonieux. Sur le plan psychomoteur, c'était pratiquement un sous-doué, dysgraphique avec des problèmes de repères spatiaux et temporels et une mauvaise latéralité. Aujourd'hui, nous avons mis en place, avec ses parents, une véritable stratégie réparatrice pour l'aider à trouver un équilibre.»

Et ce point d'équilibre est bien la clé du bonheur pour l'enfant précoce. De même que pour ses parents, et l'ensemble de sa famille.

Sur le site de surdoués : mode d'emploi