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30 décembre 2007

Le 20 décembre 2007, au Vatican, Nicolas Sarkozy a fait un discours qu’on aurait pu trouver comique, dans la bouche de Philippe de Villiers (par exemple). Mais prononcé par un président de la République, il est carrément indigne.
Il y était question de « l’avènement d’une laïcité positive, qui tout en veillant à la liberté de pensée, à celle de croire ou de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout ». Au passage, il faudra nous expliquer « ce que serait une laïcité négative » (Jean Glavany, PS) ; et puis « quand on a besoin d'un adjectif, c'est qu'on veut changer le sens du mot » (François Bayrou). On a l'impression que la « laïcité positive », c'est la même chose que la laïcité, mais en mieux ; alors qu'en réalité, cette expression vide le concept de laïcité de son sens.
Voilà une rupture qui inquiète les défenseurs de la laïcité à la française, issue de la loi de séparation de l’Église et de l’État (1905). Le Cardinal Tarcisio Bertone ne s’y est pas trompé en saluant un « changement d’orientation » de la France.
Extraits du discours de Latran (et commentaires) :

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