Tous les matins, il faut un temps à Fiston pour que la douleur s'estompe.
C'est difficile!
Dans notre pays la lutte contre la douleur qui fait partie de la charte de l'hôpital reste encore un mot mal compris.
Je suis allée au secrétariat médical pour demander quelque chose en plus mais lorsque je suis retournée comme prévu, la secrétaire n'avait toujours pas vu de médecin pour poser la question.
Il va sans doute falloir que j'aille faire le pied de grue chez les infirmières.
Les médecins sont, sans doute, tellement sollicité qu'ils en deviennent invisibles dès que le patient est sorti de l'hôpital.
Hormis ce point précis, mon ado est content d'être dehors.
Plus de réveil le matin au chant du coq!
Internet toute la journée ou presque...
Les copains qui se connectent pour demander des nouvelles.
Le soir, tout va bien.
Avec le temps, ça ira de mieux en mieux, j'en suis sure mais il faut passer ce temps..
La kiné, enfin trouvée, vient lundi.
Je reviens, maintenant sur la question des 35h à l'hôpital posée par mon adorable neveu de blog...
Je reprends mon commentaire en réponse en complètant ma pensée.
Le problème posé par les 35h est un faux problème et avec le chômage en France, il y a suffisament de personnes au chômage pour embaucher et de l'argent dilapidé ici et là.
Mais, également, toutes les dépenses de recherhes non-urgentes.
Je ne suis pas rétrograde mais je pense qu'en temps de crise, l'argent doit être partager pour le bien-être des personnes et non pour des recherches qui peuvent attendre.
L'objectif, est à terme, de faire une médecine à deux vitesses.
Ceux qui pourront payer d'un côté avec une excellente médecine de pointe et de l'autre, la médecine du pauvre de ceux qui n'ont pas les moyens, et ce n'est pas qu'un cliché...
C'est bien ce qui fait peur, y compris aux médecins. En tout cas, c'est le discours que j'entends et quasi-unanime de la part des personnels soignants comme des médecins qui habituellement votent à droite..
Ce qui est un signe!
beaucoup ont regretté d'avoir voté Sarko...
Parce que leurs conditions de travail sont insupportables.
On ne remplace plus les départs en retraite.
Le pire est qu'on ne garde plus les patients (mon gamin aurait du être hospitalisé au moins 10 jours de plus mais on l'a mis dehors quoi qu'il en soit) pour remplir les lits et les médecins opèrent autant qu'ils le peuvent.
Le rendement d'abord au mépris des patients, de la sécurité et des médecins eux-même.
Ce n'est même plus, à ce stade, un problème de 35h (auxquels le personnel n'est pas opposé du tout) car bien géré, cela arrange des professionnels qui font un boulot usant, mais bien un problème de rentabilité.
Nous ne sommes que des statistiques, des chiffres, des numéros et pas grand chose d'autre.