Vendredi soir, avait lieu la troisième République des Blogs au Ferdillon.
Nouvelle à Toulouse , je me régale de ces ballades à pieds dans les villes que je ne connais pas.
C'est une excellente façon de découvrir un nouveau lieu.
Donc après ma visite à la médiathèque afin de m'approvisionner en nourritures livresques, je me suis rendue "bon pas, bon oeil" au rendez-vous de la République des Blogs.
Je n'avais qu'une petite heure à disposition pour rencontrer des blogueurs que je ne connaissais pas.
Philippe de Vue de Droite dont les expériences politiques nous ont diverti(e)s.
Chouca de Jardins Politiques que je n'ai pas trop côtoyé.
Le jeune auteur de Politikele.
Et puis Hyarion , l'inénarable Anarcho-Monarchiste, dont la verve m'a enthousiasmée.
Il est vrai qu'une heure et des brouettes, cela fait court.
Ma petit famille m'attendait.
Et l'heure du repas le soir est le moment que choisit mon fils pour se libérer de ses tensions de la journée.
Ce moment est vital pour lui.
Il vit une certaine forme de harcèlement qu'il nous est difficile de prouver mais néanmoins réelle.
Je me suis beaucoup trop impliquée et cela gène tellement que certains baissent la tête lorsqu'ils me voient.
Je dérange et ce n'est pas fini.
J'ai prévenu, je ne veux pas me taire. C'est ma façon à moi de faire de la politique. Me battre pour que ça change.
Et dans le domaine du handicap, comme dans la précocité intellectuelle, il y a encore un gouffre d'idées préconçues à changer, tant au niveau de l'éducation que de la prise en charge médico-psychologique.
Un monde dont tout le monde parle mais qu'il faut vivre au quotidien de l'intérieur pour en comprendre les implications.
Rassure-toi, Monsieur Poireau, je me protège.
Rien que pour énerver ceux qui voudraient bien que je devienne invisible.
Je vais même te dire que, à part la colère qui me permets de me concentrer sur ce que je vais mettre en oeuvre, je suis très très calme.
C'est paradoxal, je sais !
Comme me disais un permanent de l'association "l'ADEPES" de Ramonville, qui fait aussi parti de l'équipe du Maire de Toulouse, Pierre Cohen:
"Tu es en colère, génial. Je ne m'inquiète donc pas pour toi !"
Et non, je ne tourne pas en rond.
J'ai juste fait des choix qui respectent mes priorités.
Que peut-être d'autres ne comprennent pas mais c'est comme ça.
Fanette, c'est avec plaisir que j'ai passé cette petite heure en votre compagnie à tous.
Et la soirée aurait pu être plus longue mais ce sera pour une autre fois.
je n'ai pas rencontré François Briançon.
C'est dommage, cela avait l'air intéressant.
Ceci dit les regrets ne servent à rien.