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04 septembre 2008

Lu sur "Métro"

Le mystérieux suicide de la mère istréenne

La jeune femme s'est défenestrée lors de la venue d'un huissier.

Une enquête a été ouverte après la mort de Morgane Samitier, la jeune femme de 33 ans qui s'est jetée par la fenêtre, mardi dernier à Istres, au moment où l'huissier venait lui signifier l'expulsion de son appartement. Ces investigations permettront peut-être de savoir ce qui a poussé cette mère de deux enfants (de 4 ans et 18 mois) à commettre un tel acte. Son compagnon a notamment été entendu dans les locaux de la police d'Istres. Une procédure judiciaire avait été ouverte à son encontre pour défaut de paiement de loyer.
Selon Bernard Escalle, le directeur de l'Opac Sud (le bailleur de la victime), la jeune femme et son compagnon n'avaient jamais payé le moindre loyer depuis leur entrée dans l'appartement, il y a environ deux ans : "Nous l¹avions contactée à plusieurs reprises. Il y a quelques semaines, une conseillère des affaires sociales de l'Opac s'était même rendue à son domicile. La locataire a refusé de la laisser entrer chez elle."

"Un drame de l'isolement"
Un rendez-vous lui avait été fixé dans une agence pour essayer de trouver une solution, mais elle ne s'y est jamais rendue. Il y a quelques jours, l'huissier lui-même avait tenté de joindre la jeune femme par téléphone, sans résultat. "Il s'agit avant tout d'un drame de l'isolement et de la non-communication". explique-t-il. Si les services sociaux de la ville se refusent à tout commentaire, le maire corrobore la thèse de la marginalisation volontaire de la jeune mère : "Son geste signe clairement la méfiance qu'elle éprouvait envers tous les acteurs publics de la société. Elle s'est réfugiée dans le silence, dans l'oubli. Les euros qu'elle devait ne valent ni la fin de sa vie ni le fardeau qui va peser sur ses deux enfants", affirme François Bernardini.

Lire aussi cet article.


Rien ne vaut la vie d'un être humain, d'autant que les société HLM ne sont pas pauvres.
Ce dont ils avaient besoin c'est peut-être de psychologues, pas d'huissiers..
Personne ne souhaite le malheur, quand on est pris dans ses mailles, c'est qu'il y a immanquablement quelque histoire derrière qui fait mal et empêche d'être "normal".


03 août 2008

Pas envie...Tristesse.

Quelle est la signification psychologique du deuil ?
Le processus du deuil est l'expression manifeste des effets du travail psychologique inconscient qui s'effectue (travail du deuil) au travers de la souffrance et d'un mouvement de régression psychique. Il se fait essentiellement dans trois dimensions :
ima25207.gif (95 octets)La reconnaissance de la réalité de la perte. Elle n'est pas immédiate. Cette réaction de refus est tout à fait normale. Elle sera peu à peu dépassée mais un certain temps est nécessaire. La reconnaissance est porteuse de détresse et de souffrance. Sans souffrance il n'y a pas de deuil.
ima25207.gif (95 octets)Le renforcement des liens intérieurs avec la personne perdue. Toute la vie de la personne en deuil y est consacrée. C'est au travers de la reviviscence des souvenirs que s'effectue le nécessaire travail de détachement vis-à-vis de personne disparue.
ima25207.gif (95 octets)La prise en compte des sentiments inconscients de culpabilité. Elle est également nécessaire au cheminement du travail de deuil et responsable en partie de la douleur, Ces sentiments sont en relation avec la nature toujours ambivalente de tous les attachements, même si nous refoulons immanquablement les tendances hostiles qui ne manquent pas de les accompagner, au moins à certains moments.
Il serait erroné de comprendre le détachement du travail de deuil comme une nouvelle perte, celle-ci intérieure, de la personne disparue. Il s'agit bien plutôt d'une transformation de la relation qui existait avec la personne aimée décédée. Après quoi, les souvenirs deviennent quasiment inaltérables. La difficulté vient plutôt du renoncement à un avenir commun qui n'est plus possible.






Chopin - Tristesse - Chanson de L'Adieu





11 décembre 2007

Le journal Déclic

Voici un magazine sur le handicap , très bien fait. Une mine de renseignements pour les familles touchées par le handicap de l'un des ses membres.

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N°111 - Mai Juin 2006

Grands-parents – Mesure de garde

Les grands-parents d’un enfant handicapé peuvent-ils prétendre à sa garde quand les parents n’expriment pas la volonté de veiller à son bien-être, à sa santé et à sa sécurité?

La protection de l’enfance relève de la juridiction des conseils généraux. Selon l’article 375 du Code civil (CC), un enfant est en danger si « sa santé, sa sécurité, sa moralité sont en danger ou si les conditions de son éducation sont gravement compromises ».
Le placement d’un enfant hors du foyer parental peut avoir lieu dans deux circonstances:
- l’accueil provisoire (article 377 du CC): soit les parents demandent à placer leur enfant, soit le service d’aide sociale du département considère qu’un placement est nécessaire, après évaluation et concertation avec les parents. Ces derniers sont donc d’accord avec cette garde, conservent l’autorité parentale et peuvent demander à tout moment le retour de l’enfant;
- la mesure de garde (articles 350 et 375 du CC): le jeune est confié à un tiers par le juge des enfants qui a momentanément retiré aux parents l’exercice de leur droit de garde. Si les parents partiellement déchus de l’autorité parentale souhaitent le retour de leur enfant, ils doivent en faire la demande au juge des enfants.
Dans les deux cas, la garde peut être confiée « à l’autre parent, à un autre membre de la famille ou à un tiers digne de confiance, à un service ou à un établissement sanitaire ou d’éducation, ordinaire ou spécialisé, à un service départemental de l’aide sociale à l’enfance » (article 375-3 du CC).
S’ils se portent volontaires, les grands-parents peuvent donc tout à fait assurer la garde de leur petit-enfant. Ils accompliront alors « les actes usuels relatifs à la surveillance et à l’éducation » de celui-ci (article 373-4 du CC). Ils ne disposeront pas de l’autorité parentale, sauf s’ils la demandent et qu’elle leur est déléguée par jugement.