Et à part des maux de gorge récurrents, je n'éprouvais pas grand chose.
Mais un médecin sur Paris m'a conseillé de demander une analyse de sang pour vérifier le fonctionnement de ma thyroïde.
Des examens médicaux ont donc été effectués sur ma glande thyroïdienne.
Verdict:
Trop active.
Elle m'occasionne quelques difficultés de respiration dont je n'avais même pas conscience jusqu'à présent.
Le fait est que son accroissement ne se voit que très peu.
Et bizarrement les analyses sanguines sont bonnes exceptées un effondrement du taux de TSH.
Et je l'ai donc mis sur le compte d'une faiblesse de mon système O.R.L.
Ce qui est sûr est que je n'ai jamais vraiment eu de symptômes indiquant que ma thyroïde était en train de prendre cette place prépondérante dans ma vie.
Le médecin s'est donc sentie responsable de ma prise en charge en me traitant comme une gamine.
Vous voyez, votre thyroïde évolue depuis fort longtemps sans doute.
Comment se fait il que vous n'en soyez pas gênée?
Grosse comme elle est, impossible que vous ne l'ayez pas sentie.
Il faut vous occuper de vous.
Et allez hop, un coup de bistouri et c'est réglé.
Sauf que le coup de bistouri ne règle pas forcément tout et que avant de décider, on en discute ensemble mais on ne me balance pas ce genre de discours de cette façon.
Tout se discute.
Bon d'accord, la dame m'a reçue en urgence.
Bon d'accord, elle était pressée par une réunion de "je-ne-sais-quoi" et avait donc autre chose à faire mais cela implique t'il qu'elle doivent me faire la morale comme elle l'a fait.
Le meilleur moyen de me faire fuir.
Je n'aime pas que l'on me traite comme une écervelée qui ne sait même pas de quoi elle parle.
Je suis certainement plus renseignée qu'elle l'imagine.
Et puis un simple traitement médicamenteux oblige à des contrôles réguliers
(cela coûte à la sécu, eh oui, cela lui a échappé!) et puis c'est plus simple le coup de bistouri.
Ensuite on met sous traitement à vie, de toute façon, d'un côté comme de l'autre, je n'y échappe pas.
Sur les conséquences réelles de l'intervention pas un mot (c'est vrai, elle était très très pressée).
Sur les inconvénients, pas un mot.
En bref, je te fais la faveur de te recevoir en urgence, j'écris au médecin traitant, je lui explique en des termes parfaitement compréhensibles même pour moi, la profane, ce qu'il en est.
Je ne réponds pas à la demande de renseignements et je ferme l'enveloppe de façon à ce que je ne puisse pas y avoir accès, ce qui est très malpoli.
Une fois sortie, je me suis donc empressée de l'ouvrir.
Je suis parfaitement capable de supporter l'annonce de la vérité et de ce que l'ON prévoit pour moi et j'aimerai autant en être partie prenante étant la première intéressée.
C'est la seule façon pour moi, lutter contre une éventuelle complication, si complication il devait y avoir.
Je suis suffisamment battante pour ça, et puis à la vérité, je n'aime pas que l'on prenne pour une idiote
Enfin, il s'agit de mon corps, de ma vie et de ma santé et je n'y suis pour rien si je suis restée très fortement asymptomatique jusqu'à présent, et qu'il est vital pour moi d'être pleinement associée à mon traitement avec toutes les informations qui seront utiles à ma propre prise en charge.
Cela fait partie de la Charte Européenne des Patients
dont voici un extrait:
1-Droit aux mesures de prévention
Chaque personne a droit à un service approprié afin de prévenir la maladie
2-Droit d'accès
Chaque personne a le droit d'accéder aux services que ses besoins de santé requièrent. Les services de santé doivent garantir l'égalité d'accès à chacun, sans discrimination sur la base des ressources financières, du domicile, du genre de maladie ou d'horaires d'accès aux services.
3-Droit à l'information
Chaque personne a le droit d'accéder à toutes les informations concernant son état de santé, les services de santé et comment y avoir accès, et à tout ce que la recherche scientifique et l'innovation technologique rendent disponibles.
4-Droit à participer aux décisions
Chaque personne a le droit d'accéder à toute information qui pourrait lui permettre de participer activement aux décisions concernant sa santé ; cette information est un préalable à n'importe quels procedure et traitement, y compris la participation à la recherche scientifique.
5-Droit à la liberté de choix
Chaque personne a le droit de choisir librement parmi les différentes procédures de traitement et les différents soignants, sur la base d'informations proportionnées.
6-Droit à l'intimité et à la confidentialité
Chaque personne a droit à la confidentialité de ses informations personnelles, y compris l'information concernant son état de santé et les procédures diagnostiques ou thérapeutiques potentielles, aussi bien qu'à la protection de son intimité pendant l'exécution des examens, des
visites de spécialistes, et des traitements médicaux/chirurgicaux en général.
7-Droit au respect du temps des patients
Chaque personne a le droit de recevoir le traitement nécessaire au cours d'une période de temps brève et prédéterminée. Ce droit s'applique à chaque phase du traitement.
8-Droit au respect des normes de qualité
Chacun personne a droit à des services de santé de haute qualité, sur la base de la spécification et du respect de normes précises.
9-Droit à la sécurité
Chaque personne a le droit de ne pas souffrir du mauvais fonctionnement des services de santé, des méfaits ou des erreurs médicales, et a droit à des services et des traitements de santé qui répondent à des normes élevées de sécurité.
10-Droit à l'innovation
Chaque personne a droit aux procédés innovants, y compris en matière de diagnostic, selon les normes internationales et indépendamment de considérations économiques ou financières.
11-Droit de ne pas supporter la souffrance ou la douleur inutiles
Chaque personne a le droit de ne pas supporter la douleur, autant que faire se peut, à chaque phase de sa maladie.
12-Droit au traitement personnalisé
Chaque personne a droit à des programmes diagnostiques ou thérapeutiques conçus, dans la mesure du possible, en fonction de ses besoins personnels.
13-Droit de se plaindre
Chaque personne a le droit de se plaindre toutes les fois qu'elle a enduré une souffrance et le droit de recevoir une réponse ou tout autre retour.
14-Droit à être dédommagé
Chaque personne a le droit de recevoir un dédommagement suffisant, dans des délais raisonnablement courts, toutes les fois qu'elle a souffert, physiquement ou moralement, d'un examen médical ou d'un traitement dans un service de santé.
Je n'aime pas que l'on fasse comme si j'étais une tierce personne.
J'ai donc l'intention de prendre une période sabbatique, de toute façon, je ne blogue plus vraiment avec la ferme intention de m'occuper de moi.
Je reviendrai donner des nouvelles de temps en temps de Fiston comme de moi-même, promis.
Mais pour le moment, je pars pour la pêche à l'énergie.