La crise de l'hôpital public est une crise financière. Avec la logique libérale, seule pensée de tous les ténors intellectuels et relayé en grande pompe par les médias, nos politiques et nos gouvernants refusent d'augmenter les ressources de la Sécurité sociale et de mieux répartir les remboursements. Par conséquent, les mutuelles ou assurances complémentaires ainsi que la contribution personnelle des ménages ne cessent d'augmenter.
La solution qui a été envisagée et developpée depuis la réforme de "l'hôpital 2007" est la mise en place du paiement à l'activité appelé T2A. A chaque activité correspond un code et une somme d'argent. Il existe donc des malades rentables et des malades non rentables. Un patient ne devient qu'une donnée économique. Les médecins hospitaliers sont des gestionnaires qui ne rechercheront que les malades rentables. Ce système ne prend pas du tout en compte la qualité des soins. Une hospitalisation courte mais répétée pour une maladie mal soignée peut être privilégiée (voir article http://viehopital.over-blog.com/article-14489072.html).
Comme toute entreprise, certains médecins gestionnaires bénéficieront d'une prime d'interressement. Pourtant l'ordre des médecins a dû rappeler que ceci est contraire à l'éthique médicale.
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