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05 septembre 2008

La politique du Grain de sel.

Hier, jour de visite médicale pour Max, faire le bilan orthopédique et scoliotique.

Par la même occasion, je demande une dispense médicale pour les cours de sports excellents pour les élèves qui n'ont pas de soucis, un peu moins pour ceux qui ont un emploi du temps alourdi par les séances de kiné, et autres rééducations.

Au moment où le médecin va effectivement me faire cette dispense, la kiné du centre spécialisé (qui prend également en charge les soins à domicile comme la kiné, l'ergotérapie, etc...) se permet de semer le doute en rappelant au médecin que la professeur de sport du centre se déplace sur le lycée dans le cadre des cours aménagés en Unité Pédagogique d'Intégration (U.P.I.).

Voilà que  monsieur  le docteur décide donc de suspendre la rédaction de la dispense alors que la possibilité de celle-ci avait été débattue par le médecin du centre et moi même.

Je lui avait exposé tous les éléments qui venait étayer cette dispense.
Nous en avions convenu ainsi.
Y compris la possibilité de rajouter des cours de français par le Centre d'Enseignement à Distance.
Mais Madame la Kiné se permet de ramener sa fraise...

Et voyons donc, ces gens qui n'ont pas de soucis de santé, qui reconnaissent que les  élèves handicapés ont des emplois du temps sur-chargés.. De quoi les épuiser prématurément..
.
Je me suis donc permis de lui rappeler ce que le Centre avait fait à Fiston et comment il avait été traité et que si "on" avait fait son travail et dispensé de la kiné à la place des cours de sport, on aurait pas guéri ni empêché d'évoluer la maladie mais, comme elle dit: on aurait frainé... Et ça, c'est énorme!!

Fiston devra se faire opérer, il ne peut plus marcher normalement. L'opération n'empêchera pas la fatigue mais redonnera un peu d'esthétique qui met Max tellement mal à l'aise avec lui-même.

J'ai donc rétorquer du tac au tac à ces deux abrutis:
"Cela a déjà été discuté avec l'autre médecin et ci ce n'est pas vous, ce sera votre collègue."
Quand à la kiné, je  lui ai mis les points sur les "i".
Grain de sel pour un grain de sel...Je suis une em... fière de l'être et qu'elle le sache !!
Non mais alors!!


Du coup, elle s'est tournée vers Fiston en lui faisant comprendre qu'elle le sollicitait et que son avis serait bienvenu.
 Sauf que son avis, à priori elle s'en foutait mais c'était juste une façon d'essayer de le culpabiliser sur le fait que je suis une maman "trop" protectrice... Castratrice, tant qu'on y est !!

Mais si l'on était respectueux et attentif vis-à-vis de Max, je n'aurais sans doute pas à m'exprimer de cette façon.

A bon entendeur.....

Chez Gaël:

La CIMADE demande donc à rencontrer le Ministère. Merci de faire passer cette info le plus largement possible !

Voici le texte de cet appel :

Communiqué de presse – 4 septembre 2008

Rétention administrative


Une atteinte majeure aux droits des étrangers et au rôle des associations
La Cimade a pris connaissance avec stupéfaction du nouveau décret et du nouvel appel d’offres relatif à la défense des droits des étrangers dans les centres de rétention administrative.

Le ministère de l’Immigration semble engager un processus de démantèlement de toute possibilité
sérieuse d’accompagnement et de défense des droits des étrangers en rétention
-en ouvrant la mission à toute « personne morale »,
-en émiettant par la concurrence cette mission en huit lots distincts,
-en bloquant la possibilité pour les associations d’y répondre en concertation dans le cadre
d’un groupement,
-en supprimant ainsi toute vision et cohérence d’ensemble.

Innovation particulièrement choquante, les textes veulent contraindre les associations à un devoir de neutralité et de confidentialité, interdisant de fait la fonction – fondamentale -de témoignage sur une question aussi sensible en matière de respect des droits humains.
Les textes diffusés par le ministère de l’Immigration apparaissent ainsi comme une remise en cause majeure de l’effectivité des droits des étrangers et comme la volonté de supprimer tout regard et expression de la société civile sur la réalité des centres de rétention.

Au-delà des inquiétudes que la Cimade avait pu exprimer, les textes contredisent ainsi de nombreux engagements que Brice Hortefeux lui avait donnés au début de l’été. En lien avec le Secours catholique avec lequel un partenariat était projeté et annoncé, la Cimade demande à rencontrer le ministre dans les meilleurs délais afin d’obtenir les éclaircissements indispensables.

Une fois ces clarifications obtenues, la Cimade déterminera la façon dont elle poursuivra, en tout état de cause, son action de soutien, de solidarité et de défense des droits des étrangers placés en rétention.

Contacts presse :
Julie Chansel 01 44 18 60 77 / 06 82 24 03 47
Jeanne Planche 01 44 18 72 62 / 06 42 15 77 14



Et en commentaire et signalé par Gaël chez Sakofrance  en fin de billet sur Edwige.
Arrivée là par le fourretout de Nicolas.