Le procès de Rodolphe Juge, poursuivi pour s’être interposé pacifiquement entre ses élèves et la police, lors d’une manifestation parisienne, est reporté au 24 septembre, en audience collégiale.
C’est un premier recul, obtenu grâce au courant de solidarité animé par les organisations syndicales, notamment la CGT dont il est membre, ses collègues, ses formateurs de l’IUFM, ses élèves.
La présence de plus de 300 personnes au rassemblement organisé ce matin devant le Palais de Justice de Paris et les milliers de signatures recueillies sur la pétition en témoignent.
Dans l’immédiat, la FERC-CGT et l’UNSEN-CGT appellent leurs organisations à poursuivre la campagne d’information et de pétition pour exiger la relaxe de Rodolphe.
Cette dynamique doit permettre, au-delà de sa situation, d’avertir le ministre de l’Education et le gouvernement que cette solidarité jouera pour toutes celles et tous ceux, notamment les lycéens, qui pourraient être victimes d’arrestations arbitraires. La répression ne peut être un moyen de régler une situation qui est la conséquence de la politique gouvernementale en matière d’éducation.
Le ministre doit entendre et prendre en compte les revendications exprimées par les personnels, les lycéens, les parents.
La CGT appelle à poursuivre et à amplifier les mobilisations en cours.
Montreuil, le 17 avril 2008
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