par Jean-Marie Houot
Sujets graves que la maltraitance et le handicap.
Sujets qui sont au coeur des engagements de Jean-Marie Houot. Il souhaite en faire part aux lecteurs de PPL, et attend leurs réactions.
Qui est-il ?
A-t-on besoin de légitimité pour évoquer la maltraitance ?
Le mot fait peur. Nous y avons tous été confrontés un jour où l’autre.
La maltraitance a plusieurs visages, manque de bienveillance, manque d’attention, humiliation, rabaissement. Toujours le regard des autres, et leur comportement, volontaire ou non.
Aveugle ? Oui, c’est vrai JMH est aveugle depuis qu’il a 27 ans. Mais il est loin de se résumer à ce seul qualifiquatif dont on le nomme parfois. Sa personnalité est bien plus riche. Et quand il nous reçoit, confortablement assis, il parle simplement. Il confirme qu’il n’est pas" en situation de handicap "lorsqu’ il parle de maltraitance"...
Séverine Goudard
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Séverine Goudard : Qu’ est-ce qui vous a incité à parler de maltraitance ?
Jean-Marie Houot : « Mon implication dans l’association ALMA [1]. Une rencontre avec son Président, André Laurrain, puis la création de ALMA Handicap au niveau national, dont je suis un des référents pour le département de la Meurthe et Moselle » [2].
SG : Votre texte commence par un récit personnel sur votre handicap avant de détailler des situations de maltraitance dans le quotidien, mais vous ne parlez pas de votre vécu personnel de la maltraitance, c’est volontaire ?
JMH : « Oui, je me suis aguerri, je ne veux pas me présenter comme une “personne handicapée persécutée” ! La maltraitance a été une facette importante de la reconquête de mon indépendance. Maintenant, ça ne me gêne pas. Plus on se bat, plus on erradique le risque de maltraitance. »
SG : Et pour les autres ?
JMH : « Ca me touche toujours autant quand je vois de la maltraitance envers les autres. La personne handicapée est plus susceptible que toute autre d’être maltraitée. Il peut donc s’agir de maltraitance volontaire. Plus couramment, on devrait faire plutôt état du manque de bientraitance, par ignorance ou par peur. »
SG : Pour votre implication à ALMA Handicap et plus généralement auprès des personnes handicapées, est-ce un avantage d’être soi-même une personne handicapée ?
JMH : « Je me permet plus de choses, je peux plus facilement aller droit au but et être plus réaliste pour motiver, encourager ou accompagner. Face au handicap, le manque de bientraitance commence quand on veut “faire à la place de”, c’est une dépossession de la liberté d’agir, alors qu’il existe bien des moyens pour “permettre de faire”. Je le vis et c’est aussi pour ça qu’avant de vous proposer ce petit exposé, il me semble nécessaire de vous relater de façon synthétique un épisode déterminant de ma vie personnelle. »
Cet après-midi de printemps était particulièrement agréable. Le square que je venais de quitter était très verdoyant, les massifs de fleurs multicolores offraient tous leurs atours. J’empruntai la rue commerçante où les chalands se bousculaient nombreux devant les étals. Je déambulais quand soudain, ce fut le « clash ».
