Rendez-vous donné au Bibent de Toulouse, un Bar-Restaurant de luxe, nous avons décidé d'un commun accord que l'endroit ne convenait pas à nos histoires de marins de haute mer.
Etaient présents par ordre d'apparition
L'auteure du Rocroco
L'auteur de l'Anarcho-Monarchiste
L'auteur de Vue de Droite
Philippe David qui a profité de son passage à Toulouse pour faire la promotion de son livre
"Journal intime d'une année de Rupture"
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Dante, lecteur de Hyarion
Et votre "servitrice", auteure de ce présent blog.
Nous avons donc hissé les voiles vers d'autres eaux plus profondes.
Arrivés devant un bar-Brasserie "Le Père Léon", nous nous isntallâmes.
Mais le bon Père, soucieux du respect de sa "clientèle" sans doute, vint nous signifier la fermeture de son établissement dans les dix minutes suivant l'arrivée de Dante, lecteur de Hyarion.
Pauvre Dante ne pût se désaltérer.
Nous n'avions que juste le temps de finir nos verres et...dehors.
Nos conversations auraient-elles génées les personnes présentes?
Le responsable aurait-il été choqué de l'échange d'opinion sur le sujet brûlant l'actualité de la guerre isaëlo-palestinienne?
Conflit que nous ne pouvons pas résoudre.
Conflit généré par d'innombrables violences de part et d'autres, toutes justifiées en soi pour le chaque camps adverse.
Et si compliquée est la situation que la paix ne peut commencer que par désarmement total des belligérants et une éducation à la PAIX.
Une éducation dès le plus jeune âges alors que chez les israëliens comme chez les palestiniens, la violence de la guerre est servie dans le biberon.
Tu vengeras ton père, ta mère,tes frères et tes soeurs.
Au nom de quelle religion?
Celles des armes et des bénéfices liés à cette activité, sans aucun doute.
C'est mon opinion sur le conflit.
Aurions-nous donc été trop volubiles, trop blagueurs, trop indisrêts à déranger l'atmosphère pépère tranquille et rétrograde des lieux ?
Ma foi, Le Rocroco et moi avons eu cette idée saugrenue mais persistante que notre présence n'était pas bienvenue en ces lieux doublement étoilé.
Idée que nos compagnons de fortune ont partagé avec nous.
Hôtel-restaurant et pas refuges UAT pour des électrons libres potaches et indépendants.
Nous n'étions pas à Radio-Bistrot et qu'on le sache!
Une fois le couperet tombé, nous nous remîmes en route à la recherche d'une auberge accueillante. un lieux de repos.
Pour que fantaisie s'exprime sans choque nos hôtes.
Toutes voiles dehors, reluquant les devantures de boutiques, nous nous échouâmes là.
Là, c'est le Filochart.
Rien que le nom, nous amènes à cette effervescence de l'idée, en cela aidée par de bonnes bières dont elles seraient la spécialité.
Pour ma part, ce fut une boisson de "petite fille", ainsi demandais-je à l'aimable jeune homme le descriptif de breuvages "adaptés" à ma petite nature.
Rien que l'odeur de l'absinthe sous sa forme alcoolisée ne me convient guère at aurait plutôt pour effet, celui de provoquer en moi, jets incoercibles et rejet mécaniques forts dommageables pour les chaussures de mes ami(e) de vadrouille.
Et je conclus sur un jus de poire !
Et nous passâmes une soirée de thérapie par le rire
Dans une atmosphère nous rappelant celle de nos vingt ans.
Une atmosphère très UAT...Radicalement radicale...
Si radicale qu'un jeune homme, un peu émoussé se permis de nous arroser de son verre en le posant d'une façon incompréhensiblement violente sur notre table, provocant ainsi un raz-de-marrée brun.
Une façon de nous baptiser sans doute et nous souhaiter la bienvenue dans ce monde
d'antifascistes radical...
Vive Toulouse By Night..
Une cure de jouvence sous forme en joyeuse compagnie.
Mais l'heure passant, se faisant tardive pouvait laisser la place à d'autres public dont nous ne faisions sans doute plus partie.
Ce fut l'heure du couvre-feu pour nous, carcasses plus annelées..
Et pour conclure
Georges Brassens - Les Copains d'abord
envoyé par Quarouble
Santiano de Hugues Aufray
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano !
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.
{Refrain:}
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu'à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot.
Hisse et ho, Santiano !
D'y penser j'avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo.
{Refrain}
On prétend que là-bas l'argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano !
On trouve l'or au fond des ruisseaux.
J'en ramènerai plusieurs lingots.
{Refrain}
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.
Hisse et ho, Santiano !
Au pays, j'irai voir Margot.
A son doigt, je passerai l'anneau.
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
{Tiens bon le cap tiens bon le flot.}
Hisse et ho, Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu'à San Francisco.