Hier est arrivé par courrier l'accusé réception de ma réclamation à la Défenseure des Enfants.
Dominique Versini.
Demande qui sera traitée par la même personne qui est déjà intervenues sur notre dossier scolaire il y a trois ans et demi.
Ce qui veut dire que les dossiers restent, qu'il y a des traces comme nous l'avons évoqué avec M. hier au soir.
Que tous les témoignages que j'envoie, même si on pourrait avoir le sentiment que cela ne sert à rien, sont soigneusement lus et archivés.
Et que cela sert sans doute, sans que nous le sachions, mais fait référence.
Que telle situation a été vécue de telle façon a tel moment.
Que tous nos jeunes ont plus souvent des devoirs que des droits respectés.
Or nos enfants ne nous appartiennent jamais, ni à nous les parents, encore moins à ceux qui s'arrogent des droits sur eux sous prétexte d'éducation.
Ils s'appartiennent d'abord à eux-même.
Ils ne sont en aucun cas le prolongement de notre égos mais seulement des personnes en devenir, en maturation...
Ce qui ne veut pas dire qu'il faut les abandonner à eux-même, non, loin de là mais plutôt que de leur laver le cerveaux avec des ordres, ne vaut-il mieux pas leurs donner les outils qui leurs seront utiles pour construire une vie heureuse et épanouie?
Il y aurait moins de suicides, moins de souffrances d'adultes, moins de sentiments de gâchis parfois prégnants
qui mènent à la recherche d'expéreiences extrèmes dans la drogue, l'alcool, les sports violents.......
Partout où la recherche du sens de la vie peut se découvrir au cours de rituels purificateurs par lesquels on se met en danger afin d'éprouver sa force et sa capacité à penser par soi-même.
Cela fait six mois que ma soeur est morte, suicidée.
La nuit du 11 au 12 en sera la date d'un anniversaire funeste.
Sa vie ne devait pas avoir un sens suffisamment fort pour aller jusqu'à ce geste irrémédiable mettant en danger sa propre famille, ses enfants surtout.
J'espère qu'ils trouveront l'essence même de leur vie.
De vieux souvenirs partagés, en souvenir d'elle.