Violemment, un objet me blessa au visage, je restai un instant hébété, portant les mains à mes yeux, je me laissai glisser à terre. Couché dans la voiture qui m’emmenait vers l’hôpital, je me sentis comme enivré tellement je voyais les images danser. Plus nous nous rapprochions du CHU, plus ma vision s’opacifiait. Enfin arrivé aux urgences, je fus immédiatement aiguillé vers le service d’ophtalmologie. « Lésions rétiniennes importantes » déclara alors le professeur vers les étudiants groupés autour de moi. Opéré quarante-huit heures plus tard, je demeurai les yeux bandés pendant un mois. L’opération ne fut pas concluante, une nouvelle intervention eut donc lieu. « Soyez patient ! Cela va s’éclaircir !... » me dit l’interne. Résigné, j’espérai malgré tout l’amélioration de ma vision jusqu’au jour où le professeur, sans aucun égard, me lança : « Monsieur, il vous faudra apprendre le braille !... ». Le choc fut si brutal que j’en perdis connaissance. Lorsque je repris mes esprits, seule l’infirmière était restée à mes côtés. Impitoyablement, j’apprenais que j’étais définitivement aveugle. Cette révélation violente n’était-elle pas déjà une maltraitance ? En tout cas, tel fut mon ressenti. J’avais vingt-sept ans, ma vie venait de basculer. En retrouvant le milieu familial, la réalité m’apparut plus brutale encore, j’avais perdu tous mes repères, je tombais dans une totale dépendance. Je mesurai alors l’immensité du gouffre qui s’ouvrait sur l’avenir. Ma vie au quotidien, sous tous ses aspects, avait perdu son sens initial. Ma relation aux autres, pleine d’incompréhension, se dégrada rapidement. Les violences verbales (reproches de la perte d’emploi et de la baisse des ressources financières), les humiliations (pitié et introspection) m’entraînèrent insensiblement vers le désespoir, jusqu’à souhaiter en terminer avec la vie. Cette révolte violente contre moi-même n’était autre que l’expression d’une souffrance à laquelle je voulais mettre un terme.
Une opportunité me permit d’entrer dans un centre de rééducation sensorielle. S’ouvrit alors le temps de la résilience, je repris confiance en moi. Au fil des semaines ma capacité à rebondir s’affirma, le défi pour ce nouvel avenir s’afficha ... Ces événements se sont déroulés il y a trente-cinq ans déjà. Sans être un spécialiste, avec le recul, je m’autorise à vous faire partager mon ressenti sur la maltraitance et ce qui l’engendre.
Vivant désormais le handicap de cécité au quotidien, j’observe toujours qu’étant minoritaire dans la société, il n’est pas facile de traverser la vie sociale sans encombre surtout quand les difficultés émanent de l’environnement qui ne sait pas ou qui ne veut pas savoir.
On peut observer que la personne handicapée est partiellement ou totalement dépendante. Le handicap peut être physique, psychique, sensoriel, mental ou cognitif. Ces déficiences ont un impact différent, si elles sont innées ou contractées au cours ou en fin de vie. La personne concernée est souvent définie par le stigmate de son handicap. Il est commun d’entendre : « je vais faire traverser la rue à l’aveugle ... » ; Ou encore : « à cette réunion, il y avait plusieurs fauteuils roulants ». Et aussi : « tu as entendu le débile ? ... ». Ce sont là des maltraitances avérées. S’agissant avant tout d’une personne à part entière, il est inacceptable qu’elle soit définie par ce qui la caractérise comme étant différente des autres dans sa façon d’être. Selon la situation dans laquelle elle se trouve, celle-ci sera plus ou moins vulnérable, ainsi elle offrira une prise plus ou moins grande au maltraitant potentiel.
Si nous avons tous notre talon d’Achille, celui-ci est beaucoup plus évident chez la personne handicapée. De façon inconsciente, ou parfois plus perverse, on imagine facilement comment peut être manipulée, à son insu, la personne en situation de handicap. Croyez-vous, par exemple, qu’il soit sain de parler en présence d’une personne sourde, en pensant que celle-ci n’entendra pas, bien qu’elle soit concernée directement ?
Il y a aussi l’incivisme de l’automobiliste qui prendra la place de parking réservée ou qui stationnera sa voiture sur le trottoir, obstruant le passage. Autre exemple vécu au quotidien : la personne dépendante, seule à son domicile, qui attend hypothétiquement l’assistance d’une tierce personne ou d’une infirmière, s’angoisse, soulignant davantage sa vulnérabilité. Il n’est pas rare que certaines personnes indélicates profitent du non-voyant, en prenant sa place dans une file d’attente avec le sentiment du « pas vu, pas pris ». Il lui arrive parfois d’être escroqué par un tiers, soi-disant de confiance, qui lui fait signer abusivement des chèques ou tout autre document l’engageant.
