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03 juin 2009

Enfoncer le clou: pas de social ni de médical au rabais !

Pendant la semaine de notre absence, nous avons reçu de document du centre:
Une enquête sur la qualité de l'accueil en SESSAD:

Voici donc ma réponse



J'aurais préféré que Fiston sorte du système, ne serait-ce que pour les chaussures orthopédiques qui sont immettables.

Elles lui font mal. Il ne les supporte pas.

Tout à l'heure, avant de partir en kiné, il voulait les remettre mais je lui ai refusé.
Quand ça ne va pas, on ne doit pas le cacher.

Sans quoi, personne ne prendra en compte que ces chaussures qui ont été ordonnées en octobre 2008 n'ont été livrées qu'en Avril 2009 et qu'il a fallu les rendre parce qu'elles n'allaient pas.

Et aujourd'hui, elles continuent de faire mal..

Faut-il que mon gamin aille pied nus?

Je parlais dans cet article d'un rendez-vous sollicité auprès d'un médecin faisant parti du conseil scientifque de CMT-France.

Rendez-vous que j'ai demandé au mois de Mars et que j'attends toujours.

Je me suis donc renseignée auprès de l'AMUF  pour savoir à qui m'adresser pour avoir un autre avis sur les déformations de Fiston.

Monsieur Patrick Pelloux m'a gentiment répondu.

Fiston n'ets pas très chaud pour se faire de nouveau opérer.
La première intervention s'est mal passée.
Il a eu très mal à cause d'une mauvaise évaluation de la douleur et, il faut le dire, du manque d'humanité de certaines personnes.
Sans compter la nécrose qui lui a pris deux mois pour guérir...
Personne ne peut lui en vouloir de refuser la médecine au rabais...

Ce ne sont pas les chirurgiens et les praticiens que je mets en cause mais une certaine idée de la médecine.
La médecine au service de l'homme et non au service de la rentabilité..

Ils savent pourtant que si une première intervention est mal vécue, il y a de fortes chances pour que les suivantes ne se fassent pas en temps et en heure.

C'ets la raison pour laquelle, on essaie de ne pas faire d'imper lors d'une première intervention.
Ce que nous avait dit l'enesthésiste.

Et malgré tout cela, parce que notre hôpital tombe sous la coupe des réductions budgétaires, nous risqons tous un jour d'être pris par ce système de santé régie par le néolibéralisme.

Et tout le circuit est à remettre au coeur de l'humanisme.

De l'étudiant au professeur, toute la filière est à remanier de façon à ce que nos médecins ne sombrent pas dans la folie du bénéfice à tout prix.