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17 novembre 2009

La marche des machos...

Ou guérir le mal par le mâle...
Réfléxion débutée dans "Les coulisses de Sakofrance"...

L'histoire de la domination masculine...

A quoi  peut-on penser ?

A ceci?



Corrigé par cela ?



Ou bien revu comme ça ?



Bon je digresse un peu, je le reconnais

Ou sont les femmes et qui sont les hommes?

A commencer par le mien..

Un latin, le dernier d'une famille composée de cinq soeurs et une maman..

Couvé

Gentil

Mais peu habitué à faire la vaisselle..
Le ménage, il ne connais pas
L'argent, il aurait voulu être le seul à le gagner
La cuisine...pfff..
Le gamin, se mettre en bon terme avec pour ne pas se sentir seul face à mon tempérament de costaude..
Façon de parler..
Pourtant, du haut de mon petit mètre quarante-huit...

Mais c'est dans l'esprit populaire, gentil mais...



Les femmes sont des sorcières que l'on brûlait  en des époques plus reculées.



Elle avait le pouvoir de guérir, tant les corps que les âmes:



La magie cérémonielle avait pour but d'obtenir des avantages immédiats (amour, richesse, santé...) aussi bien que de lire l'avenir.
A cette époque cohabitaient la magie savante, basée sur des textes, pratiquée par les érudits dans le but de s'attirer les bonnes grâces des esprits, de découvrir des trésors ou de se protéger des agressions, et la magie populaire, basée sur la tradition orale. Elle était principalement pratiquées par les femmes du peuple, le plus souvent analphabètes. Leurs recettes se transmettaient de bouche à oreille, de mère en fille, et permettaient de soigner les maladies des femmes et des enfants, souvent éloignés des médecins ; mais aussi de désenvoûter ou d'éloigner le mauvais oeil.


Les sorcières qui pratiquaient cette magie, tant savante que populaire, étaient accusées de jeter des sorts. en effet, si elles connaissaient les secrets de la guérison, elles devaient également connaître les secrets pour nuire... ainsi, elles étaient craintes et respectées.


Il n'y eut qu'en France où toutes les croyances magiques furent assimilées à la sorcellerie démoniaque. Ces pratiques, autant populaires que savantes, furent condamnées...




L'homme est donc accusé de violence
Cela ne l'empêche pas d'être, parfois, victime de sa propre violence..









 Et pour ne pas en faire un sujet futile, comme le préconise Juan, autant se poser des questions et essayer d'y répondre.


Par exemple et à l'instar de M., je n'ai pas voulu tenir mon mari au courant des examens à faire dans le domaine de ma santé.
Examens importants.

J'ai préféré me faire accompagné par M. ou bien aller seule.


Parce que mon homme a assez à faire avec sa propre maladie.


Parce que sa maladie à lui le rend fragile et que j'avais plutôt besoin de force pour affronter ces examens désagréables.


Ce n'est pas du féminisme, ni un manque de confiance mais une façon de protéger mon entourage et de ne pas sombrer dans le pessimisme avant l'heure.


Par habitude de gérer seule.



Dans ma vie d'aventurière, j'ai fait du stop toute seule. 


J'ai sauté en parachute à une époque ou les "petits bouchons" comme moi restaient dans des zones  moins dangereuses..


Notre instructeur nous avait déclarées (nous étions trois nanas, la vingtaine et pas froid aux yeux!)  les plus petites qu'il ait jamais vu sauter en parachute..


J'étais la plus petite de toutes..

Et il a fallu me faire quelques trous en plus dans le harnais...



Et j'ai appris comme les hommes à faire les rouler-bouler, à m'éjecter de l'avion en simulation et tout ce qui fait le "bon" parachutiste...


Et quand le moment fut venu, j'ai fait comme tout un chacun présent, j'ai cavalé après l'avion au ralenti parce qu'il ne s'arrêtait pas pour économiser l'essence.


C'était prévu au programme.


Arrivée la dernière, je me suis retrouvée la première à la porte, prête à ma première sortie.


Et j'ai sauté..


Voilà, pour prouver que c'était possible.
Malgré la trop grande toile du parachute qui m'accrochait au ciel.


J'ai atterrie bonne dernière.
Presque debout tellement j'étais trop légère.


Et j'ai constaté une chose à mon deuxième saut..
Ce n'était pas pour moi.



Trop petite, trop fragile, trop ou bien pas assez.


Si j'ai adoré le temps passé en l'air, le reste était hors de ma portée.


Avec trop de vent, je n'ai pas réussi à rabattre la toile trop grande pour moi...
c'était un parachute de l'armée.


J'étais trop petite pour tenir ramener ma voile à bout de bras.
Trop légère pour atterrir au plus près des bâtiments.
Trop légère pour diriger mon parachute.
J'avais juste le sentiment d'être un singe escaladant les une branche d'arbre.



Depuis, bien sûr les parachutes ont été adaptés mais l'aventure à l'époque me paraissait  digne de mon côté rebelle...


J'ai donc réintégré ma carrière de petite femme et suivi un chemin tout aussi difficile mais plus accessible.


Les voyages en solitaires.


Et les hommes rencontrés n'ont pas été plus machos qu'ils ne le sont aujourd'hui.


Pas plus dangereux non plus.


J'ai croisé des femmes homosexuelles dont certaines ont été très agressives...
Voire même plus que certains hommes.

Au fond, tout est question de personnalité.

Les hommes ne sont pas comme les femmes et les femmes ne sont pas comme les hommes.

Les différences peuvent être génétiques même si la nature peut, à l'occasion inverser les rôles mais elle peut être, également, identitaire ou psychosociale.



Je n'ai pas de jugement à avoir, seulement je suis convaincue que la relation hommes-femmes est avant tout une façon d'être au monde.


Une certaine façon d'être soi face à l'autre.


S'accepter et s'aimer soi-même pour mieux accepter et aimer l'autre.


Au fond, tout est question de nuances.


Une femme devrait pouvoir être ce qu'elle sent qu'elle peut être et 'l'inverse devrait être vrai aussi!


Comme ceci
 







Ou comme cela...









Ici et là...Les femmes apprennent à vivre leur vie...

Ici et là, nous finirons bien par trouver le mode d'emploi du respect de l'autre et à mon sens, c'est par là que ça commence.

Dans l'écoute, hors des sentiers battus.. Si l'on peut dire.