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02 mars 2008

Discrimination: état des lieux entre mensonges et réalités.) 2 (

Lettre N° 2 envoyée à la Halde, en pièce jointe.

Courrier écrit le 7 mars 2007

Madame,

Vous avez eu à faire des remarques à mon fils,Max au sujet de son comportement en cours (bavardages, rires,...)
Savez-vous que, lorsque vous dépendez presque entièrement du bon vouloir des autres, il est très difficile de se défendre en cas de nécessité ?

Antoine, qui dictait à mon fils ce qui lui manquait de cours parce que cela allait trop vite pour lui (je vous rappelle que l'ordinateur portable lui a été refusé) n'avait d'autre choix que de reprendre votre exposé en chuchotant.

La maladie de Max (variante de la myopathie) s'est aggravée ces trois derniers mois. L'écriture lui est devenue difficile (en atteste un certificat médical du spécialiste daté du 1er mars).

Si le copain en a rajouté un peu c'est contre le gré de Max qui lui a plusieurs fois demandé de se taire sur l'inutile.

Le handicap est une source permanente de difficultés, de réflexions, de moqueries et mon fils rêve d'être transparent, invisible. Les regards tournés vers lui le rendent malade.

De ce fait, l'expression: " vous êtes bien tombés l'un avec l'autre!" sous-entendu que Max s'est frotté les mains et bien arrangé de cette proximité encombrante me paraît bien déplacée.

D'autant que c'est vous-même qui avez placé Antoine près de Max pour cause de dissipation !

Dans ce genre de situation, je vous prie de bien vouloir juger les évènements selon tous les paramètres visibles et invisibles.

Ce qui me gène est que Max a été le plus mis en cause.

J'ajouterai que, étant donné la fatigue et les douleurs croissantes, mon fils serait plutôt mieux à la maison qu'en cours et d'y entendre des réflexions injustes et sans aucune nuance.

Je vous remercie de m'avoir lue.

la maman.

Peu de temps après, cette prof a demandé à me rencontrer avec la principale du collège.
Nous avons donc convenu d'un rendez-vous entre le père de Max, la principale, la prof et moi.
Pendant l'heure qu'à duré l'entretien, j'ai entendu la rengaine bien connue.

Vous les parents, coupables de tous les maux des enseignants donnez le mauvais exemple à votre fils. Vous ne lui enseignez pas le respect des professeurs.

Ce à quoi, nous les parents avons répondu, sans jamais nous départir de notre calme, que l'exemple vient des adultes.

Si un professeur ne respecte pas ses élèves, et en l'occurence , c'était le cas, il ne pouvait s'attendre à ce que les élève le respecte.
Nous avons mis à ces deux fonctionnaires une évidence sous le nez:

Pouvaient-elles nous expliquer donc, puisque Max était l'instiguateur des perturbations en cours, pourquoi, Antoine avait été bougé de place, pour cause de perturbation justement ?

Et pourquoi, juste après le cours, voyant que Max était particulièrement choqué d'avoir été désigné coupable, ce que la prof n'a d'ailleurs jamais démenti, Antoine s'est excusé de lui avoir porté tord ?
Malaise de nos deux fonctionnaires

Il nous a fallu une heure pour obtenir l'aveu du bout des lèvres que Madame la professeure n'avait peut-être pas tout vu !

Une anecdote qui prouve que le monde est petit.
Une personne que je côtoie régulièrement habite dans le même immeuble que cette dame bien sous tous rapports.

Cette connaissance a deux enfants, dont un petit garçon auquel on a appris à dire bonjour aux voisins.
Un jour croisant, le couple prof et mari, l'enfant dit bonjour.
Madame la professeur répond du bout des lèvres mais monsieur Mari ne répond rien.

le petit garçon demande alors à son père :" Dis Papa, pourquoi, il dit pas bonjour le monsieur ?"
Le papa sachant que madame est professeur et que cela ne leur donne pas le droit d'être hautains avec les autres, lui répond:
"Parce qu'il est mal élevé !"
Les deux compères ont grimpé leurs étages sans demander leur reste.

Je sais par les élèves qui l'ont eu en cours que cette prof n'est pas aimé des élèves qui la jugent effectivement trop hautaine !