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06 septembre 2009

Verdict médical et rencontre heureuse...

Ces derniers jours, en prolongation, des vacances se sont révélés positifs en tous sens.

Nous avons donc rencontré ce médecin spécialiste de la CMT, maladie qui pourri quelque peu la vie de Fiston.
Après avoir lu un article de lui dans le magazine de CMT-France dans lequel il expliquait que la chirurgie n'était pas toujours la seule réponse aux difficultés des patients.

Intéressée, intriguée et surtout motivée par Fiston qui refusait toute intervention chirurgicale depuis ce malheureux couac à l'hôpital.

Intervention qui l'a coupé de la sérénité de traitement plus lourd même lorsque la nécessité se fait sentir.
Non pas que je remette en cause la compétence du chirurgien orthopédiste.

Je suis convaincue de l'excellence de son travail.

Par contre, l'entourage et la prise en charge au niveau de l'hôpital, de l'anesthésiste et de certaines infirmières à été complètement nulle.

J'ai posé des question et exigé des réponses mais l'hôpital m'a renvoyée chaque fois dans un face à face avec le chirurgien qui s'est senti, à juste titre, agressé, hypothèquant par la même occasion, toute capacité à un suivi médical serein.

J'ai encore la réflexion de l'anesthésiste, lors de la visite de contrôle avant hospitalisation.
Elle m'avait affirmé que la prise en charge de l'anesthésie et de la douleur devait être parfaite sous peine de se retrouver face à un mur de refus en cas de grande souffrance de l'enfant.

J'avais donc fait confiance et Fiston aussi.

Or, du début à la fin, il y a eu douleurs, mauvaise gestion de la douleur, mauvaise prise en charge du suivi dont il a résulté cette nécrose (infection au niveau de la cicatrice qui aurait pu entraîné gangrène et septicémie et amputation du pied!)

Et le tout dans un conteste de quasi-accusation des parents d'être trop attentif à leur enfants.

La faute des parents, mais voyons donc.
Pour expliquer la restriction budgétaire, les parents ont toujours bon dos...

Il nous fallait donc l'avis de ce médecin pour savoir si nous pouvions éviter tout nouveau "charcutage".

Dans la salle d'attente, nous avons discuté avec un jeune opéré âgé d'une vingtaine d'années accompagnée de sa mère.
Il nous a dis avoir été plusieurs fois opéré par et toujours dans des conditions optimums.
Avec une grande écoute de l'équipe médicale.
Et toujours une surveillance réelle des réactions post-opératoires et un suivi sans faille.

Chacun a fait ce qu'il a dit.

Nous, nous ne voulions qu'un avis "contradictoire".
Et je lui ai raconté pourquoi.

Son conseil était de demander à être opéré par ce médecin en cas de réelle nécessité d'intervention.

L'éloge était tel que je me suis dit que l'on verrait selon ce qui se dirait et surtout dans quel état d'esprit.
Etant donné la difficulté d'obtenir un rendez-vous et la façon dont il a fallu que j'insiste et le peu d'empressement à communiquer, sans compté que j'ai reçu l'annulation dudit rendez avant d'en avoir été informée, j'avais de sérieux doutes...

Nous avons donc attentivement observé ce qui s'est dit et fait pendant la consultation.

Qui s'est fait sur un mode humain.

J'ai bien expliqué les circonstances de notre venue sur l'hôpital de Garches, l'objectif de la consultation et ce qui la motivait puis nous l'avons laisser faire son enquête médicale.

A savoir quelles sont les réelles difficultés de Fiston à marcher, se tenir debout, l'usure des chaussures, les douleurs existantes et la gène constante ou non.

Et LE verdict de la correction chirurgicale est bien entendu été amené car il n'y en a pas d'autre.

Suivi de la grimace de l'intéressé conscient de la justesse de la proposition.
Fiston sait que sans cette intervention, il ne retrouvera pas la stabilité de la station debout.

Heureusement, le médecin a bien saisi la subtilité de mettre des bémols à son diagnostique.
Il a donc proposé deux solutions.

La première étant de pratiquer la correction en deux fois avec une première intervention pour remettre les pieds à plat.

En précisant bien sûr que la rétractation du tendon pouvait réapparaître dans quelques années.
L'intervention supprime les conséquences de la maladie mais pas la cause.

