Le mystérieux suicide de la mère istréenne
La jeune femme s'est défenestrée lors de la venue d'un huissier.
Une enquête a été ouverte après la mort de Morgane Samitier, la jeune femme de 33 ans qui s'est jetée par la fenêtre, mardi dernier à Istres, au moment où l'huissier venait lui signifier l'expulsion de son appartement. Ces investigations permettront peut-être de savoir ce qui a poussé cette mère de deux enfants (de 4 ans et 18 mois) à commettre un tel acte. Son compagnon a notamment été entendu dans les locaux de la police d'Istres. Une procédure judiciaire avait été ouverte à son encontre pour défaut de paiement de loyer.
Selon Bernard Escalle, le directeur de l'Opac Sud (le bailleur de la victime), la jeune femme et son compagnon n'avaient jamais payé le moindre loyer depuis leur entrée dans l'appartement, il y a environ deux ans : "Nous l¹avions contactée à plusieurs reprises. Il y a quelques semaines, une conseillère des affaires sociales de l'Opac s'était même rendue à son domicile. La locataire a refusé de la laisser entrer chez elle."
"Un drame de l'isolement"
Un rendez-vous lui avait été fixé dans une agence pour essayer de trouver une solution, mais elle ne s'y est jamais rendue. Il y a quelques jours, l'huissier lui-même avait tenté de joindre la jeune femme par téléphone, sans résultat. "Il s'agit avant tout d'un drame de l'isolement et de la non-communication". explique-t-il. Si les services sociaux de la ville se refusent à tout commentaire, le maire corrobore la thèse de la marginalisation volontaire de la jeune mère : "Son geste signe clairement la méfiance qu'elle éprouvait envers tous les acteurs publics de la société. Elle s'est réfugiée dans le silence, dans l'oubli. Les euros qu'elle devait ne valent ni la fin de sa vie ni le fardeau qui va peser sur ses deux enfants", affirme François Bernardini.
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Un rendez-vous lui avait été fixé dans une agence pour essayer de trouver une solution, mais elle ne s'y est jamais rendue. Il y a quelques jours, l'huissier lui-même avait tenté de joindre la jeune femme par téléphone, sans résultat. "Il s'agit avant tout d'un drame de l'isolement et de la non-communication". explique-t-il. Si les services sociaux de la ville se refusent à tout commentaire, le maire corrobore la thèse de la marginalisation volontaire de la jeune mère : "Son geste signe clairement la méfiance qu'elle éprouvait envers tous les acteurs publics de la société. Elle s'est réfugiée dans le silence, dans l'oubli. Les euros qu'elle devait ne valent ni la fin de sa vie ni le fardeau qui va peser sur ses deux enfants", affirme François Bernardini.
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Rien ne vaut la vie d'un être humain, d'autant que les société HLM ne sont pas pauvres.
Ce dont ils avaient besoin c'est peut-être de psychologues, pas d'huissiers..
Personne ne souhaite le malheur, quand on est pris dans ses mailles, c'est qu'il y a immanquablement quelque histoire derrière qui fait mal et empêche d'être "normal".