Vers 15h15, ce samedi 26 janvier, le Buena Vista a commencé à se remplir progressivement.
Nous étions nombreux, une cinquantaine inscrits.
Les différents partis étaient représentés.
Pierre COHEN accompagné d'une personnalité des Verts : Gérard Onesta.
Jean-Luc FORGET
Jean-Michel LATTES, Adjoint au maire de Toulouse
François SIMON et Yannick DIGNAC
Le Parti Occitan (sur la liste de François Simon)
Jean-Luc Forget a ouvert le feu.
Selon lui, la ville de Toulouse est asphyxiée par le manque de transports en commun. Ce qui provoque un grave déficit de démographie.
Les équipements sont incohérents.
Il faut commencer par créer un réseau de pistes cyclables sécurisées avant d'investir dans le parc de vélos.
Il est urgent de relier l'aéroport et le zone aéro portuaire au Centre Ville et faciliter l'accès aux entreprises en banlieue.
Il est également nécessaire de recourir à la dette publique, en partenariat avec des partenaires pour fixer les priorités et les urgences.
Jean-Luc Forget n'envisage pas de privilégier l'utilisation du canal.
Pour lui, pas de gratuité du transport, sauf pour les jeunes de moins de 26 ans, les personnes en recherche d'emploi et les personnes âgées touchant de petites retraites.
J'ouvre une parenthèse de correction.: Dans son commentaire (voir ci-dessous) le Petit Grognard me signale que: forget n'est pas opposé au recours à la dette, ce qui nuance un peu mon premier jet, et qu'il n'est pas question de dilapider l'argent public.
Avec toutes mes excuses.
Jean-Michel Lattes, adjoint aux transports de la Mairie de Toulouse a pris la parole à son tour.
La Mairie de Toulouse envisage un site resserré pour le métro et un développement du tramway dans le but de faciliter la connexion: gare (Matabiau) - aéroport (Blagnac). La gare de Matabiau serait au coeur de toutes les connexions.
Il est question d'affiner l'offre de transports dans une logique d'agglomération: création d'un réseau en étoile.
Il est aussi question du développement du parc à vélos comme à Nantes, pour entrer dans le système du développement durable.
Il serait question de mettre plus de navettes comme celle qui tourne en Centre Ville.
Par contre, pas de gratuité du transport, seulement un système d'abonnement mensualisé.
La Mairie soutient le projet de seconde rocade afin d'alléger la première et considère qu'il est important d'élargir l'offre de T.G.V. ainsi qu' aérienne, en partenariat avec différents partenaires.
François Simon.
Pour sa part, revient brièvement sur son idée première de tramway autour de Toulouse et d'un centre ville de plus en plus piétonnier.
Il évoque une nécessité écologique et sociale. L'engagement politique doit être cohérent et à l'échelle planétaire.
Il faut, selon lui, développer les transports tardifs et la nuit.
Remettre en service les lignes supprimées par les travaux et améliorer les relations inter-quartiers.
Développer le co-voiturage.
Sécuriser et prolonger les pistes cyclables et ouvrir des vélostations aux stations de métro et en banlieue.
Il évoque la nécessité d'un contournement ferroviaire pour acheminer les matière dangeureuses. qu'il n'y ait pas de Seveso ferroviaire.
Le milliard d'euros que coûterait la rocade seraient attribués à l'aménagements des transports en communs.
Il préconise l'idée d'instaurer la gratuité des transports calculé sur la base de 2 ou 3 pleins d'essence par an.
L'utilisation du canal serait géré en régie directe.
Pierre Cohen , arrivé un peu en retard.
Il faut aller plus loin dans le sens d'un remaillage complet avec un lien "metro-bus" sur toute l'agglomération Toulousaine.
L'objectif étant de créer le lien social.
Développement de vélostations. Cette proposition fait l'unanimité.
Ouvrir une ligne de tram radial: Garonne-canal ainsi qu'une circulaire intramuros. (Voir le P.D.U.)
Nécessité de mettre autour d'une table les diférents acteurs économiques de la ville de Toulouse pour un transport déconnecté du coût et de l'entreprise.
Par exemple Airbus et Alcatel dépensent beaucoup d'argent pour faire construire des parkings. Cet argent pourrait servir au financement des transport en y associant les salariés.
Développement du réseau Mobibus.
Faire participer les conseils Général et Régional aux financement (sur une base de 6 années) et définir avec eux les priorités.
A terme, faire intervenir une régie de transport dans l'utilisation du canal bien que ce ne soit pas une priorité actuelle.
Dans le domaine Rail-Air-Bitume, Gérard Onesta (vert) préconise
De développer le rail plutôt que le grand contournement de Toulouse qui n'est pas une nécessité.
Faire payer les nuisances aux compagnies aériennes plutôt qu'aux collectivités locales.
L'objectif prioritaire étant de faire baisser ces nuisances en favorisant l'utilisation du T.G.V. et le frêt ferroviaire au maximum.*Il serait intéressant d'instaurer et d'élargir le système de visio-conférence afin d'éviter les déplacements.
François Simon et jean-Luc Forget disent être d'accord avec les propositions de Gérard Onesta.
Faire du ferroviaire une vraie grande priorité. le politique doit jouer son rôle sur les vrais débats. dit Forget.
Les pollueurs doivent payer leurs nuisances.
François Simon pense qu'il faut taxer le kérosène.
Pas de second aéroport mais plutôt des départs de différents villes comme Carcassonne ou Tarbes, par exemple et un vrai plan de réduction du bruit.
Le plus dommage: que les blogueurs soient partis sitôt la fin de la présentation de propositions des différents politiques. Nous aurions souhaiter un prolongement entre blogueurs autour d'un verre.
Cependant, cette première s'est bien passée. du civisme malgré une ou deux tentatives de provocation mais vite réprimées par le modérateur Damien qui a fait un bon travail, et par les blogueurs, eux-même.