Jouissant d’une curiosité malsaine en découvrant son courrier, une tierce personne peut aussi en dévoiler son contenu vers l’extérieur. Il est facile de déstabiliser un sujet handicapé psychique en l’agressant verbalement, sachant comment l’atteindre par ce qui est justement sa déficience. S’il n’est pas évident de cerner le degré de handicap mental d’une personne, on voit aisément comment celle-ci peut être maltraitée : atteinte physique, abus sexuel ou toute autre manipulation.
Nous avons tous deux types de relations : la relation à nous-mêmes et celle aux autres. Cette notion ne peut pas être appréhendée par tous, en particulier par les personnes dont le handicap mental est important.
Dans le premier cas, nous savons ce dont nous sommes capables, cela dépend entièrement de nous ; faute d’accepter son handicap il est essentiel de l’avoir admis. La confiance en soi passe par une estime de soi. En sachant ce que nous sommes, nous savons ce que nous pouvons. Ne pas se conformer à cette réalité est un manque de respect envers soi-même. En s’infligeant cette maltraitance, nous augmentons l’effet négatif du handicap.
Dans le second cas, la relation aux autres est à construire, son contenu sera fait de la communication que nous établirons. Le rapport de « pouvoir » sera mis en évidence, la personne handicapée se trouvant reléguée en situation d’infériorité. La plupart du temps, il nous appartiendra d’établir le dialogue, notre interlocuteur étant plus mal à l’aise face à notre situation de handicap.
Se montrer impérieux ou trop exigeant engendrera un comportement de fermeture ou de rejet. Dans ce cas, qui maltraite qui ? Voyez que notre attitude est déterminante en matière de communication. Notre ouverture d’esprit et notre clarté d’expression induiront, le plus souvent, l’établissement du dialogue. Nous sommes là, me semble-t-il, au cœur de ce qui caractérise notre vie au quotidien. Qu’il s’agisse des autres ou de nous-mêmes, nous avons peur de l’inconnu. Pourquoi sommes-nous interpellés par une population d’une culture ou d’une confession différente de la nôtre ? Etre intimidé par un cadre supérieur ou se détourner d’un SDF ne sont-ils pas des comportements de méfiance ? Pourquoi donc s’étonner qu’une personne malade ou handicapée puisse engendrer un comportement identique ? Dans ce cas, il s’agit d’une projection, cela dérange parce qu’il y a transfert.
Force est de constater que la maltraitance la plus commune est d’ordre sociétal, l’image de la personne handicapée indispose car elle renvoie à l’autre, tel un miroir, une image qui pourrait être cet autre. Moins la personne concernée est intégrée, plus elle adopte un profil bas. Pour éradiquer ce préjudice, la personne handicapée doit se mettre au cœur de son projet de vie. Afin que cela soit possible, on doit lui rendre accessible tout ce qui fait la citoyenneté, l’école, le sport, les loisirs, la culture, la formation professionnelle, l’emploi avec les aides nécessaires, qu’elles soient techniques ou humaines.
Par ce bon équilibre, l’état d’esprit de la personne en situation de handicap se trouvera ainsi proche de tout autre, et donc plus apte à se protéger des maltraitances.
La meilleure façon de faire échec à celle-ci passe avant tout par la prévention. C’est dès l’enfance qu’il va falloir être constructif, les moyens pour y parvenir seront basés sur l’exacte reconnaissance du handicap et de l’établissement d’une parfaite communication.
