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La France d'en bas, les prolétaires, les « milieux populaires »... Quel que soit le terme employé, les mots cachent une réalité peu palpable pour ceux qui n'en font pas partie. Cette réalité, des journalistes ont voulu s'y frotter pour mieux comprendre la vie de ceux qu'ils ne connaissent qu'à travers les statistiques.
Une des trois meilleures ventes du moment, c’est bien sûr Le Quai de Ouistreham de Florence Aubenas, que vous êtes plusieurs dizaines de milliers à avoir lu. C’est à Caen que Florence Aubenas a choisi de s’immerger : une petite ville, où elle n’a pas d’attache, personne pour la dépanner et « même pas de voiture », le sésame indispensable pour décrocher un emploi dans les régions où les transports en commun sont inexistants. Pas de voiture, pas de travail. Mais pas de travail, pas d’argent pour une voiture. Florence Aubenas se fait donc prêter, pour pouvoir postuler aux alentours, un « tracteur », voiture de troisième main peu engageante qui, personnifiée, devient presque le second rôle de son récit. Chambre de bonne meublée, voiture en mauvais état, CV inexistant (dans le scénario qu’elle a imaginé, elle est une ancienne femme au foyer sortant d’une rupture), teinte en blonde, voilà Florence Aubenas parée pour sa nouvelle vie.
La suite.
La vidéo de son passage au 13H de France 2
La France qui se lève tôt, qui se couche tard.
Au moment de la discussion sur la réforme des retraites, une des mesures principales qui arrangerait le MEDEF, serait d'amener le départ à la retraite à l'âge de 61 ans.
Ou comment dresser ceux qui travaillent contre ceux qui n'en ont pas la possibilité.
Ecoutez Laurence Parisot.
On n'est pas au bout de nos peines.
Comme quoi, rien n'est jamais acquis et la vigilance de mise, même lorsque tout va bien et surtout lorsque tout va bien.
Nous sommes loin de la période d'abondance
Et nous nous sommes endormis sur nos lauriers.