Suivi d'une seconde intervention dans quelques trois ou quatre ans pour remettre le pied droit dans son axe et supprimer la déformation la plus importante.

Du coup, devant cette réalité, j'ai insisté auprès du médecin pour que l'intervention soit pratiquée par lui-même et à Garches pour casser les mauvais souvenirs de l'hôpital de Toulouse.

Devant mon insistance, il a accepté et donc, nous devons en reparler avec Fiston mais il y a de fortes chances pour que cela se passe comme ça.

Nous logions chez la petite cousine de Fiston.
Nous avions la vue sur Tour Eiffel et notre séjour s'est fait dans une ambiance familiale très agréable.
Ce que je voulais pour que Fiston soit dans les meilleurs conditions pour la meilleure solution le concernant.

A voir mon fils devant tant de difficultés, je me doutais aussi que la solution chirurgicale serait proposée mais il est hors de question que cela se passe n'importe comment!

Et puis l'hôpital de Garches se trouve dans le fief Sarkozyste et dispose peut-être d'un meilleur traitement au niveau subventions.

Sans doute, l'hôpital dispose-t'il de moyens financiers plus importants qui permet une prise en charge adéquate.

Il n'y a plus qu'à obtenir l'assentiment total de Fiston.

Ce entretien heureux fut suivi de la rencontre de Nicolas, mon mentor en bloguage avec M. que j'ai rencontrée très vite après avoir ouvert mon blog.

Nicolas qui me guide depuis longtemps.
Ce que je ne savais pas est que l'idée de me faire ouvrir un blog venait de lui et je rassure tout le monde, M. ne m'a pas traumatisée plus que ça.
Je la considère comme une véritable amie, je l'apprécie beaucoup.

J'étais très curieuse de rencontrer Nicolas, émue aussi, ça m'a d'ailleurs un peu coupé le sifflet.
Moi qui suit très communicative et bavarde habituellement, tout d'un coup, je ne savais plus trop quoi dire.
Nicolas est lui-même très discrêt et délicat.
Je l'apprécie beaucoup pour ces qualités.
Je le considère comme un ami depuis le temps que nous nous "fréquentons" par commentaire et mails interposés.

Puis s'est joint à nous, le célèbre Tonnegrande, élégant filosophe... Ah, non pardon ce n'est pas lui, c'est son clône...

Enfin, Fiso est arrivée, très en verve.
Qui s'est prise d'affection pour le  nouveau beau serveur de La Comète!


Et la danse de la séduction rondement menée par Fiso fit naître quelques petits ressentiments de la part du Filosof.
Tout d'un coup, le clöne rejoignait son maître et quelques petites piques firent leur effet.
L'un pour éviter que "l'affaire" ne prenne trop d'ampleur, l'autre pour que l'affaire prenne l'ampleur qui lui convenait.
Et le beau serveur effectuant ses tours et demi-tours subtils mais néanmoins perceptibles pour un oeil exercé.


Mes amis, si vous êtes de passage à Toulouse, vous êtes bienvenus et M. et moi seront ravis de vous accueillir.


Le seul point noir, j'étais frigorifiée, la météo n'ayant pas voulu me gâter pour cette soirée.
J'ai décliné toute invitation à boire quoi que ce soit de trop frais pour ma délicate personne.
D'autant que l'avantage, avec moi est que la simple vapeur de bière me fait le même effet que si je l'avais avalé moi-même.


Je suis économique.
Un vrai chameau ! Enfin seulement en ce qui concerne les boissons.


J'aurais par contre tout donner pour un simple chocolat chaud!
Mais la Comète ne sert plus ce type de boisson après 19H.


Dommage, le coeur y était et on a bien rigolé.
Je suis ravie de pouvoir mettre un vrai visage sur le taulier ou la taulière d'un blog.


Puis je me suis sauvée assez vite car il me fallait récupérer Fiston ayant préféré la compagnie de ses cousines à celles des copains et copines blogueurs de sa mère.
Ce qui n'est pas plus mal en soi.
Chacun sa vie et c'est dans l'ordre des choses même s'il a rencontré M. ainsi que Hyarion de passage chez M.alors qu'il était sollicité par sa fille pour l'aider à résoudre un problème de Maths.