Si la naissance d’un bébé est un heureux événement, la révélation d’un handicap plus ou moins grave de l’enfant va cruellement modifier, dans un premier temps, le fonctionnement de la cellule familiale. Les parents déroutés, faute d’informations, pourront être maladroits, impatients voire violents, signes d’impuissance. Une évolution de ces comportements passe obligatoirement par l’acceptation d’avoir un enfant différent des autres. Les parents lui apporteront toute leur affection sans l’étouffer, et ne devront sans doute pas nourrir le fantasme d’en faire un enfant comme les autres. Attendre de lui un comportement ou une évolution identique à ses semblables serait lui nuire, lui infligeant une souffrance.
Pour son meilleur épanouissement, il sera important de lui offrir l’ouverture sur le monde le plus tôt possible. Notre société permet aujourd’hui son accueil dès l’école maternelle en milieu ordinaire. Il faudra être, là aussi, très vigilant. Même si des aides techniques et humaines apportent une compensation spécifique, les établissements spécialisés pourront lui donner le complément indispensable à son évolution. L’enfant, par définition, fait confiance à l’adulte, il n’a pas d’autre référence, parents et éducateurs devront être très attentifs à son bien-être. Un bon équilibre des activités offertes est indispensable, sous-estimer ses capacités ou au contraire les surévaluer, serait le maltraiter. L’écoute n’est pas que celle des mots ; elle passe aussi par le décryptage de ses actes.
En milieu ordinaire, l’enfant en situation de handicap sera confronté à ses camarades, il va sentir la différence sous divers aspects : un regard curieux posé sur lui, une agression verbale ou physique, l’humiliation mais aussi l’attention particulière plus affective. Une question reste posée :
Est-il souhaitable d’exposer ses enfants en milieu non protégé ? Tôt ou tard, l’insertion dans la vie sociale se fera pour le bien de chacun, le personnel encadrant veillera au déroulement des bonnes pratiques pédagogiques. Une plus grande vulnérabilité existe, par exemple, chez les enfants et adolescents autistes et trisomiques, même si ceux-ci sont partiellement intégrés en milieu ordinaire. Les jeunes résidant en institution, déficients mentaux ou lourdement handicapés, ne sont pas à l’abri de maltraitances. Ne sous-estimons pas ces faits, les traumatismes engendrés chez l’enfant laisseront des traces indélébiles, accentuant encore le ressenti de handicap. La prévention s’impose.
Le recrutement des personnels soignants, éducateurs ou autres intervenants, doit se faire de façon très sélective. Des tests psychologiques et des jeux de rôles peuvent mettre en évidence les éléments disqualifiants. Il serait souhaitable également que dans les règlements intérieurs de ces établissements figure la possibilité de révocation de toute personne maltraitante.
L’adolescence est une phase importante dans la vie de chacun. Elle revêt toutefois un caractère particulier. Découvrir la transformation de son corps vers sa finalité n’est pas chose évidente. Le regard de l’autre posé sur soi est souvent révélateur. Nouer des relations sociales ou affectives nécessite un combat au quotidien. La prise de conscience de la condition de personne handicapée est souvent vécue comme facteur d’exclusion, entraînant la dévalorisation de soi, la honte et souvent la révolte.
Arrivé à l’âge adulte, chacun de nous aura pris un parcours différent. Avec la particularité de notre handicap, bien des chemins se sont fermés. L’essentiel est que chacun ait trouvé sa voie pour peu qu’on lui ait permis de mettre en œuvre ses choix. Cela n’et pas toujours le cas, bien souvent l’orientation socio-scolaire se fait sans nous y associer pleinement.
L’entrée dans la vie active et citoyenne représente pour la personne handicapée un véritable challenge. Ce défi vaut la peine d’être relevé, même si cela n’est pas toujours facile au quotidien, la nature nous commande d’aller de l’avant. S’il s’agit de vie professionnelle, l’important est que la formation corresponde parfaitement au poste brigué. La fonction souhaitée par notre employeur doit être satisfaite à 100 %, c’est le meilleur gage d’insertion et d’épanouissement qui soit profitable à tous. Déroger à cet impératif expose le salarié au harcèlement : il lui est reproché une production insuffisante, une adaptation trop lente, remarques souvent injustifiées, lui laissant un sentiment d’injustice.
