Après tergiversations, discutions, évaluations diverses de la situation, nous avons décidé d'un commun accord de sortir Fiston du Service de Soins à Domicile ou SESSAD.
Il vaut mieux revenir comme au bon vieux temps!
Cela veut dire, remettre en route tout le programme de kinés, courir après les ordonnances, courir après le podo-orthopédiste pour les chaussures..
Mais en y regardant de plus près, les deux années passées, j'ai du faire tout le travail qui n'a pas été fait par le personnel du SESSAD, voire même plus.
Sans compter que le statut de Fiston étant évalué à "peu handicapé", le service a utilisé les subventions pour d'autres plus atteints.
Principe sur lequel je suis entièrement d'accord à condition que l'on ne rogne pas sur les besoins de Fiston.
Or, ce n'est pas le cas.
Les cinq milles euros environ par mois versé par la Sécu n'ont pas servi à payer la visite chez le psychologue pourtant obligatoire, il a encore fallu huit mois pour obtenir les chaussures orthopédiques, la visite chez le spécialiste n'a pas eu lieu..
Et je ne parle pas des subventions versées par les autres organismes pour cette seule prise en charge!
En prenant Rendez-vous cette semaine dans le circuit normal, on 'est rendu compte que la dernière visite avait eu lieu l'année d'avant!
Fiston n'est prioritaire en rien sauf pour la remise de subvention dont il ne profite même pas dans ce qui lui revient...
Alors voilà, nous nous ne perdons rien, bien au contraire.
Le fait qu'il soit pris en charge par le SESSAD me fait baisser le versement de l'AEEH, ce que je comprends et donc il bénéficie moins d'aide pour les soins complémentaires (par exemple une inscription dans une association d'ostéopathes) qui peuvent être remboursés partiellement si le jeune n'est pas pris en charge d'autres façon.
Il faut être aisés pour assurer le minimum correct pour un enfant handicapé..
Et une augmentation des aides pour leur donner une scolarité décente et vraiment adaptée...
Parce que là comme ailleurs, il y a la "norme" et ceux qui n'en font pas partie sont éjectés et si la famille ne peut pas suivre, cela peut devenir épuisant financièrement et psychologiquement.
Alors nous avons fini par prendre les chemins de traverses..
Nous verrons bien mais, clairement, ça ne peut être pire que ce qui a déjà été vécu...