Les pas perdus qui nous mènent en enfer
Ca a commencé un matin, vers 7h. Ca n'a pris qu'un instant, un petit instant où l'accident vasculaire cérébral a eu lieu. La seconde d'après, le vieil homme était étendu par terre, il ne parlait plus, il ne bougeait plus. Réaction, intervention, soins. Six mois plus tard et une hémiplégie gauche en cadeau, il sortait de la clinique de rééducation où il avait été assisté et entraîné à réutiliser sa jambe droite et à remarcher lentement mais surement.Ce que je vais vous raconter maintenant, c'est ce qui s'est passé dans la vie de cet homme et de ses proches, ce que je vais vous raconter, ce sont ces petites étapes qui font que l'enfer devient plus proche à chaque instant, ce que je vais vous raconter, ce sont ces tentatives de tendre les bras plus loin, de porter la tête plus haut pour rester hors de cette masse bourbeuse et aspirante qu'est le handicap au quotidien.
Le passage de l'état valide à celui de handicapé est une chute vertigineuse, un gouffre sans fond, le gouffre de la dépression. L'homme, c'est un vieil homme, un homme qui a joui de chacun de ses membres pendant 80 ans. Marcher, piétiner, courir, s'arrêter, se lever, s'assoir, ralentir, accélérer... toutes cette vie si simple que l'on a connu sans se poser de question. Exit, la marche, exit l'indépendance, exit la vie, exit l'autonomie.
La suite.
Cet article qui nous rappelle que nous sommes tous mortels, exposés à la fragilité de la vie d'où la nécessité de prendre conscience du fait que notre vie dépend toujours de celle des autres, que nous le voulions ou non.
Il est donc nécessaire de rester solidaires, c'est tous ensembles que nous pouvons lutter contre les difficultés de la société. Et c'est bien parce que nous avons perdu cette notion que les difficultés nous rattrapent et nous envahissent.
Allez Voir cette vidéo puis celle-ci.
Toutes les violences sont à bannir.
Là-bas comme chez nous.