C’est souvent la méconnaissance, l’incompréhension, la gêne, l’intolérance, ou tout simplement la peur qui empêchent la concrétisation d’un emploi. Pour ne pas avoir à faire face à ce qui apparaît comme un problème, on préfèrera nous aiguiller vers un atelier protégé ou un CAT, par exemple. Heureusement que ces établissements existent, ils permettent à certains d’entre nous de se réaliser socialement. Toutefois, cette situation peut être mal vécue, le salarié se sentant employé au rabais et, de ce fait, peu reconnu.
La vie professionnelle en milieu ordinaire, une implication dans le monde associatif et un mandat d’élu municipal me permettent d’aller à la rencontre des autres, ce qui a nourri ma réflexion sans toutefois en tirer de conclusions hâtives.
A la mairie de notre ville de Vandoeuvre sont organisées régulièrement des réunions de concertation avec la participation de citoyens handicapés et d’associations les représentant.
Chacun peut exprimer sa demande ou faire des suggestions, son implication étant révélatrice d’une détermination de vivre pleinement citoyen.
Si les problèmes d’accessibilité sont évoqués avec souvent beaucoup de passion, la rencontre de visu est plus évocatrice ; il n’en demeure pas moins que l’expression des demandes constitue la partie émergente d’un iceberg dont la partie immergée m’est souvent révélée par des entretiens individuels. C’est là que se confirme le vécu réel de ces personnes au quotidien avec leurs souffrances, leur solitude et leurs interrogations. L’isolement, par manque de communication ou de compréhension, et le rejet sont souvent ressentis, à juste titre, comme une maltraitance permanente. Bien qu’il y ait une certaine évolution dans les mentalités, je crains qu’il ne faille sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier... Trancherons-nous un jour ce « nœud gordien » ? Par comparaison, l’image que donne une personne âgée n’est pas ressentie de la même manière, s’agissant de notre projection naturelle dans l’avenir, tandis que celle d’un « jeune handicapé » nous renvoie une image insupportable. Enfin, la maltraitance d’ordre sociétal peut apparaître dans différents secteurs. Les adaptations techniques, à l’usage exclusif des personnes handicapées, sont très onéreuses. Les pratiques commerciales sont souvent la cause de discrimination à l’achat de ces matériels pourtant indispensables.
Le fonctionnement de certaines associations dérive parfois, s’éloignant de leur objectif. Certains administrateurs égocentriques, en quête d’existence personnelle, s’arrogent le droit de les gérer sans concertation, la personne handicapée se sentant alors manipulée.
Dans ce même état d’esprit, soyons attentifs à ne pas être pris comme « faire-valoir ». La personne concernée peut, comme toute autre, être exemplaire et faire partager son expérience. En revanche, disposer d’elle dans le but d’en tirer profit serait pervers.
Pour conclure, la prévention de la maltraitance passe sans doute par une écoute constructive et une aide à la réalisation d’un projet de vie dont l’acteur principal est la personne elle-même, avec ses droits et bien entendu ses devoirs. Il est essentiel de ne pas décider ni de faire à sa place tout ce qui peut être réalisé par l’intéressée ; ce serait la rendre plus dépendante, la dépossédant de son projet de vie et, par là même, lui infliger une maltraitance supplémentaire.
Souvenons-nous du « petit pot de terre et du petit pot de fer ». Ce n’est pas facile d’être un petit pot de terre. Mais s’il nous revient aussi en mémoire la fable du chêne et du roseau, il n’est pas si mal d’être le roseau quand la tempête se lève ...
Jean-Marie Houot
[1] ALMA France
Ecouter et prévenir la maltraitance envers les personnes âgées
Numéro national : 08 92 68 01 18
Site Internet www.almafrance.org
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